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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 11 janvier 2020

Aborder la vaccination grippale des soignants autrement




Paris, le samedi 11 janvier 2019 – Le pic épidémique de la grippe n’a pas encore été atteint cet hiver. Cependant, les hôpitaux, dont beaucoup connaissent en dehors des périodes épidémiques, des tensions pour accueillir sans difficultés les patients, s’inquiètent des conséquences de l’épisode à venir sur l’organisation des soins. Malgré tout, les professionnels de santé sont encore nombreux aujourd’hui à ne pas répondre aux recommandations vaccinales qui les concernent. Les raisons de ces réticences sont nombreuses et peuvent varier en fonction des professions. Pourtant, elles ne sont pas la plupart du temps irréfragables. Quelques minutes de discussion peuvent suffire pour emporter la conviction, plutôt que de recourir à la coercition. C’est ce que rappelle pour nous le docteur Thierry Bonjour, qui a réalisé un film sur ce sujet et qui revient sur les enjeux de cet outil pédagogique.
Par le docteur Thierry Bonjour (CHU Nîmes)

Philosophie de la grève (1/4) Aristophane et la première grève du sexe

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
06/01/2020
58 MIN

Aristophane, dramaturge antique, est l'auteur de "Lysistrata", une pièce mettant en scène le renversement de la cité : les femmes, au moyen de la grève du sexe, revendiquent le droit de participer à la vie politique et exigent la reconnaissance de leur expérience de la cité. Seront-elles entendues ?
Lysistrata (au centre) interprétée par Brittney Lewis, réunit les femmes d'Athènes et de Sparte. Une pièce jouée au Fairfax high school aux Etats-Unis en 2005
Lysistrata (au centre) interprétée par Brittney Lewis, réunit les femmes d'Athènes et de Sparte. Une pièce jouée au Fairfax high school aux Etats-Unis en 2005 Crédits : The Washington Post Getty
Savez-vous comment s'appelait la place située devant l'hôtel de ville à Paris, au bord de la Seine, flanquée d'une plage la rendant facile à accoster pour les bateaux ? Sur cette place se tenaient les réunions des ouvriers sans travail qui cherchaient un emploi.
En 1803, la place devint place de l'hôtel de ville, mais avant cela, c'était... la place de la grève.
Pourtant, la grève n'a pas attendu le chômage pour avoir lieu.
Si on remonte encore dans le temps, au Vème siècle avant Jésus-Christ, c'est le moyen choisi par les femmes pour forcer les hommes à arrêter la guerre - du moins, c'est ce que raconte Lysistrata, une pièce hilarante écrite par Aristophane...

L'invité du jour :

Pierre Judet de La Combe, directeur d’études à l’Ehess et directeur de recherche émérite au Cnrs

Lysistrata, une obscénité joyeuse

On a qu’une envie, c’est que Lysistrata soit jouée aujourd’hui, ce qui poserait des problèmes de mise en scène gigantesques parce que c’est une obscénité joyeuse, philosophique, poétique, tellement débridée que cela demande énormément d’imagination.
Les vers d’Aristophane sont obscènes mais le langage est très rarement vulgaire, c’est un détournement du haut langage : c’est le langage poétique, juridique, politique, religieux, philosophique, qui, au lieu de dire des réalités abstraites et pures, sert à dire les réalités les plus basses. C’est ce renversement qui est drôle.
Pierre Judet de La Combe

vendredi 10 janvier 2020

Avec ses photos non censurées de centaines de femmes, ce compte livre une documentation précieuse sur celles qui donnent la vie.

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Sur "Empowered Birth Project", pas de censure ni de tabou. En scrollant sur ce compte Instagram, on peut voir des photos et vidéos de femmes en train d’accoucher, que ce soit par voie basse, par césarienne, à la maison ou encore dans l’eau… Les images, crues, parfois violentes, laissent voir des vagins, des ruptures de poches des eaux, du sang, des placentas, et bien sûr, des nouveaux-nés qui voient le jour pour la première fois.
Derrière ce compte, on retrouve l’infirmière Katie Vigos, vivant à Los Angeles. Cette jeune mère de trois enfants a décidé de lancer ce projet après avoir donné naissance à son deuxième fils, chez elle. Alors qu’elle se préparait à ce moment, elle a été confrontée à un manque de ressources sur l’accouchement à la maison et a décidé de combler ce vide en parlant de naissances sur Insta, de façon libre et constructive.


Une collaboration pour lutter contre les fausses informations sur les questions de santé a été lancée

Univadis

Dawn O'Shea   31 déc. 2019

Un consortium international d’intervenants s’est réuni pour lancer le projet No Rumour Health Project (Non aux rumeurs en matière de santé). Le projet européen procède actuellement à la conception d’une application mobile destinée aux personnes plus âgées pour les aider à identifier les « fausses informations ».

Le projet durera deux ans et a reçu près de 130 000 € de financements. Son objectif est de lutter contre la désinformation, en particulier chez les personnes de plus de 65 ans et plus spécifiquement chez les femmes.

Guide d'élaboration des projets psychologiques d'établissement.

Le psychologue et les missions de l'hôpital



Le collège des psychologues des établissements publics de santé girondins, en collaboration avec la délégation ARS de la Gironde et le Groupement de Coopération Sanitaire Psychiatrie Publique 33, ont validé cette proposition de guide destiné à soutenir la réflexion des établissements dans la rédaction de leur projet psychologique.

Consulter le site ...

Lien vers le guide d'élaboration pour la rédaction des projets psychologiques d'établissements.


Enquête HAS 2019 « programmes de soins sans consentement en psychiatrie » : publication des résultats



10 janvier 2020


Ascodocpsy a sollicité ses établissements membres dans le cadre de sa coopération scientifique avec la HAS visant à développer des programmes et d’outils destinés aux professionnels de santé.


Le psy sans barreaux

Par Chloé Pilorget-Rezzouk — 
Le psy  sans barreaux
Le psy sans barreaux

Daniel Zagury Des jihadistes aux tueurs en série, ce psychiatre défenseur de la complexité humaine est de tous les grands procès depuis plus de trente ans.

C’est un éclat de rire tonitruant au bout du fil. «Wow, il est souvent méchant, ce portrait ! J’en ai lu à l’acide.» Mais Daniel Zagury, 69 ans, carbure au défi, alors «allons-y !». D’un humour caustique propre à ceux qui côtoient d’un peu trop près les affres et les tragédies de l’âme humaine, il ironise : «Si vous me démolissez, je me vengerai !» En plus de trente ans de carrière judiciaire, l’expert a sondé les âmes de tueurs en série tels Guy Georges, Patrice Alègre ou Michel Fourniret. Plus récemment, celui que ses trois enfants ont baptisé «le Psychiatre de l’horreur» a examiné la mère infanticide de Berck (Pas-de-Calais), Fabienne Kabou, le commando féminin de l’attentat raté de Notre-Dame de Paris ou Kobili Traoré, suspect du meurtre de la retraitée de confession juive Sarah Halimi, que la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris vient de déclarer irresponsable pénalement. S’il refuse «farouchement» de s’exprimer sur la polémique, Zagury était le seul des sept experts à n’avoir pas conclu à l’abolition du discernement mais à son altération.

Attentat de Villejuif : oui, on peut être à la fois "déséquilibré" et "terroriste"

Marianne

Vincent Lautard  Publié le 06/01/2020

Infirmier et juriste en droit de la santé, consultant dans le secteur sanitaire et social Membre de l’équipe nationale du Printemps Républicain


Alors que le procureur de Créteil a déclaré que l'assaillant de Villejuif était atteint de troubles psychiatriques et que le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête, Vincent Lautard interroge les relations entre terrorisme et troubles psychiatriques.

Dans les premiers instants qui suivent un acte possiblement terroriste, une question revient sans cesse dans les médias, chez les politiques ou encore sur les réseaux sociaux : "est-ce un acte terroriste ou l’œuvre d’une personne atteinte d’un trouble psychiatrique ?", la réflexion est binaire, pas de demi-mesure, l’assaillant sera soit "déséquilibré", soit "terroriste", point final, circulez il n’y a rien à voir !
Avoir une pathologie psychiatrique ne signifie pas qu’on aura forcément des comportements violents.
Une personne ayant des troubles psychiques ne pourrait donc pas être considérée comme terroriste ?

Le Dr. Jean-Victor Blanc, psychiatre cinéphile, décrypte SWALLOW

Le Journal des femmes

10/01/20


En salles le 15 janvier, "Swallow", premier long-métrage de l'Américain Carlo Mirabella-Davis, dresse le portrait d'une desperate housewive, atteinte de la Maladie de Pica, qui avale des objets pour congédier la dépression. A cette occasion, nous avons sollicité l'avis d'un psychiatre : le Dr. Jean-Victor Blanc.

Le Dr. Jean-Victor Blanc, psychiatre cinéphile, décrypte SWALLOW
© UFO Distribution

Dans l'essai Pop & Psy, paru en octobre dernier chez Plon, il décrypte la façon dont le cinéma aborde les thématiques associées à la psychiatrie. Le Dr. Jean-Victor Blanc, 32 ans, anime également, une fois par mois au MK2 Beaubourg, des conférences autour d'une œuvre cinématographique relative à ladite question. Derniers exemples : Melancholia ou Requiem for a Dream. A l'occasion de la sortie de Swallow, le premier film de Carlo Mirabella-Davis, nous avons fait appel à son expertise pour discuter de l'héroïne, une jeune mariée dépressive souffrant de la maladie de Pica (qui pousse des individus à manger des choses non-comestibles). Mais aussi, et plus largement, de la folie au cinéma. Rencontre.    
Quelle a été votre réaction suite à la projection de Swallow ?

Dr. Jean-Victor Blanc : En tant que spectateur, c'est un film que j'ai beaucoup aimé. En tant que psychiatre, j'ai trouvé qu'il posait des questions de manière très intelligente et fine à travers ce symptôme assez énigmatique et fascinant que peut être la maladie de Pica. Il nous interroge aussi sur la dépression d'une femme enceinte.  


Albi. Fondation du Bon Sauveur d'Alby : «Inquiétude et crainte sur la psychiatrie»

Publié le 
"Les orientations nationales et régionales en matière de santé représentent beaucoup de défis que nous devons relever pour des prises en charge plus ambulatoires, plus inclusives, mieux coordonnées" a indiqué le président de la fondation du Bon Sauveur d’Alby, M. Bruel qui a annoncé qu’avec 2020 "s’ouvre une nouvelle ère pour la fondation avec des grands travaux et les réorganisations qu’ils impliquent, le recrutement de nouveaux médecins et la concrétisation de projets."
Pour M. Bruel, le cap reste inchangé après la reconnaissance au niveau national avec la certification de niveau A obtenue : "Dans la grande région Occitanie, la fondation ne pourra se maintenir et se développer que si elle est reconnue par la qualité de ses prises en charge et par l’efficience de son organisation."
Une organisation opérationnelle que M. Hangard, le directeur de la fondation entend bien continuer de renforcer au terme "d’une année très riche et très contrastée."
La fondation renforce son implantation au travers de plusieurs chantiers comme l’extension CAMSPP, la construction de la 4e unité de la MAS.

Le Bon Sauveur n’échappe à un contexte financier tendu avec une baisse des dotations. Si "la situation financière de la fondation reste saine", estime M. Hangard qui regrette, "un léger déficit d’exploitation en 2019 après 4 années d’équilibre budgétaire." D’autant que "les projections financières 2020-2024 sont incertaines du fait du manque de visibilité sur les dotations à venir."

A Hongkong, une étude montre l’impact des troubles sociaux sur la santé mentale

La part de la population atteinte de troubles de stress post-traumatique et de dépression a fortement augmenté depuis le début des manifestations, selon une étude publiée dans « The Lancet ».
Le Monde avec AFP Publié le 10 janvier 2020
La police anti-émeute de Hongkong dans un centre commercial, le 24 décembre dernier.
La police anti-émeute de Hongkong dans un centre commercial, le 24 décembre dernier. TYRONE SIU / REUTERS
La santé mentale des Hongkongais est fortement touchée par la mobilisation pro-démocratie et les tensions qui en résultent. Une étude de l’université de Hongkong, la plus importante jamais réalisée sur l’impact de troubles sociaux sur la santé mentale selon ses auteurs, expose une hausse de la part de la population atteinte de troubles de stress post-traumatique (PTSD) et de dépression depuis le début du mouvement.

jeudi 9 janvier 2020

Bioéthique : les sénateurs refusent le remboursement de l'AMP aux couples de femmes et aux femmes seules, et vont plus loin pour la génétique

PAR 
COLINE GARRÉ -  
PUBLIÉ LE 09/01/2020

Crédit photo : S. Toubon
Les sénateurs réunis en commission ont adopté le projet de loi de bioéthique ce mercredi 8 janvier en apportant de substantielles modifications au texte issu de l'Assemblée nationale, via l'adoption de 136 amendements.
Cette nouvelle version sera examinée en séance publique au Sénat à partir du 21 janvier ; le vote final est prévu le 4 février. L'Assemblée s'en saisira ensuite pour une seconde lecture.

Vire. Elle forme les professionnels de santé quand le travail les déforme

Propos recueillis par Maxime PIONNEAU  Publié le 
Alors que l’Institut de formations de soins infirmiers de Vire ouvre ses portes samedi 11 janvier 2020, sa directrice, Jocelyne Louvet, revient sur l’évolution du milieu de la santé qu’elle a fréquenté tout au long de sa carrière.

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Elle a été aide-soignante, infirmière, puéricultrice, formatrice… En 1993, elle est devenue directrice de l’Institut de formations de soins infirmiers (IFSI) et de l’Institut de formation aide-soignante (IFAS) de Vire.
Alors que ces instituts organisent leurs portes ouvertes samedi 11 janvier 2020, Jocelyne Louvet revient sur sa perception de l’évolution du milieu de la santé et des métiers auxquels elle prépare.
En novembre 2016, votre institut, l’IFSI, a frôlé la fermeture. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Il n’est plus question de fermeture. On a une formation infirmière (IFSI) et une formation aide-soignant (IFSA) à Flers et Vire. Les arguments avancés pour une fermeture étaient une diminution des quotas. Il y aurait eu, à cette époque, trop d’infirmières formées par rapport aux besoins des établissements de santé.
Est-ce le cas ?


Si elles exerçaient toutes, oui. Mais elles ont une durée de vie professionnelle qui se réduit d’année en année. Actuellement, elle est de cinq ans. Des établissements sont en pénurie d’infirmières et d’aides-soignantes.
 

Livres pour l’hiver : une sélection d’ActuSoins

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Dans cette rubrique, Actusoins présente des ouvrages en lien avec la vie professionnelle des soignants, l'hôpital ou l'actualité sanitaire et sociale. 

Le guide de l'infirmier(ère) en pratique avancée, de Florence Ambrosino. Eds Vuibert. 
Le guide de l'infirmier(ère) en pratique avancée, de Florence Ambrosino. Eds Vuibert. 

La pratique avancée infirmière est aujourd'hui une réalité en France. Le dernier décret paru le 13 août 2019 donne des contours clairs au nouveau métier d'Infirmier(ère) en Pratique Avancée (IPA).
Désormais, des infirmiers en pratique avancée formés à un niveau master peuvent assurer le suivi de patients atteints de pathologies chroniques, de cancers ou d’insuffisance rénale, en collaboration avec le médecin. Les IPADE seront en mesure de renouveler les traitements et de prescrire certains examens de surveillance. Leur rôle portera également sur la fluidité des parcours de patients et l’introduction d’innovations dans les pratiques infirmières.
[...] 

Penser la fin de vie, de Jacques Ricot. Eds Presses EHESP
Penser la fin de vie, de Jacques Ricot. Eds Presses EHESP

Dans le débat sur la fin de vie qui anime la société française, le citoyen est sommé d’avoir un avis bien tranché et de dire si, oui ou non, il est favorable à l’euthanasie. Mais sommes-nous bien « armés » pour penser la fin de vie ? Connaissons-nous les implications éthiques, les droits du patient et des familles, les dispositions légales autour des obligations des médecins et des soins palliatifs ?

L’électrorétinographie en psychiatrie ou la maladie mentale au fond des yeux

Publié le 09/01/2020


Dans un contexte où la recherche de biomarqueurs objectifs vise à faciliter une « évaluation rapide et précise » des maladies mentales, l’électrorétinogramme[1] constitue un test non invasif mesurant l’activité électrique engendrée par les cellules neuronales et non neuronales de la rétine.

Proposé bien sûr essentiellement par les ophtalmologistes[2], cet examen pourrait toutefois présenter aussi quelque utilité dans l’aide au diagnostic ou pour le suivi de certaines affections psychiatriques, selon une équipe d’Hamilton (au Canada). Consacrant une revue systématique de la littérature médicale à ce thème novateur de l’intérêt éventuel de l’électrorétinographie en psychiatrie, les auteurs ont ainsi croisé les mots-clefs « électrorétinogramme » et « électrorétinographie » avec le terme « psychiatrie », puis retenu finalement cinquante articles en rapport avec leurs critères d’éligibilité.

Un appel à l’action a été lancé pour soutenir la santé mentale des migrants

Univadis

Mary Corcoran    3 janv. 2020

L’Alliance européenne de santé publique (European Public Health Alliance, EPHA) et Santé mentale Europe (Mental Health Europe, MHE) ont appelé à des financements adéquats pour soutenir la santé mentale des migrants, un nouveau rapport ayant identifié des lacunes dans la disponibilité actuelle de services appropriés d’assistance en santé mentale pour les migrants. 

Le terrible déclin qui frappe l'Amérique

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Par Hélène REY Publié le 9 janv. 2020
Cela n'était pas arrivé depuis la grande épidémie de grippe de 1918 : voici trois ans que l'espérance de vie décline aux Etats-Unis. En cause, la dislocation du lien social et les dysfonctionnements du système de santé. Les explications d'Hélène Rey, professeure à la London Business School.

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Lors de la récente assemblée annuelle de l'Association américaine de sciences sociales à San Diego, on a assisté à une convergence de vues remarquable entre de prééminents chercheurs en sciences politiques (Robert Putnam) et en économie (Anne Case et le prix Nobel Angus Deaton) sur la désintégration du tissu social dans la société américaine et ses conséquences.
Cela fait maintenant trois ans que l'espérance de vie aux Etats-Unis décline. C'est la première fois que cela arrive depuis la Première Guerre mondiale et l'épidémie de grippe de 1918. Ce déclin est dû en bonne part à la mortalité accrue des adultes américains blancs en raison du nombre de morts par suicide, drogue (opioïde) ou alcool qui s'accroissent pour les hommes comme pour les femmes. La crise de 2008 ne conduit pas à un accroissement notable de ces morts. Il s'agit bien d'une tendance de long terme.