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jeudi 22 décembre 2011

varmatin.com       Dépêches

Quand le corps raconte les maux de l'âme11 décembre 2011 

Vous n'avez rien… C'est psychologique !» Combien de lombalgiques ou migraineux se sont ainsi vu renvoyés chez eux, avec ces seuls mots pour diagnostic, à l'issue d'une batterie d'examens ne révélant aucune anomalie ? « Lorsque ces patients arrivent dans nos cabinets, on s'oblige toujours dans un premier temps à vérifier qu'effectivement ils n'ont rien au niveau physique,relate Faredj Cherikh, psychiatre au CHU l'Archet à Nice (1). Ce que l'on découvre le plus souvent, ce sont des sujets en souffrance pour des motifs divers : difficultés sociales, séparation, deuil, licenciement… Au lieu de déprimer, ce qui serait parfaitement normal, ils somatisent ! »En clair, ils expriment leur souffrance morale en utilisant les maux du corps. Dans une démarche totalement inconsciente.

Des douleurs bien réélles
« Ils sont même dans le déni . "Je ne suis pas déprimé !" se fâchent-ils lorsque l'on évoque cette douleur psychique. En réalité, ils ont en marre de s'entendre dire "c'est dans la tête !". »Un raz le bol légitime. Car s'il n'existe pas de lésions au niveau de l'organe siège des douleurs (dos, côlon…), les douleurs, elles, n'ont rien d'imaginaire. Aussi,« même s'ils estiment que ce n'est pas de leur ressort, il est important que les médecins qui suivent ces patients continuent de s'intéresser à eux. » Lasentence :« Je ne peux plus rien pour vous, c'est un psy qu'il vous faut » serait en effet très mal vécue. Ceci ne signifie pas pour autant que la psychiatrie n'a pas son mot à dire. « Elle peut contribuer à la guérison, en aidant à sortir du symptôme organique, de l'obsession du corps, en faisant un travail plus psychique. »

Sans pouvoir affirmer qu'il existe une relation directe entre anxiété, dépression et apparition de douleurs ou de maladies chroniques, il semble aujourd'hui admis qu'un moral en berne accroît la vulnérabilité à toutes les maladies dites somatiques. « Lorsque l'organisme n'est plus capable de s'adapter aux situations difficiles, au stress, surtout lorsqu'elles perdurent, il le manifeste par des symptômes psychiques et physiques. C'est comme si l'excès d'angoisse se déposait sur un organe. On ne sait pas le prouver, mais on doit le croire. »

(1) Il intervenait sur ce thème lors Congrès « Corps et Psychiatrie », du 17 au 19 novembre à Nice, sous la présidence du Pr Dominique Pringuey.


Du physique au psychique
Si les douleurs psychiques peuvent s'exprimer physiquement, à l'inverse, un corps qui souffre laisse peu souvent l'esprit indifférent. « Il existe un retentissement psychologique évident,relate le Dr F. CHerikh. On le voit avec les maladies chroniques. 50 % des personnes atteintes d'un cancer souffrent de dépression. Idem pour d'autres pathologies comme les affections cardiaques et les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. »Une dépression dont les conséquences peuvent être graves, puisqu'elle constitue un facteur de risque identifié de maladies cardiovasculaires dont ces personnes malades se passeraient bien. Fait nouveau :« Nos confrères cardiologues, cancérologues… y sont de plus en plus attentifs et intègrent des psys à la prise en charge. »


Enfants adoptés : quand la blessure de l'abandon devient une force

LEMONDE | 10.12.11 | 

Nombre de psys ont ausculté les blessures des enfants adoptés et les difficultés des familles adoptantes. Mais qu'en est-il de ces enfants parvenus à l'âge adulte ? La blessure originelle de l'abandon a-t-elle cicatrisé grâce à l'amour de la famille adoptive et au sentiment de filiation qu'elle a fait naître ? Ou, au contraire, est-elle toujours à vif, et ce d'autant plus quand il y a des secrets de famille ? Pour les adoptés, le sujet est sensible. Beaucoup craignent que l'étiquette d'enfant abandonné ne leur colle à la peau. Comme si, pour la société, cela faisait d'eux des êtres à part, marqués dans leur chair.

"Quand je glisse à quelqu'un que j'ai été adoptée, cela suscite souvent un malaise, raconte Hélène Jayet, 34 ans, née sous X et adoptée à 3 mois et demi.On me dit volontiers : "Oh, pardon, je suis désolé, je ne savais pas." Alors que pour moi, c'est une chance. Ce n'est pas un abandon, mais un don." Sur LeMonde.fr, Laurent (le prénom a été changé), 38 ans, témoigne : "J'ai effectivement été adopté. J'en suis fier et ne m'en cache pas, bien au contraire. Mais surtout, je ne remercierai jamais assez ma mère de m'avoir offert une vraie famille. Aujourd'hui, je suis marié, j'ai trois enfants. Je suis bien dans ma tête."
Diane Drory, psychologue, psychanalyste et coauteure avec Colette Frère du livre Le Complexe de Moïse. Paroles d'adoptés devenus adultes (De Boek, 280 p., 19 €), insiste sur l'importance de ne pas stigmatiser les personnes adoptées."Si elles ont pu traverser l'épreuve de l'adoption, c'est qu'elles ont en elles une incroyable force de vie. Il faut leur faire confiance, ne pas les victimiser. Et ne pas attribuer toutes les difficultés qu'elles rencontrent à l'adoption."
"DOUBLE LOYAUTÉ"
Les enfants adoptés sont confrontés à une double dette que les psychothérapeutes familiaux nomment "double loyauté". Comme l'explique Nicole Prieur, psychothérapeute, philosophe et auteure de Raconte-moi d'où je viens (Bayard Jeunesse, 2007), ils reçoivent la vie de leur mère biologique et les moyens de la vivre dignement de leur famille adoptive, ce qui provoque des tiraillements. "Souvent, les enfants adoptés choisissent d'être loyaux envers leur famille adoptive ; et répondent plus que dans les autres familles à leurs attentes", poursuit Nicole Prieur.
Cette loyauté exacerbée peut se traduire par des choix professionnels contrariés, correspondant plus aux désirs des parents qu'à leurs propres envies. "Parvenir àdevenir un traître heureux ne va pas de soi", souligne Nicole Prieur. Parfois, ce sont les relations aux autres qui sont marquées par l'évitement des conflits. Enfin, sur le plan amoureux, d'aucuns jettent leur dévolu sur des êtres qui ont les mêmes blessures qu'eux, espérant ainsi réparer leurs histoires douloureuses mutuelles. Selon Nicole Prieur, le danger serait toutefois pour eux de surinvestir le couple et les enfants, au détriment des ajustements nécessaires à l'équilibre familial.
La question des origines peut resurgir avec force lors de certains événements de la vie : naissance, deuil, échec professionnel, rupture amoureuse... Dans Le complexe de Moïse, Marie-Claire raconte le manque de sa mère biologique lorsqu'elle était enceinte : "Ton absence, je la gère, ou plutôt je l'étouffe. Mais quand mon ventre se fait plus rond, je n'en peux plus. La vie bouge en moi comme elle a bougé en toi. Et toi tu n'as pas fait face, tu as disparu." Une étape douloureuse, mais parfois salvatrice : "Le fait d'être mère et de ne pasabandonner son bébé répare quelque chose de la propre histoire de ces femmes."
Les hommes vivent sans doute cette période moins viscéralement puisqu'ils ne portent pas le bébé. "Mais lorsque le père regarde le visage de son enfant, il remarque leurs ressemblances, par exemple. Cela le renvoie forcément à ses origines", dit Diane Drory.
UNE IDENTITÉ TOUJOURS EN CONSTRUCTION
Lorsqu'on avance en âge, la question de savoir d'où l'on vient se fait plus insistante. Sur LeMonde.fr, Claude (le prénom a été changé), 70 ans, adopté à l'âge de 2 ans, évoque son parcours. "Aujourd'hui, je vis dans une douleur permanente, alors que je ne me suis jamais posé de questions avant. Je ne supporte plus le cri, le rire, le mouvement d'un enfant à la terrasse d'un café", raconte-t-il. Les questions existentielles se posent à cet âge de la vie. Or, dans l'histoire des adoptés, il y a un morceau amputé qu'il faut restaurer.
Hélène Jayet s'y essaie grâce à son métier de photographe. Aux Beaux-Arts déjà, ses dessins parlaient d'identité. Les adoptés, elle les photographie, elle les filme, elle leur donne la parole. Elle s'attelle à la création d'un webdocumentaire sur le sujet. Ses objectifs ? Faire tomber quelques clichés ("Les adoptés sont forcément malheureux"), donner des outils aux familles adoptives et surtout offriraux adoptés la possibilité de mettre en mots leur histoire. Eux qui ont souvent du mal à évoquer leur ressenti. La résilience, cette capacité à rebondir après des épreuves, passe aussi par la créativité. Cependant, elle n'est jamais acquise. Notre identité est toujours en construction. "La résilience de l'adopté, c'est sans doute d'accepter, comme tout un chacun, que l'identité est mouvante", souligne encore Diane Drory. "La blessure de l'abandon m'a donné une force, revendique Hélène Jayet. C'est elle qui donne aux adoptés leur vive sensibilité et leur ouverture au monde."


Comment concilier les démarches « psy » et « spi »

De nombreux chrétiens qui suivent une psychanalyse ou une psychothérapie ont également un accompagnateur spirituel. Certains préfèrent se tourner vers des sessions de guérison intérieure
« Sur huit, nous sommes cinq actuellement en analyse ou en thérapie », confie l’un des membres d’une équipe parisienne de la Communauté vie chrétienne (CVX), mouvement laïc de spiritualité ignatienne. C’est pourquoi une de ses réunions mensuelles a été consacrée à partager et à prier sur les incidences d’une telle démarche. 

Un moment « très riche », selon ce membre de CVX, ayant montré que « ce peut être une décision spirituelle que d’entamer un travail sur soi, que le psy choisi soit chrétien ou non ».

Depuis une trentaine d’années, de nombreux catholiques sont entrés ainsi en psychanalyse ou en psychothérapie et l’on peut considérer que l’ère de la méfiance de l’Église est révolue. 

Des clercs psychanalistes dès les années 1950

Après le temps des pionniers dans les années 1950 (Albert Plé, Louis Beirnaert, Marc Oraison…), les décennies suivantes ont vu la liste des prêtres ou religieux et religieuses psychanalystes s’allonger (Maurice Bellet, Denis Vasse, Jean-François Noël, Daniel Duigou, Isabelle Le Bourgeois…), sans parler des psychanalystes laïcs assumant l’étiquette de « chrétiens ». 

« Sans doute sommes-nous plus d’une centaine, mais encore peu en France se revendiquent ouvertement comme tel », estime Anne-Marie Saunal, psychanalyste et théologienne, qui anime un groupe mensuel de réflexion au Forum 104, chez les maristes de la rue de Vaugirard à Paris, sur « l’articulation entre psy et spi », avec des thérapeutes et des accompagnateurs spirituels.

De fait, l’approche de la vérité sur soi, qui est au centre de la cure analytique, rejoint la tradition judéo-chrétienne d’une « vérité qui rend libre » (Jn 8, 32).

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Des Français développent une imagerie fonctionnelle du cerveau de nouvelle génération


Mickael Tanter et coll.* présentent l’article princeps sur une nouvelle technique d’imagerie qui dépasse l’IRM fonctionnelle en sensibilité et en résolution : le « fUltrasound » ou imagerie fonctionnelle par ultrasons du cerveau. Elle permet de visualiser en temps réel l’afflux du sang dans une région activée du cerveau.

Suivre en direct le développement d’une crise d’épilepsie dans un cerveau à partir d’un foyer ne fait plus partie de la science-fiction. C’est possible chez l’animal et devrait bientôt l’être chez les humains. Et les possibilités de suivre le développement du langage ou de voir comment le fœtus pense devraient suivre de peu.

Le « fUltrasound », développé par les chercheurs français, offre la possibilité d’observer les tout petits vaisseaux du cerveau et donc de visualiser finement l’activité cérébrale. Pour augmenter la sensibilité de l’écho-Doppler conventionnelle, les chercheurs ont développé une imagerie ultrarapide, capable de mesurer les mouvements du sang sur l’ensemble du cerveau plusieurs milliers de fois par seconde (contre quelques dizaines de fois jusqu’alors). Ce qui permet de détecter le flux dans de très petits vaisseaux, dont les variations subtiles sont liées à l’activité cérébrale.


Les travaux préliminaires sont très intéressants et impressionnants. Des membres de l’équipe ont filmé en temps réel la réponse du cortex cérébral lorsqu’on stimule les moustaches (vibrisses) d’un rongeur. Un afflux sanguin apparaît très nettement au niveau du cortex somatosensoriel, témoignant de l’activité de la zone.


Les chercheurs ont également filmé une crise d’épilepsie qui se propage à partir d’un foyer et gagne l’ensemble du cerveau d’un rat. « Nous avons maintenant le moyen de localiser un foyer », témoigne Mickael Tanter, ce qui n’était pas le cas antérieurement. « Nous espérons tester la méthode chez les nourrissons dans l’année qui vient. » En effet, pour l’instant ce type d’imagerie ne peut être appliqué à l’adulte en raison de l’épaisseur de l’os. Mais chez le nourrisson, la fontanelle offre une bonne proximité entre la barrette échographique qui délivre les ultrasons et le cerveau. Elle peut aussi être utilisée en peropératoire chez un patient trépané, pour étudier, par exemple, un foyer épileptique.


Cette imagerie fonctionnelle du cerveau par ultrasons va aussi intéresser la recherche en neurosciences.
Dr BÉATRICE VUAILLE

* CNRS/INSERM, équipe « Physique des ondes pour la médecine », dans « Nature Methods », juillet 2011.

08/07/2011 

Parution – Le Troisième sexe. Etre hermaphrodite aux XVIIe et XVIIIe siècles

Parution – Le Troisième sexe. Etre hermaphrodite aux XVIIe et XVIIIe siècles


Patrick Graille, Le Troisième sexe. Etre hermaphrodite aux XVIIe et XVIIIe siècles, Arkhe éditions, 2011, 215 p.
Du XVIIe au XVIIIe siècle, période où la répression judiciaire côtoie l’aube de libérations sexuelles, l’hermaphrodite est perçu à l’image de sa dualité corporelle.
Pour les uns, il incarne la neutralité, la perfection, voire un idéal ; pour les autres, il figure l’altérité, la violation des bonnes moeurs, l’équivoque dans l’excès. Disséqué, au sens d’analyser minutieusement, du latin dissecare, couper en deux, cet être incertain engendre de nouveaux rapports aux fables du passé, d’insolites utopies inspirées d’Ovide ou de la Bible, ainsi que des textes scientifiques, souvent normalisateurs et moralisateurs, derrière lesquels sévit une législation coercitive, source d’éclatants procès. Entre savoirs et fantasmes, son  » sexe paré d’ombre « , pour reprendre la formule d’Empédocle, offre ainsi le paradoxe d’affirmer et d’infirmer, de fissurer la raison de ces époques.
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Schizophrénie : une étude confirme le défi de l’observance du traitement


Menée auprès d’infirmiers psychiatriques et de psychiatres de nombreux pays, l’étude du laboratoire Janssen s’est intéressée à la non observance du traitement chez les patients schizophrènes, à ses causes et à ses conséquences.

La schizophrénie est une maladie grave et plus courante qu’on ne le croit : l’association américaine des psychiatres estime que sur l’ensemble de la population mondiale, 
un individu sur cent sera atteint de schizophrénie à l’âge de 45 ans.

Non guérissables par définition, les symptômes de la schizophrénie se traitent néanmoins de mieux en mieux : depuis le milieu des années 1950, les médicaments antipsychotiques se sont nettement améliorés. Mais le progrès pharmaceutique n’est rien sans une 
« réelle implication du patient, une adhésion au traitement », a insisté lundi Pierre Michel Llorca, chef du service de psychiatrie au centre médico-psychologique (CMP) du CHU de Clermont-Ferrand, dans le cadre du congrès du Collège européen de neuropsychopharmacologie (1). Médecins, infirmiers et soignants sont en effet quotidiennement confrontés au défi de l’observance des traitements.
Les traitements injectables au long cours plébiscités
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Parution – Fabriquer la vie

Parution – Fabriquer la vie


Bernadette Bensaude-Vincent et Dorothée Benoit-Browayes, Fabriquer la vie, Paris, Editions du Seuil, 2011, 192 p.
Au slogan des nanotechnologies : « manipuler les atomes », répond maintenant un projet encore plus ambitieux : « fabriquer du vivant ».
Après que la biologie moléculaire a permis de déchiffrer le code génétique et d’analyser les programmes génétiques, on envisage désormais de les réécrire pour obtenir des organismes « à façon ». Le projet fait rêver et stimule l’imagination des pionniers de la biologie de synthèse. Ils promettent de transformer le charbon en méthane grâce à des bactéries reprogrammées, de ressusciter les mammouths et pourquoi pas les humains… Après les industries mécaniques et les industries chimiques, verrons-nous un nouvel âge industriel, celui des machines biologiques ?
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Les nanoparticules pourraient perturber les fonctions cérébrales

lequotidiendumedecin.fr 27/10/2011
      
Une étude publiée dans « Biomaterials », une revue du groupe Elsevier, suggère qu’une exposition chronique aux nanoparticules de dioxyde de titane (nano-TiO2) « pourrait entraîner leur accumulation dans le cerveau avec un risque de perturbation de certaines fonctions cérébrales ».
L’étude, disponible en ligne, a été réalisée par un groupe de chercheurs français du CEA et de l’université Joseph-Fourier de Grenoble. Grâce à un modèle cellulaire, utilisé par l’industrie pharmaceutique pour tester les candidats médicaments lors d’études précliniques, Émilie Brun et col. ont montré qu’une exposition aiguë et/ou chronique in vitro aux nano-TiO2 entraînait leur accumulation dans les cellules endothéliales cérébrales. Ces nanoparticules altèrent en effet la barrière hémato-encéphalique, structure essentielle pour la protection du cerveau, et provoquent une inflammation cérébro-vasculaire. Les chercheurs ont également observé une diminution de l’activité de la P-glycoprotéine, une protéine présente dans les cellules endothéliales et dont le rôle est de bloquer les toxines susceptibles de pénétrer le système nerveux central.
C’est en s’interrogeant sur les résultats d’une étude chez le rat qui avait montré que des nano-TiO2 instillées par voie nasale étaient détectées dans le cerveau, principalement dans l’hippocampe et le bulbe olfactif, que les chercheurs ont développé leur modèle. Comment des nanoparticules pouvaient-elles se retrouver dans le cerveau, alors que ce dernier est normalement protégé des éléments toxiques par la barrière hémato-encéphalique ? Le modèle qu’ils ont alors développé pour répondre à la question présente les principales caractéristiques de la barrière in vivo, y compris humaine, en associant deux types de cellules : des cellules endothéliales cultivées sur une membrane semi-perméable et des cellules gliales. D’où leur crainte d’un effet in vivochez l’homme.
Les nanoparticules de dioxyde de titane sont produites à l’échelle industrielle et sont utilisées dans de nombreux produits, comme des peintures, des cosmétiques (protections solaires) ou des systèmes de dépollution (revêtements autonettoyants).
› Dr L. A





LUNDI 21 NOVEMBRE 2011


Philosophies des possessions

Didier Debaise
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Décembre 2011 – Presses du Reel
Tout au long du XXe siècle, une série de théoriciens, plus ou moins minoritaires, introduisent un nouveau genre de questions, faisant directement communiquer la philosophie avec les sciences sociales, la psychologie et l'esthétique.
Comment un individu se constitue-t-il par des activités possessives? Avec quelle intensité un être en possède-t-il un autre ?

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LUNDI 21 NOVEMBRE 2011


Art et éthique

Carole Talon-Hugon (dir.)
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Novembre 2011 – PUF
Des oeuvres d'art moralement transgressives défrayent régulièrement la chronique.
Inversement, un certain nombre d'artistes contemporains affirment poursuivre, par leurs œuvres, des buts éthiques. Critiques et spectateurs s'interrogent sur la place de cette dimension éthique, négative ou positive, dans la valeur globale de l'œuvre. Est-elle légitime ? 

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