(AOF) - Korian, expert du soin et de l’accompagnement des personnes âgées et fragiles, annonce la finalisation de l’acquisition en Espagne de l’opérateur spécialisé dans la santé mentale Grupo 5, après avoir obtenu les autorisations nécessaires en matière réglementaire et en droit de la concurrence. Avec un chiffre d’affaires attendu à quelque 330 millions d’euros en 2023, en France, en Espagne et en Italie, Korian est désormais le troisième acteur privé du secteur en Europe.
Le débat autour de la fin de vie a été relancé ces dernières années, avec les cas d'Eluana Englaro, en Italie, ou de Vincent Lambert, en France, deux personnes dans un état végétatif irréversible pour lesquelles s'est posée la question de l'euthanasie. Si la loi française a récemment évolué sur le sujet, elle est perçue comme trop limitée par une grande majorité de Français. Le corps médical comme les juristes appellent, quant à eux, à la prudence de la réflexion. Celle-ci a constamment évolué de l'Antiquité à nos jours et elle varie singulièrement d'un pays à l'autre.
Dialogue (écrit et vidéo) entre Yannick D’Ascoli et Thomas Noyer, thérapeutes de couple.
Thomas
La première question, c’est comment choisir sa ou son psy ?[1]
Yannick
Le choix du psy est une question importante et il n’est pas toujours évident de s’y retrouver parmi les diverses appellations de ce milieu professionnel. Il faut tout d’abord distinguer psychiatre et psychothérapeute. Les psychiatres ont une formation en médecin avec spécialisation en psychiatre, parfois aussi en psychothérapie. Les psychothérapeutes ont une formation en psychologie et se sont spécialisés dans une approche (psychodynamique, systémique, centrée sur la personne, cognitivo-comportementale). Il faut savoir que les psychothérapeutes ne peuvent pas prescrire une médication et des arrêts de travail. Il est possible de voir un psychiatre et un psychothérapeute parallèlement si les rôles respectifs sont clairement définis.
La reporter de “La Terre au carré”, sur la même antenne, prend la suite de Noëlle Bréham, qui a refusé en novembre de signer un énième CDD avec le groupe public. Cette dernière animait l’émission depuis sa création, en 1997.
Elle devient, à partir du dimanche 8 janvier, la nouvelle voix des P’tits bateaux sur France Inter. Camille Crosnier, 41 ans, succède ainsi à Noëlle Bréham. La tâche n’est pas aisée pour la reporter de La Terre au carré (sur la même antenne), puisque sa prédécesseuse animait l’émission depuis sa création en 1997, et en était devenue l’incarnation. Son départ, en novembre dernier, s’est fait dans des conditions houleuses, la productrice de 65 ans dénonçant la politique historique de CDD du groupe public et refusant d’en signer un nouveau après quarante ans de maison. « Les circonstances sont compliquées, et ma position un peu délicate, reconnaît Camille Crosnier. Je ne fanfaronne pas, mais je ne vais pas m’excuser d’être là. Cette séparation n’est pas de mon fait. J’ai appelé Noëlle en décembre, elle a été bonne camarade. Je compte m’inscrire dans ses pas sans révolutionner l’émission, que les auditeurs apprécient beaucoup. »
Ses œuvres qui fourmillent de couleurs, de personnages et d’animaux racontent aussi la guerre et la souffrance.
Morte à 91 ans,Corinne Devillea traversé la Seconde Guerre mondiale et le passage au XXIe siècle sans jamais dissocier l’art de son existence. Digne représentante de l’art brut qui refusait de se considérer comme une artiste, elle fait l’objet, pour la première fois, d’uneexpositionqui retrace sa longue carrière. Derrière les couleurs chatoyantes de ses œuvres se cachent nombre d’histoires et d’angoisses. Voici trois faits marquants à savoir sur la peintre française.
Elle voyait l’art partout
Corinne Deville se donnait corps et âme à son art. Ce n’est même pas tant qu’elle se donnait, c’est qu’il l’habitait au quotidien, partout et tout le temps. “Sa vie était une œuvre” et “tout objet de la vie quotidienne était source d’inspiration et de création” pour elle, indique le site qui lui est dédié. “Dès l’enfance, elle a commencé́ à̀ peindre, à dessiner et à créer des structures”, ajoute le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne qui organise une exposition dédiée à son travail.
Le musée Cécile Sabourdy dédié à l’art naïf, brut et singulier accueille les œuvres du collectionneur corrézien Thierry Coudert. 250 pièces, sculptures, peintures, dessins et assemblages d’artistes sans codes. A découvrir à Vicq-sur-Breuilh en Haute-Vienne jusqu’au 30 juin 2023.
Le musée Cécile Sabourdy de Vicq-sur-Breuilh en Haute-Vienne présente Dédales, une collection singulière en Limousin. Des œuvres insolites et puissantes glanées au fil du temps par Thierry Coudert, collectionneur corrézien engagé et spécialiste de l’art populaire. Pour l’occasion, il a mis à disposition du musée quelques 250 œuvres d’artistes singuliers.
France 3 Limousin : M. Codet-Boisse / V. Agut / B. Boulesteix
Loin des codes
"C’est quelque chose qui sort de leurs tripes, il faut prendre ce mot-là parce qu’il n’y en a pas d’autre. Et ce sont des gens qui ont besoin de créer pour eux-mêmes. Ce ne sont pas des choses qui étaient destinées à être vendues pour gagner de l’argent, et souvent même pas à être montrées", raconte Thierry Coudert.
Dans le quartier de Lewisham, au Sud-Est de Londres, les démunis trouvent une main secourable, celle de Ray Barron Woolford. À la tête d’une banque alimentaire, cet Anglais de 64 ans a une longue expérience dans les combats a priori désespérés.
Dans sa petite boutique à l'angle de Friendly Street, traduction la rue sympathique, ça ne s’invente pas, il ouvre les tiroirs et déplace les étagères avec énergie. Des habits, des jouets, de la nourriture, des affaires de toilettes… Ray Barron Woolford le dit avec fierté, ici, sur deux niveaux encombrés, on trouve de tout. Tout ce dont les gens ont besoin.
Et plus particulièrement, contrairement aux autres banques alimentaires, des produits frais : légumes, viande, poisson… Et pour ça, il faut des réfrigérateurs. Il en a six et c’est devenu un problème dans un pays où l’électricité est presqu’un luxe désormais. Malgré l’aide gouvernementale, les tarifs s’envolent. Jusqu’à mettre en péril l’existence de cette association.
Le 20 octobre 2022, une page s’est tournée. Le verdict du procès en appel des attentats de janvier 2015 est tombé. C’est la fin du volet judiciaire. Mais il n’est pas question pour autant de s’arrêter là, le combat continue, contre l'obscurantisme, contre l’"islam des ténèbres".
Avec
Richard Malka Avocat au barreau de Paris, spécialisé dans le droit de la presse et scénariste de bandes dessinées
Le compostage des défunts, ou technique de réduction naturelle du corps, se développe outre-Atlantique. La pratique permet de limiter l’empreinte carbone élevée des funérailles traditionnelles.
Huit cercueils dans un entrepôt. Des « vaisseaux », préfère dire Seth Viddal, le maître des lieux. Des embarcations qui emportent les défunts pour un voyage de trois ou quatre mois vers la décomposition finale. Les caissons – en acier inoxydable – sont recouverts d’un linceul blanc. Chacun est veillé par une plante verte, qui donne au hangar un air de solennité – il s’agit tout de même de corps humains. Un thermomètre digital mesure la température à l’intérieur des cylindres. L’un affiche 65 °C ; un autre, 55… « A 50 °C, je les retourne », signale Chris Olachia, le responsable des opérations.
Si la notion d’estime de soi relève davantage de la psychologie (voire du champ social), et celle de narcissisme plutôt de la psychanalyse, leur proximité apparente conduit à s’interroger sur leurs relations. La première résulte d’une évaluation consciente alors que la seconde trouve ses racines dans des processus inconscients.
Dans ces tous premiers jours de l’année, l’Association des jeunes psychiatres et des jeunes addictologues (AJPJA) annonce ses projets pour 2023. Elle poursuivra ses missions de fédération – formation – information, et marque « sa volonté de représenter les jeunes psychiatres / addictologues en tant qu’acteurs.rices du dynamisme attendu pour notre spécialité et pour l’évolution de nos pratiques. »
Malgré la tenue de la quatrième édition du «Dry January» dans l’Hexagone, l’Etat persiste à ne pas soutenir une opération de santé publique de grande ampleur pour lutter contre les ravages de l’alcool, regrette William Lowenstein, le président de SOS Addictions.
A l’échelle mondiale, l’alcool représente le troisième facteur de risque de morbidité, après l’hypertension artérielle et le tabac, selon les autorités sanitaires. Pourtant, le président de SOS Addictions, l’addictologue William Lowenstein, déplore une politique française de prévention de l’alcool qui s’étiole d’année en année. A Libération, il rappelle l’importance d’une opération efficace et validée par les professionnels de santé de prévention de la consommation d’alcool telle que le «Dry January», une campagne qui encourage à ne pas boire pendant un mois, en janvier. Un dispositif qui devrait être selon lui largement soutenu par l’Etat français comme il l’est au Royaume-Uni depuis sa création en 2013.
En plus de porter bien souvent la charge mentale au sein de leur foyer, les femmes doivent affronter un autre rôle, bien plus pernicieux : celui de "kinkeeper", s'assurant de la cohésion de la famille au sens large. Explications.
Vous êtes la personne qui est systématiquement en charge de l'organisation des repas de famille ? De faire vivre le Whatsapp familial ? De vous rappeler des anniversaires de tout le monde ? Bienvenue dans le monde merveilleux du "kinkeeping", ou l'art d'être le/la "gardien·ne de la parenté". Une charge mentale qui ne dit pas son nom, et qui, surprise, affecte davantage les femmes.
Loin d'être une énième tendance sociétale, le terme est défini comme suit par l'American Psychological Association : "le rôle social, généralement assumé par les femmes, de promotion et de protection des relations entre les membres de la famille." La dernière étude sur le sujet, rapportée par Psychology Today, estime que 85 % des "kinkeepers" sont des femmes, âgées de 40 à 69 ans, certaines assumant ce rôle jusqu'à 70 ans…
Rencontre avec la philosophe belge autour du livre «enquête» «les Morts à l’œuvre», qui s’appuie sur sa rencontre avec des participants au protocole artistique les Nouveaux Commanditaires et dans lequel on voit comment les disparus aident les vivants.
Par où commencer pour bien raconter une histoire ? Cette question, Vinciane Despret se la pose à différentes reprises dans son nouvel essai les Morts à l’œuvre, prolongement d’un travail engagé avec Au bonheur des morts (2015) sur la manière dont les morts peuvent faire agir «ceux qui restent». L’art est ici plus particulièrement à l’œuvre et en jeu, la démarche s’appuyant sur la rencontre de personnes ayant sollicité le protocole participatif des Nouveaux Commanditaires, initié par François Hers en 1990, lequel offre à des citoyens la possibilité de commander une œuvre d’art. Cinq exemples sont donnés, cinq commandes opérées par des vivants pour (et d’une certaine façon par) des défunts, auxquels sont ainsi rendues grâce et place. La philosophe belge, autrice de plusieurs livres sur les animaux, nous reçoit dans sa maison près d’Uzès où elle habite une partie de l’année. Elle a le rire facile, déploie sa pensée par «ramifications» comme le champignon sur lequel elle écrit ces jours-ci (le mycélium, pour un catalogue d’exposition), se tient loin des «généralisations» et ne craint pas les silences (jusqu’à 30 secondes après une question). La cuisine est jaune et rouge, le regard clair derrière les montures rondes, et l’entretien seulement interrompu une ou deux fois par une sonnerie de téléphone (un pépiement d’oiseau).
Omar Battas est enseignant à la Faculté de médecine de Casablanca et chef de service de psychiatrie au CHU Ibn Rochd.
Fin connaisseur de la santé mentale au Maroc, Omar Battas, enseignant à la Faculté de médecine de Casablanca et chef de service de psychiatrie au CHU Ibn Rochd, revient, dans cette interview avec Le360, sur les problématiques qui affectent ce secteur considéré comme «le parent pauvre du système de santé au Maroc».
Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, dénonce dans La Matinale de vendredi les contrevérités médiatiques de l'éducation positive bienveillante. Cette méthode qui a séduit des millions de parents "ne prend pas en compte le besoin psychique de l'enfant".
L'éducation positive bienveillante, qui vise à encourager l'enfant plutôt qu'à le punir, telle qu'elle est enseignée en France, ne convainc pas du tout Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, et auteur de "File dans ta chambre! Offrez des limites éducatives à vos enfants".
"Ce qui cloche dans cette méthode, c'est le déni de besoin psychique des enfants qui ne concerne ni l'amour ni les explications, qui concerne la rencontre avec les limites éducatives et l'apprentissage de la frustration. Dénier que cette réalité existe, c'est mettre les enfants dans la souffrance parce qu'un tiers de leurs besoins psychiques n'est pas entendu", a-t-elle déclaré dans La Matinale de vendredi.