blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 1 mai 2018

La maladie d’Alzheimer est-elle une construction sociale ?

LA QUESTION DU JOUR par Guillaume Erner
01/05/2018
7 MIN


Et si la maladie d’Alzheimer n’existait pas ? La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui en France 900 000 personnes. Mais pour le Professeur Olivier Saint-Jean, bien plus qu’une réalité médicale, la maladie d’Alzheimer serait une “construction sociale pour décrire la vieillesse”.

Une femme souffrant d'Alzheimer, regarde une photographie ancienne, dans une maison de retraire à Angervilliers.
Une femme souffrant d'Alzheimer, regarde une photographie ancienne, dans une maison 
de retraire à Angervilliers.  Crédits : SEBASTIEN BOZON AFP

Résultat de recherche d'images pour "Alzheimer, le grand leurre"

Lire la suite et écouter le podcast ...

Bataille du vin : qui a gagné ?

PAR    01/05/2018 

Face au mépris affiché par une partie des alcoologues, le monde du vin s'échine à montrer sa bonne foi et choisit de faire profil bas.



Affiche « Buvez du vin, vivez joyeux »

Notre confrère du Monde Ophélie Neiman relatait, samedi 28 avril, les différents gestes et déclarations en faveur du vin d'Emmanuel Macron. De quoi satisfaire la filière viticole et mettre en émoi la partie du monde médical – les alcoologues et addictologues notamment – directement concernée. Une indignation de toute bonne foi chez certains, pas toujours chez d'autres… Les querelles autour des bienfaits ou des dangers du baclofène – ce médicament dont les vertus en matière de lutte contre l'alcoolisme avaient été mises en évidence par le docteur Olivier Ameisen – démontrent, s'il en était besoin, que certains praticiens n'ont pas que le souci des malades comme priorité et que les affaires d'influence et de gros sous n'épargnent pas toujours ceux qui ont prêté serment à Hippocrate… Tel opposant farouche au baclofène, par exemple, participant à des recherches sur un médicament concurrent financées par un laboratoire également concurrent…


Le syndrome Asperger, ce qu’il dit du sujet – 12 février 2018

Résultat de recherche d'images pour "Présentation de la Chaire de philosophie à l'hôpital"
17 avril 2018

Résultat de recherche d'images pour "Le syndrome Asperger, ce qu’il dit du sujet – 12 février 2018"

Que l’on réfléchisse en termes de troubles envahissants du développement (TED) ou troubles du spectre de l’autisme (TSA), il s’agit d’un bouleversement neuro-développemental complexe qui dure toute la vie, apparaissant avant 3 ans et dans toutes les sphères du développement de l’enfant.
Il se traduit par des troubles de la communication, des interactions sociales et une répétitivité des comportements qui traduisent à la fois un déficit et une tentative d’ajustement dans la relation au relief sensoriel. C’est en effet dans la relation avec l’environnement que se situe la difficulté ; ce qui peut découler, d’un extrême à l’autre, de la présence survoltée à l’absence interrogatrice d’une sensibilité, d’une attention, ou d’une compétence. Vont également parfois de pair un déficit mental ou moteur, des troubles de la nutrition ou du sommeil.

Le soin – Jean Philippe Cobbaut et Alain Loute

Résultat de recherche d'images pour "Présentation de la Chaire de philosophie à l'hôpital"


Chaire de philosophie à l’hôpital

Résultat de recherche d'images pour "Chaire de philosophie à l’hôpital"

Depuis janvier 2016, la chaire de Philosophie à l’hôpital se déploie, dans différents lieux hospitaliers et de soin, et aujourd’hui au sein du GHT-Paris, Psychiatrie et Neurosciences (Sainte-Anne, Maison Blanche, Perray-Vaucluse). Elle s’inscrit dans un programme de recherche, d’enseignement et d’expérimentation plus vaste encore, puisqu’il regroupe l’Université des patients (fondée et dirigée par le Pr. Catherine Tourette-Turgis, Sorbonne université, hôpital La Pitié-Salpêtrière), différents modules et terrains, comme l’ambitieux chantier du premier hôpital géré par les patients. Les POC (proofs of concepts/expérimentations, cf. « Vers l’hôpital des patients ») et les enquêtes que nous menons auprès des différents acteurs du monde de la santé constitueront quelques premières anticipations…

Résultat de recherche d'images pour "Présentation de la Chaire de philosophie à l'hôpital"

Lire la suite ...

Suicide accompagné : le deuil des proches

Coline de Senarclens    1 mai 2018




Toujours plus de suicides assistés ont lieu en Suisse. Le sujet reste cependant tabou. Il sera abordé lors du colloque «Le suicide, osons en parler!» les 2 et 3 mai dans le cadre du 29e congrès du Graap-Fondation à Lausanne.

La colère, contre la maladie, contre le destin, contre l’absurdité, fait partie des émotions qui submergent un individu au moment de la perte d’un proche. En Suisse, les suicides accompagnés sont de plus en plus pratiqués (965 décès en 2015 d’après l’Office fédéral de la statistique, et le chiffre est en régulière augmentation). Or, quand une personne met elle-même fin à ses jours, cette colère peut être dirigée contre elle, ce qui rend les deuils encore plus difficiles. «On va beaucoup guider la famille vers l’externalisation de la colère. La décision de mourir n’aurait pas été prise en dehors d’un certain contexte et nous aidons la famille à diriger sa révolte contre ce contexte, pour l’aider à distinguer la personne de son acte», explique Alexandra Spiess, de l’association As’trame, qui soutient les familles en deuil.
Toujours plus de familles doivent faire face à l’annonce d’un proche qui n’entrevoit pas d’autre solution que de faire appel à une association d’aide au suicide, comme Exit A.D.M.D. ou Dignitas - Vivre dignement - Mourir dignement. Une possibilité de se préparer au départ de la personne mais qui ne permet pas pour autant d’éviter le deuil, selon Alexandra Spiess. «C’est une chose d’accepter la mort prochaine d’un être cher, et c’en est une autre d’éprouver concrètement la perte et le manque.» Pour Murielle Pott, professeure ordinaire à la Haute Ecole de santé (VD), «les sentiments négatifs des proches n’ont que peu le droit de cité durant le processus du suicide accompagné. D’une part parce qu’il y a beaucoup de choses à faire pour obtenir l’aval de l’association et pour garder le patient suffisamment en forme, et d’autre part parce qu’il y a un souhait de pacifier la situation. Ce n’est qu’après le décès que les proches peuvent penser à eux et à leur deuil.»