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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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Parce que les enfants ne parlent pas des violences qu’ils subissent, c’est à nous de les dénoncer pour qu’elles cessent.
A l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Enfant, Enfance et Partage, en partenariat avec l'institut Elabe, vous présente les résultats d'une étude sur les Français et les violences envers les enfants. Cette étude est destinée à contribuer à la sensibilisation des citoyens et à la réflexion des pouvoirs publics et des acteurs sociaux sur la violence faite aux enfants. | ||||
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Mercredi, 18/11/2020
Les chercheurs d’IBM et de Pfizer ont mis au point une intelligence artificielle destinée à diagnostiquer la maladie d'Alzheimer avec un simple test. Concrètement, le test de dépistage consiste à décrire un dessin en quelques phrases. L'image montre deux enfants qui se servent dans un pot à biscuit pendant que leur mère est occupée à faire la vaisselle. L'intelligence artificielle analyse ensuite les descriptions orales des patients.
La manière dont les individus décrivent et perçoivent l'image contient des indices qui augurent l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Parmi les principaux symptômes de la maladie, on trouve les pertes de mémoire, la difficulté à comprendre des images ou à communiquer des informations simples. L'IA repère des changements subtils dans la langue, tels que des erreurs grammaticales et une structure de phrase différente, ce qui indique un déclin cognitif.
Par Nathalie Raulin et Albert Facelly —
Dans le service de réanimation du centre hospitalier d'Argenteuil, le 10 novembre. Photo Albert Facelly pour Libération
Publié le 19/11/2020
En ces temps difficiles, l'hôpital est sous tension. Entre manque de moyens et de personnels, la série documentaire "INFIRMIER•E•S" suit, à la Croix Rousse à Lyon, 4 jeunes infirmier(e)s passionnés, ambitieux et déterminés, confrontés à la dureté du milieu hospitalier. Théo en fait partie...
Une série documentaire de 6 épisodes réalisée par Olivia Barlier, qui retrace la vie de jeunes infirmier(es) fraîchement sortis de l'école. • © Melocoton
Par Camille Renard
19/11/2020
L'homme de la fameuse "Affaire" qui a ébranlé la France, vous ne pensiez pas un jour pouvoir entendre le grain de sa voix ? Sa très légère pointe d'accent alsacien ? Découvrez la voix d'Alfred Dreyfus lui-même, le commandant juif innocenté en 1906, et enregistré six ans plus tard.
"Le 20 juillet 1906 fut une belle journée de réparation pour la France et la République. Mon affaire était terminée." Ce sont les mots d'Alfred Dreyfus. Non seulement ceux qu'il a écrits dans ses Mémoires, mais ceux qu'il prononce face à l'enregistreur Pathé tendu par le linguiste Ferdinand Brunot dans une petite salle de la Sorbonne, en mars 1912. Écoutez dans ce document exceptionnel le commandant réhabilité revenir sur l'ampleur de la fameuse "affaire" qui porte désormais son nom.
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Depuis le début du reconfinement, la polémique ne s’éteint pas sur ce qui est considéré comme un bien ou un commerce essentiel. Les jouets, les objets de décoration, les meubles, les bijoux, les livres, les DVD, les jeux vidéo, les habits, les fleurs et le gros électroménager sont placés sur la liste des produits non essentiels. Tandis que la nourriture et les boissons, le tabac, l’équipement automobile, le matériel informatique, les journaux et la papeterie, les articles médicaux ou d’optique, divers matériaux ou engrais, la blanchisserie et les produits de toilette et d’entretien (liste non exhaustive) sont considérés comme essentiels.
Chacun y va de sa propre liste : les amoureux des livres protestent contre la fermeture des librairies, les fleuristes préviennent que nous passerons peut-être un Noël sans sapins, les accros au shopping se demandent si on aura bientôt le droit de se promener tout nu… Pourquoi l’alcool et les cigarettes seraient-ils plus nécessaires que les fleurs ? De quel droit un livre serait-il moins vital qu’un grille-pain ? Allons faire un tour chez les grands penseurs, et examinons les systèmes de classement que proposent la philosophie ou la psychologie !
• Pour Épicure, il faut privilégier les désirs naturels, conformes à la vérité du monde, fait d’atomes et de vide. Il faut donc pouvoir se sustenter, mais aussi se remplir d’amitié et de vérité. Le reste est littérature.
• Pour Montaigne, on ne peut pas faire l’économie du désir de savoir, de la curiosité, pour tenter de se comprendre soi-même. Comment les satisfaire sans avoir sous la main les réflexions des auteurs qui ont consacré leur vie à cette noble tâche ? Ne fermez pas les librairies !
Par Julien Cueille, enseignant dans le secondaire et auteur du «Symptôme complotiste» —
Rassemblement de syndicats d'enseignants contre le protocole sanitaire du gouvernement, mal préparé selon eux, à Toulouse, le 10 novembre. Photo Ulrich Lebeuf. Myop pour Libération
J’ai l’habitude de proposer aux élèves des discussions à visée philosophique sur des questions dites «socialement vives», de celles qu’on tait parfois pour ne pas faire de vagues. Après l’assassinat de Samuel Paty, l’annonce d’un reconfinement pendant les vacances scolaires (où les échanges collectifs étaient difficiles) appelait évidemment, lui aussi, un moment de partage. Si les énoncés conspirationnistes sont restés très rares, voici quelle a été la teneur du débat dans l’une de mes classes. J’ai commencé par ouvrir la question le plus largement possible : «Quel est votre ressenti à propos de l’aggravation de l’épidémie et des mesures de reconfinement ?». Les réponses ne se sont pas fait attendre : «mesures inutiles», ai-je entendu, «ça ne servira à rien» ; «ce n’est pas un confinement» ; «on veut juste nous faire bosser, comme si toute notre vie se réduisait à ça» ; le traitement inégal des grandes surfaces et des petits commerces leur paraissant également aberrant. Par ailleurs, pour les élèves de cet immense établissement (lequel compte près de 3 000 lycéens), l’insuffisance des locaux, en particulier à la cantine, rend impossible toute distanciation physique, et ils mangent, comme avant le virus, côte à côte dans un self bondé.
Créés en mars par une association rennaise, les tandems entre étudiants en situation de précarité et particuliers prêts à les aider se développent.
Par Romane Bonnemé Publié le 18 novembre 2020
Depuis la rentrée, Alan Guillemin, étudiant en droit à l’université de Rennes-I, est débordé. « Nous croulons sous les demandes de jeunes », explique le coprésident de l’association Droit des étudiants, implantée à Rennes. Son organisation a mis sur pied un système de parrainage d’étudiants en situation de précarité par des particuliers, pour leur apporter un soutien financier, matériel ou psychologique. A ce jour, 83 étudiants en bénéficient.
Créé lors du premier confinement, le projet a « tout de suite fait l’objet d’un fort engouement de la part des parrains comme des filleuls », explique Alan Guillemin. Et pour cause : selon une vaste enquête de l’Observatoire national de la vie étudiante, et menée auprès de 6 000 jeunes, la situation financière de nombreux étudiants s’est aggravée. Un tiers de ceux interrogés ont rencontré des difficultés financières pendant le premier confinement, 19 % ont dû se restreindre pour des achats de première nécessité. Parmi les étudiants étrangers, 23 % déclarent « ne pas avoir mangé à leur faim ».