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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 25 février 2019

En matière de sexualité, mieux vaut être riche et bien portant

Maïa Mazaurette, chroniqueuse de « La Matinale », décortique un sondage sur la sexualité des Françaises qui tend à montrer des différences selon les milieux sociaux.
Par Maïa Mazaurette Publié le 24 février 2019
MAIA MAZAURETTE
LE SEXE SELON MAÏA

Nos pratiques sexuelles trahissent-elles notre origine sociale ? Pour François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’IFOP, qui vient de publier un sondage sur la sexualité des Françaises (on y revient dans un instant), les choses sont claires : « Plus les femmes ont un capital social et culturel élevé, plus elles semblent en mesure de s’affranchir des normes de genre qui tendent à leur imposer une vision conjugale, passive et pénétrative” du plaisir féminin, et par là [plus elles sont] aptes à avoir un rapport plus actif, hédoniste et autonome à leur sexualité. »
De fait, l’idée qu’il existe des sexualités d’« en haut » ou d’« en bas » marque notre imaginaire depuis longtemps. Elle attise tous les fantasmes sur les pratiques sexuelles très privées et libertines des puissants ou l’existence d’un pseudo-lobby gay ; la pornographie s’en nourrit (la grande bourgeoise dépravée du Déclic de Manara ou des productions des studios Marc Dorcel…)
Evidemment, les choses sont plus compliquées que ça : si nous imaginons une transgression sexuelle plus importante chez les privilégiés, c’est parce que nous percevons leurs codes comme plus rigides. Mais n’oublions pas que cette fascination est partagée : pendant que les pauvres fantasment des parties fines dans les beaux quartiers, les riches fantasment une sexualité « d’en-bas » plus authentique et, disons-le, plus brutale (Catherine Millet s’encanaillant avec de parfaits inconnus, les tournantes, le stéréotype de la « racaille » dans la pornographie).

Sommes-nous entrés dans le temps de la haine ? Emission en partenariat avec le Nouveau Magazine littéraire

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
25/02/2019
1H05

64% des Français pensent que nous pourrions prendre le chemin d’une société dominée par la haine, selon un sondage réalisé par Ipsos en janvier et publié par le Nouveau Magazine Littéraire.
Couverture du Nouveau Magazine Littéraire du jeudi 28 février 2019
Couverture du Nouveau Magazine Littéraire du jeudi 28 février 2019 
 Crédits : Nouveau Magazine Littéraire
Selon ce même sondage, seuls 46% des Français trouvent inacceptables les violences commises par les Gilets jaunes. 
Violences lors des manifestations des Gilets jaunes, harcèlement sur les réseaux sociaux, hausse des actes antisémites… On est en droit de se demander aujourd’hui si notre société n’est pas en train de basculer dans une ère de la défiance et de la haine. Certaines personnes sont particulièrement ciblées : les policiers, les journalistes, les Juifs, les femmes… 

La solitude des familles face à la crise psychiatrique

, le 
Après la découverte du corps de sa mère à Paris, un homme de 33 ans a été placé lundi 16 février à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.

Prudentes sur ce drame, les associations soulignent le désarroi des proches de personnes schizophrènes, souvent livrés à eux-mêmes en cas de crise.
Certes, en cas de danger pour la personne elle-même ou pour autrui, un proche peut la faire hospitaliser sous contrainte.
Certes, en cas de danger pour la personne elle-même ou pour autrui, un proche peut la faire hospitaliser sous contrainte. / Julien Tromeur - stock.adobe.com

C’est le genre de fait divers qui tétanise les psychiatres et les familles, mobilisés au quotidien pour donner une autre image de la maladie mentale et pour faire voler en éclats l’association entre schizophrénie et violence. « Chaque meurtre, impliquant une personne malade, a souvent un fort écho dans les médias qui n’hésitent pas à donner des détails sordides sur le passage à l’acte », soupire Fabienne Blain, présidente du Collectif Schizophrénies.

La dépression peut être dissimulée derrière un sourire



Olivia Remes — 

Près de la moitié des personnes souffrant de dépression n'ont pas l'air aussi triste que l'on pourrait s'y attendre. Pourtant, elles courent un risque particulièrement élevé de suicide.


Afficher un sourire, mais fermer les yeux sur sa souffrance. | Sam Manns via Unsplash
Afficher un sourire, mais fermer les yeux sur sa souffrance. | Sam Manns via Unsplash
L’expression «dépression souriante» –qui définit le fait d’avoir l’air heureux tout en souffrant intérieurement de symptômes dépressifs– est de plus en plus répandue. Le nombre d’articles sur ce sujet augmente dans la littérature populaire, et les requêtes Google qui lui sont consacrées ont considérablement crû cette année. On est toutefois en droit de se demander si la dépression souriante est réellement un état pathologique.
Bien que cette expression ne figure pas dans le lexique des termes techniques utilisés par les psychologues, il correspond certainement à une réalité. Il est possible d’être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L’appellation scientifique la plus proche pour décrire cette condition est «dépression atypique».
Dans les faits, une proportion importante de personnes déprimées, auxquelles leurs activités ne procurent plus de plaisir, parviennent à cacher leur état en souriant. Or ces personnes pourraient être particulièrement vulnérables aux tentations suicidaires.

vendredi 22 février 2019

Une psychiatrie mondialisée. Comment l’Occident exporte ses troubles mentaux

Publié le 


Chaque culture a sa façon d’exprimer la souffrance psychique. Mais la médecine occidentale impose de plus en plus son répertoire de symptômes et les traitements qui vont avec. Le journaliste Ethan Watters en donne la preuve par la dépression et le stress posttraumatique.



En ces temps de mondialisation, nous devrions être sensibles aux différences locales et y attacher de la valeur. Et savoir que toutes les cultures n’ont pas la même conception de la psychologie humaine est crucial dans l’approche de la santé et de la maladie mentale.

Ainsi, un Nigérian peut souffrir d’une forme de dépression propre à sa culture, qu’il décrira par une sensation de brûlure dans la tête, alors qu’un paysan chinois parlera simplement de douleurs à l’épaule ou à l’estomac. Et une étude auprès de réfugiées salvadoriennes traumatisées par une longue guerre civile a montré que certaines d’entre elles ressentaient ce qu’elles appellent des calorías, une sensation de chaleur corporelle intense.



"Elles sont toujours en train de courir" : malgré les annonces d'embauches, la situation dans les Ehpad ne s'est pas vraiment améliorée

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Une aide-soignante dans une chambre d\'un Ehpad. (Illustration). 

Édité par Thomas Pontillon   Mis à jour le 

"Le matin, elles sont toujours en train de courir". Les résidents de l'Ehpad de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) constatent, comme les dix syndicats de personnel, que la situation ne s'est pas améliorée, malgré une grève inédite l'an dernier et l'annonce par le gouvernement d'un plan au printemps dernier qui prévoyait la création de 20 000 postes supplémentaires.
Un an après, les représentants syndicaux seront reçus jeudi 21 février à 10 heures à l'Élysée. Ils vont demander à être reçus par Emmanuel Macron et vont remettre leurs doléances : plus de personnels dans les Ehpad publics, qui représentent environ la moitié des établissements, et des hausses de salaires.

La menace d'une nouvelle grève 

Dans la chambre de son Ehpad, Renée Planchais a le sourire et le rire facile, mais cette dame âgée s'inquiète pour les aides-soignantes qui l'accompagnent au quotidien : "Elle me demande si ça va bien, mais moi je leur demande toujours 'comment allez-vous aujourd'hui ?'", dit-elle. Souvent, Renée reçoit la même réponse. "C'est souvent la fatigue. Le matin, elles sont toujours en train de courir. Il y a énormément de travail".  

Il y a des fois où elles ont mal au dos, et elles s'arrêtent de travailler parce qu'elles n'en peuvent plus"
Renée Planchais
à franceinfoLire la suite ...

Suicide : l’écoute attentive, l’acte d’urgence de prévention

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Avec 90 décès par an en moyenne et plus de 1200 tentatives de commettre l’irréparable, le suicide est une question de société à La Réunion. Le 22 février, un colloque est organisé sur le campus universitaire du Tampon sur le thème de l’adolescence. Au menu, réflexion et espoir.
Catherine Saminadin, présidente de l'Association SOS Solitude : "nous sommes là pour donner de l'espoir, pour donner de l'amour". © Loïs Mussard
© LOÏS MUSSARD Catherine Saminadin, présidente de l'Association SOS Solitude : "nous sommes là pour donner de l'espoir, pour donner de l'amour".
  • Loïs Mussard   Publié le 

Antidouleurs : l'Amérique dévastée

Très efficaces pour soulager la douleur mais extrêmement addictifs, les opioïdes ont inondé le marché américain. Ils sont à l'origine d'une terrible crise sanitaire, avec 72 000 morts d'overdose pour la seule année 2017. Un reportage d'"Envoyé spécial".

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Hausse inquiétante du nombre d’overdoses liées aux médicaments à base d’opium en France

Fentanyl, morphine, tramadol... Quatre personnes meurent chaque semaine des suites d’une overdose de ces antidouleurs pointe l’Agence du médicament.
Par Pascale Santi Publié le 22 février 2019
Plus de morts, plus d’hospitalisations, plus de consommation. Les problèmes liés à la mauvaise utilisation des médicaments antidouleur opioïdes ont fortement augmenté en France ces dernières années. C’est ce que montre un rapport sur l’état des lieux de la consommation publié par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) mercredi 20 février.

LE CLASSEMENT DES CHU ET DES SPÉCIALITÉS RÉALISÉ PAR LA RÉDACTION EST LE PREMIER ÉTABLI EN FONCTION DES PRÉFÉRENCES DES JEUNES MÉDECINS.

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Notre classement analyse les choix de CHU et de spécialités formulés par les nouveaux internes en fonction de leur rang de classement. Cette analyse exclut les internes du Service de santé des Armées (SSA) et les internes sous contrat d’engagement de service public (CESP) qui choisissent parmi des postes dédiés. 


Le GHU Paris psychiatrie & neurosciences réalise avec succès la fusion de son système d’information en collaboration étroite avec Maincare Solutions (Communiqué)

dsih, le magazine de l'hôpital orienté systèmes d'informations

18 FéVRIER 2019 


En fin d’année, les établissements Maison Blanche, Sainte-Anne et Perray Vaucluse se sont unis pour devenir le Groupe Hospitalier Universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences. Ce processus a notamment été rendu possible par le succès de la fusion de leurs systèmes d’information, en particulier des applicatifs M-GAM et M-GEF de Maincare Solutions. La nouvelle entité juridique devient ainsi le premier acteur hospitalier francilien des maladies mentales et du système nerveux et le plus grand établissement psychiatrique d’Europe. L’opération parachève un long travail de préparation initié entre l’équipe Projet du GHU Paris et les équipes Maincare Solutions, avec l’aide du SILPC.


1ère édition du colloque national de la psychothérapie centrée sur l’humain

Maroc Diplomatique

22 février, 2019

1ère édition du colloque national de la psychothérapie centrée sur l’humain

Appuyé par le soutien de plusieurs acteurs d’envergure, dont le Ministère de la Santé, et sous l’égide de la Fédération Marocaine de Psychothérapie, l’Institut Marocain de Psychothérapie Relationnelle (IMPR) http://institut-psychotherapie.ma/ organise le « Premier Colloque National de la Psychothérapie Centrée sur l’Humain » sous le thème : « Pour une dignité sociale ».

Un événement qui revêt une dimension humaine et pédagogique puisqu’il intègre une approche humaniste - de son précurseur le psychologue Carl Rogers - dans le tissu sociétal marocain.

Congrès de l’Encéphale : des psychothérapies plus si virtuelles

egora.fr

Par Corinne Tutin le 13-02-2019


Leur intérêt est constaté dans de multiple pathologie, et en particulier chez les sujets souffrant de phobie

"Depuis quelques années, la réalité virtuelle est largement employée en psychiatrie", a expliqué Lise Cerda, psychologue à l’Université Aix-Marseille. Une revue de la littérature de D. Freeman, publiée en 2017, a ainsi répertorié 285 études, dont 86 concernant l’évaluation, 45 portant sur les modèles théoriques, et 154 sur le traitement, avec une activité démontrée dans les troubles anxieux, la schizophrénie, les addictions, les troubles du comportement alimentaire*. "Ces techniques peuvent être utilisées, en association ou non aux autres méthodes psychothérapeutiques, leur efficacité étant liée à leur capacité d’induire chez le malade les mêmes pensées, émotions et comportements que dans la réalité, en engendrant un sentiment de présence, faisant considérer l’expérience virtuelle comme réaliste".