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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 4 février 2022

Grandir : des enfants en temps de pandémie

DIFFUSÉ LE 03/02/2022

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Est-ce qu’on regrette sa petite enfance à douze ou treize ans ? Comment voit-on l’avenir ? Mamadou, Virgile, Emma, Bradley, Wassim et Maelyn habitent à Pantin, Montreuil ou Romainville. Ils hésitent entre enfance et âge adulte, racontent leurs rêves et leurs peurs à l’heure d’une pandémie mondiale.

Photo du film "Charlie et la chocolaterie" de Tim Burton (2005).
Photo du film "Charlie et la chocolaterie" de Tim Burton (2005). Crédits :  Warner Bros

Nous sommes devant la médiathèque de Romainville (Seine-Saint-Denis). Bradley et Wassim, onze ans, se rendent compte que leurs jeux ont changé, et leur vision de la vie aussi. Ils commencent à réaliser qu’ils mourront un jour. La mort, ce n’est seulement une histoire de vieilles personnes. Elle peut survenir n’importe quand, selon Bradley, par exemple à cause d’une vengeance au sein de la cité. “Si t'embrouilles quelqu’un, dans dix ou vingt ans, il te retrouve et il te tue, c’est pour ça", explique-t-il gravement. C’est ce genre de peur qu'on commence à avoir quand on grandit.

“J’ai pas peur de la mort, j’ai peur de l’avenir”Bradley

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L’impressionnante « désaffiliation » politique des 18-24 ans en France soulignée par une étude

Par  et    Publié le 3 février 2022

Les jeunes adultes ne se reconnaissent aucune proximité avec un parti ou une tendance politique, souligne une étude de l’Institut Montaigne menée auprès de 8 000 d’entre eux. « Le Monde » en publie les conclusions.

Pour Liam, 23 ans, « c’est la politique qui s’est longtemps désintéressée de la jeunesse », à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), en janvier 2022.

La question rebondit à l’approche de chaque échéance électorale : verra-t-on la jeune génération faire le déplacement jusque dans l’isoloir ? Le scrutin présidentiel des 10 et 24 avril ne fait pas exception. Alors que plus d’un cinquième des 18-24 ans avait boudé les urnes en 2017, une enquête intitulée « une jeunesse plurielle »publiée jeudi 3 février par les sociologues Olivier Galland et Marc Lazar, pour le compte de l’Institut Montaigne, un think tank néolibéral, passe au crible un large spectre de préoccupations politiques et sociétales et questionne, en creux, la possibilité d’un record d’abstention.

Hommes et femmes inégaux face à la maladie, au médecin…et aux traitements !


 



Vendredi, 04/02/2022 

Hommes et femmes inégaux face à la maladie, au médecin…et aux traitements !

On sait que les différences biologiques entre hommes et femmes sont visibles dès la conception, bien avant que les hormones sexuelles ne se développent. Génétiquement, les différences entre un homme et une femme sont 15 fois plus nombreuses que celles existant entre deux hommes. La généticienne Claudine Junien rappelle, à cet égard, que nos chromosomes sexuels, XY pour les garçons et XX pour les filles, sont présents dans toutes les cellules de notre organisme. Et ces chromosomes contiennent des gènes régulateurs, qui commandent l’expression d’autres gènes. Il en résulte, comme l’a montré en 2020 une gigantesque étude internationale, portant sur les différences d’expression génétique entre les sexes dans 44 types de tissus, que 37 % des gènes sont activés de manière différente, chez l’homme et chez la femme (Voir CRG).

Cette étude confirme qu’il existe bien, au delà du domaine de la reproduction, des différences sexuelles dans l’expression de centaines de gènes. Ces différences concernent des gènes présents sur les chromosomes sexuels, mais touchent également d’autres gènes dont l’expression est contrôlée par des mécanismes épigénétiques, liés à des facteurs environnementaux et comportementaux. La prise en compte et la connaissance de ces différences pose la question d’une prise en charge médicale spécifique des pathologies et des traitements, en fonction du sexe.

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Cancer : une équipe toulousaine fait une découverte majeure pour détruire les tumeurs

Publié le 

A Toulouse, l'équipe de recherche de Jean-Philippe Girard, à l'IPBS, a découvert un mécanisme clé du fonctionnement de l'immunothérapie pour lutter contre le cancer.

A Toulouse, l'équipe de recherche de Jean-Philippe Girard, à l'IPBS, a découvert un mécanisme clé du fonctionnement de l'immunothérapie pour lutter contre le cancer.

À la veille de la journée mondiale contre le cancer, la recherche toulousaine marque des points. L'équipe de Jean-Philippe Girard, à l'IPBS, vient de mettre en évidence le rôle de certains vaisseaux sanguins dans la destruction des tumeurs cancéreuses lors de traitements par immunothérapie. En trouvant la porte d'accès à la tumeur, ces travaux laissent espérer de meilleures réponses aux traitements. Une première mondiale. 

Les découvertes sont toujours source d’espoir en cancérologie. Certains traitements ont même révolutionné la discipline. C’est le cas de l’immunothérapie. En augmentant l’activité du système immunitaire afin que des « lymphocytes tueurs » reconnaissent et détruisent les cellules cancéreuses, cette approche thérapeutique a permis de prolonger significativement l’espérance de vie, voire de guérir des patients jusque-là condamnés, notamment dans le mélanome (cancer de la peau). Mais il reste une question importante : pourquoi l’immunothérapie ne fonctionne pas pour tous les patients, ni pour tous les cancers.

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Rapports sexuels et mort subite cardiaque chez les jeunes


 


Nathalie Barrès    25 janv. 2022

Les rapports sexuels sont reconnus étant un acte pouvant précipiter – même rarement – la mort subite cardiaque (MSC), et une étude médico-légale des autopsies après une mort naturelle estiment que 0,2% des décès étaient associés à une activité sexuelle. La perception qui prévaut est qu'il s'agit d'un problème touchant principalement les hommes d'âge mûr. Cependant, une nouvelle étude réalisée chez des personnes relativement jeunes et publiée dans une lettre de recherche dans le JAMA Cardiology suggère que le phénomène, bien qu'encore rare, pourrait affecter les personnes plus jeunes ainsi que les femmes, davantage que ce que l'on ne pensait [1].
Des chercheurs de la St George University de Londres ont examiné plus de 6.800 cas de MSC adressés au centre de pathologie cardiaque de St George entre janvier 1994 et août 2020. Tous les cas avaient déjà subi une autopsie détaillée, y compris un dépistage toxicologique, pour exclure les causes non cardiaques. Les informations cliniques ont été obtenues auprès des médecins légistes référents. Des experts en pathologies cardiaques ont procédé à l'évaluation macroscopique et histologique de chaque cœur.
Sur les 6.847 cas de MSC, 17 (0,2%) concernaient un décès survenu pendant ou dans l'heure suivant un rapport sexuel. L'âge moyen au moment du décès était de 38 ans (avec un écart type de 18 ans), et 11 des 17 cas (65%) concernaient des hommes. Le nombre de femmes (6/17, 35%) était sensiblement plus élevé que dans les études précédentes, ce que l'équipe attribue à l'âge relativement jeune de la cohorte, alors que d'autres études portaient sur des hommes plus âgés, présumés avoir une prévalence plus élevée de maladie coronarienne.
Le syndrome de mort subite arythmique, cause la plus fréquente

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Maltraitance des personnes âgées : gare aux simplifications abusives!

par Damien Collard, Maître de conférences à l’université de Franche-Comté

publié le 2 février 2022

Non, il n’y a pas par principe un secteur privé lucratif «maltraitant» et un secteur public «vertueux». Pour conjurer les mauvais traitements dans les Ehpad, il faut consolider les équipes existantes et encourager le partage de pratiques entre soignants.
Vous souhaitez publier une tribune dans Libération? Voici nos conseils et la marche à suivre. Nous attendons votre texte à l’adresse idees@liberation.fr.

La sortie du livre les Fossoyeurs du journalise Victor Castanet – qui pointe les dérives d’un grand groupe privé gérant plus de 200 Ehpad en France – a suscité une véritable onde de choc au sein de la classe politique. Non seulement parce qu’il dénonce des dysfonctionnements qui alimentent la maltraitance envers les résidents, mais aussi parce qu’il pointe les défaillances des autorités de tutelle.

Maltraitance dans les Ehpad : face aux députés, les dirigeants d’Orpea restent dans le déni

par Cassandre Leray

publié le 2 février 2022

Pendant près de trois heures d’audition, le directeur général France et le PDG du groupe ont systématiquement contourné les questions de la commission des affaires sociales. 

Nouvelle esquive pour les dirigeants d’Orpea, cette fois-ci assortie d’une petite touche mélodramatique. Pendant près de trois heures, les députés de la commission des affaires sociales ont posé mercredi une succession de questions aussi précises qu’incisives. Mais le directeur général France du groupe Jean-Christophe Romersi et le tout nouveau PDG d’Orpea Philippe Charrier, sont restés plus qu’évasifs.

Freud à Bloomsbury

Nouveautés Éditeurs : découvrez les parutions annoncées par les éditeurs.

Éditeur : Fayard

Henriette Michaud 

Résumé : 
Voici l’histoire, presque le roman vrai, de James et Alix Strachey, passeurs de la psychanalyse en langue anglaise au début des années 1920. Ils appartiennent au groupe de Bloomsbury, une bande d'intellectuels et d'artistes dont Virginia Woolf et son mari Leonard, fondateur des  éditions Hogarth,  deviendront les figures phares.  
James Strachey et sa femme Alix partent à Vienne en 1920 se former auprès de Freud à la psychanalyse et à la traduction. L’entente avec le fondateur est immédiate. Il leur confie des textes à traduire et discute avec eux du choix des termes. De retour à Londres, le couple achève la  traduction des Cinq Psychanalyses de cas de Freud et  la  publie au cœur du Bloomsbury littéraire  :  à la Hogarth Press.  


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Psychiatrie : les soignants demandent des « actions concrètes »

02/02/2022

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Suite au cinquième Comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie, douze organisations du secteur déplorent qu’Olivier Véran n’ait pas pris la mesure « de l’urgence et de la gravité de la situation de crise ». En attendant, le secteur souffre fortement des fermetures de lits et de départs massifs de soignants.

Le discours était destiné à galvaniser les acteurs de la psychiatrie, il n’aura finalement provoqué chez les soignants que de l’incompréhension et de la colère. Lors du cinquième Comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie (CSSMP), qui s’est tenu le 19 janvier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a certes salué l’engagement des professionnels du secteur. Mais il les a surtout appelés à se mobiliser pour amplifier la mise en œuvre de la feuille de route « santé mentale et psychiatrie », qui comprend une cinquantaine d’actions organisées autour de trois axes… Or, c’est un sujet qui fâche. « Manifestement, la mesure de l’urgence et de la gravité de la situation de crise que connaît la psychiatrie publique dans notre pays est loin d’être prise en compte alors que nos établissements sont confrontés à des départs massifs et sans précédent de praticiens, même chevronnés, aggravant ainsi une démographie médicale déjà en pénurie », ont déploré douze organisations dans un communiqué.


Education à la sexualité : l’école pudique

par Marlène Thomas  publié le 2 février 2022 à

Une enquête du collectif #NousToutes que dévoile «Libération» montre que la loi de 2001, prévoyant trois séances annuelles d’éducation à la sexualité du CP à la terminale, est loin d’être appliquée.

«Au lycée, je n’ai pas du tout eu de cours d’éducation sexuelle. Sur tout le collège, il y a dû y avoir trente minutes en tout où on en a parlé.» En primaire rien de plus à signaler, déplore un élu du Conseil de la vie lycéenne du bassin Nord-Paris. Bien loin des trois séances annuelles du CP à la terminale imposées par la loi Aubry de 2001. Conviés au lycée Jean-Drouant à Paris le 23 novembre à l’occasion d’un déplacement ministériel sur l’«application et le contenu des séances d’éducation à la sexualité», les lycéens ont confronté avec aplomb Elisabeth Moreno, ministre chargée de l’Egalité, Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance. Derrière l’imposant mur de briques rouges de cette école hôtelière, les constats fusent et se ressemblent. «Ça n’intéresse pas vraiment les profs», juge l’un. «C’est toujours très bref» et «tabou», renchérit une autre. Un camarade se souvient d’interventions en primaire qui partaient en «fou rire» et du vide depuis la cinquième. A quelques fauteuils de là, une ado fait état de plusieurs venues d’intervenants extérieurs au collège : «Je me rends compte que j’ai eu de la chance.» Semblant ignorer les multiples alertes de ces dernières années, Elisabeth Moreno lance : «Les bras m’en tombent un peu, on aurait aimé entendre que vous aviez eu de super cours.»

jeudi 3 février 2022

Education à la sexualité: «Les jeunes ont besoin de discuter avec des adultes prêts à ne pas les juger»

par Marlène Thomas publié le 3 février 2022

Pour la sociologue Yaëlle Amsellem-Mainguy, les séances scolaires d’éducation sexuelle complètent les informations trouvées en ligne par les ados.

De TikTok à Instagram en passant par les séries, les informations autour de la sexualité pullulent. Plus ou moins fiables, elles viennent sans aucun doute combler un manque de l’éducation nationale. Preuve d’une information défaillante ? Le succès du tchat gratuit les Pipelettes, tenu par 150 sages-femmes bénévoles auprès des jeunes : 79% des utilisateurs ont moins de 25 ans, dont 27% entre 15 et 17 ans. En tête des thématiques abordées : le suivi gynécologique, la sexualité et la contraception.

Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue à l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, co-autrice du livre les Jeunes, la Sexualité et Internet (éd. les Pérégrines), revient sur l’articulation pour les ados entre les séances d’éducation à la sexualité et les ressources en ligne.

Education à la sexualité : «Ça se trouve où le point G? J’aimerais bien le savoir»

par Marlène Thomas

publié le 2 février 2022

Au lycée de Gondecourt, dans le Nord, c’est la première séance d’éducation à la sexualité pour de nombreux élèves. Au programme : contraception, notions sur le plaisir et le consentement.

«L’objectif n’est pas de faire un cours.» Le cadre est posé dès les premières minutes par Stéphanie Ryckebusch, enseignante de SVT. En cercle, une quinzaine d’adolescents de seconde du lycée Marguerite de Flandre de Gondecourt (Nord) se jaugent en silence. Ils assistent pour la quasi-totalité d’entre eux à leur première séance d’éducation à la vie sexuelle et affective. La loi en prévoit pourtant trois par an du CP à la terminale. Un temps d’échange, animé en binôme, que le lycée organise en non-mixité pour aider à délier les langues. La première question anonyme – rédigée en amont par les garçons – est piochée dans un tote bag bleu. «Comment le stérilet agit ?» Un élève rebondit : «C’est quoi un stérilet ?» Il peut compter sur les explications imagées de ses pairs. «Ça ressemble à une espèce de T comme Tesla. C’est une sorte d’implant pour ne pas avoir d’enfant», lance Benoît (1), les bras croisés sur son sweat bordeaux.

LQI, LA LANGUE QUOTIDIENNE INFORMATISÉE

Librairie Gallimard












À propos

« J'ai tenu ce journal au début des années 2020, quand on pouvait encore faire la différence entre la parole et la communication. Mais déjà, dans beaucoup de situations, on n'y voyait plus très clair. » Psychanalyste de métier, Yann Diener pioche dans le langage courant des mots et des expressions venus du jargon informatique, tels que « Pendant toute mon enfance j'ai fait l'interface entre mes parents » ; « Je suis déconnecté de ma famille » ; « Je dois me connecter mais je n'ai pas le code pour ouvrir ma session ». Autant de formules utilisées uniquement par des informaticiens il y a quelques années. Yann Diener tente de mesurer les conséquences individuelles et collectives de ce glissement de la parole vers le langage machine, lequel est fondé sur un codage binaire.


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Mon espace santé : ce qu’il faut savoir sur le nouveau dossier médical numérique


 



Par   Publié le 3 février 2022

Cet espace personnel sera créé automatiquement pour chaque personne couverte par l’Assurance-maladie, centralisant ses informations médicales.

L’utilisation de Mon espace santé doit être généralisé à tous les assurés de l’Assurance-maladie au cours du premier trimestre 2022.

Jeudi 3 février, le gouvernement lance officiellement un nouveau service public, baptisé « Mon espace santé », qui a pour objectif de remplacer et améliorer le dossier médical personnel (DMP) lancé en 2004, renommé « dossier médical partagé » en 2016 et qui n’a pas réussi à séduire.

Sortie du film "H6, l'hôpital du peuple" de Ye Ye

Le film fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2021.

H6 de Ye Ye
H6 de Ye Ye Crédits :  Radio France

Synopsis

Le destin de cinq familles se joue à l’hôpital N°6 de Shanghai. A travers leurs histoires croisées se dessine un portrait de la Chine d’aujourd’hui entre culture traditionnelle et modernité. La solidarité, la tendresse et le sens de l’humour permettent aux familles et patients de tenir le cap face aux aléas de la vie.

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Santé mentale : comprendre la réalité des personnes afrodescendantes


Francesca Mérentié

1er février 2022

L’Ordre des psychothérapeutes autorisés de l’Ontario met sur pied un groupe de travail pour mieux promouvoir l'équité, la diversité et l'inclusion dans la prestation de services de psychothérapie. Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, Radio-Canada a recueilli le témoignage de deux Torontoises concernant l’influence d’un thérapeute afrodescendant sur leur processus de guérison.

Djennie Laguerre est comédienne et conteuse. Pendant longtemps, elle a été suivie par un thérapeute qui ne fait pas partie de sa communauté afrodescendante. Ça a bien été. On parlait beaucoup de mon rôle de mère, de ma situation. Pourtant, l’artiste sent que la relation a manqué une certaine dimension. La personne blanche veut t’aider, mais elle ne connaît pas ta réalité.

« Des fois, elle essaye tellement de te rassurer, te faire comprendre qu’elle ne fait pas partie des personnes qui t’oppressent qu’elle ne prend pas le temps de te dire que ce n’est pas ton imagination. Sans le vouloir parfois, on te fait sentir mal… »

— 
Une citation de 
 Djennie Laguerre, résidente de Toronto

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Ces Français qui ne veulent plus jamais travailler

Justine Reix  2.2.22

« J’ai compris qu’il y avait une autre vie en dehors du travail ».

« Le matin, j’allume mon ordinateur mais je n’ai envie de rien faire, je n’ai pas envie de répondre aux e-mails, pas envie de travailler sur mes projets en cours, je n’ai envie de rien », raconte avec une profonde lassitude Léo, 32 ans, chargé de projet dans un cabinet d’architecte. Depuis le début de la crise sanitaire, il a perdu toute ambitionprofessionnelle et surtout tout intérêt pour le monde du travail en général. 

Après de longues études et une grande école, il a enchainé les opportunités pour monter les échelons et obtenir un “bon salaire”. « C’est quand on a été confiné que j’ai redécouvert ma femme et ma famille. Je n’ai pas envie de revenir à une vie où je rentre explosé chez moi à 20h. J’ai compris qu’il y avait une autre vie en dehors du taff. » Petit problème, comme pour la plupart des Français, Léo n’a pas d’autres choix que de continuer de travailler. Il n’est pas rentier et la retraite n’est pas prête d'arriver, alors il continue de se lever tous les matins pour gagner sa vie.

À la rédaction de VICE France, nous avons reçu presque 400 réponses à notre appel à témoignage de Français ressentant ce besoin, comme Léo, de tout arrêter. Si tout le monde a déjà rêvé de gagner au loto et ne plus jamais avoir besoin de travailler, le phénomène semble s’être accéléré ces derniers mois. 

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mercredi 2 février 2022

C’est quoi… l’art brut ?

par Lise Lanot  Publié le 

Pour comprendre les grands mouvements artistiques et ne plus hocher la tête les yeux dans le vide quand on vous parle d’art.

Vous avez déjà hoché la tête, les yeux dans le vide, espérant qu’on ne vous demande pas plus de précisions sur le sujet dont on vous parle depuis dix minutes ? C’est pour éviter ce genre de situations, proposer des pistes de réflexion et démocratiser l’accès à l’histoire de l’art que nous vous concoctons cette série d’articles dédiée aux grands mouvements artistiques. Cette semaine, dans notre viseur : l’art brut.

Comment l’art brut est-il né ?

S’il y a un nom à retenir lorsqu’on parle de la naissance de l’art brut, c’est celui de Jean Dubuffet. C’est dans une lettre adressée à son ami, le peintre suisse René Auberjonois, à la fin août 1945, que l’artiste français évoque pour la première fois le terme d’art "brut" afin de désigner des créations artistiques qui l’intéressent depuis déjà une bonne vingtaine d’années.


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