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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 21 septembre 2019

L’insémination, un arrangement social centenaire

Par    Publié le 20 septembre 2019

C’est une petite musique qui s’est peu à peu imposée dans les débats de bioéthique : en ouvrant l’insémination artificielle avec donneur (IAD) aux couples de femmes ou aux femmes seules, la France s’apprêterait, dans une étrange et coupable inconscience, à accomplir un « saut anthropologique » majeur. A l’ambition légitime de lutter contre l’« infertilité médicale » des couples hétérosexuels stériles, se substituerait un combat déraisonnable contre l’« infertilité sociale » des femmes homosexuelles ou célibataires. De La Manif pour tous à certains élus Les Républicains, le discours est le même : sous les dehors anodins d’une quête d’égalité, se dissimulerait une fracture éthique sans précédent.
L’abolition de la frontière entre infertilité « médicale » et « sociale » constituerait ainsi, selon La Manif pour tous, un véritable « détournement » des lois de bioéthique. « La souffrance des couples infertiles ne pourra jamais être comparée à la situation d’une femme célibataire ou d’un couple de femmes qui n’ont pas d’enfant, non pas en raison d’une pathologie, mais parce qu’elles n’ont pas de relations sexuelles avec un homme », affirme-t-elle. La « PMA pour toutes » pervertirait, selon elle, le sens de l’insémination artificielle avec donneur : ce geste destiné à aider les couples hétérosexuels plongés dans le malheur de l’infertilité servirait désormais les « caprices » des femmes homosexuelles ou célibataires.

Psychiatrie : deux députés pointent une situation désespérante

Par Eric Favereau — 
Pendant une manifestation à l'appel des associations et syndicats de soignants psychiatriques, le 21 mars à Paris.
Pendant une manifestation à l'appel des associations et syndicats de soignants psychiatriques, le 21 mars à Paris. Photo Jacques Demarthon. AFP

Nouveau rapport alarmant sur la prise en charge des malades mentaux. Un an après les grandes grèves dans plusieurs établissements, les changements sur le terrain n'apparaissent toujours pas

Le sentiment d’un disque rayé. Alors que l’on apprend ce mercredi que l’hôpital psychiatrique du Rouvray, qui avait été à l’origine d’un mouvement historique en 2018 avec dix-huit jours de grève de la faim de 8 soignants, va commencer de nouveau une grève illimitée à l’appel de la CFDT, la CGT et de Sud – cela à partir du 29 septembre pour dénoncer le non-respect de l’accord (1), deux députés viennent de rendre public un rapport sur la situation toujours aussi inquiétante de la psychiatrie«Face à la prise en charge catastrophique» des patients en santé mentale, ils appellent à «sortir la psychiatrie de l’hôpital» en «redéployant 80%» du personnel de cette filière «au bord de l’implosion» vers la ville «à l’horizon 2030».

Urgences : Buzyn augmente la cadence, lance trois ateliers et veut du concret dans les deux mois

PAR MARTIN DUMAS PRIMBAULT  
PUBLIÉ LE 19/09/2019

Crédit photo : S. Toubon
Pour réformer les urgences et éviter que la crise n'enflamme tout l'hôpital, Agnès Buzyn impose un rythme effréné. Jeudi 19 septembre, quelques jours seulement après avoir présenté son « pacte de refondation », la ministre a installé trois groupes de travail dont elle attend des « propositions concrètes » et applicables « dans les deux mois ».
Leur mission ? Apporter des « déclinaisons opérationnelles » aux promesses gouvernementales consistant à optimiser la gestion des lits d’aval, faciliter l’admission directe des personnes âgées et développer les compétences des paramédicaux avec notamment la création du métier d’infirmière en pratique avancée (IPA).
« Le pacte de refondation des urgences est un devoir d’exécution », a résolument déclaré Agnès Buzyn à la cinquantaine de représentants du secteur réunis pour l’occasion avenue de Ségur. Autour de la table, très peu de têtes connues. Venus du Mans, de Cherbourg ou encore de Colmar, la plupart des professionnels invités sont issus du terrain. La ministre veut s’inspirer des exemples qui fonctionnent sur le territoire afin de les déployer rapidement dans les hôpitaux en tension. Après un discours d’introduction d’une petite quinzaine de minutes, Agnès Buzyn a laissé les professionnels entre les mains de la direction générale de l’offre de soins (DGOS), chargée d’animer les trois ateliers.
Fini donc les longues réunions de négociation avec le gratin des urgences publiques françaises, la locataire de Ségur veut du concret, et vite. « Nous devons avoir collectivement l’ambition d’être au rendez-vous, nous ne sommes plus au temps des propositions, nous en sommes à l’action », a-t-elle prévenu.
150 millions d'euros déjà disponibles
La méthode peut étonner au regard du flegme à toute épreuve dont fait habituellement preuve l’hématologue. « À un moment, quand la ministre commence à s’énerver, et c’est mon cas aujourd’hui, les tergiversations ça suffit ! », s’est-elle justifiée en marge de la réunion. Et d’ajouter : « dans les deux mois qui viennent, je veux que les ateliers m’aient rendu leur copie, même avant si c’est possible ! »
Car le budget est déjà débloqué et prêt à l’usage. « Je peux mettre de l’argent sur la table dès cette année pour améliorer la situation dans les hôpitaux », assure Agnès Buzyn. Pas besoin donc d’attendre la loi de financement de la Sécurité sociale, traditionnellement votée en décembre. « L’ONDAM 2020 est déjà fait, on ne touchera pas une ligne à ce qui est prévu. » L’enveloppe de 150 millions d’euros promise par la ministre pour 2019-2020 sera donc prélevée sur des financements déjà votés. « On avait un budget pour des opérations d’investissements lourds qui ont été retardés et qu’on va réorienter pour les urgences », précise-t-elle.
Pour tenir le rythme, la ministre installera la semaine prochaine un atelier similaire pour dessiner les contours du service d'accès aux soins (SAS), mesure phare de son plan pour les urgences. 

Sans état d’AME ! Dix ans de travail de sape

Accueil

Publié le 12.09.2019

2019 ! De nouvelles attaques se profilent, en effet, avec une probable nouvelle réforme de l’AME. Seronet a remonté le cours du temps pour montrer que les critiques et attaques d’hier ont la vie dure et qu’elles servent encore à remettre en cause un système pourtant indispensable à la santé publique de tous-tes. C’est parti pour un parcours jalonné de caricatures, de manipulations, d’outrances et une forme de haine des étrangers-ères.
Dans un communiqué (7 août), plusieurs organisations de santé et de défense des droits des étrangers-ères font état de « menaces » sur l’Aide médicale d’État, que le gouvernement se préparerait à « sacrifier » cet automne. Depuis plusieurs semaines, des informations parviennent aux organisations indiquant que le gouvernement envisage « de détricoter ce dispositif essentiel de santé publique » qui « garantit actuellement la prévention et l’accès aux soins des personnes étrangères sans papier ou en situation précaire de séjour ».
Le gouvernement a demandé à l’inspection générale des finances (IGF) et à l’inspection générale des affaires sociales (Igas) de réaliser un rapport sur l’AME. 
Selon un article du Monde (1er août), la mission d’inspection, bâtie autour de l'inspectrice de l'Igas Fabienne Bartoli, a déjà mené plusieurs auditions à ce sujet. « Trois pistes de réforme y ont notamment été abordées : la mise en place d'un ticket modérateur (un reste à charge pour le patient), des centres de santé dédiés ou encore la réduction du panier de soins pris en charge (réclamée par certains-es et déjà mise en œuvre pour partie, avec les réformes précédentes). L'exclusion des soins psychiatriques serait, par exemple, à l'étude (1) », précise le quotidien.

Le 1er août, des membres de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) (2) sont reçus au ministère de la Santé à ce sujet. Et, comme l’explique l’AFP, ils et elles en ressortent « confortés dans leurs inquiétudes ». Et ce d'autant qu’ils et elles expliquent, à l’issue du rendez-vous, que le gouvernement se refuse à exprimer la « finalité » de la mission confiée à l’IGF et l’Igas. Les ONG supposent qu’il est envisagé de restreindre l'accès à l'AME (c’est dans le discours ambiant, notamment chez une partie du gouvernement…), sans que l'on connaisse très précisément la nature des mesures qui pourraient être finalement retenues. Ce rapport doit sortir en octobre. Il devrait coïncider avec un débat parlementaire sur l’immigration (le gouvernement entend avoir un débat annuel sur ce sujet) et tomber au moment des discussions autour du budget 2020 (3) ; ce qui « laisse donc craindre le pire », estiment les organisations.

Etienne Klein : «La physique contemporaine met en scène autant de vides différents qu’elle a de théories»

Par Erwan Cario, Dessin ASEYN — 



Dans son essai, le physicien et docteur en philosophie des sciences interroge le langage pour tenter de cerner la notion de vide. S’attaquant à la physique quantique comme aux théories des premiers philosophes, il souligne l’importance d’adapter le vocabulaire aux nouvelles connaissances scientifiques.

Etienne Klein 
phoot DR
Difficile de trouver plus insaisissable que le vide, un mot des plus communs qui se dérobe à toute définition précise dès lors qu’on cherche à le cerner de trop près. Peut-on, d’ailleurs, vraiment cerner le vide ? Dans son essai Ce qui est sans être tout à fait, Etienne Klein a voulu l’attaquer sur tous les fronts, depuis les philosophes présocratiques jusqu’aux vides quantique et relativiste, en passant par Galilée, le vide des alpinistes et celui de l’ennui. Figure française de la vulgarisation scientifique, le physicien, directeur de recherches au CEA et docteur en philosophie des sciences a su trouver les mots, ces mots qu’il ne cesse d’interroger, de disséquer, pour nous placer au bord du vide. On a eu le vertige.

Tou.te.s les mêmes : web-série inspirante sur le handicap !

Handicap.fr
19 septembre 2019 • Par 

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Personnes handicapées, « valides »... Au fond, nous sommes « Tou.te.s les mêmes ». C'est le nom de la nouvelle web-série diffusée depuis le 13 septembre 2019 sur France TV Slash (en lien ci-dessous), une chaîne 100 % numérique qui vise à encourager « la célébration de soi ». La saison 1, réalisée par Léa Bordier et Julien Ménielle, se décline en huit portraits d'une dizaine de minutes. Journaliste et ancien infirmier, ce dernier recueille les témoignages de personnes en situation de handicap aux destins singuliers. Son leitmotiv : « libérer la parole et démystifier tout ce qui touche au corps et à la santé ».


Double meurtre de l'hôpital psychiatrique de Pau : une deuxième commission médicale décide d'autoriser Romain Dupuy à quitter l'Unité pour malades difficiles

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publié le 

Psychiatrie : s'exposer pour mieux se soigner

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Par Dandeville Cédric  Publié le 20/09/2019 

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Une fois par an, des patients de l'hôpital psychiatrique de Ville-Evrard ont rendez-vous à Montfermeil (93) pour exposer des oeuvres réalisés lors d'ateliers hebdomadaires. Reportage. 

Lire la suite et voir la vidéo ...

Comment je suis devenu infirmier en psychiatrie

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vendredi 20 septembre 2019

HÔPITAL DU VALAIS : BIENVENUE AUX URGENCES

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20/09/19 


Enclenchez le buzzer et découvrez le niveau de gravité de ce qui vous a conduit aux urgences. Puis rendez-vous à l’un des cinq ateliers prévus sur le stand (bilingue) de l’Hôpital du Valais.

Entrée par les urgences

On le sait tous, l’arrivée aux urgences est généralement synonyme d’attente. Ce que l’on sait moins, c’est que le personnel médical travaille avec une échelle de tri graduée de 1 à 5 afin de définir la gravité d’un cas, «1» étant synonyme d’urgence absolue. L’objectif: prioriser les urgences vitales pour sauver un maximum de personnes. Ouvertes 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur les sites de Sion et Viège, les urgences de l’Hôpital du Valais ont reçu 69'400 personnes en 2018. Venez découvrir un parcours patient au salon!

Accidents cardiovasculaires

Violent mal de tête accompagné de vertiges, paralysie du côté droit et difficulté à parler: il s’agit probablement d’un accident cardiovasculaire. Dès lors, chaque minute compte. Direction l’atelier «AVC» où vous attendent un neurologue pour un rapide examen neurologique, des explications sur le scanner, un doppler et une perfusion fictive sur le bras (thrombolyse).

Accidents de montagne

Imaginez: partiellement enseveli-e suite à une avalanche, vous êtes transporté-e aux urgences en état d’hypothermie, avec des douleurs au cou et au bassin… L’atelier «Quand l’excursion en montagne se termine aux urgences» vous présentera le diagnostic dit «ABCDE» (Airway, Breathing, Circulation, Disability, Exposure) permettant d’évaluer l’état global d’une victime d’avalanche. Pour les volontaires, mise en situation avec brancard, minerve, ceinture de mobilisation du bassin et matelas chauffant.

Idées suicidaires


Mon conjoint a une perte d’intérêt pour tout, des troubles du sommeil et de l’appétit. Il a déjà évoqué des scénarios pour mettre fin à ses jours… Au programme de l’atelier «Psychiatrie de liaison»: glissez, le temps d’un jeu de rôle, dans la peau d’un psychologue face à une personne en proie à des idées suicidaires, qui sera jouée par un professionnel de santé.

Toutes les 40 secondes, 1 personne met fin à ses jours

Univadis

Mary Corcoran   11 sept. 2019

Même si le taux mondial de suicide standardisé par âge a baissé entre 2010 et 2016, des experts ont averti que cette baisse n’est pas suffisamment rapide pour atteindre les objectifs mondiaux de réduction de la mortalité par suicide. 


Les dernières données du rapport Suicide dans le monde : estimations mondiales de la santé (Suicide in the world: Global Health Estimates) montrent que le taux mondial de suicide standardisé par âge pour 2016 était de 10,5 pour 100 000 habitants. Les taux ont grandement varié selon les pays et les régions. Les taux de suicide dans les régions de l’Afrique (12,0 pour 100 000 habitants), de l’Europe (12,9 pour 100 000 habitants) et de l’Asie du Sud-Est (13,4 pour 100 000 habitants) étaient plus élevés que la moyenne mondiale en 2016. Le taux de suicide le plus faible a été constaté dans la région de la Méditerranée orientale (4,3 pour 100 000 habitants). Près de trois fois plus d’hommes que de femmes ont mis fin à leur jour dans les pays à revenu élevé, par opposition aux pays à revenus faible et intermédiaire, où les taux étaient plus équilibrés.


Etude de cas en psychiatrie, Fabrice un inconnu

  • 20 SEPT. 2019
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  • PAR 
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  • BLOG : RÉOUVERTURE

  • Un gars que je connais , alcoolique dépendant est dépressif depuis plus de deux ans . Son traitement repose sur quatre seresta (anxiolytique ) par jour et un Effexor ( antidépresseurs ) .
    C'est un psychiatre qui lui a donné ce traitement lors d'une hospitalisation de quinze jours dans une autre grande ville qu'il a du quitter par la suite , compte tenu d'un voisinage agressif dit-il.
    Suite a ce départ précipité , il s'est retrouvé a la rue sans suivi .Je l'ai rencontré dans un café ou il vient soigner son addiction au café calva et a la bière. Il venait juste d'être en retraite et touche mille euros plus quatre vingt dix huit euros d'APL. Il est fumeur donc, compte tenu de ses addictions le quinze du mois , il fait la manche devant des supermarchés . Il est régulièrement viré par les vigiles qui ont ordre de " sécuriser " les lieux. Il touche des colis alimentaires au secours catholiques. Suite a sa 1er hospitalisation , il a réussi a trouver un logement ancien de type F2 pour quatre cent euros pas loin de chez moi.

Psychiatrie : « Les usagers sont à bout, les familles n’en peuvent plus »

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Publié le 


Une prise en charge des patients catastrophique, des retards diagnostics, une saturation des lits… Voilà le constat alarmant que dresse le dernier rapport parlementaire sur la psychiatrie en France. 

Dans leur rapport présenté mercredi 18 septembre, les parlementaires dénoncent une offre de soins incohérente, un parcours de soins labyrinthique, et la saturation des centres médico-psychologiques… L’une des auteures du rapport, Caroline Fiat, députée (LFI) et aide-soignante de profession, a répondu aux questions du Magazine de la santé.