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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 29 novembre 2016

Frédéric Worms : «La violence commence quand on considère les corps comme des objets»

Par Belinda Mathieu — 21 novembre 2016 à 19:01

Le contact humain est vital au même titre qu'un traitement.

Après la journée mondiale de l’AVC, Libération organise «Quand le corps s’éclipse», une journée de débats sur les liens entre maladie et société. Le philosophe Frédéric Worms analyse ici la notion de soin. Inscrivez-vous ici pour assister au Forum.
La maladie s'immisce t-elle de la même manière dans le corps et l'esprit ?
Il ne faut pas tomber dans un dualisme du corps et de l’esprit, mais plutôt distinguer deux dimensions de la vie psychique : la première est directement affectée par la maladie même quand elle n’est pas mentale, la deuxième est rationnelle, réflexive, capable de distance et de jugement. On ne peut pas non plus distinguer le corps et l’esprit de la personne sociale. Ces trois dimensions sont impliquées dans n’importe quelle maladie, du bobo à la maladie grave et ce même l’échéance ultime de la mort. Par exemple, si je me casse une jambe, mon corps est atteint, mais aussi mon esprit et ma capacité sociale. Et, dans la maladie mentale, il y a une dimension subjective qui n’est pas traitée par les médicaments. En fait il y a de l’objectif et du subjectif dans toutes les maladies. C’est pour cela que le soin n’est jamais seulement un secours objectif mais aussi un soutien psychique. Il faut prendre en compte la dimension réflexive car même ébranlé, l’esprit humain est capable d’autonomie et quand il ne l’est plus c’est un proche ou une « personne de confiance » qui la prend en charge. Même si la maladie affecte la vie psychique, le sujet veut continuer à être traité comme un citoyen. Prendre soin du sujet psychique c’est reconnaître sa faiblesse, prendre soin du sujet moral et politique, c’est reconnaître son autonomie.

Le VIH ne recule pas, les IST bactériennes flambent

29.11.2016
Faut-il voir le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide ? Selon le point épidémiologique publié par Santé Publique France en amont de la journée mondiale de lutte contre le sida, si le nombre de nouveaux diagnostics d’infections par le VIH n’a pas augmenté au cours de ces 5 dernières années, il n’a pas pour autant diminué.
VIH : toujours 6 000 nouveaux diagnostics/an
Ainsi en 2015, près de 6 000 personnes ont découvert leur séropositivité VIH. Les deux tiers de ces découvertes (68 %) ont été faites à l’hôpital contre un tiers (32 %) en médecine de ville, avec un sex-ratio d’environ 2 hommes pour une femme.

Une visite en médecine du travail tous les cinq ans seulement

28.11.2016
La visite médicale en médecine du travail va être de moins en moins fréquente. Après être passé à deux ans en 2012, elle n'aurait lieu tous les cinq ans, quatre pour les salariés sur des postes à risques, selon un projet de décret de la loi travail.
A partir du 1er janvier, seuls les travailleurs exposés à des postes à risques (exposition à l'amiante, plomb, agents cancérogènes, mutagènes, toxiques, biologiques, rayonnements ionisant, risque hyperbare) bénéficieront d'ailleurs d'une visite médicale d'embauche stricto sensu. Pour tous les autres salariés, cette visite sera supprimée et remplacée par une simple "visite d'information et de prévention" auprès d'un professionnel de santé, selon ce projet, dévoilé par le site d'information Actuel-RH. Elle doit intervenir avant la fin de la période d'essai. Une nouvelle visite a lieu "dans un délai n'excédant pas cinq ans", quatre pour les salariés sur des postes à risque.

08 05 23 23 36 : nouveau numéro vert pour les professionnels de santé en souffrance


Christophe Gattuso  
28.11.2016


sps
Une plateforme d'appel nationale, indépendante, et garantissant le secret médical, a ouvert ce lundi 28 novembre pour venir en aide et accompagner les professionnels de santé en souffrance. Ce numéro vert – 08 05 23 23 36 – accessible 24H sur 24, offrira écoute psychologique, aide et orientation aux soignants.

Harcèlement à l'hôpital public : le suicide de Jean-Louis Mégnien a libéré la parole

Fl.M. (avec Thibault Raisse)|26 novembre 2016

 Jean-Louis Mégnien a mis fin à ses jours le 17 décembre 2015 à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP).
LP/Yann Foreix

Exclusif. L'association Jean-Louis-Mégnien a recueilli 200 signalements de personnels soignants « maltraités » au sein de l'hôpital public.Retour sur l'affaire à l'origine de ce cri de détresse général.
Les collègues ne retournent plus au bistro où ils avaient l'habitude de déjeuner avec lui. Le 17 décembre 2015, Jean-Louis Mégnien, cardiologue de 54 ans, professeur de médecine, père de cinq enfants, a mis fin à ses jours. Il s'est défenestré depuis son bureau parisien, du 7eétage de l'Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP).

Autisme : le gouvernement lance un portail national... en pleine polémique

Coline Garré    30.11.2016


La secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion a lancé ce matin le site autisme.gouv.fr, une plateforme nationale qui se donne pour ambition d'informer sur les connaissances actualisées, de rappeler les recommandations de bonne pratique, de casser les préjugés, et de fournir un annuaire. Intégré au portail du ministère de la Santé, financé pour 3 ans à hauteur de 300 000 euros, ce site se compose de quatre grandes catégories : qu'est-ce que l'autisme ? J'ai des doutes, le diagnostic, et vivre avec l'autisme. Il se propose de répondre aux questions des internautes sur le diagnostic, la scolarisation, l'accès à l'emploi, les loisirs ou encore les transports.

lundi 28 novembre 2016

Cotonou abrite le congrès sur la santé mentale

 
BENIN

22 novembre 2016 par Hubert Marcel

Le Ministre de la santé Alassane SEIDOU a lancé ce matin, au palais des congrès de Cotonou le congrès sur la santé mentale dont le thème est : Sexualité, Culture et Maladie. Cette rencontre scientifique de haut niveau qui se déroule du 22 au 24 septembre, regroupe des chercheurs venus de nombreux pays de l’Afrique et d’autres continents. Durant les trois jours de réflexions, les chercheurs sont appelées à mener des réflexions profondes sur la question de la sexualité, la culture et les maladies afin de faire la lumière sur le sujet et d’apporter des approches de solutions. 

Quand la vie s'éclipse...

Par Fabrice Drouzy — 28 novembre 2016
Quand la vie s'éclipse...Quand la vie s'éclipse...

Quand la maladie emporte tout sur son passage... Un témoignage commencé comme une thérapie et qui se transforme en un récit bouleversant.

Quarante-deux jours. La vie de Corinne Batteux-Souplet a basculé en quarante-deux jours. Le temps d’une maladie, une leucémie aigüe, qui s’est abattue sur son conjoint et a emporté sa vie et son couple avec une violence inouïe. Quarante-deux jours de combat et d’amour, qu’elle retranscrit aujourd’hui, un an et demi après les faits, dans un beau livre témoignage.
Corinne vivait avec Paul depuis plus d’une décennie. Une famille parisienne recomposée avec les deux grands enfants du premier mariage de Paul, et Claire, leur fille de 10 ans. Une vie dans laquelle chacun se retrouvera, faite de petits soucis, de vacances et de boulot, d’engueulades et de rires… Une vie où les journées s’enchaînent, tranquilles ou stressantes, sans histoire, entre projets de voyage, soirées télé et devoirs du soir. Jusqu’à ce lundi 27 avril où Paul se réveille avec une douleur dans le dos…
SOS médecin, électrocardiogramme qui ne donne rien, puis Ambroise Paré pour des examens complémentaires qui doivent être complétés… Une après-midi d’attente et le premier diagnostic, glaçant : «Plus de globules blancs. Plus de défenses immunitaires.» Sida ou leucémie. Le moment où tout bascule.

Médicaments : la parole est aux patients

Par la voie d’associations, les malades vont désormais pouvoir donner leur avis pour évaluer les médicaments et les dispositifs médicaux en vue de leur remboursement.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par Pascale Santi
Les patients auront désormais leur mot à dire dans le cadre de l’évaluation des médicaments et des dispositifs médicaux (stimulateurs cardiaques ou prothèses implantables, pompes à insuline, appareils d’automesure de la tension, etc.). Attendue depuis des années, cette mesure a été annoncée par la Haute Autorité de santé (HAS) mardi 8 novembre. La HAS est chargée d’évaluer les médicaments et les dispositifs médicaux en vue de leur remboursement par l’Assurance-maladie et de la fixation de leur prix par le Comité ­économique des produits de santé (CEPS). Cette évaluation s’appuie principalement sur des données scientifiques, fournies par l’industriel. Jusqu’ici, les patients n’avaient pas voix au chapitre.

samedi 26 novembre 2016

"Quand le monde s’est fait nombre" d'Olivier Rey

18.11.2016

Les Nouveaux chemins de la connaissance   Adèle Van Reeth

Du bon usage des chiffres avec Olivier Rey aujourd'hui, mais aussi Tocqueville, Balzac ou Oliver Twist.

Abacus
Abacus Crédits : HB
Pourquoi les hommes politiques parlent-ils d'inverser la courbe du chômage plutôt que des chômeurs ? Pourquoi mesurer ses efforts plutôt que de se dépenser sans compter ? D'où vient donc cette manie à tout quantifier, à sans cesse parler de nombres et de statistiques au point de les substituer à la réalité ? La faute à la science, diront certains... et pourtant, c'est d'abord comme instrument de mesure démocratique et industriel qu'est apparue la statistique. De là, à en faire une réponse à nos maux politiques ?
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Violences sexuelles, les maux durent



Vie privée ou professionnelle, espace public… Une étude de l’Ined, la plus vaste depuis quinze ans, montre l’étendue des abus, y compris chez les hommes.

C’est un rituel aussi glaçant qu’éloquent. Chaque année, à la fin de l’automne, sont brandies d’immuables statistiques, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, le 25 novembre. Oui, dans l’Hexagone, une femme meurt encore tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Mais ce chiffre choc ne dit pas la multitude de sévices dont les femmes peuvent être victimes au cours de leur vie, l’âge auquel ils surviennent, le contexte (travail, transports, études…) ou les conséquences sur leur vie quotidienne. C’est pour répondre (entre autres) à ces questions que l’Institut national d’études démographiques (Ined) a entrepris de mener une vaste enquête, baptisée «Violences et rapports de genre» (Virage), portant sur 28 000 Français de métropole (16 000 femmes et 12 000 hommes, de 20 à 69 ans) interrogés entre février et novembre 2015. Objectif : dépeindre une «réalité protéiforme» pour mieux la combattre. Et mettre à jour des données un rien datées : les derniers travaux d’envergure sur le sujet (l’Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France, ou Enveff) remontent à 2000… Quinze ans plus tard, l’Ined a décidé d’inclure les sévices dont les hommes sont victimes dans son étude. «Leur sort avait rarement été abordé de manière aussi poussée», appuie la chercheuse Christelle Hamel.
Les premiers résultats de l’enquête Virage, qui portent sur les violences sexuelles, viennent d’être rendus publics. Contrairement à ce qui se faisait jusque-là, l’institut a posé aux participant(e)s des questions les plus précises possibles, loin de termes juridiques qui peuvent paraître abstraits. Concrètement ? «Avez-vous subi une pénétration du sexe ou de l’anus par les doigts ou un objet ?» plutôt que «Avez-vous subi un viol ?», car les victimes ne raisonnent pas toujours en termes juridiques.

«Les femmes handicapées subissent beaucoup plus de violences que les femmes valides»

Par Elsa Maudet — 25 novembre 2016 à 07:04



A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, focus sur un numéro d'écoute dédié aux femmes handicapées. Une ligne spécifique pour des violences spécifiques.

Clotilde Largillier hésite. La rappeler ou pas ? Une femme a laissé un message sur le répondeur de la ligne Ecoute violences femmes handicapées (1) la veille, un dimanche, en disant qu’elle rappellerait. Mais en laissant son numéro avant de raccrocher, comme une perche tendue. Après réflexion, l’écoutante, assistante de service social de formation, décroche le combiné, puis, faute de réponse, laisse un message à son tour. Certaines femmes, comme celle-ci, font exprès de contacter le service d’écoute lorsqu’il est fermé, trouvant certes le courage d’appeler… tout en craignant d’avoir une interlocutrice.
Chaque mois, le numéro d’écoute dédié spécifiquement aux femmes handicapées victimes de violences, créé et géré par l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA), reçoit en moyenne 51 appels. C’était 38 en 2015, année de sa création. Ça baisse dès que le numéro est loin des radars médiatiques, ça augmente après les passages radio de Maudy Piot, la présidente de l’association.
«Les femmes handicapées subissent beaucoup plus de violences que les femmes valides», rappelle cette dernière. Le chiffre de 4 sur 5 est souvent brandi, attribué à tort au Conseil français des personnes handicapées pour les questions européennes (CFHE), incapable lui-même de dire d’où il vient. Reste que la surreprésentation des violences envers les femmes handicapées est une réalité. Selon l’ONU, plus de la moitié des femmes handicapées d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie sont victimes de maltraitance, contre un tiers des femmes valides. Dans un rapport publié en 2014 (en anglais, p. 187), l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne révélait entre autres que 34% des femmes handicapées avaient subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire, contre 19% des femmes valides.

« L’adolescent « fragile ». Peut-on prédire en psychiatrie ? » de Laelia Benoit

Amades  PAR MATTEO FANO · 


unnamedParis : Éditions Recherches

Résumé
Qui sait la manière dont les psychiatres voient l’avenir des adolescents ? Peuvent-ils prédire les troubles mentaux ? Controversée en France, la prédiction de la psychose est devenue un enjeu prioritaire de la psychiatrie internationale fondé sur l’espoir d’une intervention à un stade précoce. Toutefois, les jeunes dont le mal-être pourrait traduire aussi bien des symptômes précurseurs de la psychose qu’un malaise en lien avec l’adolescence, représentent des cas ordinaires pour les psychiatres.

L’irrationnel dans les publications sur l’allaitement maternel

26/11/2016

 Les enjeux et les limites du journalisme scientifique, la difficulté de la vulgarisation d’informations complexes, le manque parfois de compétence de certains rédacteurs pour lire les publications scientifiques, les biais induits par les résumés et autres communiqués des institutions ou des agences de presse sont des sujets régulièrement abordés… notamment par les journalistes eux-mêmes. A ces composantes constantes, s’ajoutent des difficultés supplémentaires inhérentes à certains sujets. Ici, aux données scientifiques s’entremêlent des considérations éthiques, philosophiques, politiques, voire affectives qui ajoutent encore à l’impossibilité de livrer des informations équilibrées.
L’allaitement est un exemple du genre, comme nous le rappelle ici Marc Pilliot grâce à la présentation du traitement des récentes recommandations de l’US Preventive Services Task Force. Une évocation qui lui permet de rappeler les nombreux freins à l’allaitement dans notre pays.
Par le Dr Marc Pilliot*

Il faut imaginer les médecins heureux

 26/11/2016

La lecture des communiqués syndicaux et de certains reportages a tôt fait de provoquer un sentiment de désarroi mêlé d’inquiétude quant au moral des médecins libéraux. Burn out, malaise, déplaquage : les termes utilisés dessinent une profession qui ne semble tenir qu’en raison du sentiment d’une responsabilité vis-à-vis des patients. Les enquêtes se multiplient démontrant que les médecins ne recommanderaient pas cette vocation à leurs enfants. L’urgence est réelle. Bientôt, le poids des tâches administratives, du harcèlement des caisses, les exigences trop marquées des malades étoufferont toute vocation, tandis que les pouvoirs publics ne font qu’aggraver encore les difficultés. L’absence de reconnaissance et les contraintes de l’exercice se referment en étau sur des médecins déjà au bord de l’asphyxie. Le point de non retour n’est pas loin.

« Le libéral, c’est de la folie »

De nombreux médecins (une majorité ?) ne se reconnaissent pas dans ces descriptions outrées. Bien sûr, la paperasse s’accumule. Il faut parfois multiplier les appels aux centres de sécurité sociale et garder sa patience face à certaines exigences ubuesques des malades. Mais les praticiens continuent à aimer leur métier. Leur cabinet. De nombreux médecins sont encore heureux. Tel est le sens des témoignages réunis depuis plusieurs mois sur le blog Jeunes généralistes et heureux de l’être (créé par le syndicat ReAGJIR,  Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants). Ouvert pour répondre à certains poncifs tels que « Le libéral, c’est de la folie » ou encore « Les jeunes médecins n’ont pas la vocation », voire « Le seul moyen c’est de les obliger », ce blog reçoit les posts de jeunes praticiens installés en ville (et souvent à la campagne) qui prennent la parole pour décrire leur quotidien et leur satisfaction.

L’intelligence artificielle de Google au service des hôpitaux britanniques ?

26/11/2016

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DeepMind, filiale britannique d’Alphabet (filiale de Google) est spécialisée dans l’intelligence artificielle. Elle développe de nombreux projets, dont plusieurs sont au service de la santé, toujours dessinée comme une priorité par Google. Ainsi, un partenariat vient d’être conclu avec la Royal Free NHS Foundation Trust afin que les programmes de DeepMind assurent le traitement de certaines données des patients. DeepMind contribuerait à faciliter l’accès aux antécédents des malades à partir d’une application. Des analyses des résultats des différents examens seront également possibles, ce qui permettra par exemple de détecter certaines anomalies.

Avec «Transfusion», Philippe Mons célèbre la créativité de ses patients

25-11-16

Le médecin psychiatre Philippe Mons organise une exposition singulière. Dans sa galerie d’art, ont pris place des œuvres inédites et particulières : celles que lui ont confiées ses patients.
Philippe Mons, médecin psychiatre à Saint-André, invite à découvrir la production artistique de ses patients.
Philippe Mons, médecin psychiatre à Saint-André, invite à découvrir la production artistique de ses patients.
C’est une expo atypique, au sens où son destin n’est pas d’être identifiée dans un mouvement artistique classique. Les œuvres qui attendent le regard des visiteurs sont très différentes de l’exposition montée par LAM de Villeneuve-d’Ascq en 2013 qui présentait les collections d’art brut et d’art indien qui accompagnent le praticien dans sa vie.
Pourtant « Transfusion », que l’on pourra découvrir durant quatre jours, a trouvé sa place dans cette galerie d’art ouverte depuis 1995 et où avait été organisée, déjà avec le LAM, une exposition d’art brut intitulée : Éloge de la liberté. En cela, elle témoigne d’une constante. Pour Philippe Mons, la production artistique est indissociable de l’existence et du travail.

vendredi 25 novembre 2016

Congrès à Montpellier : "En France, on est champion de la dépression"

SOPHIE GUIRAUD AVEC RICHARD BOUDES 22-11-16


Congrès à Montpellier :
Philippe Courtet et Brigitte Rimlinger, organisateurs du congrès.

Montpellier accueille pour la première fois le congrès français de psychiatrie, du 23 au 26 novembre : 4 000 participants sont attendus. État des lieux avec les organisateurs, Philippe Courtet, du CHU de Montpellier, Brigitte Rimlinger, psychiatre en libéral.

Le congrès national de psychiatrie se tient pour la première fois à Montpellier, quel état des lieux dressez-vous de l'état psychique de la société ? Brigitte Rimlinger : Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de gens qui viennent en cachette chez le psy... Le problème psychique, la maladie mentale restent stigmatisés. Un exemple : aujourd'hui encore, c'est difficile de dire qu'on fait une dépression. On préfère parler de burn-out, c'est la maladie de ceux qui sont surinvestis dans leur travail : pour prendre une image, c'est celui ou celle qui a fait un marathon et s'est déshydraté ! 

Le cerveau source de sentiments

22.11.2016


Les affects précèdent-ils l’acte de penser ou bien la pensée suscite-t-elle les émotions ?


Un médecin examinant un scan du cerveau
Un médecin examinant un scan du cerveau Crédits : CAIA IMAGE / SCIENCE PHOTO LIBRA / NEW / Science Photo Library - AFP

Une émission proposée et présentée par René Frydman
En partenariat avec Le Quotidien du Médecin
Le cerveau travaille tout le temps, nous dit Jean-Didier Vincent, ancien directeur de l’Institut de neurobiologie de Gif-sur-Yvette, professeur de neuroendocrinologie et membre de l'Académie des Sciences.

Le programme Profamille s'élargit aux proches des personnes atteintes de bipolarité et d'autisme


 - HOSPIMEDIA

Le programme Profamille vise à réunir, informer et former les familles de personnes atteintes de schizophrénie. Lors du 16e congrès du Réseau Profamille, ces 17 et 18 novembre à Rennes (Ille-et-Vilaine), étaient présentées les transpositions du programme aux proches de personnes atteintes de bipolarité et d'autisme sans déficience intellectuelle. "Profamille s'est révélé efficace pour soulager les familles de personnes schizophrènes, leur faire reprendre des habiletés, diminuer le nombre comme la durée des hospitalisations et en améliorer les conditions, les hospitalisations consenties prenant alors le pas sur les hospitalisations imposées", explique David Levoyer, psychiatre hospitalier au CH Guillaume-Régnier à Rennes (Ille-et-Vilaine) et médecin coordonnateur du centre de ressources familles et troubles psychotiques.