E-cigarettes, BZD, NASH : les facteurs de risque mieux cernés par la cohorte Constances
By Linda Sitruk
GARO/PHANIE
Depuis 2012, 205 000 personnes vivant en France ont rejoint la cohorte Constances qui a pour objectif de suivre la santé des volontaires sur le long terme afin de mieux comprendre l’influence de facteurs tels que l'alimentation, l'environnement, les conditions de travail, etc. Il s’agit du plus important projet de recherche d’épidémiologie et de santé publique en France. Ce travail est le fruit d’un partenariat entre l’Inserm, la Caisse nationale d’assurance maladie, la Caisse nationale d'assurance vieillesse les universités de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et de Paris Descartes.
Nemours, mercredi après-midi. Des patientes en psychiatrie se reposent devant les reproductions de sculptures du Louvre dans le jardin de l’hôpital. LP/Sylvain Deleuze
Le Musée du Louvre et l’Agence régionale de Santé d’Ile-de-France ont signé une convention. Durant trois ans, des reproductions d’œuvres seront exposées dans les établissements du Centre hospitalier Sud Seine-et-Marne.
[...] « Cela détend », selon une patiente
« Cela nous change les idées, c’est très beau », se réjouit une patiente en psychiatrie, au pied d’une sculpture. « Cela détend », confie une autre. « Les patients de psychiatrie sont tous sortis lors de l’installation des œuvres », rapporte un pharmacien de l’hôpital.
Une partie de la famille de cet ancien infirmier, dans un état végétatif depuis 2008, s’oppose toujours à l’arrêt de la nutrition et l’hydratation artificielles.
Par François Béguin Publié le 20 mai 2019
Jusqu’au bout, ils auront tout tenté. Après avoir imploré le président de la République, la veille, de s’opposer à un « crime d’Etat commis au prix d’un coup de force contre l’Etat de droit », les avocats des parents de Vincent Lambert ont annoncé, dimanche 19 mai, qu’ils s’apprêtaient à déposer trois nouveaux recours pour tenter de stopper l’arrêt des traitements de l’ancien infirmier de 42 ans, qui a débuté lundi 20 mai.
Une « plainte disciplinaire aux fins de radiation » et des « poursuites pénales »devraient également être lancées contre le docteur Vincent Sanchez, chef de l’unité de patients cérébrolésés du CHU de Reims (Marne), qui avait pris, le 9 avril 2018, cette décision d’arrêt des traitements. Vincent Lambert, dont il a la charge, se trouve dans un état végétatif chronique depuis un accident de la route en 2008 et souffre de lésions cérébrales « irréversibles », selon les experts.
La décision d’arrêter ses traitements oppose deux parties de sa famille depuis 2013. Son épouse Rachel, son neveu François et six frères et sœurs du patient ont accepté la décision prise par les médecins de l’hôpital rémois. Pierre et Viviane Lambert, ses parents, proches des catholiques intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, ainsi qu’un frère et une sœur, s’y opposent. Ils ont participé, dimanche, à un rassemblement d’environ 150 personnes devant le CHU de Reims, réclamant « la vie pour Vincent ».
Monsieur Carpentier, alias Kaapi, n'est pas un résident de maison de retraite comme les autres. A 73 ans, il sort le clip de son morceau "Sauvage" avec l'artiste plasticienne Claire Soubrier et le soutien de son Ehpad à Bordeaux.
Henri Carpentier, alias Kaapi, vient de sortir le clip de sa chanson Sauvage, tourné au sein de l'Ehpad Le Petit Trianon à Bordeaux, où il réside. A 73 ans, son objectif affiché est de devenir célèbre ! "Je veux essayer de devenir quelqu'un de connu, assume-t-il sans complexes. Ça fait un moment déjà que je fais des chansons. Une des dernières que j'ai faites, elle est bien, elle accroche bien."
Marc Payet, envoyé spécial à Reims (Marne)|18 mai 2019
L’arrêt des soins de Vincent Lambert est programmé à partir de lundi. Alors qu’une partie de la famille continue de s’y opposer, l’hôpital Sébastopol de Reims redoute des débordements.
« Circulez, vous ne pouvez pas rester là. » Signe de nervosité, sur le parking au pied de l’hôpital Sébastopol de Reims (Marne), les journalistes ne sont pas les bienvenus. La chambre de Vincent Lambert se trouve juste au-dessus. En état quasi végétatif depuis plus de dix ans après un accident la route, l’ancien infirmier psychiatrique de 42 ans, devenu le symbole du débat sur la fin de vie en France, ne devrait plus recevoir de soins à partir de lundi.
Que va-t-il se passer dans ces murs à partir de lundi ? Le docteur Vincent Sanchez, chef du service des soins palliatifs, devrait, comme il l’a écrit aux parents, lancer « l’arrêt des traitements et initier la sédation profonde et continue » de l’ancien infirmier.
Le NHS, système de santé du Royaume-Uni, a entrepris de se préoccuper de l’activité sexuelle des sujets de Sa Majesté. Non pas cette fois pour les mettre en garde contre les infections sexuellement transmissibles ou les grossesses non désirées, ni pour les inciter à parler de dysfonctions sexuelles, mais au contraire, pour les encourager. Le NHS se base sur certains travaux tendant à prouver que l’activité sexuelle est un facteur de bien-être et peut-être de meilleure santé.
Mais des publications récentes font état d’une baisse de l’activité sexuelle dans les pays à hauts revenus. C’est pourquoi une équipe londonienne a décidé d’y regarder de plus près. Plusieurs enquêtes ont été réalisées. L’une en 1991 a porté sur 18 876 femmes et hommes âgés de 16 à 59 ans. Une seconde a été complétée en 2001, incluant 11 161 personnes âgées de 16 à 44 ans et enfin 15 162 personnes âgées de 16 à 74 ans ont participé à la 3èmeenquête menée en 2012. Les auteurs ont comparé la fréquence des rapports sexuels entre ces 3 études, et les facteurs associés à cette fréquence.
A l’initiative de Marc Lavoine, le dispositif permet, depuis 2014, à des enfants hospitalisés de suivre leurs cours à distance dans leur école. Une manière de démystifier la maladie.
Par Pascale KrémerPublié le 19 mai 2019
Sur sa copie, Nolann a très soigneusement souligné en rouge « Evaluation de calcul : la division ». Jambes repliées sous lui, l’élève de CM1 s’attaque désormais aux calculs.
En classe, l’enseignante lui demanderait de s’asseoir correctement sur sa chaise. Mais Nolann, tout juste 10 ans, suit les cours en chaussettes, sur une couette où se dessine un gros lion ébouriffé. Renfort bienvenu que ce roi de la jungle. Depuis ses 3 ans, l’enfant se bat contre le cancer, un neuroblastome métastatique qui l’oblige à fréquenter assidûment l’hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne).
« Je connais tout le monde. Ceux de la nuit, ils jouent avec moi au lieu de travailler », confie, mutin, l’écolier en sweat Superman, avant de se concentrer de nouveau sur les divisions. « La maîtresse » vient d’annoncer qu’il ne restait plus que cinq minutes…
Scar, le méchant lion veut devenir roi et n’hésite pas pour cela à tuer son frère Mufasa. La scène fait peur et laisse un orphelin, héros du film le Roi Lion, Simba.
Ce que nous apprend Virginie Lemaire de Bressy dans son livre, "Cinémathérapie par les dessins animés" , c’est que de telles histoires, comme à l’époque les contes et leurs aventures, peuvent avoir des vertus thérapeutiques.
L’IA a tenté d’aider la médecine pratiquement depuis ses débuts. Mais qu’en est-il de la santé mentale ?
« Les robots ne se contentent pas de capter et de traiter des informations : ils interagissent avec leurs utilisateurs, et certains sont même capables de parler. Ces caractéristiques sont au cœur de l’intérêt qu’ils suscitent en santé mentale, notamment pour les troubles du spectre autistique et les pathologies liées au vieillissement. Mais en communiquant avec nous, les robots peuvent aussi créer l’illusion qu’ils se soucient de nous, alors qu’ils demeurent des machines à simuler, sans émotion ni douleur, connectées en permanence à leur fabricant à qui ils transmettent les données de nos vies personnelles ».
Serge Tisseron, psychiatre et Frédéric Tordo, psychologue, fondateurs de l’Institut pour l’étude des relations homme-robot (IERHR), s’interrogent sur le potentiel thérapeutique des robots, à la lumière des recherches scientifiques concernant les robots au service des patients, mais aussi leurs implications éthiques. Quelles sont nos attentes vis-à-vis des robots de demain ?
Avec « Tête de tambour » (éditions Rivages), la primo romancière se prête à l’exercice d’un texte fragmentaire tenant sa ligne,transforme l’illisible des notes en lisible du livre, et relate la volonté du personnage de se venger de la « génétique avariée » léguée par ses parents.
L'auteure nous plonge dans les affres de la psychose et explore la complexité des relations filiales et le poids de l'hérédité, à partir des notes éparses de son oncle schizophrène, reçues en héritage.
Parler de schizophrénie ce n’est pas seulement parler du sujet atteint de schizophrénie, c’est aussi parler de la structure familiale et peut-être même aussi de la structure sociale qui va générer la psychose et donc le psychotique. Dans ce texte, la question de la famille est posée de façon centrale, et on se demande finalement qui est véritablement le fou dans un environnement d’entre-dévoration. Le schizophrène en devenir pressent la fragilité des autres membres de sa famille, et notamment de la figure maternelle, et il va, dans une course effrénée, prévenir la folie des autres en devenant fou avant eux. Le livre s’interroge sur le rapport entre psychose, famille, héritage et hérédité.
Depuis le 7 mai, la Caravane APF France handicap En route pour nos droits ! sillonne la France pour porter les revendications des citoyen (ne)s handicapé(e)s. Trois questions à Patrice Tripoteau, le directeur général adjoint de l’association.
Faire Face : Comment se déroule cette caravane des droits ?
Patrice Tripoteau : La caravane est portée par une véritable dynamique. Elle se nourrit notamment de la légitimité des revendications : les adhérents d’APF France handicap se mobilisent pour faire respecter leurs droits, dont certains sont remis en cause.
De plus, la caravane offre l’occasion de poursuivre, ou d’engager, le dialogue avec des élus. Les maires du Mans, de Grenoble ou bien encore d’Annecy sont venus rencontrer nos adhérent.e.s. Tout comme Benoît Hamon, la tête de liste de Génération.s pour les élections européennes. Et un adjoint au maire de Clermont-Ferrand a annoncé, lors du passage de la caravane, le vote prochain d’une délibération imposant 100 % de logements accessibles dans les immeubles neufs.