blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 2 novembre 2023

Movember : il faut encourager les hommes, plus touchés par le suicide, à "demander de l'aide", plaide un psychologue

 Propos recueillis par  Florence Morel   Publié 

Les morts par suicide sont deux fois plus courantes chez les hommes que chez les femmes selon l'OMS. La masculinité reste trop souvent associée à l'idée de ne pas se montrer vulnérable, déplore un professionnel.

L'ONG Movember veut inciter les hommes à prendre soin de leur santé mentale, et à aborder la question entre eux. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO)

Un mois pour briser un tabou. Comme chaque année depuis 2012, le mercredi 1er novembre marque le début du "Movember". Ce mouvement né en Australie invite à se laisser pousser la moustache tout le mois de novembre pour sensibiliser aux maladies qui touchent spécifiquement les hommes, comme les cancers des testicules, de la prostate... Mais aussi aux questions de santé mentale, qui comportent des enjeux spécifiques au public masculin. "De nombreuses études montrent qu'un homme ne dit pas quand il ne va pas bien, parce qu'il ne veut pas avouer ses faiblesses", pointe Mathilde Bourdon, porte-parole de l'ONG Movember en France, auprès de l'AFP.

Selon l'Organisation mondiale de la santé"plus de deux fois plus d'hommes que de femmes mettent fin à leurs jours, avec un taux de 12,6 pour 100 000 hommes contre 5,4 pour 100 000 femmes" en 2019. En France, entre janvier 2020 et mars 2021, l'Observatoire national du suicide a dénombré "11 210 décès par suicide, dont 75% concernent des hommes". Afin de comprendre cet écart entre hommes et femmes, franceinfo a interrogé Vincent Lapierre, psychologue et directeur du Centre prévention du suicide de Paris.

Franceinfo : Comment expliquer cette différence du nombre de morts par suicide entre les hommes et les femmes ?

Vincent Lapierre : En règle générale, les hommes se soignent moins bien que les femmes, en particulier quand il s'agit de santé mentale. C'est d'ailleurs le seul sujet sur lequel les stéréotypes de genre jouent en défaveur des hommes. Statistiquement, les hommes consultent moins de psychologues et sont plus concernés par un certain nombre d'addictions, dont l'alcool. Or, l'alcool agit comme un masque qui retarde la prise en charge du patient, voire la complique, car c'est un facteur de risque de passage à l'acte suicidaire.

Lire la suite ...


Un espace de travail « cool working » réservé aux patients et aux aidants

Offrir un espace de travail ergonomique et déshospitalisé aux patients chroniques qui ne souhaitent pas interrompre leur activité pendant leur séjour à l’hôpital : voilà l’objectif de la toute nouvelle pièce de « cool working » aménagée dans la clinique de médecine ambulatoire de l’hôpital Edouard Herriot.

À la clinique de médecine ambulatoire (CliMA) de l’hôpital Edouard Herriot, les patients peuvent désormais, s’ils le souhaitent, s’installer dans une salle de coworking pour travailler.

Image
Espace de co working aménagé dans la clinique de médecine ambulatoire de l’hôpital Edouard Herriot
Cet espace lumineux et coloré offre cinq places de bureaux et deux ordinateurs fixes.

Conserver une activité professionnelle pendant leur séjour

La salle a été réfléchie par Sandrine COTTIN, cadre de santé de la CliMA, pour répondre à une demande des patients. L’idée est née pendant la première vague de l’épidémie de Covid : « Nous avons utilisé les box médicaux d’une autre aile pour pouvoir installer tous les patients dans des chambres individuelles. Certains ont profité des bureaux laissés dans ces pièces pour travailler et ont demandé à pouvoir garder un accès à un bureau pour leurs prochaines venues. »

Lire la suite ...


« Guérir en Mer »

L’Aventure GEM


DSC01861 e1690041030686

En France, la santé est aujourd’hui assurée majoritairement par les femmes.
Elles représentent 80% des métiers du Care (soigner) et 52% de ceux du Cure (guérir). Prendre soin d’elles et de leur santé est une priorité.
 
🌊 L’association Guérir en Mer a alors imaginé pour elles une aventure inédite sur l’eau.
 
💕 15 Femmes, représentantes de chaque métier du soin, ensemble sur l’eau pendant 10 jours, au départ de Marseille.
30 septembre / 1er octobre 2023
9 / 10 décembre 2023
30 / 31 mars 2024
6 / 7 / 9 / 10 juin 2024
 
👉 Les Objectifs de cette « AVENTURE GEM « ?
– Découvrir et expérimenter la voile comme « outil-santé »
– Prendre du temps pour soi (en prenant le large)
– Partager un projet, autre que professionnel, avec d’autres soignantes
– Croire en soi autrement que via son milieu professionnel ou familial
– Participer à un documentaire réalisé tout au long de L’Aventure
– Continuer après L’Aventure dans une démarche « Je prends soin de moi en tant que professionnelle de santé ».


Pour ses 80 ans, le LSD s’offre une expo à Montmartre

par Maria Sumalla   Publié le 31 octobre 2023


Le quartier des Abbesses se pare d’une ambiance psychédélique du 22 novembre au 31 janvier. Et pour cause ! On fête les 80 ans de l’invention du LSD à la galerie Lubliner Art à travers expos, performances, concerts et ateliers en tout genre. 

Même le LSD fête son anniversaire, et cette année, il fête ses 80 bougies du 22 novembre 2023 au 31 janvier 2024 dans la galerie Lubliner Art, au cœur de Montmartre. Au programme : expos, performances, podcasts, concerts, ateliers, projections, marché de Noël psychédélique… Tout pour faire la fête en grandes pompes !

80 ans d’histoire et de contre-culture

Les 300 m2 de la galerie Lubliner Artaccueilleront donc une chouette exposition, LSD80, en hommage à la contre-culture. De son invention en avril 1943 par Albert Hofmann à son impact dans la société, la galerie explore tous les domaines et tous les arts à la découverte de cette molécule indomptable. À cette occasion, une série d’artistes contemporainsviennent exposer leurs œuvres, avec notamment une belle série de « buvards artistiques »,feuilles de papier LSD aux multiples designs. On pourra aussi retrouver la plus grande collection de posters originaux sur le psychédélisme de la Collection Elalouf, une installation Fluo Box (lumière noire) et un mini cinéma.

Lire la suite ...


Grandir avec des parents plus vieux que la moyenne : « Quand ils venaient me chercher, mes camarades pensaient qu’il s’agissait de mes grands-parents »

Par    Publié le 1er novembre 2023

La situation est de plus en plus fréquente en France, où l’âge de la première grossesse recule. Derniers d’une fratrie ou enfants uniques tardifs, de jeunes adultes racontent leurs expériences.

Image tirée du travail de la photographe suisse Sabine Hess, publié dans son livre « You Felt the Roots Grow » (Ciao Press and Witty Books, 2023). 

Devant le portail de l’école, les parents de Lila (certains témoins ont souhaité garder l’anonymat) étaient reconnaissables à leurs cheveux gris. « Quand ils venaient me chercher, mes camarades pensaient qu’il s’agissait de mes grands-parents »,se rappelle la jeune fille de 18 ans. Sa mère a 62 ans. Son père 67. Longtemps, elle a menti sur leur âge. « Maintenant, je ne le fais plus », assure l’étudiante en première année de fac de langues.

Lila a choisi une autre voie que ses parents : son père était policier et sa mère travaillait comme infirmière. Des métiers dont elle parle au passé parce qu’ils sont tous deux retraités. Son père était âgé de 49 ans lorsqu’elle est née. « Pourtant, c’est celui qui s’est le plus occupé de nous », dit-elle en évoquant sa fratrie, sans mentionner sa mère, avec laquelle elle entretient des relations tendues.

Lila le répète : avoir des parents plus vieux que la moyenne « n’a pas d’avantages ». Benjamine de la famille, l’adolescente grandit avec le sentiment d’être arrivée trop tard. En cause, selon elle, la dizaine d’années qui la sépare de ses deux frères aînés et de sa sœur : « Ils ont beaucoup voyagé avec mes parents quand ils étaient petits. J’étais un peu peinée lorsqu’ils racontaient leurs anecdotes. Moi, je n’en avais aucune. » Entre leur premier et leur dernier enfant, ses parents ne disposent plus du même budget. Et leur énergie s’estompe. Lila voyagera moins et apprendra à s’évader autrement : basket, lecture ou piano. « Je leur en ai longtemps voulu de ne pas être aussi jeunes que les autres », avoue-t-elle.

LA SANTÉ MENTALE DES PROFESSIONNELS DE LA MONTAGNE

Accueil

Le GHT des Alpes du Sud vous convie le mercredi 8 novembre 2023 à Briançon, à une soirée proposée par le pôle de psychiatrie adulte du CHEB.

Lire la suite ...


mercredi 1 novembre 2023

L'économie derrière les barreaux

Un garde de prison devant le lieu de préparation au relâchement des détenus, dans la prison d’Aix-Luynes, le 14 mars 2022. ©Getty - Laurent Coust/SOPA Images/LightRocket

À propos de la série

Depuis le Moyen-Âge, l'emprisonnement est une dépense publique qui exige un retour sur investissement. Aujourd'hui, les conditions de détention, le gouffre économique de l'enfermement et le coût de la récidive mettent à mal cette entreprise de moralisation.

Lire la suite et écouter les podcasts ...


«Ah ! Nana», quand les femmes dessinaient leurs fantasmes

par Agnès Giard   publié le 28 octobre 2023

Culte, déjanté, éphémère et jubilatoire, la revue fut en France le premier (et dernier) magazine de bande dessinée fait par des femmes. «Métal Hurlant» lui consacre un numéro d’anthologie.

Un strip-teaseur aux cheveux gominés s’apprête à retirer son slip, sous le regard de spectatrices qui l’encouragent en levant leurs coupes. Quand la revue Ah ! Nana apparaît dans les kiosques en octobre 1976, sa couverture donne le ton : on inverse les rôles. Créé par Janic Guillerez, directrice artistique des Humanoïdes Associés et épouse de Jean-Pierre Dionnet, Ah ! Nana – le pendant féminin de Métal Hurlant – se veut «anti-machiste». Son titre reprend de façon ironique la petite phrase «ah, les femmes !». L’expérience cependant est brève. En 1978, la revue cesse car elle est frappée d’une interdiction d’affichage : trop osée. Presque cinquante ans plus tard, Métal Hurlant lui rend hommage dans un numéro hors série de 272 pages, en librairie depuis le 25 octobre. Responsable du hors-série, Cécile Chabraud, éditrice de Métal Hurlant, a sélectionné le meilleur des histoires publiées par Ah ! Nana, accompagnées d’un rédactionnel conséquent sur l’histoire de cette revue mythique.

La biologie derrière le ronronnement des chats

Mardi 31 octobre 2023

Provenant du podcast

Avec sciences

Le ronronnement est une vocalisation à basse fréquence, autour de 20 à 30 vibrations de cordes vocales par seconde. ©Getty - Anita Kot

Le ronronnement des chats est une vocalisation de très basse fréquence, inhabituelle pour des animaux de si petite taille. Une nouvelle étude révèle que ce phénomène est passif et qu'il est permis par la présence de coussinets sur leurs cordes vocales.

Le ronronnement est une vocalisation, c’est-à-dire qu’il y a un passage d’air dans le larynx de l’animal qui fait vibrer les cordes vocales, comme nous le faisons quand nous parlons, mais à une fréquence extrêmement basse. Quand je parle maintenant, ma vocalisation oscille autour de 170 à 180 hertz, soit 170 à 180 vibrations de mes cordes vocales par seconde. La vocalisation d’un chat qui ronronne est de 20 à 30 Hz, 20 à 30 vibrations par seconde.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Qu'est ce que l'Art Thérapie et comment ça marche ?

Par France Bleu Alsace   Mardi 31 octobre 2023

L'art-thérapie est une forme de psychothérapie qui utilise la création artistique

Qu'est ce que l'Art Thérapie ?

Qu'est ce que l'Art Thérapie ? © Getty Future Publishing

Lire la suite et voir lé vidéo ...


"Les gens ne sont plus soignés" : l'hôpital psychiatrique public de Haute-Savoie a fermé la moitié de ses lits

Écrit par Guillaume Gorgeu et Marion Feutry  Publié le 

L’établissement public de santé mentale de la Roche-sur-Foron (Haute-Savoie) ne compte plus qu'une centaine de lits sur 208. La moitié a fermé en un an, faute de médecins psychiatres. Une résultante de nombreux facteurs et qui dégrade la situation de ce milieu, au grand dam des patients et de leur santé.


mardi 31 octobre 2023

Le traumatisme psychique chez l’adulte

octobre 2023

Si après un événement potentiellement traumatisant, certaines personnes n’éprouvent que de déplaisantes réactions de stress ou ne manifestent qu’un éphémère désordre traumatique, d’autres souffrent quant à elles de troubles chroniques sous forme de symptômes sporadiques, récurrents ou fixés en véritable syndrome psychotraumatique.

Lire la suite ...


Reportage Mineurs auteurs de violences sexuelles : «Il est urgent de prendre à bras-le-corps cette réalité»

par Fanny Marlier   publié le 26 octobre 2023 

L’unité psychiatrique du CHU de Montpellier propose aux enfants auteurs de violences sexuelles des groupes de parole sur le consentement ou l’emprise, afin de les sensibiliser à la gravité de leurs actes. Un soulagement pour les parents.

Son regard bleu baissé au sol, Marc (1) raconte à demi-mot le «choc». «Ma femme et moi ; ça nous est tombé sur la tête, on ne s’y attendait pas du tout.» Il y a une poignée d’années, son fils, adolescent, a été mis en examen pour une infraction à caractère sexuel dont il ne souhaite pas donner davantage de détails, et pour laquelle il n’a pas été encore jugé. Le quinquagénaire fustige pêle-mêle : l’influence des copains, Internet – «le mal de notre époque» – et le manque de formation des éducateurs de l’Institut thérapeutique éducatif et pédagogique au sein duquel est placé son fils depuis son jeune âge.

Québec met en place des mesures pour éviter les hospitalisations en psychiatrie

Publié le 30 octobre 2023

Dans le but d'éviter des expériences qui peuvent parfois être traumatisantes pour certains patients dont l'état n'exige pas un séjour en hôpital psychiatrique, Québec annonce la mise en place de mesures visant à prévenir et à éviter ces hospitalisations.

Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, était de passage, lundi, à l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, à Montréal, afin d'annoncer la mise en place des trois actions de l'axe six du Plan d'action interministériel en santé mentale 2022-2026.

Lire la suite ...


Santé mentale : Sésame, un nouveau dispositif prometteur

Par Tifenn Clinkemaillié   Publié le 28 oct. 2023

Expérimenté depuis trois ans dans les Yvelines, le programme repose sur une coopération étroite entre médecin généraliste, infirmier et psychiatre. Les résultats, encourageants, laissent entrevoir à terme une possible généralisation en France.

Dans 76 % des cas, les médecins généralistes sont les premiers professionnels consultés en cas de problème de santé mentale.

Dans 76 % des cas, les médecins généralistes sont les premiers professionnels consultés en cas de problème de santé mentale. (Syspeo/SIPA)

Comment faire face à l'explosion des besoins en santé mentale ? Dépression, troubles anxieux, schizophrénie, troubles bipolaires… Chaque année, en France, une personne sur quatre est touchée par une maladie psychiatrique. Ce, alors que l'offre de soins de psychiatrie - à l'hôpital comme en libéral - est saturée. Et que les médecins généralistes, premiers professionnels consultés en cas de problème de santé mentale dans 76 % des cas, restent démunis et peu formés.

C'est pour répondre à ces différents enjeux que l'Institut Montaigne, en collaboration avec le Centre hospitalier de Versailles et l'association Quartet Santé, a lancé, il a trois ans, une expérimentation en France d'un nouveau mode de prise en charge des troubles en santé mentale. Baptisé « Sésame », pour Soins d'équipe en santé mentale, cette expérimentation repose sur un principe simple : une collaboration étroite entre médecin généraliste, infirmier et psychiatre. 

Extension en Ile-de-France

Inspiré du « collaborative care model », développé aux Etats-Unis dans les années 1990, l'intérêt d'une collaboration entre professionnels de santé a largement été démontré. Outre-Atlantique, près de 40.000 personnes ont pu en bénéficier. En France, plus de 700 patients ont déjà expérimenté Sésame dans quatre sites de médecine générale des Yvelines.

Lire la suite ...


La science du cri

Joe Kita   25 janvier 2023

Le cri est une forme de communication à la fois élémentaire et complexe qui reflète et évoque un large éventail d'émotions. Quels sont les différents types de cris ? Quels bénéfices mental et physique peuvent-ils apporter ? Le point avec le Pr Harold Gouzoules (Université Emory, Atlanta. É.-U.).

Titulaire d'une maîtrise en psychologie et d'un doctorat en zoologie, le Pr Harold Gouzoules étudie les cris des animaux et des humains depuis 40 ans. Il est certainement l'une des personnes qui a consacré le plus de temps à analyser ce type d’interaction entre les êtres vivants. Il a accumulé une audiothèque de dizaines de milliers de cris. Les nouveaux étudiants du département de psychologie où il enseigne et procède à ses recherches, sont d’ailleurs sensibilisés dès leur arrivée au risque d’être confrontés à des sons particulièrement troublants...

Lire la suite ...


Quiz : des phobies insolites

26 septembre 2023

Les phobies, qui sont définies par des craintes angoissantes et injustifiées d'une situation, d'un objet ou de l'accomplissement d'une action, sont courantes, mais certaines sont plus insolites que d'autres. Savez-vous reconnaître ces phobies rares et intrigantes, alliant les noms les plus étranges aux peurs les plus inattendues ? 

Quelle phobie peut gâcher la journée d'une personne à la simple vue de papier bulle, d'une râpe à fromage, d'une fleur de lotus, d'un nid d'abeille ou d'une balle de golf zoomée ?

  • Lire la suite ...