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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 26 novembre 2023

PORTRAIT. Constance Pascal, l'une des premières femmes psychiatres, à la tête du plus grand asile de France

Écrit par Lucie Caillieret   Publié le 

Photo de Constanza Pascal, alors âgée d'une trentaine d'années. (Document recadré).

Photo de Constanza Pascal, alors âgée d'une trentaine d'années. (Document recadré). • © Margaret Rees-Pascal et association Histoire(s) et Mémoire de Maison Blanche

L'histoire du dimanche - Des hommes, des femmes, des enfants. En 1909, près de 2 000 patients se trouvent entre les murs de ce qui est alors appelé "l’asile" de Clermont-de-l'Oise, en Picardie. Constance Pascal, médecin-adjoint de l'époque, a eu un rôle clé au sein de cet hôpital psychiatrique. Un siècle plus tard, son nom a pourtant été oublié.

Retracer l'histoire de Constance, née Constanza Pascal, c'est découvrir combien il lui a fallu lutter pour s'imposer en médecine. Tout commence en 1897. À l'âge de 20 ans, contre l’avis de sa famille, elle quitte sa Roumanie natale avec un objectif : s’inscrire à la faculté de médecine en France.

"Il faut savoir qu’à l’époque où elle étudie, à la fin du 19e siècle, il n’y a que deux pays qui ouvre les études de médecine aux femmes : la Suisse premièrement, suivie par la France très rapidement. C’est pourquoi beaucoup de femmes, notamment de l’est, vont venir du monde entier pour y étudier", explique Aude Fauvel, maîtresse d’enseignement et de recherche en histoire de la médecine à la faculté de biologie et de médecine de l’université de Lausanne, en Suisse.

Si les études sont ouvertes aux femmes, il leur est impossible de devenir interne. Déterminée, Constance Pascal conserve son objectif : être "alliéniste", métier que l’on appellera plus tard "psychiatre". En 1903, elle réussit le concours des asiles de la Seine et devient la première femme interne en psychiatrie, aux côtés de Madeleine Pelletier. Cinq ans plus tard, elle est également la première femme à devenir médecin adjointe. Ce statut doit lui permettre de décrocher un poste en milieu hospitalier, mais là encore, Constance Pascal devra se battre pour y accéder.

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« Psychiatre est un métier d’engagement, de valeurs, de passion et pourtant méconnu »


 




Publié le 24 novembre 2023

Alors que les maladies mentales touchent un Français sur cinq, et que la psychiatrie est une discipline en pleine mutation, des spécialistes et des étudiants déplorent, dans une tribune au « Monde », le manque d’attractivité de leur profession.

Le ministre de la santé et de la prévention, Aurélien Rousseau, à l’université de la Confédération des syndicats médicaux français, le 6 octobre, interpellait les étudiants choisissant la chirurgie plastique aux dépens de la psychiatrie. Il faisait notamment référence au fait que notre spécialité arrive dans les dernières choisies aux épreuves classantes nationales de médecine. En 2023, sur 547 postes à pourvoir, la spécialité a laissé 67 places vacantes, 67 occasions de construire un système de soins moderne, humain et adapté aux enjeux d’aujourd’hui. Chacun peut et doit choisir son métier par envie. Nous pensons surtout que le problème vient d’une méconnaissance profonde du nôtre et de son utilité.

Equipes mobiles psychiatrie précarité : bientôt un nouveau cahier des charges

Publié le 

Intervenant lors de la 7e Journée nationale des équipes mobiles psychiatrie précarité (EMPP), le 10 novembre, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a présenté une enquête sur l’activité de ces structures, et annoncé la parution prochaine d’un nouveau cahier des charges.

En introduction, Marie Daudé, Directrice générale, a rappelé que « les EMPP sont essentiels sur nos territoires. Grâce à l’engagement des professionnels, ces dispositifs permettent de répondre aux besoins des personnes démunies en souffrance psychique ou présentant une pathologie psychiatrique. »

Les travaux de révision du cahier des charges des EMPP, qui datait de 2005, ont pour but de réactualiser et de mettre en cohérence les missions des équipes avec les publics pris en charge. Un groupe de travail a été mis en place en juillet 2022, composé de coordonnateurs régionaux, de professionnels des EMPP, de représentants des agences régionales de santé (ARS), de la commission nationale de la psychiatrie et des directions du Ministère. Ce nouveau cahier des charges sera publié prochainement.

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La clinique de Cynthia Fleury

Vendredi 24 novembre 2023

Provenant du podcast

Café philo !

La philosophe Cynthia Fleury est l'autrice de "La clinique de la dignité" (Seuil). ©AFP - Juline de Rosa

Ce matin, Patricia Martin nous parle du dernier livre de Cynthia Fleury "La clinique de la dignité" paru au Seuil. Cynthia Fleury est philosophe mais aussi psychanalyste et elle a fondé la première chaire de philosophie à l’hôpital.


Dominique Méda, sociologue : « Cessons de répéter que les jeunes ne veulent plus travailler »

Publié le 25 novembre 2023

Dominique Méda est professeure de sociologie, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (université Paris Dauphine-PSL).

CHRONIQUE

Enquêtes et sondages démontrent l’inanité des jugements portés sur « la jeunesse », dont les attentes et les opinions sont aussi diverses que celles des autres générations, affirme la professeure de sociologie dans sa chronique.

L’idée semble largement partagée : les jeunes n’accorderaient plus d’importance au travail, ne voudraient plus travailler, en un mot, seraient des flemmards – témoignant ainsi du déclin de la « valeur travail » dans notre société. Les générations Y et Z seraient dotées de caractéristiques spécifiques, porteuses d’aspirations radicalement différentes de celles des générations précédentes.

La réalité est nettement plus complexe et nuancée, comme l’ont montré les travaux présentés lors des rencontres organisées par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), le 21 novembre.

Ceux-ci ont d’abord permis de rappeler que les critiques envers la jeunesse ne sont pas nouvelles : en 1972, une enquête menée par des chercheurs du Centre d’études de l’emploi et du travail rapportait déjà que les employeurs se plaignaient de ne plus trouver chez cette main-d’œuvre « les qualités d’amour du travail, d’ambition et de sérieux qui, à les en croire, caractérisaient les générations précédentes ».

Que doit la langue française aux mots venus de l'étranger ?

Jeudi 23 novembre 2023

Provenant du podcast

Grand bien vous fasse !

L'Académie française à Paris (France) ©AFP - Lionel BONAVENTURE

L'apport des mots étrangers dans la langue française est considérable, nombre de mots sont venus d'autres langues au fil de l'histoire. Les français.es parlent Latin, Anglais, Italien, Arabe, Hébreux, Indie, etc sans le savoir.


Avec



J’ai infiltré le public des émissions de télé : « Si c’est drôle, riez, et si ce n’est pas drôle… riez quand même ! »

Par  Publié le 25 novembre 2023

Des « Oooh ! », des « Aaah ! », des rires, des applaudissements sur commande. Derrière les candidats ou les invités des émissions de télé est massé un public recruté et encadré par des sociétés spécialisées. Les spectateurs assidus, souvent âgés, y voient une occasion de tisser des liens sociaux, tout en côtoyant des vedettes.

Sur le tournage de l’émission « Questions pour un champion », en 2003. 

Les mains de l’agente de sécurité remontent le long de notre jambe, la palpation est ferme et rigoureuse. « Qu’est-ce que c’est dans votre poche ? Un crayon ? Vous n’en avez pas besoin, retournez déposer ça au vestiaire. » On obéit, de peur de se faire remarquer. Tandis qu’on se fraye un chemin en sens inverse dans la queue, un autre vigile harangue la foule : « On s’aperçoit qu’une personne essaie de rentrer avec son téléphone… Je vous rappelle que tout ce qui est portable, appareil photo, clés ou objet métallique doit rester au vestiaire. Je reviens sur les tenues vestimentaires : manteaux, écharpes, casquettes, ça ne rentre pas ! Les médicaments, c’est oui, le Labello, c’est non. »

Trois femmes s’échangent un regard complice en riant : « Celle-là, on ne nous l’avait jamais faite ! » Natalina Silva, Célia De Oliveira et Maria Jaffrezic connaissent la chanson : avec plus d’une cinquantaine de tournages à leur actif, les trois amies du Val-de-Marne ont l’habitude d’entendre ces consignes. Ce sont toujours les mêmes qui sont adressées aux anonymes qui viennent peupler l’arrière-plan des émissions de télévision enregistrées en public. Jeux, talk-shows, télé-crochets, concerts caritatifs… Chaque jour, la télévision a besoin de centaines de volontaires comme elles pour donner un peu de chaleur à ces programmes, faire entendre des applaudissements, des rires, des « Oooh ! », des « Aaah ! ». C’est une véritable industrie derrière l’industrie, avec ses habitués, ses chauffeurs de salle et ses nombreuses agences d’événementiel qui organisent et accueillent le public.

Le nu mis à nu








Pour LSD, Perrine Kervran tente un voyage dans l’histoire de l’art pour comprendre comment s’est imposé le nu artistique. Pourquoi on se retrouve à poil sur la toile ou sur un piédestal, et qu’est-ce que ça raconte de l’art, des artistes et des regardeurs.


Partout autour de nous, dans les musées, dans les parcs, au centre des fontaines, sur les grandes places, devant les gares, mais aussi adossés aux colonnes, sur les façades, sous les arcades et enfin même sur les abribus, dans les couloirs du métro, les vitrines des pharmacies, en pierre, en marbre, en bronze, sur des toiles, du bois ou en papier, partout donc, se dressent sous nos yeux des corps nus (et le plus souvent des corps féminins), au point que parfois, on ne les voit plus.

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François Ducrocq : "Un événement traumatique, il marque le sujet à jamais"

Jeudi 23 novembre 2023

Quelles sont les séquelles psychologiques d'anciens otages ? François Ducrocq psychiatre au CHU de Lille, coordinateur national adjoint des CUMP (cellules d'urgence médico-psychologique).


Avec

  • François Ducrocq Psychiatre au CHU de Lille

Alors que les premières libérations d'otages israéliens du Hamas devraient avoir lieu dans les heures qui viennent, zoom ce matin sur ce qui attend ces otages une fois libérés : des médecins vont les examiner, ils auront droit à toute une batterie d'examens, mais il faudra gérer aussi le traumatisme psychologique qu'ils ont vécu. Une procédure que connait bien François Ducrocq, qui a notamment travaillé avec des victimes des attentats du Bataclan et de Nice.

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Suicide de Jean-Louis Mégnien : trois médecins, une directrice et l'AP-HP condamnés

 

Jacques Cofard  20 novembre 2023

Ce 15 novembre, le tribunal correctionnel de Paris rendait enfin son verdict dans le procès de trois professeurs de médecine - Alain Simon, Éric Thervet et Michel Desnos - de la directrice d'hôpital Anne Costa, et de l'Assistance publique hôpitaux de Paris (AP-HP)accusés de harcèlement moral à l'encontre du Pr Jean-Louis Mégnien, lequel a mis fin à ses jours le 17 décembre 2015 en se défénestrant de son bureau de l’HEGP.

Ensemble des prévenus condamnés

L'ensemble des prévenus ont été condamnés : Alain Simon – ancien président de CME et ancien chef de service de médecine préventive cardiovasculaire -écope d'une peine de huit mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende, Michel Desnos – chef de pôle au moment des faits - est condamné à 5000 euros d'amende, Éric Thervet – ex chef du département hypertension artérielle, affections rénales et cardiovasculaires - à quatre mois de sursis et 5000 euros d'amende, Anne Costa, directrice d’hôpital, à huit mois de sursis et 10 000 euros d'amende, tandis que l'AP-HP est condamnée à 50 000 euros d'amende.

La procureure avait requis en juillet dernier un an d'emprisonnement et 10 000 euros d'amende contre le Pr Alain Simon, huit mois de sursis, 10 000 euros d'amende et une interdiction de trois ans d'exercice contre Anne Costa, 5 mois de prison avec sursis et 5000 euros d'amende contre Éric Thervet, ainsi que deux mois de sursis et 3000 euros d'amende contre Michel Desnos. Le parquet avait aussi demandé 50 000 euros d'amende contre l'AP-HP. Force est de constater que la présidente du tribunal a suivi les réquisitions du parquet, tout en évitant de condamner Anne Costa à une interdiction d'exercice pendant trois ans, une peine que le tribunal a jugé disproportionnée.

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Reportage «Ici, on m’aide à reprendre ma vie en main» : dans le Nord, un toit pour les victimes de violences conjugales




par Virginie Ballet, Envoyée spéciale dans le Nord   publié le 24 novembre 2023
Dans l’un des départements les plus concernés par les violences conjugales l’an dernier, un dispositif d’hébergement ouvert cet été permet aux femmes et à leurs enfants d’être accompagnée pour se reconstruire.

Il lui a fallu plusieurs mois pour avoir «le déclic» et «trouver le courage de le faire». Petit à petit, en secret, pendant des semaines, Marie (1) a préparé son départ du domicile conjugal, cachant quand elle le pouvait «des papiers, des vêtements» pour elle et ses enfants, à la cave. «Mon histoire, on dirait presque un film à suspense», dit-elle. Mariée depuis un peu plus de deux ans, Marie a d’abord subi humiliations et violences verbales : «Il me rabaissait, me disait sans cesse : “Tu ne sais rien.» Il planquait les clés de la voiture, pour l’empêcher de sortir. Il y a un an est venu le premier coup, puis un deuxième. «Il n’y aura pas de troisième fois», a pensé Marie. C’est auprès d’une association d’aide aux victimes de violences que la femme de 39 ans a trouvé «une porte de secours» pour partir, avec ses deux enfants âgés de 2 et 13 ans, issu d’une première union. «Je ne peux pas vivre sans eux», sourit-elle, se disant «rassurée» de les savoir à l’abri à ses côtés. D’ici quelques semaines, elle donnera naissance au troisième, mais elle sait désormais qu’elle va pouvoir vivre la fin de sa grossesse «en sécurité» : mi-octobre, Marie et ses enfants sont arrivés au sein du dispositif Olympe.

Reportage En maraude avec le Samu social : «C’est frustrant de ne pas pouvoir faire plus»

par Lucie Lefebvre   publié le 24 novembre 2023

Fin novembre 1993, les premières unités mobiles du Samu social allaient à la rencontre des plus démunis dans les rues de Paris. Trente ans plus tard, le nombre de sans-abri a triplé, avec un nombre croissant de familles et de jeunes. Une situation qui inquiète les équipes à l’approche de l’hiver.

«Cette nuit, il n’y a que cinq places d’hébergement d’urgence pour tout Paris…» Azeddine Achbouny, chauffeur depuis trois ans au sein des équipes mobiles d’aide du Samu social de Paris, constate une nouvelle fois la saturation du 115, le numéro d’urgence pour les personnes sans abri, ce soir de novembre. Il est 22 heures lorsqu’il prend la route au départ des locaux de l’organisation, située dans le XIIIe arrondissement, avec Williane, travailleuse sociale, et Alleta Greenberg, infirmière diplômée d’Etat. Chaque nuit depuis trente ans presque jour pour jour, cinq camions partent sillonner les rues de la capitale jusqu’à 5 heures du matin, à la rencontre des plus démunis.

TRIBUNE Loi bien vieillir : «Les vieux méritent mieux», par Jérôme Guedj

par Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne  publié le 24 novembre 2023

Le député socialiste regrette la «timidité» du texte «pour bâtir la société du bien vieillir» adoptée le 23 novembre à l’Assemblée, et appelle à une alliance transpartisane sur un sujet qui concerne l’ensemble de la société.

En juin 2018, au lendemain d’une grève inédite dans les Ehpad pour déjà réclamer plus de personnels et à la surprise générale car il n’en avait pas du tout parlé dans son programme, le président Macron promettait une loi grand âge, et la nécessité «d’avoir un débat national, indispensable pour répondre au nouveau risque de la dépendance». Et «ce marqueur social du quinquennat» était annoncé pour fin 2019, puis pour fin 2020… Puis plus rien. La malédiction procrastinatrice, qui avait déjà frappé les deux précédents présidents de la République, s’était encore abattue.

samedi 25 novembre 2023

TRIBUNE Répression de l’homosexualité avant 1982 : la France face à son histoire


 


publié le 22 novembre 2023par Antoine Idier, Maître de conférences à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip)

Une proposition de loi pour la réparation des personnes condamnées pour homosexualité est discutée le 22 novembre au Sénat. Un débat historique majeur mais un texte incomplet et lacunaire selon le chercheur Antoine Idier.

publié le 22 novembre 2023 à 7h05

Le Sénat examine ce 22 novembre une proposition de loi, déposée par Hussein Bourgi (Parti socialiste), «portant réparation des personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982». Si elle devient loi, la France rejoindra ses voisins : le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne ont déjà adopté des dispositions similaires, l’Autriche s’apprête à le faire.

Un débat historique majeur arrive au Parlement. Dans une relative indifférence pour l’instant, voire avec le souci de réécrire l’histoire : désigné rapporteur de ce texte, le sénateur Francis Szpiner (Les Républicains) – qui a refusé d’auditionner des chercheurs – écrit en effet qu’il n’y a pas eu de «“politique de discrimination” globale menée par l’Etat de manière continue et indistincte entre 1942 et 1982». C’est, il faut y insister, une grossière falsification du passé.

Newsletter L Jouissez-vous d’un bon capital sexuel ?

par Cécile Daumas.   publié le 23 novembre 2023

Au-delà de la relation physique, le sexe est aussi un moyen de développer des aptitudes sociales permettant d’augmenter sa valeur sur le marché du travail. C’est la thèse défendue par deux sociologues, Eva Illouz et Dana Kaplan.

Le sexe n’est pas qu’une histoire d’amour et de plaisir. De la prostitution au sex-appeal, il a toujours été lié à l’argent. Il fait vendre, et peut rapporter gros. Dans un monde néolibéral, ce «capital sexuel» prend aussi une autre forme. Au-delà de la marchandisation des corps (prostitution, industrie pornographique), les relations sexuelles sont l’occasion de développer des dispositions favorisant l’estime et la valorisation de soi. Des études montrent qu’après une nuit d’amour, des employés seraient de meilleure humeur le lendemain au bureau ! Vision cynique du sexe, qui sortirait des sphères de l’intime pour devenir une disposition économiquement profitable ?

La coroner recommande plus de soins en santé mentale



Publié le 

QUEBEC

En janvier dernier, les parents de Christine Caron dévoilaient les circonstances troublantes de son suicide le 21 décembre 2022, après avoir absorbé des médicaments et s'être rendu plusieurs fois aux urgences de l'hôpital Anna-Laberge de Châteauguay pour obtenir de l'aide. Aujourd’hui, la coroner Julie-Kim Godin qui a pris le dossier en charge a rendu public son rapport.

TVA Nouvelles

«On a accueilli son rapport favorablement, affirme le père de la défunte, Stéphane Caron. Il y a plusieurs recommandations qui vont dans le sens de ce qu’on souhaite et de ce que Christine aurait souhaité: plus de ressources en santé mentale, autant dans les hôpitaux, que dans la communauté, les centres de crise et les organismes qui travaillent en prévention du suicide.»

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Santé mentale et crise climatique : un appel à l’action par les psychiatres canadiens

mardi 21 novembre 2023

 La crise climatique s’invitant dans de nombreux domaines, y compris en psychiatrie, alors que l’Organisation Mondiale de la Santé identifie le changement climatique comme « la plus grande menace pour la santé mondiale au 21ème siècle », l’Association des psychiatres du Canada publie sur ce thème une déclaration de principe (position statement) en forme d’« appel urgent à une plus grande implication de la communauté psychiatrique » pour combattre cette crise climatique et affronter ses conséquences.