par Julie Brafman publié le 29 avril 2021
La décision de la Cour de cassation, qui a confirmé l’irresponsabilité pénale du meurtrier de la sexagénaire juive, a suscité une vague de colère et d’incompréhension en France. Retour sur cette affaire complexe où se mêlent le politique et le psychiatrique.
De quoi Sarah Halimi deviendra-t-elle le nom ? D’une rue, comme le veut Anne Hidalgo, la maire de Paris, qui a déclaré ce dimanche «ça sera aussi une façon de lui rendre justice, pas de lui rendre la vie, mais de lui rendre justice» ? D’une loi, qui verra le jour fin mai, comme l’a annoncé le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti – sur instruction du président de la République – afin de mettre fin au «vide juridique» qu’il croit déceler dans notre code pénal ? De cette vague d’émotion qui a submergé la France, 26 000 manifestants criant à l’injustice après que l’homme accusé du meurtre de cette sexagénaire juive a été déclaré pénalement irresponsable ?