blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 6 avril 2024

« Je ne refuserai plus aucune poignée de main… »

Publié le 

« Ecrire, c’est avant tout tisser des liens et oser une autre lecture du monde ». Travailleuse sociale et usagère de la psychiatrie, Véronique Friess poétesse, blogueuse, évoque la difficulté à accepter de l’aide, au travers d’un très joli texte qui révèle avec justesse et délicatesse ses propres résistances et les luttes qui l’accompagnent.

« J’aime. Aujourd’hui j’ai été dans un lieu particulier. Un endroit qui ne m’a pas laissée indifférente, tout en me remuant au point d’en être décousue comme un bouton qui pendouille inlassablement le long d’un veston. Un endroit où viennent les gens qui n’ont pas de place dans notre monde, où les bonnets ne sont en général pas enfoncés jusqu’aux yeux. Un endroit où les barbes mal rasées ne sont pas un effet de style mais celui de l’ennui, où les sourires sont parfois chagrins et les poignées de main un peu fébriles. Un endroit où le café est la tasse qui permet de parler de soi. Un endroit qui rassure mille vies qui se suivent. Un endroit qui pense à panser sans décompenser tout en privilégiant le lien et la parole. La parole de ceux que beaucoup croient sans pensées. Un endroit qui place la spécificité de l’autre dans un respect et une dignité que peu lui concèdent parce que la différence se lit sur un visage ou une démarche qui se reconnaît de loin. Les effacés qui cristallisent nos peurs ont là-bas une place bien à eux. Chacun se retrouve responsable de l’autre. Chacun s’ouvre d’un coup à lui-même puis à cet autre qui n’est plus l’inconnu. Tous reconnaissent dans ce lieu ce formidable sentiment d’existence comme tout un chacun, mais aussi comme cela se devrait avec le reste du monde. Un monde qui préfère détourner les yeux et oublier que la maladie ne prévient pas quand elle happe nos esprits et tourmente nos chairs. Un monde qui n’a d’humain que le nom du peuple qui l’occupe et tend à déshumaniser les liens qui le composent, oubliant la bienveillance envers les plus vulnérables. 

Lire la suite ...


Testez vos connaissances sur les six principaux modèles d’intervention en soins infirmiers.




PUBLIÉ LE 04/04/2024

Les modèles théoriques de soins infirmiers

Crédit photo : Pixabay

Révisez vos connaissances sur les différents modèles théoriques des sciences infirmières qui ont été développés tout au long du XXe siècle et qui constituent le socle de référence aujourd’hui.

Pour répondre, faites défiler les pages du questionnaire grâce aux petites flèches sous l'image.

 

HARCÈLEMENT À L'ÉCOLE

 Palais du Luxembourg

vous invite à une journée de réflexion consacrée au

HARCÈLEMENT À L'ÉCOLE

Vendredi 3 mai 2024 
9h00 à 17h00

Entrée libre et gratuite
Inscription obligatoire avant le 28 avril 2024

PROGRAMME

 

09h00 :  OUVERTURE MATINÉE

- Micheline Jacques, sénateur de Saint-Barthélemy

Joseph Marceau, président fondateur de Maavar

9h50 HARCÈLEMENT COMME PROCESSUS  DE DÉSHUMANISATION

- Laure Wesphal, chercheur enseignante à Sciences-Politiques


Les Cliniques universitaires Saint-Luc inaugurent leur Institut de Psychiatrie

Le Spécialiste


BELGIQUE


Un même pôle réunit officiellement depuis jeudi les activités de l'Hôpital psychiatrique de Valisana et des Services de psychiatrie adulte et infanto-juvénile des Cliniques universitaires Saint-Luc. L'Institut de Psychiatrie, installé sur le site de l'UCLouvain à Woluwe-Saint-Lambert, offre une prise en charge psychiatrique pour tous les âges de la vie. L'hôpital universitaire bruxellois dit ainsi disposer d'une structure unique en Belgique francophone.

La nouvelle structure donnera lieu à une trajectoire de soins intégrée, en amont et en aval de l'hospitalisation. L'Institut fournira toute la palette des soins psychiatriques: prises en charge aigües et chroniques, consultations en ambulatoire et u nités d'hospitalisation.

L'offre thérapeutique se veut diversifiée par zone d'âge et pour certaines pathologies spécifiques. La psychiatrie infanto-juvénile se démarque par plusieurs activités ambulatoires d'expertise telles que le Centre de ressources autisme et TED (troubles envahissants du développement) ou encore l'équipe SOS Enfants.

Lire la suite ...


« On est loin du modèle qui nous avait été annoncé, celui d'une assistance au suicide mettant en avant l'autonomie et la liberté du patient »

03 Avril 2024

« On est loin du modèle qui nous avait été annoncé, celui d'une assistance au suicide mettant en avant  l'autonomie et la liberté du patient » 

Trois semaines après que le Président de la République a présenté son projet de loi autorisant le suicide assisté et l’euthanasie, le Dr Ségolène Perruchio, chef du service de soins palliatifs du centre hospitalier Rives de Seine et vice-présidente de la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) critique le projet présidentiel, dont elle considère qu’il est à maints égards « déconnecté » de la réalité.  


Autisme : de quoi se faire plus d’un film

Aurélie Haroche

05 Avril 2024



Bien sûr, le film a été quand même diffusé. Il était difficile d’imaginer, même si les militants se montraient déterminés, que France Télévisions accepte une telle déprogrammation quelques heures avant l’heure dite. Ainsi, Tu ne tueras point, téléfilm de Leslie Gwinner a été présenté ce mercredi 3 avril aux téléspectateurs de France 2 au lendemain de la journée de sensibilisation à l’autisme. L’œuvre raconte comment un avocat pénaliste à la retraite, interprété par Samuel Le Bihan (auteur du scénario et père d’une enfant souffrant d’un trouble du spectre autistique), accepte de défendre une mère qui a tué sa fille atteinte d’autisme. Si la femme, jouée par Natacha Rénier, signale que les « trop » grandes souffrances de son enfant sont notamment à l’origine de son acte, l’homme de justice insiste sur la solitude complète de cette femme et l’abandon de la société.

[...] Eugénisme

Si les réactions ont été si vives, c’est d’abord parce que certains y ont vu la légitimation d’un discours qui considérerait que certaines existences ne vaudraient pas la peine d’être vécues. Le député Sébastien Peytavie, lui-même handicapé moteur, a ainsi commenté sur X : « Mieux vaut être mort qu’handicapé. C’est la petite musique qui court depuis quelques jours et qui entoure la promotion du film Tu ne tueras point (…) Les médias et ce film présentent le meurtre d’un enfant handicapé comme une solution au désespoir de leurs parents. 

Lire la suite ...


Nouveau suicide d’un détenu à la prison d’Épinal, le troisième en deux mois

Publié le 

Un homme de 73 ans incarcéré à la maison d’arrêt d’Épinal a mis fin à ses jours, mardi 2 avril. Deux autres détenus s’étaient déjà donné la mort au mois de février dans cette prison.


Un élève de 7 ans tente de se suicider dans la cour : il était harcelé à cause de sa maladie

Publié le 

L’élève de 7 ans, qui avait essayé de mettre fin à ses jours avec un lacet vendredi 29 mars 2024 dans son école de Martigues (Bouches-du-Rhône), subissait les moqueries de ses camarades, a raconté sa mère à France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le jour de sa tentative de suicide, il avait été agressé physiquement par des enfants.


vendredi 5 avril 2024

"On passe pour des parents pénibles" : la difficile inclusion d'un enfant autiste Asperger à l'école

Écrit par Laure Bolmont    Publié le 

À l'occasion de la journée mondiale de l'autisme, Sabine maman d’un adolescent autiste Asperger, témoigne du quotidien épuisant des parents. Elle se bat pour faire connaître les troubles autistiques et permettre une meilleure inclusion au sein de l'école.

"Asperger universe "est le nom du compte qu'elle vient de créer sur Instagram. Sabine a décidé de raconter le quotidien de sa famille, au centre de laquelle se trouve Thomas*, son second fils, âgé de 15 ans, atteint d'un syndrome autistique Asperger. Partager pour faire comprendre et accepter la différence de son enfant, aujourd'hui élève de seconde, en souffrance dans son apprentissage scolaire. À l'occasion de la Journée mondiale de l'autisme, elle veut témoigner de son combat.

Cette infirmière marseillaise de 51 ans a renoncé à son métier pour s'occuper de son fils lorsqu'il a été diagnostiqué autiste Asperger, juste avant la Covid. "Je me suis dit, je vais tout faire pour l'aider, mais aujourd'hui, j'ai des moments où je me sens que je ne vais pas y arriver".

Lire la suite ...


L’appel de 400 intellectuels, artistes, syndicalistes : « La vision de services publics à vocation universelle est largement remise en cause »

Publié le 4 avril 2024

Un collectif comprenant notamment Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, Julia Cagé, économiste et François Molins, ancien procureur général près la Cour de cassation, dénonce, dans une tribune au « Monde », l’appauvrissement du service public et la fracture de la société qui en résulte.

Dpuis plus d’un mois, des milliers d’enseignants, d’élèves et de parents d’élèves de Seine-Saint-Denis sont mobilisés pour obtenir des recrutements en adéquation avec le nombre d’élèves, des chaises en état et des bâtiments sans fuites d’eau. Depuis plus d’un mois, au Mans, les équipes des urgences du centre hospitalier sont en grève pour un accueil décent de leurs patients en service psychiatrie. Dans le même temps, cheminots et militants écologistes font entendre leur voix pour la défense du fret ferroviaire.

La FHF présente le premier volet de son livre blanc sur l’avenir de la psychiatrie publique (Neuilly-sur-Marne)







02/04/2024

La pandémie de COVID-19 a rappelé toute l’importance de la santé mentale dans la société. Avec près d’une personne sur cinq touchée par des troubles mentaux au cours de la vie, les tensions sur l’offre de soins en psychiatrie illustrent la nécessité de proposer des mesures nouvelles et fortes, pour répondre à l’urgence et bâtir l’avenir. 

La FHF présente, ce 2 avril, le premier volet de ses propositions sur l’avenir de la psychiatrie, fruit du travail mené avec plus de trente professionnels de terrain. Ce premier volet porte sur l’organisation territoriale des soins, les parcours de prise en charge, et l’amélioration de l’attractivité des métiers et sera complété lors du second semestre 2024 par un second volet sur la recherche en psychiatrie, la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et les droits des patients.

Lire la suite ...


Au Maroc, un trafic de nouveau-nés relance le débat sur les nombreux abandons

Par  (Casablanca (Maroc), correspondance)  Publié le 4 avril 2024

Alors qu’une révision du code de la famille est attendue, les associations plaident pour la reconnaissance systématique de la paternité avec un test ADN et réclament une réforme de la kafala, cette prise en charge spécifique au droit marocain qui ne donne droit ni à la filiation ni à l’héritage.

Des enfants jouent après le tremblement de terre meurtrier, à Amizmiz (Maroc), le 10 septembre 2023. 

Le coup de filet est aussi peu banal qu’inquiétant. Interpellés fin janvier, à Fès (Maroc), des médecins, des infirmières, des personnels administratifs et des agents de sécurité sont soupçonnés d’avoir vendu des nouveau-nés à des familles souhaitant adopter. Les prévenus font face à plusieurs chefs d’accusation, dont ceux de traite d’êtres humains et de corruption. Une première audience devant le juge, le 19 mars, a permis d’entrevoir l’ampleur du trafic : sur les bancs des accusés, pas moins de trente-quatre personnes, dont une partie opéraient depuis trois hôpitaux publics de la ville.

Bien qu’il soit qualifié d’« extraordinaire » par sa taille, l’existence d’un tel réseau ne surprend pas les acteurs engagés dans la prise en charge des enfants abandonnés. En 2010 déjà, une précédente affaire, à Casablanca, avait défrayé la chronique. A l’œuvre cette fois-là, une sage-femme retraitée qui réclamait en moyenne 3 000 euros par nouveau-né. Grâce à la complicité de fonctionnaires, les nourrissons étaient même inscrits à l’état civil.

Soins infirmiers : propositions pour l’enseignement de la santé mentale et de la psychiatrie

Publié le 

Dans le cadre de la refonte des activités/compétences infirmières et de la formation initiale, le Conseil National Professionnel Infirmier (CNPI) publie un avis sur l’enseignement de la santé mentale et de la psychiatrie et aux stages professionnalisantes s’y rapportant. Propositions.

Les besoins de soins en Santé mentale (englobant à la fois la santé mentale positive, la détresse psychologique réactionnelle et les troubles psychiatriques) se majorent année après année. Comme préconisé par le récent rapport du Conseil International des Infirmières « Lignes directrices sur les soins infirmiers en santé mentale (CII,2024) », de nombreux pays ont adopté un parcours de professionnalisation avec une formation initiale commune à toutes les pratiques, une année de spécialisation en santé mentale et le développement d’une pratique avancée infirmière en santé mentale.

Lire la suite ...


Penser - expérimenter des dispositifs d’éducation critique. Un colloque à l’épreuve des épistémologies des Suds ×

GILON ChristianeLEROY DelphineVILLE PatriceCAMPINI Christine

Cet ouvrage fait suite au colloque international « Éducations critiques & Épistémologies des Suds : Paulo Freire et les pédagogies alternatives, libertaires, transformatrices... » réalisé à l’Université Paris 8. Loin d’une reprise d’actes de colloque, il se veut une réflexion sur l’action afin d’identifier l’importance des dispositifs à mettre en œuvre pour s’inscrire dans une démarche transformatrice et émancipatrice.Ses deux parties se font écho, la...


Lire la suite ...


Prendre en compte la santé mentale au travail

Dr Alain Cohen


L’énorme impact de la maladie mentale sur le travail et sur la productivité constitue « un défi mondial, avec d’immenses coûts » pour l’humanité, rappellent les éditorialistes du British Journal of Psychiatry (1). Les auteurs affirment qu’il est « temps d’agir avec de nouvelles lignes directrices internationales » et un « consensus émergent » sur les problèmes concernant la santé mentale au travail, un domaine où les psychiatres ont un rôle de premier plan à jouer, aux côtés des gouvernements et des organisations syndicales et patronales, et où il existe des interventions fondées sur des preuves (evidence-based interventions) pour optimiser le bien-être mental au travail. 


Soins infirmiers : propositions pour l’enseignement de la santé mentale et de la psychiatrie

Publié le 

 

Dans le cadre de la refonte des activités/compétences infirmières et de la formation initiale, le Conseil National Professionnel Infirmier (CNPI) publie un avis sur l’enseignement de la santé mentale et de la psychiatrie et aux stages professionnalisantes s’y rapportant. Propositions.

Les besoins de soins en Santé mentale (englobant à la fois la santé mentale positive, la détresse psychologique réactionnelle et les troubles psychiatriques) se majorent année après année. Comme préconisé par le récent rapport du Conseil International des Infirmières « Lignes directrices sur les soins infirmiers en santé mentale (CII,2024) », de nombreux pays ont adopté un parcours de professionnalisation avec une formation initiale commune à toutes les pratiques, une année de spécialisation en santé mentale et le développement d’une pratique avancée infirmière en santé mentale.

« Investir dans le développement et le maintien de la main-d’œuvre infirmière en santé mentale, de son domaine de pratique et de ses compétences, ainsi que dans le bien-être des infirmières concernées : il s’agit aussi d’une nécessité pour bâtir un système de santé résilient et des communautés en bonne santé » (CII, 2024).

Lire la suite ...


Tests génétiques par internet : des dangers méconnus et bien réels

Serge Cannasse   Actualités Médicales   28 mars 2024


La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a publié une vigoureuse mise en garde contre les sites web de vente en ligne de tests génétiques. Leurs offres portent en général sur la filiation ou la généalogie des personnes demandeuses, qui reçoivent alors un kit à retourner avec les échantillons biologiques requis (salive).

Des données sensibles

Mais cette collecte n’est pas anodine. En effet, les entreprises récupèrent de nombreuses informations contenues dans le génome : origine ethnique, données phénotypiques (couleur des yeux, peau, morphologie, etc.) ou relatives à l’état de santé (prédispositions à certaines maladies, etc.). De plus, elles collectent des renseignements sur l’identité et les coordonnées des personnes (au moins noms, prénoms, adresses postales ou électroniques). Il peut même arriver que certaines adressent des questionnaires pour connaître les relations (maritales ou familiales) de leurs clients, des dates sur leurs évènements de vie (mariages, décès), leurs goûts alimentaires, leur capacité à effectuer certains gestes (bouger les oreilles, les sourcils), des photographies et autres données, comme les données de santé. Enfin toutes ces informations ne concernent pas seulement la personne demandeuse, mais portent sur ses proches (ascendants, descendants, etc.) du fait qu’elles sont génétiques. Ces derniers n’y ont pas consenti et bien souvent n’en ont même pas été informés.

Or, cela peut avoir de lourdes conséquences, par exemple en révélant des secrets (adoption, naissance par don de gamètes, filiation, etc.), en annonçant la probabilité d’une maladie ou même en divulguant des données pouvant entraîner des discriminations (origine ethnique, santé, etc.).

Lire la suite ...


Infirmiers libéraux : Valletoux demande un rapport sur la pénibilité

PUBLIÉ LE 06/03/2024

En réponse à la colère et à la mobilisation des IDEL depuis plusieurs semaines, le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, demande un rapport sur la pénibilité du métier d'infirmier libéral à l'Assemblée nationale. Une journée de protestation unitaire est prévue le 19 mars.

Les infirmiers libéraux ont marqué leur mécontentement ces dernières semaines : depuis la fin janvier, le collectif asyndical des Infirmiers en colère, soutenu par le troisième syndicat représentatif Convergences Infirmières, organise une mobilisation avec barrages filtrants et distributions de tracts.

«J'ai lancé une mission de l'Igas (Inspection générale de la santé et des affaires sociales) sur la prise en compte de la pénibilité de la profession» d'infirmier libéral, a indiqué Frédéric Valletoux devant l'Assemblée nationale, en réponse à une question de la députée LR Alexandra Martin (cf la vidéo à 1:09). «Depuis de nombreux mois, les infirmières et infirmiers libéraux expriment leur très grande souffrance face au manque de reconnaissance de leur travail et l'absence de revalorisation de leur mission. Ils s'interrogent, comme nous, comme leurs patients, sur l'avenir de leur profession et leur place au sein du système de santé», a-t-elle lancé, insistant sur leur «épuisement», ou «sur leurs difficultés de leur trésorerie». 

Il s'agira d'avoir un «élément qui fasse juge de paix» dans la mesure de cette pénibilité dénoncée aujourd'hui par les organisations d'infirmières, a-t-il indiqué.

Lire la suite ...


Ramsay santé va créer douze centres de psychiatrie ambulatoire

Publié le 

Dans un communiqué du 28 mars, Ramsay Santé annonce renforcer son offre de soins ambulatoire en santé mentale. Le groupe prévoit ainsi d’implanter d’ici fin 2025 douze Centres médipsy dans des zones identifiées comme sous-dotées. Deux d’entre eux sont déjà ouverts à Montreuil et Orléans. 

Ramsay Santé, acteur de psychiatrie privée, renforce son offre de soins en santé mentale avec une stratégie de développement de structures d’hôpitaux de jour dans des zones de centre-ville. Dénommées « Centres Médipsy », elles ont vocation à rendre davantage accessibles les soins de santé mentale dans des zones identifiées comme sous-dotées par les Agences régionales de santé (ARS). Le premier Centre Médipsy a ouvert en janvier 2024, proche du centre-ville d’Orléans. Le second, dédié aux troubles addictologiques, a ouvert à Montreuil début mars 2024. Les centres de Niort, Compiègne et Laval ouvriront dans les toutes prochaines semaines. Douze ouvertures sont prévues au total d’ici à fin 2025.

Lire la suite ...


Pour l’AFPBN, aucun test diagnostic en psychiatrie n’est conseillé à ce stade de recherche



Publié le 

Selon un communiqué du 28 mars, l’Association française de psychiatrie biologique et de neuro-psycho-pharmacologie (AFPBN« ne recommande pas la prescription de tests diagnostiques en psychiatrie, en l’état actuel des connaissances » Cette mise au point est faite à l’occasion de la Journée mondiale des troubles bipolaires, alors qu’un tel test a été lancé pour différencier dépression unipolaire et bipolaire. Elle encourage cependant vivement la recherche dans ce domaine.

Un problème majeur et bien identifié dans le trouble bipolaire est le retard diagnostique moyen de 8 ans, qui compromet le pronostic de la maladie et entraîne souvent des traitements inadaptés. La détection précoce du trouble bipolaire est donc cruciale pour améliorer le pronostic et favoriser le rétablissement.

Lire la suite ...


 

Les philosophes face aux séries

Vendredi 5 avril 2024

Provenant du podcast

Avec philosophie

Les séries nous aliènent-elles ? ©Getty - Maskot

Les séries font maintenant partie de notre quotidien. Si certains et certaines philosophes affirment que les séries sont une source précieuse d'enseignements, d'autres ont une approche plus critique. Est-ce le retour d’une vieille querelle d’intellectuels à propos de la culture populaire ?

Avec

Sandra Laugier Philosophe à l'université Paris 

Hugo Clémot Professeur agrégé de philosophie en lycée, et chercheur associé au laboratoire « Philosophies contemporaines » de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Bertrand Cochard Chercheur en philosophie.

Lire la suite et écouter le podcast ...


jeudi 4 avril 2024

Clinique de la chronicité en psychiatrie

 bibliothèque sigmund freud (en-tête)

Dominique BARBIER / Jean GUYOTAT

Dominique Barbier est psychiatre des hôpitaux et auteur de plusieurs ouvrages sur divers thèmes psychiatriques (Ed. Privat). Le livre qui nous est présenté est une réflexion personnelle sur les hospitalisations de longue durée et sur la chronicité. Il décrit le cas d'un schizophrène de 51 ans qui était d'un niveau socio-culturel élevé au temps de sa première hospitalisation en psychiatrie à 23 ans. Par la suite, au cours des 28 ans d'hospitalisation et de prises en charge thérapeutiques dans différentes institutions, ce patient a été progressivement abandonné par sa famille et sa vie asilaire est devenue sa seule vie sociale. D. Barbier essaie de comprendre comment cet homme est devenu un malade chronique et se demande si cette longue hospitalisation est à considérer comme un échec pour lui et pour les équipes soignantes, ou si sa chronicité était une fatalité, un destin inévitable ?

Lire la suite ...