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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 16 juillet 2013

Des hommes brisent le silence

 CANADA
Santé mentale

Malgré les nombreuses campagnes de promotion sur la santé mentale, plusieurs tabous et préjugés existent encore dans notre société. Trois hommes ayant bénéficié des services du Centre Le Phare ont choisi de briser le silence en témoignant de leur situation de vie. Craignant toutefois certaines réactions de la société, et de leur entourage, c'est sous le couvert de l'anonymat qu'ils ont choisi de se livrer à cœur ouvert.

Georges (prénom fictif), Stéphane et Dany vivent quotidiennement avec leur maladie respective. Ils ont appris à apprivoiser leur trouble en santé mentale. Mais de là à parler ouvertement de leur maladie, il y a un pas difficile à franchir.


«Le problème, c'est qu'aujourd'hui plusieurs médias sensationnalistes mettent l'emphase sur le lien possible entre un événement dramatique comme une tuerie et les problèmes de son auteur. Mais, il ne faut surtout pas relier obligatoirement maladie mentale et violence. Ça amène une stigmatisation des personnes atteintes », expliquent les trois hommes âgés respectivement de 53, 42 et 32 ans.

De petites et grandes guérisons sur la rue de l’Éclair


L’Actuel a visité, en collaboration avec Group’Action Val-Bélair, différents organismes desservant le territoire de la Haute-Saint-Charles notamment Val-Bélair. Au courant de l’été, six services sont présentés afin de les faire découvrir ou redécouvrir à la population.

Dans une résidence de couleur pastel sur la rue de l’Éclair à Val-Bélair, de petites et grandes guérisons se produisent quotidiennement. Chaque année, une cinquantaine d’adultes vivant avec une maladie mentale y entrent à bout de souffle. À la suite d’un répit d’une durée de 12 semaines jumelé à des ateliers psychoéducatifs et de suivis individuels, ils quittent l’esprit plus léger.





Le Mois national de la santé au travail célèbre les Esprits sains

CANADA
Le thème du 13e Mois national de la santé au travail (MNST) annuel est :
Des esprits sains au travail...la connexion de la santé mentale.



TORONTO, le 9 juill. 2013 /CNW/ - Octobre est le mois pour mettre en oeuvre et faire reconnaître les initiatives qui favorisent la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail.
Au Canada, 21,4 % de la population en âge de travailler (20 à 64 ans) souffrait d'un problème ou d'une maladie mentale en 2011. 1

À cause des preuves accablantes du coût élevé des maladies mentales pour les employés, les organisations, et la société, les employeurs prennent des mesures pour réduire les stigmates et le temps perdu associés aux maladies mentales et pour mettre en oeuvre des stratégies favorisant des esprits sains au travail.

Autisme. Une mère en grève de la faim pour sa fille

 Jacqueline Tiarti, mère d’une enfant autiste, souhaite obtenir des soins adaptés pour sa fille de 7 ans. Elle refuse la méthode psychanalytique.
8 jours déjà que Jacqueline Tiarti, de Clamart (Hauts-de-Seine), a cessé de s’alimenter. C’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour être entendue. Elle se bat pour que Mélissa, sa fille autiste de 7 ans, obtienne un Sessad (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile), un éducateur à domicile. Elle est sur liste d’attente depuis deux ans et demi, sans succès.

THE DEPRESSED CAKE SHOP: FAIRE DE LA PÂTISSERIE POUR LUTTER CONTRE LA DÉPRESSION

  
Cuisiner, pâtisser, mélanger, malaxer... Est-ce bon pour le moral? La créatrice du projet The Depressed Cake Shop («la boutique de gâteaux déprimés») est convaincue que oui.
Avec ses boutiques éphémères de pâtisseries (loin d'être à la crème rose bonbon), dans plusieurs villes du Royaume-Uni à partir de début août, elle espère faire parler les gens et récolter des fonds pour des associations travaillant sur des problématiques de santé mentale. La démarche se veut artistique et engagée.
«Pâtisser apaise l’âme. (...) Il y a quelque chose de rassurant dans ce rituel, peser tranquillement le beurre, le sucre, la farine. Casser les œufs, fouetter, mélanger, incorporer», explique The Guardian.
Mary Berry, légende de la cuisine anglaise, a ainsi déclaré un jour:
«Si vous vous sentez déprimé, un peu de pétrissage peut vous aider...».
Ce ne serait pas le seul résultat final qui compte (le beau gâteau), mais le processus, thérapeutique en lui-même.


Des "anomalies" dans les statistiques de la délinquance

LE MONDE | 
Par 
C'est une accusation qui a poursuivi Nicolas Sarkozy jusqu'au soir de sa défaite à la présidentielle de 2012. Selon un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA), remis vendredi 12 juillet à Manuel Valls, la politique du chiffre mise en place par l'ex-chef de l'Etat et ministre de l'intérieur a engendré des "anomalies" et "manipulations" dans les statistiques de la délinquance.
Ce travail, commandé par le ministre de l'intérieur le 18 février à l'IGA, qui a conduit l'enquête avec les inspections générales de la police nationale (IGPN) et de la gendarmerie nationale (IGGN) ainsi que l'Insee, fait suite à son discours de novembre 2012 devant les préfets, où il exprimait sa volonté de "rompre avec la politique du chiffre" instaurée par M. Sarkozy.
Ce rapport intervient alors qu'une mission parlementaire a mis en cause en avril l'outil de mesure de la délinquance, rejoignant ainsi la volonté de M. Valls de réformer en profondeur cet appareil statistique contesté, pour éviter des "manipulations".

Juste un mot... Tuparkan

M le magazine du Monde | Par 
C'est de saison. Pas moyen d'y échapper. Depuis un bon mois j'entends partout "...et toi, tuparkan ?" Je ne me plains pas : en général, ces interlocuteurs me veulent du bien. La preuve ? La plupart du temps, ils ajoutent : "Parce que t'as l'air d'avoir besoin de vacances, toi, hein !"Merci, vieux, je sais que j'ai la tête de quelqu'un qui a passé son week-end dans une essoreuse, mais ça va, je vais essayer de tenir jusqu'à ce soir.
"Tuparkan" est un son qui s'épanouit tout particulièrement entre une fin de printemps pourri et un début d'été menaçant. Il va bien avec les remarques ineptes sur le mauvais temps ("fépabô", "vapaferbô", "paréksavaduré"...). Oui, je sais – nous savons tous –, qu'il a beaucoup plu ces derniers mois ; pas la peine d'en rajouter. Les remarques lourdingues comme "Beau temps pour un mois de novembre !" ne font plus rire personne.
Je voudrais d'ailleurs rendre hommage à une de mes consœurs du quatrième étage (elle se reconnaîtra) qui, récemment, à l'aube, alors que nous entrions en paquet dans l'ascenseur, trempés et sentant le métro mouillé, déclara haut et fort : "Je propose qu'on évite désormais de parler météo dans l'ascenseur." Merci à toi, héroïne du quotidien.

La tête d’un ver décapité repousse… avec sa mémoire


Santé mentale: l'expérimentation à hauts risques des pairs-aidants

Stéphanie Dupont a participé à l'expérimentation des médiateurs de santé/pair. un “métier” que l'on décrit ainsi « réservé aux personnes ayant souffert de troubles mentaux, et qui consiste à accompagner les personnes en souffrance psychique ». Elle livre son témoignage, ses craintes et sa déception.
J’ai participé à la mise en place du dispositif  «Médiateur de santé/pair» (MDSP),dans l’équipe des chargés de mission, du mois d’avril 2011 au mois d’octobre 2012. En effet, au terme d’un CDD, j’ai quitté cette aventure à laquelle je n’ai pas adhéré bien longtemps.

samedi 13 juillet 2013

Dolto, comment te dire radio


11 juillet 2013
Françoise Dolto, avec ses enfants, de gauche à droite, Jean-Chrysostome (Carlos), Catherine et Grégoire.
Françoise Dolto, avec ses enfants, de gauche à droite, Jean-Chrysostome (Carlos), 
Catherine et Grégoire. (Photo AFP)

Rewind. Cet été, «Libération» transforme l’Histoire en fictions. Aujourd’hui, la trajectoire brisée de la pédiatre française, agonie d’injures par ses pairs.

Octobre 1976, l’automne à peine commence, et Françoise Dolto est prête, ravie même de ce joli projet : faire de la radio. Elle aime ça, elle trouve l’exercice particulièrement utile. «Parler au plus grand monde, si on peut éviter une psychose, ce serait énorme», dit la psychanalyste quand on la critique.
Pendant toute l’année scolaire 1968-1969, sur Europe 1, elle a déjà répondu en direct aux questions des auditeurs, mais elle le faisait sous le pseudonyme de «Docteur X». Et personne ne savait vraiment qui se cachait derrière. Et voilà qu’on lui propose une émission de radio, une véritable cette fois-ci. Ce sont Jean Chouquet et Pierre Wiehn, respectivement conseiller pour les programmes et directeur de France Inter, qui ont eu l’idée de faire intervenir la célèbre psychanalyste dans l’émission de Jacques Pradel. Ce dernier s’en souvient parfaitement: «Ils m’ont demandé si je connaissais Françoise Dolto. J’avais lu le Cas Dominique. Ils m’ont dit qu’ils avaient envie qu’elle intervienne dans mon émission. En début d’après-midi, m’ont-ils dit, "les mères de famille écoutent beaucoup la radio, on voudrait les aider à répondre aux questions que soulève l’éducation d’un enfant".» Voilà. Françoise Dolto a juste mis une condition : que sa fille Catherine puisse travailler avec elle. La raison ? «Elle voulait quelqu’un de très proche à ses côtés pour s’assurer qu’on ne lui sélectionnait pas des questions qui ne lui conviendraient pas», se souvient Pradel. Pour des motifs obscurs, France Inter s’y oppose, et la psychanalyste, claire comme elle l’a toujours été, refuse de faire cette émission, dont le nom a pourtant déjà été fixé : Lorsque l’enfant paraît…

En France, le poids des mots, le choc des labos

11 juillet 2013

Grâce au succès radio de Françoise Dolto, l’écoute de l’enfant a longtemps été privilégiée face aux médicaments.

Françoise Dolto a largement contribué à rendre la psychanalyse fréquentable pour le public français. Grâce (entre autres) à son émission Lorsque l’enfant paraît, les parents dont les enfants sont en souffrance psychique privilégient les thérapies de la parole au lieu d’avoir recours aux médicaments. Aux Etats-Unis en revanche, sous la pression des grandes firmes pharmaceutiques, c’est la psychiatrie biologique qui triomphe.
Le meilleur exemple en est la prise en charge des enfants dits agités. Comment calmer ces enfants-là en cinq secs ? Dans les années 50, apparaît la Ritaline, un médicament de la classe des amphétamines, aussitôt autorisé aux Etats-Unis pour le traitement du comportement chez l’enfant, en particulier ceux qui ont des troubles de l’attention associés à l’hyperactivité.

Les personnels de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève dénoncent le manque de moyens

12/07/2013
Les personnels de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève près de Grenoble ont manifesté ce vendredi 12 juillet au matin devant leur établissement. Ils dénoncent "des conditions de travail à flux tendu et une dégradation de l'accueil des malades".
La situation s'est particulièrement dégradée, Il y a 2 mois avec le départ de deux médecins psychiatres qui a entrainé purement et simplement la fermeture de 13 lits. La colère est montée dans le batiment Tony Lainé,, une unité spécialisé pour les malades adolescents.

Addiction : le Pr Reynaud défend sa stratégie de réduction des dommages devant les députés

À la demande de la vice-présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Catherine Lemorton (PS), le Pr Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital universitaire Paul-Brousse (Villejuif), est venu présenterson rapport sur les addictions aux députés ce mercredi. Rendu il y a un mois à la présidente de Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), Danièle Jourdain-Menninger, il devrait inspirer le plan de lutte contre la drogue et la toxicomanie gouvernemental, dont la publication, initialement annoncée en juillet, a été reportée à septembre.

vendredi 12 juillet 2013

Des milliers d'enfants handicapés sans place en instituts à la rentré

12 juillet 2013

Le Défenseur des droits estime qu'«au moins 5 000» enfants ne pourront être accueillis dans un institut médico-éducatif.

Des milliers d’enfants handicapés n’auront pas de place à la rentrée dans des établissements spécialisés, a alerté vendredi le Défenseur des droits, appelant les pouvoirs publics à l’action. «Il y a un manque de places qui existe depuis quelques années, et qui ne permet pas que les enfants soient accueillis, alors qu’une décision a été prise par la Maison départementale des personnes handicapées, pour qu’ils puissent faire leur scolarité dans des conditions normales dans un institut médico-éducatif», a déclaré sur Europe 1 Marie Derain, adjointe du Défenseur des droits, chargée des enfants.