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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 25 novembre 2022

Une salariée d’un Ehpad : "Les familles ne savent pas ce qui se passe. On le cache, parce qu’on a honte"

Jeudi 24 novembre 2022

Provenant du podcast

Le Reportage de la Rédaction

Le mouvement de grève fait suite à la parution du livre "Les Fossoyeurs" sur la maltraitance dans les établissements d'Orpéa. ©Getty - Denis Thaust

Des salariés de l'Ehpad public de Bellevaux, à Besançon, racontent comment le manque de personnel et le défaut de formation de certains salariés entraînent de graves dysfonctionnements pour les soignants comme pour les résidents. Ils ont accepté de témoigner anonymement.

Des protections moins chères qui obligent à réveiller le patient plusieurs fois dans la nuit, un résident ramassé "comme un sac à patate", pas de douche pour une vieille dame pendant trois semaines. Nathalie a de plus en plus de mal à faire avec ces dysfonctionnements. Cette infirmière expérimentée pointe le manque de personnel et surtout d'aides-soignants. Faute de trouver des candidats diplômés, la direction embaucherait du personnel pas suffisamment formé : "Des personnes qui avant travaillaient dans la restauration ou dans le prêt-à-porter peuvent se retrouver à administrer des traitements préparés par l'infirmière aux résidents. Légalement, ce n'est pas autorisé !"

Un cycle infernal pour ces salariés à qui on suggérerait officieusement de faire des économies sur les protections ou sur des sachets de compléments pour les patients dénutris. Parfois, les salariés se sentent maltraitant pas par choix mais parce que le manque de temps les contraint à le faire. Nathalie en fait régulièrement et douloureusement l'expérience

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Après la défaite de Jair Bolsonaro au Brésil, les étranges protestations de ses partisans les plus radicaux

Par    Publié le 25 novembre 2022

Prières mystiques, hymne national devant un pneu… La défaite du président d’extrême droite face à Lula est venue attester de l’état psychologique, jugé préoccupant par certains, de celles et ceux qui n’ont toujours pas quitté la rue depuis près d’un mois.

Lors d’une manifestation contre le résultat de l’élection présidentielle du 30 octobre 2022, à l’extérieur d’une base militaire de Sao Paulo (Brésil), le 3 novembre 2022.

LETTRE DE RIO DE JANEIRO

La scène date du 20 novembre. La nuit est tombée à Porto Alegre, capitale de l’Etat brésilien du Rio Grande do Sul. Dans le centre historique, à proximité du commandement militaire régional, une poignée de manifestants d’extrême droite, vêtus de maillots de la Seleçao (l’équipe nationale de football), continuent de protester contre le résultat de l’élection présidentielle du 30 octobre, qui a vu Jair Bolsonaro défait dans les urnes par Luiz Inacio Lula da Silva. Tous exigent à grands cris une « intervention fédérale ». Comprendre : un putsch de l’armée.

Quand, soudain, les voilà qui adoptent un comportement intrigant. Les bolsonaristes placent leur portable sur leur crâne, lampe torche allumée et pointée vers le ciel. Chacun passe sa main devant le jet de lumière, comme pour envoyer un S.O.S. vers les étoiles et leurs habitants lointains. « Les gars, (…) ces putschistes sont en train de demander l’aide des extraterrestres », commente, effaré, le photographe Marcelo Nunes, qui poste sur son profil Facebook une vidéo des protestataires.

Au Royaume-Uni, une grève historique des infirmières, dont le salaire réel a baissé de 20 % depuis 2010

Le Monde avec AFP  Publié le 25 novembre 2022

La grève aura lieu les 15 et 20 décembre, un mouvement inédit en 106 ans. Le gouvernement reconnaît que « c’est une période difficile », mais refuse de répondre aux demandes.

Un artiste peint une œuvre représentant une infirmière mobilisée durant la pandémie de Covid-19, à Manchester, le 16 octobre 2020.

Les infirmières britanniques vont se mettre en grève les 15 et 20 décembre, un mouvement inédit en 106 ans, illustrant la gravité de la crise sociale au Royaume-Uni avec des débrayages dans de nombreux secteurs, qui n’avaient pas été vus depuis des décennies. « Les infirmières en ont assez », a résumé Pat Cullen, la secrétaire générale du syndicat Royal College of Nurses (RCN). « Assez des bas salaires, (…) assez de ne pas pouvoir donner aux patients les soins qu’ils méritent. »

Enfances à l’écran : histoires de cinéma

Jeudi 24 novembre 2022

Provenant du podcast

Bienvenue au (Book) Club

Les Quatre cent coups de François Truffaut - Les Films du Carrosse/DR (1959)

L'enfance saisie par le prisme d'une caméra n'est-elle qu'une succession de clichés ? L'essayiste Carole Desbarats et l'écrivaine Anne Terral détaillent d'autres visions de l'enfance, portées par des cinéastes soucieux de proposer des représentations sincères de ce premier âge de la vie.


Avec

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La lutte contre la pauvreté est-elle devenue une science ?

Jeudi 24 novembre 2022

Provenant du podcast

L'Invité(e) des Matins

L' antenne locale des Restos du cœur de Bourg-en-Bresse reprend ses distributions dans le cadre de la campagne hiver 2022-2023. ©Maxppp - Laurent THEVENOT / LE PROGRES

Avec Esther Duflo, économiste, professeure de lutte contre la pauvreté et d’économie du développement au département d'Économie du MIT. Celle qui a été la corécipiendaire du prix Nobel d'économie est aussi titulaire de la chaire Pauvreté et politiques publiques au Collège de France.


Avec

Comprendre l’économie avec des albums jeunesse

En collaboration avec l’illustratrice Cheyenne Olivier, Esther Duflo a publié une série d’albums jeunesse où sont présentés différents exemples de lutte contre la pauvreté. Par exemple, l’économiste revient le rapport des personnes pauvres à la grande ville dans l'album Neso et Najy Même pas peur de la grande ville : “aujourd’hui dans les pays en développement, il y a une espèce de terreur de la surpopulation urbaine. Alors que le vrai problème est que les gens ne veulent pas déménager dans les villes, et donc que les crises qu’ils vivent dans les villages sont très difficiles à surmonter".

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Assistant de service social Au coeur des solidarités










Assistante sociale en polyvalence de secteur depuis de nombreuses années, Sylvie Kowalczuk propose dans cet ouvrage un questionnement sur sa profession. En prenant de la distance, elle mène une réflexion au-delà des aphorismes convenus. Parce que les changements sociétaux pourtant loin d’être nouveaux semblent plus perturbants aujourd’hui, elle conduit plus largement un cheminement réflexif sur le travail social, la manière dont il évolue, son environnement. À travers l’exemple de l’assistant social, elle cherche à repérer les éléments de construction de l’identité du travailleur social. C’est aussi un regard sur les vulnérabilités de ces praticiens pour tenter de trouver des pistes de solution.


PORTRAIT. De groom à galeriste, le parcours étonnant de ce passionné d’art brut

Écrit par Joffray Vasseur.  Publié le 

Ancien militaire et travailleur social, Richard Solti a repris, en septembre 2022, la prestigieuse galerie d’art brut J-P Ritsch-Fisch. Il sera présent à la foire européenne d’art contemporain et de design de Strasbourg dès ce 25 novembre.

Une ascension sociale et culturelle incroyable. Richard Solti est devenu, en septembre 2022, le directeur de la célèbre galerie strasbourgeoise J-P Ritsch-Fisch. Née il y a plus de 25 ans, elle a été la première à proposer de l’art brut en Europe et fait désormais partie des cinq lieux les plus importants au monde dans ce domaine. Le nouveau propriétaire des lieux proposera à la vente près de 45 pièces lors de la 26e édition de ST-ART, la foire européenne d’art contemporain et de design de Strasbourg.

Située rue des Charpentiers dans la capitale alsacienne, la galerie a été acquise par Richard après plusieurs rencontres avec l’expert en marché de l’art, Jean-Pierre Ritsch-Fisch. "Je suis devenu un collectionneur et je venais régulièrement dans la boutique", explique le nouveau directeur, "C’est comme ça que j’ai découvert que Jean-Pierre allait partir à la retraite et laisser la galerie".

L’ancien propriétaire avait toutefois du mal à trouver un repreneur. "Il ne voulait pas que ce lieu soit abandonné. Nous avons donc décidé de construire un projet ensemble afin que je puisse reprendre les rênes de la boutique", indique Richard, "Il avait acquis une expertise et un réseau de collectionneurs en France et dans le monde. Ce n’était pas possible de laisser tout cela au passé".

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"On n'a pas le temps pour la tristesse" : le combat de la fratrie Malo


 


Jeudi 24 novembre 2022

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

Yonah, Morgane et Roman Malo. - Samuel Kirszenbaum

Roman, Morgane et Yonah, 26, 21 et 14 ans, sont frères et sœurs et ont vécu dans une grande précarité jusqu’à l’adolescence. Lorsqu’ils perdent leur père en 2012, puis leur mère en 2021, ils comprennent qu'il va falloir livrer un combat sans merci pour rester ensemble et ne pas perdre pied.

Nés en Belgique, Roman et Morgane déménagent avec leurs parents en Vendée, où naît leur petite sœur Yonah en 2008. La situation financière de la famille est très difficile à son arrivée en France. Leur mère cumule plusieurs emplois, notamment au sein de l’équipe d’entretien du lycée où étudie Morgane.

Roman et Morgane présentent leur mère comme courageuse et rassurante. Avec elle, aller à Emmaüs ou aux Restos du cœur prenaient des allures de jeu. C’est à partir du collège que Morgane va progressivement prendre conscience des différences entre le mode de vie de sa famille et celui de ses amis, qui partaient en vacances au ski ou passaient leur code de la route.

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« Oui, par manque de moyens, la pédopsychiatrie doit depuis des années trier les enfants »

Publié le 24 novembre 2022

TRIBUNE

Le collectif Pédopsy 93, qui regroupe l’ensemble des chefs de service de pédopsychiatrie et des médecins de centres médico-psychologiques de Seine-Saint-Denis, sonne l’alarme.

Qui prendre en soins lorsque l’on ne peut pas prendre tout le monde en soins ? Les enfants les plus gravement atteints, car ils n’ont pas d’autre lieu de soins que les nôtres ? Les adolescents suicidaires, car leurs vies sont menacées ? Les plus petits, car on aura plus de chances d’infléchir leur trajectoire développementale ? Les cas les plus « légers », car ils prendront moins de temps pour être soignés ? Bébés, enfants, ados ?

Telles sont les questions auxquelles se heurtent chaque jour les soignants en pédopsychiatrie. Est-ce humain ? Alors que la pédiatrie alerte sur son manque de moyens amenant les médecins à des stratégies de « tri » pour prendre en soins le maximum d’enfants, François Braun, ministre de la santé et des solidarités, s’est dit choqué. C’est le manque de moyens qui oblige les soignants à trier des enfants. C’est la France qui trie ses enfants.

Troubles mentaux : quand la stigmatisation d’aujourd’hui reflète les conceptions d’hier



Publié: 21 novembre 2022

Aujourd’hui, selon l’Organisation mondiale de la santé, un trouble mental se caractérise par une altération significative de l’état d’une personne sur un plan qui peut être cognitif, émotionnel et/ou comportemental. Il s’accompagne généralement d’un sentiment de détresse, de souffrance psychique et de difficultés dans la gestion du quotidien qui peut toucher les sphères relationnelles, professionnelles, personnelles, sociales, etc.

Objets d’intérêt de la médecine, les troubles mentaux sont aussi un champ d’intérêt public et sociétal, et les personnes concernées sont trop souvent (et encore) stigmatisées. Bien sûr, d’autres personnes ayant une maladie ont eu à faire face au poids du regard : les personnes atteintes de cancer ou de certains virus tels le Sida ont connu des périodes marquées par la peur et la mise à l’écart. Pour autant, les troubles mentaux restent un modèle de longévité en matière de stigmatisation…

[...] 

Expliquer « la folie » à travers l’histoire

Au cours de l’Antiquité grecque, Hippocrate (460-370 av. J.- C.), « père de la médecine » occidentale, et ses continuateurs développent la « théorie des humeurs » pour expliquer les maladies.

Le dessin montre les quatre humeurs : flegmatique, sanguin, etc.
La théorie des quatre humeurs d’Hippocrate va marquer la conception de la santé, et de la santé mentale notamment, pendant plus de deux mille ans (gravure, XVIᵉ s.). « Quinta Essentia », de Leonhart Thurneisser










Quatre substances (les humeurs), chacune liée à un élément et une qualité, auraient composé notre corps : la bile noire (liée à la terre, sèche et froide), la bile jaune (feu, sèche et chaude), le sang (air, humide et chaud) et la lymphe (eau, humide et froide). En chacun de nous dominerait l’une ou l’autre de ces humeurs – soit, d’une certaine façon, une première tentative de modélisation de la notion des tempéraments. Tout déséquilibre aurait provoqué un état de maladie, physique ou mentale.

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L’Hôpital du Valais renforce le soutien psychiatrique aux ados

22 nov. 2022

SUISSE

L’Hôpital du Valais lance un centre d’accueil et de projet pour adolescents (CAP’Ado). La structure renforce l’offre de psychiatrie ambulatoire à destination des jeunes. Les premiers patients arrivent mercredi.

L’Hôpital du Valais renforce son offre de psychiatrie ambulatoire à destination des jeunes avec la structure CAP’Ado (Centre d’accueil et de projet pour ados).

L’Hôpital du Valais a présenté mardi le nouveau centre d’accueil et de projet pour adolescents (CAP’Ado), situé dans les locaux de l’ancien Institut de Recherche en Ophtalmologie, à deux pas de l’hôpital de Sion.

«Nous sommes fiers de pouvoir compter sur cette nouvelle structure, mise en place dans des délais courts, qui répond aux besoins identifiés sur le terrain», indique mardi à la presse Mathias Reynard, chef du département de la santé.

Le moment du coupé de ruban pour la structure CAP’Ado, avec Dr Boris Guignet, le conseiller d’Etat Mathias Reynard, Alain Boson et le Prof. Eric Bonvin. @ Hôpital du Valais


Après les urgences puis la pédiatrie, la psychiatrie publique se met en grève. Une mobilisation des soignants est prévue le 29 novembre 2022, aux fenêtres du ministère de la Santé et des ARS en région. Objectif: améliorer les conditions de travail.

Par 23 novembre 2022

Après les urgences puis la pédiatrie, la psychiatrie publique se met en grève. Une mobilisation des soignants est prévue le 29 novembre 2022, aux fenêtres du ministère de la Santé et des ARS en région. Objectif: améliorer les conditions de travail.

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« La discipline psychiatrique continue de traverser une crise sans précédent et, ce, dans un silence assourdissant des tutelles», tonnent quatre syndicats*. Pour faire entendre leur colère, les psychiatres publics appellent à une journée de mobilisation et de grève le 29 novembre 2022, avec un rendez-vous dès 11 heures devant le ministère de la Santé à Paris, pour réclamer « un Ségur spécifique ». En régions, des rassemblements pourraient être prévus devant les Agences régionales de santé (ARS) « ou dans chaque hôpital concerné », annoncent les syndicats sans plus de précision. Depuis plus de deux ans, la pandémie de Covid-19 a mis en lumière un « état de délabrement » d'un secteur déjà au bord de l'effondrement, alertent-ils.

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Violences en milieu de santé : l’impact de la crise sanitaire

Publié le 

Le Rapport 2022 de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) traite des violences commises en 2020 et en 2021 en raison du contexte particulier de la crise sanitaire laquelle a eu un fort impact sur le fonctionnement des établissements sur ces deux années, rendant logique une analyse commune, sans comparaison possible avec les autres années.

L’ONVS a recensé :
- en 2020 21 623 atteintes aux personnes et aux biens réparties ainsi :
17 598 atteintes aux personnes - 4 025 atteintes aux biens dont 2 056 signalements répertoriaient les deux types d’atteintes cumulativement, essentiellement des violences accompagnées de dégradations.
- en 2021 21 600 atteintes aux personnes et aux biens réparties ainsi :
17 756 atteintes aux personnes - 3 844 atteintes aux biens dont 2 272 signalements répertoriaient les deux types d’atteintes cumulativement, essentiellement des violences accompagnées de dégradations.

Il est rappelé que les violences signalées à l’ONVS ne concernent pas que des faits de « pure délinquance » commis exclusivement à l’encontre des personnels de santé (on parlera alors de violences externes). En effet, l’Observatoire prend en compte l’ensemble des violences commises dans un cadre relationnel entre toute personne fréquentant un établissement ou y résidant. Ces violences peuvent être dues à tel ou tel ressenti, comportement, pathologie, trouble cognitif… L’intérêt de ce rapport, entre autres, est d’analyser l’ensemble de ces manifestations, les auteurs, les causes et les conséquences. Il propose en conclusion un ensemble de mesures que chaque établissement peut s’approprier en fonction des violences qu’il connaît.

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Bilan synthétique PMSI 2021 - Psychiatrie (RIM-P)

23 novembre 2022

Ce document analyse les données 2021 d’activité des établissements de psychiatrie bretons, selon les différents modes de prises en charge, en hospitalisation complète, en hospitalisation de jour et en ambulatoire.

En 2021, l’activité psychiatrique globale en hospitalisation complète se stabilise par rapport à 2020 en volume de journées au régional après avoir baissée lors de la crise sanitaire (+0,6 % / - 5,2 %). Au national, cette activité d’hospitalisation continue de baisser mais dans une moindre mesure (-1,6 % / - 5,4 %). En hospitalisation partielle, l’activité repart à la hausse au régional comme au national (+ 18,2 % vs. + 21,5 %) suite à la baisse conséquente de 2020 (- 36,6 % vs. - 34,5 % en France).

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jeudi 24 novembre 2022

La rTMS est une thérapeutique innovante de la dépression qui doit être reconnue

Publié le 24 novembre 2022

Un collectif de psychiatres dénonce l’absence de remboursement d’une technique de traitement de la dépression résistante par stimulation magnétique du cerveau. Selon eux, l’avis négatif de la HAS sur cette technique utilisée dans 150 centres en France est biaisé.

Fin juillet, la Haute Autorité de santé (HAS) a rendu public son rapport sur la stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) dans le traitement de la dépression résistante de l’adulte. Ce rapport était très attendu par la communauté des psychiatres et le verdict est tombé : 70 pages pour un avis négatif sur l’intérêt de la rTMS à haute fréquence dans le traitement de la dépression après échec de deux traitements antidépresseurs.

Les portraits post-mortem : la mort dans l’objectif…

 BeauxArts

Par Joséphine Bindé • le 23 novembre 2022

Pour ce cinquième et dernier épisode de notre série consacrée à « l’art hanté », zoom sur une pratique très populaire au XIXe siècle, mais qui fait aujourd’hui froid dans le dos : le portrait photographique de défunts, parfois mis en scène comme des vivants.

Photographie post-mortem d’une petite fille « endormie » avec un jouet dans les bras

Photographie post-mortem d’une petite fille « endormie » avec un jouet dans les bras, XIXe siècle

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© Post-Mortem.

Saisir les traits d’un(e) défunt(e) avant que son corps ne se désintègre, contrer sa disparition en captant de lui ou d’elle une ultime image à garder pour toujours auprès de soi… Peints ou sculptés, les portraits post-mortem existent depuis la nuit des temps. Les yeux clos, dans l’écrin de son lit de mort, la personne chère est représentée par un peintre qui ne craint pas de reproduire la pâleur de la peau et la rigidité du corps. Parfois, c’est un moulage du visage qui est réalisé afin de conserver d’elle un portrait fidèle en trois dimensions : Napoléon Ier, Blaise Pascal ou Oliver Cromwell ont eu droit à ces masques mortuaires, au même titre que « l’inconnue de la Seine », mystérieuse jeune noyée dont le visage en plâtre d’un blanc immaculé a maintes fois été reproduit dans les années 1900, hantant les vitrines des antiquaires de sa présence spectrale…

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