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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 31 janvier 2022

Addiction sexuelle, religiosité et spiritualité

Caroline Guignot   21 janv. 2022

Une revue parue dans Journal of Behavioral addictions se penche sur le poids de la religiosité et/ou de la spiritualité sur la perception individuelle du comportement sexuel.

Nouvelle entité du CIM-11

Les troubles du comportement sexuel compulsif ont fait leur apparition dans la 11e édition de la classification internationale des maladies (CIM-11) en 2019. Ils se caractérisent par une incapacité persistante (au moins 6 mois) à contrôler des impulsions ou des pulsions sexuelles intenses et répétitives. Les activités sexuelles répétitives deviennent un élément central dans la vie de la personne qui tend à négliger les autres activités et responsabilités, et les tentatives de réduire ce comportement s’avèrent infructueuses. Le patient maintient ce comportement malgré les conséquences négatives et malgré une détresse marquée, un manque ressenti dans sa vie (sociale, personnelle, familiale…) et l’absence de satisfaction qu’il en tire. Outre les activités sexuelles en couple, les principales conséquences comportementales identifiées sont l’activité sexuelle fréquente, le recours à des services sexuels rémunérés, à la pornographie et à la masturbation.

Une perception de l’addiction dépendante de déterminants individuels 

La reconnaissance de l’addiction sexuelle doit permettre de mieux cerner et appréhender la prise en charge des personnes concernées qui nécessitent une intervention clinique. Il existe cependant des débats sur la classification de ce comportement comme étant un trouble impulsif, compulsif ou addictif. Les débats portent aussi sur les risques d'erreur de diagnostic. Sur ce plan, l’importance du jugement moral personnel peut influencer d’une part la détresse personnelle et les conséquences comportementales qui découlent de cette addiction. Le rôle de la notion d’incongruence morale entre le comportement et les valeurs personnelles de la personne peut être déterminant chez les personnes ayant une spiritualité ou une religiosité fortes.

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Qu’est-ce que la psychophobie, cette stigmatisation des troubles mentaux ?

PAR MARION DOS SANTOS CLARA   

PUBLIÉ LE 

La psychophobie est une discrimination systémique dont font l’objet les personnes souffrant de troubles mentaux. Dépression, troubles bipolaires, schizophrénie... Les maladies mentales souffrent d’une image biaisée dans la société, entre tabous et idées reçues. Explications.


Schizophrénie : « Un retour au réel est possible »


 


Schizophrénie : « Un retour au réel est possible »

Doc Lézard partira bientôt pour le Népal afin de réaliser un film d’animation avec les enfants d’une école. © Droits réservés

Charbonnières. "Le retour au réel est possible " . Thomas Bataille, alias Doc Lézard, s’est installé à Charbonnières voilà 16 ans. Il vit depuis 7 ans dans une maison en bois. 

C’est dans cette maisonnette, comme il l’appelle, qu’il s’est donné la chance d’une nouvelle vie. Après un premier ouvrage, Schizo autobiographie d’un malade psychique , il publie aujourd’hui un recueil de sept nouvelles dont le titre, Schizo… et alors ! , évoque la maladie qui l’a longtemps accompagnée. 

Sept récits à rebondissements

Une fillette qui s’exprime, un homme qui gagne au loto, un fan qui rencontre sa star, un arbre qui pense, un écrivain qui se fait emmerder, un schizophrène qui se cherche, un gamin roi du monde… Ils constituent sept récits à rebondissements. « Les personnages sont inspirés de ce que j’ai vécu mais aussi de mon imagination. Les nouvelles ont un point commun : les relations humaines, l’amour, l’amitié, la passion. Avec cette réserve essentielle que les rapports ne s’expliquent pas facilement ente les êtres », souligne l’auteur. « Avec toujours, en toile de fond, l’envie de montrer qu’on peut être schizophrène et s’en sortir ».

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Un jeune schizophrène sensibilise ses camarades sur sa maladie aux contours invisibles

Écrit par Bérénice Del Tatto   Publié le 

Cédric Verdy devant ses camarades du lycée agricole de Gignac pour sensibiliser au sujet de la schizophrénie.

Un élève du lycée agricole de Gignac est atteint de Schizophrénie. Il a décidé de partager son expérience avec ses camarades pour sensibiliser autour d'une maladie qui touche 600 000 personnes en France.

Cédric Verdy est en deuxième année de BTS au lycée agricole privé de Gignac. Ce jeune homme de 29 ans est atteint de troubles schizophrènes. Pour mieux faire connaître sa pathologie, il a bâti un projet "innovation et communication" dans le cadre de son BTS.  

 A travers une présentation devant une salle remplie de ses camarades, il raconte : « A partir de 18 ans, j'ai commencé à consommer des substances comme le cannabis, ce qui a été un déclencheur de ma maladie. »    

Cédric Verdy, 29 ans, souffre de troubles schizophrènes et sensibilise sur la question

Cédric Verdy, 29 ans, souffre de troubles schizophrènes et sensibilise sur la question • © FTV Occitanie

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Schizophrénie : les symptômes permettant d'identifier un schizophrène

Mis à jour par Pauline Capmas-Delarue, le 24/01/2022

En France, plus de 600 000 personnes seraient atteintes de schizophrénie. Mais d’autres s’ignorent peut-être. Hallucinations, délires, troubles de la personnalité…  Voici les signes caractéristiques de cette maladie psychiatrique.

SOMMAIRE

La schizophrénie est une maladie psychiatrique de la famille des psychoses, qui se caractérise par "des distorsions de la pensée, des perceptions, des émotions, du langage, du sentiment de soi et du comportement", indique l'Organisation mondiale de la Santé. Elle concerne plus de 23 millions de personnes à travers le monde et 600 000 en France. Les hommes sont plus fréquemment touchés que les femmes.

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À la Comédie de Colmar, décompenser avec « Jacqueline »


 



Par Dom POIRIER 30 janvier 2022

Olivier Martin-Salvan interprète Jacqueline, Écrits d’Art Brut  les 3 et 4 février à la Comédie de Colmar. Une pièce qui réunit des textes d’auteurs marginaux, dépourvus de toute éducation artistique. Des témoignages qui font sens en ces périodes d’isolement, physique ou moral.

Olivier Martin-Salvan interprète  Jacqueline, Écrits d’Art Brut, un spectacle tiré des Écrits d’Art Brut, témoignages de personnes souffrant d’enfermement.  Document remis /Photo Martin ARGYROGLO

De son passé de rugbyman, Olivier Martin-Salvan a gardé un physique de demi de mêlée. Mais aussi un certain sens de l’équipe. Et il en faut pour manager tous les rôles contenus dans ce spectacle qu’il interprétera les 3 et 4 février à la Comédie de Colmar.

Complexe et intime

Jacqueline , c’est le nom de la pièce et le prénom du témoin principal d’ Écrits d’Art Brut , un recueil signé Michel Thévoz et publié en 1979. Il part à l’époque d’un constat : même sans éducation, certains éprouvent la nécessité de s’exprimer par écrit malgré la souffrance de l’enfermement, physique ou psychologique.

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Accueil Maisons 1200 x 418 v3

Le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) présente du 19 novembre 2021 au 17 avril 2022 une nouvelle exposition thématique consacrée à une représentation à la banalité trompeuse : la maison, au travers d’œuvres choisies dans le Collection Sainte-Anne, mais aussi grâce à certains travaux d’artistes contemporains.

Le bonhomme et la maison sont sans doute les deux premières représentations, en prise avec le monde quotidien et environnant, dont s’empare l’enfant qui commence à dessiner. Sous l’apparence d’une extrême simplicité, le terme de maison permet de développer de multiples images personnelles, des conceptions idéologiques et architecturales, des modes d’existence ou des choix de vie, des projections imaginaires ou des métaphores, des projets irréalistes ou des rêves d’une extrême concrétude, des souvenirs vrais ou faux portés par des perceptions sensorielles et corporelles d’une richesse infinie.

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Sexualité des femmes «très grandes»: quand la taille compte

par Agnès Giard

publié le 29 janvier 2022
Ces femmes de plus de 177 cm représentent 2 à 3% de la population féminine. A priori, c’est un atout. Dans les faits, pas vraiment. Et notamment sur le plan intime.

Dans la Très Grande Taille au féminin (CNRS éditions), la sociologue Marie Buscatto mène l’enquête sur les femmes qui, comme elle, souffrent d’être non «pas grandes, mais TRÈS grandes», ainsi qu’elle le formule pudiquement. D’après l’Inserm, une taille est «normale» à l’âge adulte, «lorsqu’elle est atteinte par 95% de la population, c’est-à-dire entre 162 cm et 190 cm pour les hommes (176 cm en moyenne) et entre 152 cm et 177 cm pour les femmes (164 cm en moyenne)». Les femmes mesurant plus de 177 cm sont donc hors normes au sens statistique du terme. Elles «font partie des 2 à 3% des femmes les plus grandes de la société française», explique la sociologue, qui énumère dans son ouvrage tous les obstacles que ces «géantes» doivent surmonter, notamment dans leur vie privée.

Lithothérapie : l’escroquerie «alarmante» de la guérison par les pierres




par Margaux Menu

publié le 30 janvier 2022 
Avec la crise sanitaire, l’utilisation de pierres précieuses pour être en bonne santé séduit de plus en plus d’adeptes, lassés par la médecine traditionnelle. Influenceurs et médias s’emparent du phénomène, alors qu’aucune étude ne prouve le moindre effet curatif des minéraux.

Chantal y tient à ses jolis cailloux. «Ce sont des pierres précieuses»,nous reprend-elle, en essuyant du bout de sa manche une grosse améthyste au violet profond. A 55 ans, cette secrétaire de direction lassée du système médical classique, en particulier depuis le début de la pandémie de Covid-19, s’est tournée vers la lithothérapie. Une croyance marginale selon laquelle les pierres pourraient soigner les maux du corps et de l’esprit. Chez elle, une ribambelle de jolis cristaux chamarrés orne les meubles. «C’est presque devenu une drogue», plaisante-t-elle, un peu hagarde. Autour de son cou aussi, pendouille un collier d’aigue-marine, une fine pierre de la famille des béryls. «Il renforce mon système immunitaire et protège mes poumons», assure-t-elle, un poil crispée. Si l’idée prête à sourire à première vue, elle cache en réalité un business bien rodé exploitant les peurs et les vulnérabilités de ses adeptes.

Pour voir le monde stable, notre cerveau nous garde quinze secondes dans le passé

Repéré par Robin Tutenges — 

Un moyen de nous protéger des fluctuations visuelles.

Au lieu de tout analyser en direct, nous percevons une moyenne de ce que nous avons vu au cours des 15 dernières secondes. | Fakurian Design via Unsplash
  
Au lieu de tout analyser en direct, nous percevons une moyenne de ce que nous avons vu au cours des 15 dernières secondes. | Fakurian Design via Unsplash   

Notre cerveau est continuellement mis à rude épreuve. Tout au long de la journée, nos yeux sont soumis à une multitude d'informations visuelles, comme des changements de couleur, de lumière ou de forme, tandis que notre tête bouge dans tous les sens. Pourtant, contrairement à une caméra qui filme en direct, ces changements ne nous perturbent pas outre mesure et notre environnement reste visuellement stable. Des chercheurs viennent de découvrir pourquoi. 

Notre cerveau semble en fait lisser le chaos ambiant en nous rapportant constamment à ce que nous avons vu quelques secondes en arrière, ce qui crée une illusion de stabilité, explique une nouvelle étude publiée le 12 janvier dans Science Advances. En clair, au lieu de tout analyser en direct, nous percevons à un instant donné une moyenne de ce que nous avons vu au cours des 15 dernières secondes.

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HEY! Le dessin La Halle Saint Pierre


 



22 JANVIER  – 31 DÉCEMBRE 2022

La Halle Saint Pierre présente du 22 janvier au 31 décembre 2022 une nouvelle exposition qui sera dédiée au dessin : HEY ! Le Dessin. Après quatre expositions fondatrices consacrées à la pop culture (2011, 2013, 2017 et 2019), la Halle Saint Pierre et la revue HEY! modern Art & Pop Culture s’associent à nouveau pour poursuivre leur exploration de la scène artistique alternative.

HEY ! Le Dessin
Le dessin est mis à l’honneur comme geste créateur fondamental et les possibilités de développement qu’il suscite. Par l’exclamation HEY! Le Dessin, l’exposition manifeste d’emblée son intention : convoquer la surprise, la curiosité, l’émerveillement, le rejet, l’attraction, l’émotion, l’angoisse. Elle n’a aucune prétention à l’exhaustivité, ni à une histoire du dessin.






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13 millions d’infirmières à former face à la pénurie mondiale

27/01/2022

Un nouveau rapport sur la situation du personnel infirmier dans le monde appelle à un plan d’action mondial pour faire face à la crise de ce personnel particulièrement impacté par la pandémie de Covid-19. L’objectif : prévenir une catastrophe sanitaire évitable.

Le rapport, publié par le Centre international des migrations d’infirmières (Cimi), en partenariat avec le CGFNS et le Conseil international des infirmières (CII), dresse un constat alarmant concernant la situation des effectifs infirmiers dans le monde, fortement aggravée par la crise sanitaire. « Nous savions la situation fragile du fait du sous-financement chronique et de longue date des soins infirmiers dans le monde, mais au regard des dernières informations sur les postes vacants d’infirmières, les taux de volonté de départ et les taux de congé de maladie du personnel, il est temps de reconnaître qu’il s’agit d’une crise mondiale », a pointé du doigt Howard Catton, le directeur général du CII, coauteur du rapport.

13 millions d’infirmières à former

Les infirmières représentent 27,9 millions des professionnels à l’échelon mondial, en sachant que neuf sur dix sont des femmes. La pénurie mondiale est estimée à 5,9 millions de soignantes. La quasi-totalité (89 %) de ces pénuries se concentre dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire de la tranche inférieure.

Autre point aggravant : une infirmière sur six dans le monde devrait prendre sa retraite au cours des dix prochaines années, ce qui signifie que 4,7 millions devront être formées et recrutées simplement pour les remplacer ; une proportion plus importante encore est observée dans certains pays à revenu élevé. Le rapport précise cependant qu’il faudra en réalité jusqu’à 13 millions d’infirmières supplémentaires au cours de la prochaine décennie pour répondre à la demande en soins et aux démissions massives liées à la pression subie avec la gestion de la crise sanitaire.


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ALÈS Une grève illimitée et inédite s’amorce à la clinique Bonnefon

Objectif Gard

Corentin Migoule   26 janvier 2022

Une cinquantaine de salariés de Bonnefon soutenus par la CGT et FO. (Photo Corentin Migoule)

Ce mercredi, tôt dans la matinée, une grève illimitée s’est amorcée devant l’entrée de la Nouvelle clinique Bonnefon d’Alès. À l’appel de la CGT et FO, une cinquantaine de salariés manifeste pour dénoncer « la pression patronale constante » de la direction et contester le licenciement « abusif »d’un infirmier du bloc opératoire.

Le « ras-le-bol » est général et ne date apparemment pas d’hier. « Nous sommes à bout, épuisés par cette crise sanitaire et par le manque d’effectif », jure Hella Kherief, représentante syndicale CGT de la Nouvelle clinique Bonnefon. Arrivée il y a tout juste un an en Cévennes, cette aide-soignante, qui se définit comme « une lanceuse d’alertes », est à l’origine du mouvement de contestation qui s’est amorcé tôt ce mercredi matin devant l’entrée de la clinique alésienne.

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Suicides dans la police : "Ça dure depuis 25 ans", déplore le co-fondateur de "SOS Police en détresse"

Publié 

Pour Christophe Girard, enquêteur à la brigade des stups de la sûreté départementale de Côte d’Or et co-fondateur d'une association d’entraide entre policiers, il faut notamment mettre l'accent sur la prévention autour du stress post-traumatique.

Un policier, à Paris, le 24 mars 2020. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

C'est un début d'année noir pour la police : en moyenne, un policier s'est suicidé tous les trois jours au mois de janvier. Mais ce phénomène n'est pas une vague ponctuelle, "ça dure depuis 25 ans", déplore vendredi 28 janvier sur franceinfo Christophe Girard, enquêteur à la brigade des stups de la sûreté départementale de Côte d’Or et co-fondateur de "SOS Police en détresse", une association d’entraide entre policiers.

"45 policiers se suicident par an" depuis 25 ans, poursuit Christophe Girard. D'après les plus de 6 000 appels reçus par l'association en 2021, "le diagnostic (...) c'est un syndrome de stress post-traumatique par accumulation qui vient et qui nous conduit à la dépression." Pour le co-fondateur de "SOS Police en détresse", la solution ne vient pas du fait de laisser son arme au vestiaire, mais plutôt de faire de la prévention autour du stress post-traumatique et surtout "parler, que ce soit avec des collègues, des amis, des psychologues. Il faut absolument vider le vase qui se remplit au fur et à mesure".

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«En éradiquant nombre d’espèces sauvages, les humains deviennent la cible privilégiée des virus»

par Catherine Calvet

publié le 3 février 2021

Dans son dernier ouvrage «A l’Aube de la 6e extinction. Comment habiter la Terre», le paléontologue Bruno David décrit les menaces fulgurantes qui pèsent sur certaines espèces, un effondrement dont l’homme est la cause principale. Il rappelle que la biodiversité est notre assurance vie, notre meilleure alliée contre les pathogènes. 

Président du muséum national d’Histoire naturelle et paléontologue, Bruno David a récemment publié un livre d’une grande clarté sur un sujet multiforme, la biodiversité. Dans A l’Aube de la 6e extinction. Comment habiter la Terre (Grasset, ­janvier), ce biologiste de formation ne renonce pas ­devant la complexité du sujet, et parvient à nous faire sentir humbles devant cette innovation permanente, cette imprévisibilité qui n’est autre que le cœur de la vie sur Terre.

Cette pandémie est-elle directement liée à l’effondrement annoncé de la biodi­versité ?

Le déclin de la biodiversité, conséquence de notre mode d’existence, contribue à pro­voquer des pandémies d’origine animale, les zoo­noses, maladies transmises des animaux vers l’humain. Il y a d’abord la promiscuité que nous avons développée avec un certain nombre d’animaux sauvages, en empiétant sur leur domaine naturel ou en les important sur nos territoires humanisés. Ces contacts favorisent bien sûr le passage d’un virus d’une espèce animale à l’humain. Autre cause, la domestication. Les premières zoonoses sont arrivées avec la domestication de certains animaux dès le Néolithique il y a 10 000 ans, comme la variole. La pratique de l’élevage ­intensif est aussi devenue la source de nombreuses zoonoses potentielles.