par André Bouchard publié le 30 novembre 2022
![](https://www.liberation.fr/resizer/dSyCHBrXFhrXwFv_ScaNAsgUMNs=/600x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(1205x725:1215x735)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/C7MUUB7JGJGXVNNJT4I4HPAC54.jpg)
Voilà un sujet épineux et délicat que je vous propose d’aborder à travers ce récit. L’action se déroule dans cette ambiance de confusion et d’excitation que nous vivons tous lorsqu’on invite des amis à dîner. Nous étions attablés depuis un moment et les sujets de conversation allaient bon train, à l’exception de celui de la politique bien sûr, beaucoup trop «clivant». On y parlait de la qualité du coton qui baisse au point que la petite en était à son troisième pantalon neuf depuis la rentrée, de la teinture de la moustache de notre ami qui, de l’aveu de sa femme, se voit comme le nez au milieu de la figure (ce qui va de soi pour une moustache), de la hausse du prix du kilo de pommes de terre – qui dépasse l’entendement et que, si ça continue comme ça, la purée sera exclusivement réservée aux patrons du CAC 40 –, et de la composition de la sauce qui accompagnait le poulet… Nous en étions là de nos divagations, lorsqu’une petite voix mit un terme à cette polyphonie oratoire.