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jeudi 19 mars 2020

Coronavirus : comment garder le lien amoureux tout en se protégeant

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Par France Bleu ProvenceFrance Bleu

Ils s'aiment, veulent rester en contact, mais aussi respecter les consignes de sécurité pour ne pas propager le Covid-19. Ils ont donc trouvé cette astuce pour aller faire leurs courses : se tenir la main via un bout de bois. C'est le coup de cœur de France Bleu Provence.

Un couple rencontré dans les rues d'Aix-en-Provence
Un couple rencontré dans les rues d'Aix-en-Provence © Radio France - Philippe Renaud
Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, comme le chantait Brassens, on n'en voit plus guère en cette période de confinement où il faut montrer patte blanche pour sortir de chez soi, mais est-il toujours autorisé d'embrasser son amoureux sur la voie publique ? Nous ne manquerons pas de poser cette question aux autorités. 

« Coronavirus – Tester, tester, tester : cap ou pas cap ? » Deux scientifiques lancent un appel au dépistage de la population

PUBLIÉ LE 19/03/2020

Après trois états des lieux successifs sur l'épidémie ces deux dernières semaines, Laurent Lagrost, Directeur de recherche à̀ l’INSERM et Didier Payen ancien chef du service d'anesthésie-réanimation de l’Hôpital Lariboisière à Paris lancent un appel pour un dépistage de la population à grande échelle. Ils estiment que les précédents coréens et italiens y encouragent. Et que cette solution est techniquement réalisable. Couplé au confinement, le dépistage serait, à leurs yeux, la bonne réponse face à l'urgence de la situation.
Crédit photo : VOISIN/PHANIE
Face à l’urgence de la situation et avec la volonté de contribuer à la lutte contre le SARS-CoV-2, nous lançons ici un appel à tous les acteurs de la santé publique de notre pays. Nous devons réfléchir et travailler, sans attendre, à la mise en place dans les laboratoires de biologie médicale d’une solution de dépistage de nature à pallier à l’absence de kits commerciaux en nombre suffisant pour dépister largement le virus de la Covid-19 au sein de la population de notre pays.

Covid-19 : « Des confrères sont morts dans les tranchées hospitalières pour sauver des vies », témoigne un réanimateur italien

PAR 
ARIEL F. DUMONT -  
PUBLIÉ LE 19/03/2020

Crédit photo : DR
Alors que l’Italie vient de franchir la barre des 2 900 morts et des 35 000 cas déclarés depuis le début de l’épidémie de Covid-19, le Pr Alessandro Vergallo, président de l’association syndicale des réanimateurs et anesthésistes (AAROI-EMAC), qui représente 10 000 spécialistes italiens, brosse un état des lieux complet de la situation pour « Le Quotidien ». Il s'inquiète du risque de pénurie d'équipements de protection qui contribue à fragiliser psychologiquement la profession et fait le point autour de la polémique sur le triage des malades. « Les anesthésistes-réanimateurs n’ont abandonné aucun patient », martèle-t-il.
LE QUOTIDIEN : Quelles sont les conditions de travail de vos confrères actuellement en première ligne ?
Avec la propagation du virus, notamment dans les régions les plus touchées par l’épidémie comme la Lombardie, nous sommes au bord de la rupture en termes de rythme et de conditions de travail.
En Lombardie, le nombre de lits en réanimation a été doublé depuis le début de la crise. En temps normal, tous les lits ne sont pas occupés. Avec le nombre croissant de patients placés en soins intensifs et l’augmentation des lits, la charge de travail des anesthésistes-réanimateurs a augmenté de 80 %.

Emmanuel Hirsch : « Face au Covid-19, les soignants ne peuvent endosser seuls des choix vitaux »

PAR 
COLINE GARRÉ - 
 
PUBLIÉ LE 19/03/2020

Crédit photo : S. Toubon
L'explosion du nombre de formes sévères de maladie Covid-19 risque d'obliger les soignants à faire des choix, à hiérarchiser et trier les malades. Comment ? Sur quels critères ? Quelle peut être la place de l'éthique ? Éléments de réponse avec Emmanuel Hirsch, professeur d'éthique médicale (université Paris Saclay) et directeur de l'espace éthique d'Ile-de-France.
LE QUOTIDIEN : Le tri en médecine n'est pas une situation inédite. En quoi la pandémie de la maladie Covid-19 place-t-elle les soignants dans des dilemmes particulièrement difficiles ?
EMMANUEL HIRSCH : Les équipes de réanimation savent en effet comment hiérarchiser une situation selon des critères fondés sur l’Evidence-based-medecine, tout en assurant une approche au cas par cas.
En outre, jamais elles ne précipitent de décision (de limitation ou d'arrêt de traitement, par exemple), surtout lorsque la famille d'un patient hors d'état de s'exprimer montre des réticences. On cherche le consensus et la convergence des points de vue, on crée les conditions de l'acceptation d'une décision médicale.

Plateforme d'informations COVID-19 dédiées aux professionnels de santé


Articles

COVID-19: «Les enfants captent tout»

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CATHERINE HANDFIELD 19 mars 2020

La routine des enfants est chamboulée. Ils ne vont plus à l’école, ne voient plus leurs groupes d’amis et ne savent pas quand ils les verront de nouveau. Et ils entendent parler du coronavirus partout. Comment assurer le bien-être psychosocial de nos enfants pendant la pandémie ? Une psychologue et une psychiatre nous répondent.

Quand retourne-t-on à l’école ? Va-t-on quand même passer notre année ? Mais pourquoi les gens achètent autant de papier de toilette ?
Voyant ses enfants se questionner et s’inquiéter de la pandémie de la COVID-19, Sonia Gagné les a réunis pour faire le point avec eux. Pour répondre à leurs questions, et pour leur expliquer, dans des mots qu’ils peuvent saisir, le pourquoi des mesures de confinement.
Elle a des jumeaux de 8 ans, une fille de 10 ans et un garçon de 16 ans.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Sonia Gagné avec deux de ses enfants : Gabrielle (10 ans) et Alexy (8 ans).
Je leur ai expliqué que ce n’était pas dangereux pour eux ni pour leur maman, mais que ça pouvait être dangereux pour les personnes âgées. Et que l’idée de rester en quarantaine, c’était pour ne pas que ça s’étende.
Sonia Gagné, étudiante en technique d’éducation spécialisée

Stress post-traumatique, confusion et colère : les effets psychologiques du confinement

Texte par :Ségolène ALLEMANDOU Publié le : 
“La quarantaine est généralement une expérience désagréable pour ceux qui la subissent”, révèle une étude scientifique publiée en mars par The Lancet.
“La quarantaine est généralement une expérience désagréable pour ceux qui la subissent”, révèle une étude scientifique publiée en mars par The Lancet. © Curto de la Torre, AFP
La mise en quarantaine d’une population peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale, révèle une méta-analyse du King's College de Londres, au Royaume-Uni, publiée en mars. Pour éviter ces méfaits, elle livre également une liste de recommandations.
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Schizophrénie : le rôle clé du cinéma dans la stigmatisation de la maladie



Par Raphaëlle de Tappie   Publié le 19.03.2020

L'ESSENTIEL
  • Le cinéma a véhiculé beaucoup de clichés négatifs sur la schizophrénie
  • Une association vient de réaliser une websérie sur la maladie
Psychose, Black Swan, Shutter Island… tous ces films traitent de la maladie mentale. Et aussi bons et divertissants soient-ils, ils donnent une image erronée de la schizophrénie, dont les personnages principaux sont censés souffrir. Ainsi, depuis des décennies, le cinéma contribue à véhiculer les pires clichés qui soient sur cette affliction, poussant de nombreux malades à refuser leur diagnostic. Un déni qui a bien souvent pour effet un retard de prise en charge, et par conséquent, un moins bon pronostic de rétablissement. 
“Depuis toujours, la schizophrénie fascine. Ce n’est pas comme avoir le diabète ou l’appendicite, c’est quelque chose qu’on n'arrive pas à palper”, analyse la docteure Marine Raimbaud, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, experte des représentations de la schizophrénie au cinéma, interrogée par Pourquoi docteur. Bien souvent, les représentations sont mauvaises : “Dans Vol au-dessus d’un nid de coucou (Milos Forman), Jack Nicholson n’est absolument pas schizophrène : c’est un gentil petit psychopathe. Dans Psychose (Alfred Hitchcock), le diagnostic du psychiatre à la fin est complètement bidon, Norman Bates n’est absolument pas schizophrène, s’amuse la spécialiste. Les films véhiculent souvent l’image d’un malade dangereux, imprévisible… alors que les patients ne sont pas comme ça”.

CROI 2020 – Informations sur le COVID-19 provenant des analyses cliniques de terrain

Univadis

Ana ŠARIĆ  16 mars 2020

1- Virologie

L’agent pathogène responsable de la maladie à coronavirus COVID-19 est le SARS-CoV-2 (syndrome respiratoire aigu sévère à coronavirus 2).
Dans la famille des 7 coronavirus (CoV) humains, 4 d’entre eux provoquent une maladie bénigne (par exemple le rhume) et 3 provoquent une maladie humaine potentiellement létale.
La transmission inter-espèces des coronavirus est ancienne, et remonte à environ 800 ans, depuis le réservoir des chauves-souris ou celui d'autres animaux, avec une fréquence supérieure au cours du 21e siècle, dont 4 transmissions au cours des 16 dernières années.


Au total, quatre événements épidémiques ou pandémiques majeurs liés à des virus respiratoires ont eu lieu au 21e siècle, dont trois ont été causés par des coronavirus: le SARS-CoV en 2003, le MERS-CoV en 2012 et le SARS-CoV-2 en 2019 (parallèlement à la grippe H1N1 en 2009).



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Carnets de la drôle de guerre par Philosophie magazine






Bonjour,
Ce matin, j’ai fait répéter à ma fille Valentine un poème de Théophile Gautier, Premier Sourire du printemps, après qu’elle a assisté silencieusement à ma réunion téléphonique quotidienne avec le comité de rédaction de Philosophie magazine. Au même moment, ma femme Myriam, professeure d’histoire-géographie dans un lycée parisien, s’est enfermée dans notre chambre à coucher… pour y délivrer un cours sur le Proche-Orient à une classe de trente élèves assemblés sur une plateforme en ligne. À l’autre bout du salon, Simon, mon fils, m’a emprunté mon ordinateur pour participer à sa leçon de mathématiques sur l’espace numérique de travail (le fameux ENT) du collège tout en échangeant, via son téléphone portable, des messages avec ses camarades de classe sur ce qu’ils sont en train de vivre, ensemble mais séparés. De leur côté, dans leur chambre, mes deux belles-filles, Joa et Naé, apprennent les leçons du jour transmises par leur professeur.

Coronavirus : comment réduire l'anxiété au quotidien?

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le 19 mars 2020

QUEBEC

Dans le cadre de la pandémie actuelle et de son évolution au Québec, l'Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ) indique que certaines personnes peuvent vivre des situations particulièrement stressantes. Elle rappelle que différentes mesures peuvent cependant permettre de maintenir leur bien-être à la maison.
« Le stress actuel est principalement associé à deux facteurs. Il y a d'abord la crainte liée au virus lui-même soit, la peur d'être ou de voir un proche malade et ensuite, celle associée aux effets de la quarantaine, c'est-à-dire, la rupture des routines, l'isolement ainsi que l'incertitude économique », affirme Karine J. Igartua, présidente de l'Association des médecins psychiatres du Québec.  « Évidemment, certaines personnes ont des façons très efficaces de gérer leur stress. À l'inverse, d'autres éprouvent une grande anxiété. Dans un contexte où on ne sait pas encore combien de temps cette situation va durer, pour la traverser, il est important de prendre soin de notre bien-être et de celui de nos proches », poursuit-elle


Coronavirus : "On est dans la gestion de l'angoisse de nos patients" raconte un infirmier libéral de Mayenne

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Par France Bleu Mayenne

S'ils ne peuvent pas tous honorer leur rendez-vous en raison du confinement général, les infirmiers libéraux de la Mayenne sillonnent quand même le département pour rassurer les patients. Ils déplorent aussi le manque de masques fiables pour limiter la propagation du coronavirus.
infirmerie libérale (illusrtation)
infirmerie libérale (illusrtation) © Maxppp - GAETAN BALLY
La Mayenne s'apprête à vivre son troisième jour de confinement. Les rues des villes sont désertes, beaucoup de commerces et d'entreprises sont à l'arrêt. Mais s'il y en a qui ne chôment pas ce sont les professionnels de santé et notamment les 272 infirmiers libéraux du département. Ils ne peuvent pas tout le temps se déplacer chez les gens, mais quand c'est le cas, leur mission auprès des patients change quelque peu.

La crise du coronavirus révèle nos peurs profondes et archaïques

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Le 19 mars 2020

Depuis lundi, les supermarchés sont pris d'assaut alors qu'il n'est pas question de pénurie en Suisse. Cette stratégie de l'écureuil réveille notre réflexe du bunker, explique le psychiatre Panteleimon Giannakopoulos qui appelle à plus de messages positifs.

Alors que les supermarchés assurent le suivi de leurs produits et que le Conseil fédéral dément toute menace de pénurie, certains rayons de grandes surfaces ont été pris d'assaut ces derniers jours, laissant l'image de champs de ruines après la bataille.

Que signifie ce besoin de faire des réserves? Que dit de nous cette stratégie de l'écureuil? "C'est une réaction profondément humaine, archaïque, qui ne concerne pas seulement les virus mais toute situation qui touche à nos fondamentaux. Quand notre vie est menacée, on a le réflexe du bunker pour assurer notre survie. Ce n'est pas rationnel mais révèle un sentiment de précarité, d'insécurité affective", explique Panteleimon Giannakopoulos, professeur de psychiatrie à l'Université de Genève.

Un besoin d'être rassuré

Même constat chez la psychologue et psychothérapeute Emna Ragama Pardos qui estime qu'il s'agit d'une réaction normale liée au besoin d'être rassuré. "Il ne faut pas encore blâmer ou culpabiliser ses gens, car ils sont anxieux", précise-t-elle. "Cette situation peut réactiver des traumas."