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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 9 août 2023

« Les prisons, cet asile psychiatrique » : sommes-nous encore capables de traiter la population française en besoin ?

5 août 2023

Stéphane Lagana, psychologue clinicien hospitalier et intervient dans une maison d’arrêt.

Cette semaine, Dominique Simonnot, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, affirmait que "les prisons françaises sont devenues un grand asile psychiatrique : environ 30 % des détenus souffrent de troubles psychiques". Mais au-delà de la question des prisons, dans quel état psychiatrique est vraiment la population française ?

Atlantico : Quel est l’état de la population française sur le plan de la psychiatrie et de la santé mentale ? Quelle est la part au sein de la population de personnes souffrant de troubles mentaux et quelles sont les principales pathologies ?

Guillaume Vlamynck : Sur le plan de la population générale, 1 à 2 % présentent des troubles psychotiques. De façon plus globale, l’Organisation Mondiale de la Santé mettait en avant en juin 2022 qu’une personne sur huit dans le monde était atteinte d’un trouble mental (données de 2019) avec une nette augmentation durant l’épidémie et la post épidémie COVID. En 2020, l’OMS mettait en exergue une augmentation, sur une année unique, de 25 à 28% des troubles anxieux et/ou troubles de l’humeur. En sus, il ne faut pas occulter la part importante de l’usage des substances psychoatives diverses pouvant être, une véritable comorbidité (cannabis, héroïne, cocaïne, mésusage de médicaments…).

Si nous faisons un focus sur les personnes placées sous mains de justice, la problématique addictive a une prévalence bien plus importante que dans la population générale tout comme la prévalence des troubles mentaux, par exemple les troubles psychotiques avoisinent les 20% (données Observatoire Internationale des Prisons – OIP). Il y a un vrai clivage entre la prévalence des troubles psychiatriques, des troubles mentaux, dans la population générale et ce que l’on peut retrouver dans la population pénale.

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En Iran, des soins "psychologiques" imposés pour les femmes hostiles au voile obligatoire

Texte par :Bahar MAKOOI   Publié le : 

Les autorités judiciaires iraniennes multiplient les condamnations à des "soins psychologiques" pour des femmes ayant refusé de respecter la loi sur le voile obligatoire. Les associations de soignants estiment que la psychiatrie est ainsi détournée par le pouvoir judiciaire. Un aveu de faiblesse pour l’État iranien qui, malgré l’intensification des mesures répressives, ne parvient pas à faire respecter sa loi sur le voile.
Une femme dévoilée dans une rue de Téhéran, le 19 avril 2023.

Le pouvoir iranien, qui cherche de nouveaux moyens de contraindre les femmes à couvrir leurs cheveux, n’a pas apprécié. Un tribunal vient de condamner la vedette de 61 ans à deux ans de prison avec sursis, et à l’obligation de se rendre une fois par semaine dans un "centre psychologique" pour "traiter son trouble mental de la personnalité antifamiliale", a annoncé le 19 juillet l’agence Fars.  

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L'EPSM DE LA SARTHE SOUFFRE D'UN MANQUE CRIANT DE PSYCHIATRES






4 août 2023 
ALLONNES (Sarthe), (APMnews) 

(Par Sylvie LAPOSTOLLE)


L'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe souffre d'un manque criant de psychiatres qui le conduit à mettre en place une organisation dégradée des soins, a expliqué le directeur adjoint vendredi à APMnews.

L'établissement est confronté à des difficultés en ressources humaines depuis plusieurs années. En 2021, un plan blanc avait été déclenché devant l'afflux de patients nécessitant une hospitalisation (cf dépêche du 07/12/2021 à 19:03).

"La pénurie s'est aggravée depuis deux ans avec des départs à la retraite", a indiqué Samuel Rezé-Virfolet, directeur adjoint de l'EPSM, sollicité par APMnews. En outre, l'établissement comptait sur l'intérim et deux médecins intérimaires qui tenaient des unités et sont partis avec l'application de la loi Rist. Il y a aussi quelques départs de psychiatres vers d'autres structures à cause des difficultés d'exercice.

"Sur 70 postes de praticiens hospitaliers (PH) ouverts, nous n'avons actuellement que 9 médecins généralistes et 35 psychiatres, soit 26 postes vacants. En équivalents temps plein (ETP), cela représente plus de 38 ETP manquants (25,5 ETP de psychiatres en poste). Or, nous sommes le seul établissement spécialisé en psychiatrie pour 600.000 habitants dans le département", a-t-il décrit.

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mardi 8 août 2023

Bientôt un atlas des cellules du corps humain ? Des chercheurs créent une incroyable cartographie, organe par organe



Par Enola Tissandié le 03.08.2023

Premières images du projet HuBMAP

Les premières publications du projet HuBMAP délivrent des résultats prometteurs, sous forme de cartes détaillées.

: DR. MICHAEL ANGELO & ERIN SOON/STANFORD UNIVERSITY

Pour mieux comprendre le fonctionnement du corps humain et répondre au mieux à ses dysfonctionnements, un ensemble de chercheurs lance un projet de cartographie des cellules de chaque organe.

Il faut plus de mille milliards de cellules pour construire un être humain adulte en bonne santé. Une organisation complexe et minutieuse qui veille au bon fonctionnement de l’ensemble de notre corps. Pour mieux comprendre ces milliards d’interactions, et repérer au mieux les dysfonctionnements à l’origine des maladies, un immense projet de cartographie des cellules de chaque organe a été lancé, et financé par le Fonds commun des Instituts nationaux de la santé, aux États-Unis. "Le projet HuBMAP (Human Biomolecular Atlas Program) est né d’une initiative nationale et d'un désir de cartographier tous les organes à haute résolution", explique à Sciences et Avenir Tarek M. Ashkar, professeur de Néphrologie à l’Université d’Indiana, et auteur de l’étude sur le rein.

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CONNAISSEZ-VOUS L’HISTOIRE DU MOULIN JAUNE ET DE SON JARDIN REMARQUABLE À 30 MINUTES DE PARIS ?

 

© Le Moulin Jaune

À 30 minutes de Paris, un lieu magique et un peu déjanténous transporte loin du tumulte de la ville. C’est un  jardin extraordinaire qui longe une rivière, né sous l’impulsion duclown Slava. Grâce aux oeuvres poétiques des artistes en résidence, vous allez retrouver vos rêves d’enfants dans une nature enchantée… Bienvenus à l’incroyable Moulin Jaunede Crécy-la-Chapelle !

LE MOULIN SAUVÉ PAR UN CLOWN

Au bord de la rivière du Grand Morin, en Seine-et-Marne, l’ancien Moulin Nicole bâti en 1802 a repris vie. Après avoir été inhabité pendant plusieurs décennies, il est sauvé par le clown russe Slava Polunin qui l’achète en 2001, le rénove et le peint en jaune vif ! Il pense l’espace comme un lieu de travail et de vie, au milieu d’un univers d’imaginaire et de voyage. Dans le jardin féérique de 4 hectares qui l’entoure, des œuvres oniriques se fondent dans la nature pour encore plus de poésie.

La cour jaune © Le Moulin Jaune
La cour jaune © Le Moulin Jaune

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Marielle Macé, une seconde respiration

Vendredi 4 août 2023

Portrait de Marielle Macé - Daniele Molajoli

À l'occasion du Banquet du livre à Lagrasse, nous recevons Marielle Macé, écrivaine et chercheuse, enseignante de littérature à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Elle publie "Respire", aux éditions Verdier, le 24 août prochain.


Avec

  • Marielle Macé Directrice adjointe du CRAL (Centre de recherches sur les arts et le langage CNRS-EHESS), spécialiste de littérature française moderne

Pourquoi la respiration ?

Dans son ouvrage Respire, à paraitre le 24 août aux éditions Verdier, Marielle Macé évoque l’irrespirable de notre temps. Elle cite l’irrespirable sanitaire, environnemental, social, politique et psychique, « en somme, tout l’air qui nous manque ». Selon elle, les hommes manquent d’oxygène, de justice, de joie, de santé et de liens. Elle ajoute : « Et pourtant, il y a des manières de s’y prendre avec les autres, qui redonnent beaucoup de souffle. Alors j'ai eu envie de bâtir ce trajet, de l’irrespirable à la possibilité de soulever, à nouveau, cette confiance dans la respiration. »

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Les psychiatres américains prescrivent le Wegovy pour lutter contre la prise de poids induite par les médicaments

Le 03 août 2023

Les psychiatres américains prescrivent le Wegovy pour lutter contre la prise de poids induite par les médicaments

Les psychiatres américains prescrivent de plus en plus le populaire médicament amaigrissant Wegovy aux patients qui prennent du poids à cause des médicaments utilisés pour traiter les troubles mentaux, tels que la schizophrénie ou les troubles bipolaires, selon des entretiens menés par Reuters avec dix prescripteurs à travers le pays. De nombreux antipsychotiques et stabilisateurs d'humeur peuvent entraîner une prise de poids importante chez les patients et contribuer au diabète et aux maladies cardiaques, principale cause de décès chez les adultes atteints de schizophrénie.

Plus de la moitié des patients souffrant de dépression bipolaire et de schizophrénie sont en surpoids ou obèses, ce qui est aggravé par d'autres facteurs tels qu'un accès insuffisant à des aliments sains et une activité physique réduite. Le Wegovy de Novo Nordisk est auto-injecté une fois par semaine et il a été démontré qu'il aide les patients à perdre environ 15 % de leur poids corporel, ce qui en fait le traitement le plus efficace disponible. "Il s'agit d'un ajout vraiment bienvenu .... pour les personnes qui ont vraiment subi une prise de poids importante à cause des antipsychotiques atypiques et qui ont fait de leur mieux pour surmonter cela", a déclaré le Dr Joseph Goldberg, professeur de psychiatrie à l'école de médecine Icahn de Mount Sinai, à New York. Le Wegovy a été approuvé aux États-Unis en tant que traitement de l'obésité en juin 2021, tandis que le Mounjaro, un médicament similaire d'Eli Lilly, devrait être autorisé cette année. De nouveaux rivaux sont également en cours de développement.

Le marché mondial des médicaments amaigrissants devrait atteindre 100 milliards de dollars au cours de la décennie. Pourtant, on commence à peine à comprendre comment utiliser au mieux ces médicaments chez les patients souffrant de troubles psychiatriques.

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En Sarthe, face à une situation de crise en psychiatrie, un préavis de grève illimitée a été déposé

 




 Antonin LE BRIS.  Publié le 

La situation dramatique de la psychiatrie en Sarthe mobilise des professionnels à bout. Le syndicat Jeunes médecins a déposé un préavis de grève illimitée qui prendra effet le mardi 8 août 2023, pour l’ensemble des praticiens du département.

« Laisser perdurer cette situation sans alerter la population serait franchir une limite inacceptable : celle de la déshumanisation des soins psychiques pour les patients sarthois. » Dans une tribune publiée le 28 juillet 2023, les médecins de l’EPSM (Établissement public de santé mentale) de la Sarthe situé à Allonnes, près du Mans, alertaient déjà sur la « situation dramatique » de la psychiatrie dans le département.

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CHI – Clermont : un syndicaliste traîné au tribunal

02 août 2023 


Le 26 juillet, Fabrice, le secrétaire de la CGT de l’hôpital psychiatrique de Clermont/Fitz-James (CHI), dans l’Oise, était convoqué au tribunal et en est ressorti mis en examen pour diffamation.

C’est un tract de la CGT, diffusé en février 2022, qui est à l’origine de cette criminalisation de l’action syndicale. Il mettait en miroir le recrutement d’un cadre, proche de la direction, et le sous-effectif de plus en plus massif qui pourrit le quotidien des travailleurs du CHI.

La direction reconnaît elle-même à présent que 120 postes sont vacants sur l’hôpital.

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Les arrêts de travail s'enchaînent, il n'y a plus de psychiatre aux urgences en Sarthe

De Julie Le Duff   Mercredi 2 août 2023 

Ce mercredi 2 août, la crise de la psychiatrie en Sarthe a atteint un stade inédit : en raison de plusieurs arrêts de travail pour épuisement professionnel, il n'y a plus de psychiatre pour la prise en charge aux urgences des patients les plus graves. Le CHU d'Angers est sollicité en renfort.

L'établissement public de santé mentale de la Sarthe à Allonnes

L'établissement public de santé mentale de la Sarthe à Allonnes © Radio France Alexandre Chassignon

Après la fermeture de 42 lits à l'Etablissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe, la situation déjà dramatique de la psychiatrie dans le département s'est encore dégradée ces derniers jours : selon nos informations, ce mercredi 2 août en fin de journée, il n'y a plus de psychiatre à même de prendre en charge aux urgences les patients les plus graves, ceux dont l'état de santé met la vie-même en jeu. Une solution s'appuyant sur un renfort du CHU d'Angers était en cours d'élaboration ce mercredi soir, mais la crise nécessite des réponses de fond pour être surmontée, estime la vice-présidente de la commission médicale d'établissement.

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Les infirmiers en psychiatrie, acteurs de l'innovation du soin



PUBLIÉ LE 02/08/2023

En psychiatrie, parent pauvre du secteur de la santé, les soignants œuvrent chaque jour auprès des enfants et des adultes en souffrance. Après une crise sanitaire venue encore renforcer le mal-être de populations déjà fragilisées, les moyens engagés, financiers, humains, sont au cœur des enjeux pour l’avenir de ce secteur dans la tourmente. Les infirmiers, qui y travaillent continuent malgré tout à réfléchir à leurs pratiques : comment éviter le recours à la contention, comment changer de regard sur les troubles du comportement ? Focus sur une psychiatrie qui s'ouvre à une recherche infirmière de plus en plus assumée et porteuse d'innovations. 

 

lundi 7 août 2023

La déliquescence de la psychiatrie annonce-t-elle les drames de demain ?

Paris, le mercredi 2 août 2023

C’est un article que vous penserez peut-être avoir déjà lu mille fois. Le décor et l’action ont en effet déjà été vus fréquemment : des psychiatres ou soignants en psychiatrie prennent individuellement ou collectivement la plume pour décrire l’enfer de la psychiatrie publique dans notre pays. C’est l’errance des familles et des patients devant attendre de longs mois avant qu’une prise en charge, prise en charge dégradée, soit enfin mise en œuvre. C’est le désarroi des professionnels, qui face à une pénurie de personnels toujours croissante, sont contraints de recourir à la contention ou à l’isolement pour assurer un minimum de sécurité dans des services débordés. C’est partout la même maltraitance institutionnalisée et la même désespérance.

Des initiatives pour réduire les mesures de contrôle en psychiatrie

L'organisme Droits et recours en santé mentale Gaspésie-Les Îles planche sur un projet pour mieux soutenir les patients et le personnel soignant des départements psychiatriques dans la région.

Cet organisme, dont la mission est de promouvoir, de protéger et de défendre les droits des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, a obtenu une subvention de 50 000 $ du ministère provincial de la Justice.

Cette subvention permettra à deux intervenantes de se rendre quelques jours par mois dans les divers établissements hospitaliers de la Gaspésie à partir de l’automne. L’hôpital des Îles-de-la-Madeleine sera quant à lui visité une fois tous les deux mois.

Des lacunes dans l’utilisation des mesures de contrôle ont récemment été signalées à l’hôpital de Maria.

Ces intervenantes pourront à la fois accompagner les patients en matière de défense de droits en santé mentale et fournir des outils au personnel soignant.

Lors d’une visite, l’intervenante sera disponible pour offrir des ateliers, être à l’écoute des gens, organiser des rencontres individuelles ou en groupe, être présente auprès du personnel infirmier qui voudrait avoir des informations sur les méthodes alternatives, les bonnes pratiques en matière de défense de droits, explique Karyne Boudreau.

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Eco-anxiété : « L’action collective climatique améliore la santé mentale »

Clara Fanget   Publié le  Jeudi 3 août 2023

La pédopsychiatre Laelia Benoit aborde le phénomène de l’éco-anxiété et donne des clés pour lutter contre l’angoisse liée principalement au déni des décideurs et à leur inaction face à une catastrophe vue comme inéluctable par les jeunes générations.

Lilan Cazabet/Hans Lucas via AFP

Lilan Cazabet/Hans Lucas via AFP

Laelia BenoitPédopsychiatre, chercheuse à l’Inserm et à l’université de Yale

LAELIA BENOIT

Pédopsychiatre, chercheuse à l’Inserm et à l’université de Yale

Tout dépend de l’interprétation qu’on en fait. Quand on perd un proche, notre société dit qu’on a le droit d’être en deuil pendant un temps. Personne ne dit « vous êtes ­malades, vite donnons des médicaments ». Le deuil est un processus de transformation, d’acceptation, où on apprend à vivre sans la personne.

De la même manière pour l’éco-anxiété, tout dépend du sens que l’on attribue à cette détresse écologique. Je rappelle que l’éco-anxiété n’est pas une maladie mentale : c’est une réaction saine et légitime qui accompagne la prise de conscience écologique. Comme pour un deuil, il faut laisser le temps aux gens de digérer ce qu’ils ont compris. Si on se renseigne vraiment sur le climat, il est normal d’être inquiet. 

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Santé : priorité au politique

  Actualités professionnelles   1 août 2023

Le domaine de la santé n’est pas facile. Dans l’idéal, pour bien le maîtriser, il faudrait allier des connaissances et des expériences approfondies en médecine, en soins, en santé publique, en organisation de l’ambulatoire comme des établissements de santé, ainsi qu’en sociologie des professions, en économie de la santé, en même temps que d’être averti des enjeux syndicaux et politiques sous-jacents. Ça fait beaucoup. Bien entendu, de brillants cerveaux s’en approchent, au bout d’un temps plus ou moins long, mais ils sont rarement aux commandes. Le seraient-ils qu’ils devraient encore compter avec les aléas de la vie publique et, pourquoi ne pas le dire, avec les intérêts commerciaux, les calculs personnels et le fait du prince, ce qui implique d’avoir su naviguer depuis longtemps dans les méandres du pouvoir.

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Dépression post-partum : un premier médicament autorisé aux Etats-Unis

 Capital

Par Capital avec AFP   Publié le 

Il s'agit du premier médicament oral administré aux femmes qui peuvent ressentir de la tristesse, un sentiment de culpabilité ou d'inutilité, rappellent les psychiatres.

C'est une première. L'Agence américaine du médicament (FDA) a annoncé vendredi 4 août autoriser un comprimé dédié au traitement de la dépression post-partum, une situation rencontrée par de nombreuses femmes après leur accouchement mais longtemps entourée d'un tabou. Le Zurzuvae, des laboratoires Sage Therapeutics, est "le premier médicament oral à être indiqué pour le traitement de la dépression post-partum chez les adultes", relève la FDA dans un communiqué. Ébranlement physique et psychique qui peut durer plusieurs mois, la dépression post-partum est une situation "grave et potentiellement mortelle, au cours de laquelle les femmes ressentent de la tristesse, un sentiment de culpabilité, d'inutilité", rappelle Tiffany Farchione, responsable en psychiatrie à l'Agence américaine du médicament.


Maladie d’Alzheimer : bientôt diagnostiquée par un simple prélèvement sanguin au doigt ?

  • Pauline Anderson
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Les résultats d'une nouvelle étude pilote suggèrent qu'un test sanguin par simple prélèvement sanguin au doigt peut permettre d’identifier avec précision des biomarqueurs clés de la maladie d'Alzheimer.

"L'étude a montré que nous pouvons détecter une large gamme de biomarqueurs liés à la maladie d'Alzheimer dans le sang veineux, mais aussi dans le sang capillaire obtenu par une simple piqûre au doigt", a déclaré à Medscape Medical News l'investigatrice principale, Hanna Huber, PhD, du département de psychiatrie et de neurochimie, de l'institut de neuroscience et de physiologie, de l'université de Göteborg, à Mölndal, en Suède.

Les résultats ont été présentés lors de l'Alzheimer's Association International Conference (AAIC) 2023.

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Suicide des enfants : « Ce type de crise n’est pas une fatalité, de vraies réponses existent »

Publié le 02 août 2023

Ces drames, qui ne peuvent uniquement s’expliquer par le harcèlement scolaire, sont complexes et doivent mieux être pris en charge par le gouvernement, constatent, dans une tribune au « Monde », l’ancienne secrétaire d’Etat à la jeunesse Jeannette Bougrab et le neuropsychiatre Boris Cyrulnik.

Lindsay, Lucas et Marion avaient 13 ans, Chanel 12 ans, Ambre 11 ans et Thibault tout juste 10 ans. Des enfants. Ils avaient la vie devant eux. Pourtant, ils se sont donné la mort, ils se sont auto-assassinés… Cette réalité est insoutenable. On aimerait l’enfouir dans un trou de mémoire, être sûr de l’oublier. Mais elle est là. Le suicide s’est ancré dans nos sociétés occidentales modernes.

« Ne jetons pas l’opprobre sur les parents solos »

Tara Heuzé-Sarmini est cofondatrice et PDG de Commune, société de coliving dévolue aux familles monoparentales.

Publié le 05 août 2023

Mises en lumière lors des émeutes urbaines, les familles monoparentales méritent mieux que les caricatures dont elles ont été l’objet, estime Tara Heuzé-Sarmini, cofondatrice et présidente de Commune, dans une tribune au « Monde ». Il est temps de prendre la mesure de leurs difficultés et d’investir dans des politiques familiales équitables.

Interrogé sur les émeutes ayant récemment frappé le pays, le président de la République a pointé du doigt les « très jeunes » qui, « pour une écrasante majorité », ont « un cadre familial fragilisé », car élevés par « des familles monoparentales » ou par « l’aide sociale à l’enfance » [dans une interview sur France 2 et TF1 le 24 juillet depuis Nouméa].

Stigmatisation, déconnexion, méconnaissance des différentes formes de monoparentalité… De nombreuses voix de parents solos n’ont pas tardé à s’élever et à exprimer leur indignation sur les réseaux sociaux. A raison.