Chaque époque a sa maladie, une maladie envahissante, effrayante, qui s’impose et contre laquelle on ne sait pas lutter… Jusqu’à ce que science, hygiène et médecine en viennent à bout, au moins provisoirement, et qu’une autre la remplace… On se souvient de la lèpre, de la peste et de ses épidémies, de la tuberculose du XIXe et XXe siècle, du sida de la fin du XXe… Il se pourrait bien qu’une autre maladie s’impose déjà comme une maladie pour notre temps, pour notre époque : la maladie d’Alzheimer.
Mais que savons-nous, au fond, de cette «maladie d’Alzheimer ?» Les pistes sur lesquelles on travaillait depuis une quinzaine d’années se sont avérées, disons, insuffisantes… Les quelques médicaments dont on disposait, et dont nous pensions qu’ils retarderaient l’évolution de la maladie, sont désormais considérés comme à peu près inefficaces, à tout le moins très insuffisants, et il nous faut redéployer les recherches dans toutes les directions.