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vendredi 13 novembre 2020

Souffrance psychique : enfin une solution pour se loger à Romorantin

Publié le 

De droite à gauche Chloé Saulnier, Jorane Oury, Charlotte Bertrand et leur stagiaire Claire Gatien, dans l’un des pavillons de la résidence accueil de Romorantin.

De droite à gauche Chloé Saulnier, Jorane Oury, Charlotte Bertrand et leur stagiaire Claire Gatien, dans l’un des pavillons de la résidence accueil de Romorantin.
© Photo NR

Une résidence pour les personnes en souffrance psychique, mariant autonomie et accompagnement, a ouvert. Elle vient combler un grand manque.

Une pièce lumineuse. Une table ronde, quatre chaises, un fauteuil, une bibliothèque… Ce salon agréable est la pièce commune que partagent les trois colocataires d’un pavillon de 77 m2 du sud de Romorantin. Dans cette rue près de la caserne des pompiers, quatre maisons, dotées d’un jardin, peuvent accueillir, chacune, trois personnes en souffrance psychique et ayant des difficultés d’accès au logement.
Huit hommes, âgés de 23 à 50 ans, vivent ainsi actuellement dans la résidence accueil de la Mutualité française qui a ouvert ses portes il y a tout juste un an à Romorantin (1). Sous peu, deux femmes devraient les rejoindre. La capacité totale est de 16 places (2), mais la crise du Covid a sans doute freiné temporairement les demandes.
« Il n’y avait rien sur ce territoire. Quand on parle avec les aides-soignantes les infirmières en psychiatrie… toutes nous disent qu’il y avait un vrai manque d’une telle structure dans le sud du département. Il y a beaucoup de demandes et peu de solutions pour les personnes seules en souffrance psychique », explique Jorane Oury.
Elle est l’une des deux hôtes de maison de la résidence accueil. Avec sa collègue Charlotte Bertrand, Jorane Oury passe tous les jours voir les locataires : « Notre rôle est principalement de veiller à leur bien-être. On veille aussi à réguler les éventuelles tensions, à ce que les maisons soient bien entretenues ou à ce que les protocoles de soins soient bien respectés… ».

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Saint-Avé. Une Unité Covid à l’hôpital psychiatrique pour contrer les cas

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Depuis la reprise de l’épidémie, 26 patients et 17 professionnels de l’Établissement public de santé mentale (EPSM) à Saint-Avé (Morbihan) ont été testés positif au Covid ces dernières semaines. Une équipe de professionnels dédiés s’occupera des patients dans une unité spéciale qui s’ouvre ce vendredi 13 novembre 2020.

Face à une recrudescence de cas lors de cette deuxième vague de l’épidémie de Covid, l’EPSM a décidé d’activer son unité Covid. Archives Ouest-France

L’Établissement public de santé mentale (EPSM) sort les grands moyens pour contrer le Covid. L’hôpital psychiatrique de Saint-Avé (Morbihan) est confronté à une recrudescence de cas, de patients et de professionnels, depuis quelques semaines avec la deuxième vague. Sa cellule de crise a donc décidé d’activer son unité Covid dédiée à la prise en charge des patients infectés. Celle-ci est officiellement ouverte depuis ce vendredi. « Elle permettra d’accueillir et regrouper jusqu’à vingt patients », précise le directeur Pascal Bénard.

Seize malades testés positifs viennent d’être accueillis dans cette unité. « Depuis ces dernières semaines, vingt-six patients ont été testés positifs au Covid dans le cadre de tests réalisés régulièrement, explique le directeur. Mais ils vont bien. » Les professionnels n’ont pas été épargnés non plus. « Seize d’entre eux ont été testés positifs depuis la reprise [Vingt-trois au total depuis mars 2020 N.DL.R.]. Nous avons eu quelques arrêts maladie, mais ce sont principalement des personnes asymptomatiques, contaminées à l’extérieur de l’établissement. » Au terme de leur septaine, tous ont repris le chemin de l’EPSM.


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Création d'un "métier intermédiaire de santé" : l'ensemble des paramédicaux doit être consulté !

 

Alors que la création d'une "profession intermédiaire" est à l’ordre du jour de l’amélioration du système de santé, les travaux des parlementaires ont invité uniquement les infirmiers et les médecins à discuter pour amorcer la réflexion. Les Conseils professionnels des autres filières paramédicales ainsi que l’Union Inter Professionnelle de Rééducateurs et Médicotechniques (UIPARM) auront un rôle majeur à jouer s’ils souhaitent voir les autres métiers paramédicaux influer sur les prochaines orientations conduisant à ce statut professionnel intermédiaire. D'autres réactions hostiles ne se sont pas fait attendre face à ce projet de loi, loin de faire l'unanimité...

professionnels de santé

Vers la création d'une "nouvelle profession médicale intermédiaire", en milieu hospitalier ? Un projet de loi loin de faire l'unanimité...

Le Rapport de conclusions relatif au Ségur de la Santé a élaboré plusieurs constats sur lesquels les parlementaires planchent actuellement dans le cadre de l’amélioration du système de santé par la confiance et la simplification. 

Une Proposition de Loi (n°3470) a ainsi été déposé le 22 octobre dernier par la député Stéphanie Rist (LREM, Loiret) et comportant plusieurs dispositions susceptibles de favoriser cette amélioration.


"Cette proposition de loi constitue donc la traduction législative des mesures issues des conclusions du Ségur de la santé qui ne relèvent pas du domaine budgétaire. En effet, la crise sanitaire a révélé un besoin urgent de simplification de notre système de santé qui doit s’appuyer sur une confiance renforcée dans nos professionnels de santé. Cette simplification aboutira à un système plus réactif et plus performant grâce à des mesures fortes et nécessaires. Il convient de simplifier les dispositifs actuels pour faire gagner du temps aux soignants et leur permettre de mieux s’organiser, en mettant à profit les compétences de chacun".

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Écrits d'art brut. Graphomanes extravagants

 Fabula, Atelier littéraire : Paradigme misologique

Information publiée le 12 novembre 2020 par Université de Lausanne

L. Peiry (éd.), Écrits d'art brut. Graphomanes extravagants

Lucienne Peiry

Traduit par : Elisabeth Monteiro Rodrigues

Traduit par : Gaëlle Cogan

Traduit par : Camille Luscher

Traduit par : Vincenzo Di Marco

Traduit par : Corinne Verdan-Moser

Seuil

Date de parution 12/11/2020

288 p. 

Lettres d’amour ou de rage, prières poétiques, journaux intimes singuliers, plaidoyers véhéments, missives délirantes et grimoires, les écrits d’art brut ont été créés à huis clos, dans le secret et le silence. La très grande majorité sont privés d’adresse ou réservés à quelque destinataire onirique ou spirituel. Les manuscrits des 30 auteurs réunis ici sont souvent étrangement calligraphiés, enluminés, brodés, accompagnés de peintures et de dessins, mais aussi griffonnés à la hâte. Les lettres et les mots sont fréquemment utilisés pour leurs valeurs plastiques et graphiques, les règles orthographiques et grammaticale s’affolent. Abordée avec désinvolture et inventivité, l’écriture trouve un souffle nouveau et déploie une poésie sauvage.

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Mireille Delmas-Marty : Études juridiques comparatives et internationalisation du droit


 



03/08/2016

À retrouver dans l'émission

COLLÈGE DE FRANCE : 40 LEÇONS INAUGURALES

par Merryl Moneghetti

Quel sens donner à la mondialisation du droit ?

Mireille Delmas-Marty
Mireille Delmas-Marty  Crédits : Patrick Imbert / Collège de France

Avec la mondialisation qui touche tous les domaines, nous nous interrogeons, aujourd’hui, sur les évolutions et les enjeux pour la « conception même de l’ordre juridique », en compagnie de Mireille Delmas-Marty, titulaire de la chaire des « Études juridiques comparatives et internationalisation du droit » entre 2003 et 2011.

Dans une interview pour Télérama en 2013, elle souligne les défis de ce siècle qui commence :

« Pour une humanité en transit, prise entre la culture de la catastrophe et celle du surhomme, l’espérance d’humaniser la mondialisation appelle un droit en devenir apte à jouer pleinement son triple rôle : résister, responsabiliser et anticiper. C’est sans doute la condition pour tenter d’instaurer une communauté humaine confiante en son destin »

Certes "le système de sécurité collective de la Charte des Nations unies a montré sa fragilité et le droit n’a pas su désarmer la force". Mais à l’inverse, note la juriste pour sa leçon inaugurale en 2003,

"la force ne peut empêcher cette extension du droit, sans précédent dans l’histoire, au point qu’aucun État ne saurait durablement s’en affranchir.

De la superposition de normes – nationales, régionales et mondiales – à la surabondance d’institutions et de juges, le droit évolue vers des systèmes interactifs. La juriste, agrégée de droit privé et de sciences criminelles, qui est membre depuis 2007 de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, rappelle que

« l’Europe constitue une sorte de laboratoire, d’analyse et parfois d’essais. »

La mondialisation des échanges s’accompagne de celle des crimes, « du terrorisme à la corruption ou aux grands trafics, des risques, écologiques aux biotechnologiques ». Il devient évident, résume Mireille Delmas-Marty que « les réponses ne peuvent plus se limiter au seul droit national »

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Mélanie Laurent réalise la première création originale française d'Amazon Prime

 NUMERO HOMME | tarifspresse.com

EHPAD : UN MOBILE-HOME DANS LE VAL-DE-MARNE POUR PERMETTRE LES VISITES

CNews-logo - Amaclio Productions

Par Clément Pernia    Publié le 

https://www.leparisien.fr/resizer/lgLEJ4Yp18S7bMNbZsZeWxCFgZ0=/1280x850/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/GI2HOU6JT7IWQP7ZWCBRBC6C3I.jpg

Une maison de retraite du Val-de-Marne a trouvé une solution pour maintenir le lien entre les résidents et les familles tout en limitant les risques.

Le mobile-home installé permet aux résidents de voir leurs proches pendant le confinement. Des créneaux de 45 minutes sont réservés pour chaque visite.

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Roberto Casati : "Ce que nous traversons se traduit en un sentiment : la désorientation"

13/11/2020

Par Emmanuel Laurentin et Rémi Baille

Coronavirus, une conversation mondiale |La pandémie bouleverse nos perceptions. Si les effets du confinement sur notre rapport au temps ont été davantage traités par la recherche, c'est moins le cas de nos représentations de l'espace. Sommes-nous perdus, égarés ou à la recherche de fuites ?

Pour voir loin, s'aider d'une boussole.
Pour voir loin, s'aider d'une boussole. Crédits : Ole Spata / EyeEm - Getty

Dès le début du confinement l’équipe du Temps du débat a commandé pour le site de France Culture des textes inédits sur la crise du coronavirus. Intellectuels, écrivains, artistes du monde entier ont ainsi contribué à nous faire mieux comprendre les effets d’une crise mondiale. En cette rentrée, nous étoffons la liste de ces contributions (plus de 70 à ce jour) en continuant la Conversation entamée le 30 mars. En outre, chaque semaine, le vendredi, Le Temps du débat proposera une rencontre inédite entre deux intellectuels sur les bouleversements qu'induit cette pandémie.

Roberto Casati, philosophe de la perception, chercheur au CNRS et directeur de l'Institut Jean Nicod propose de comprendre notre sentiment de perte de repères sur le plan de l'espace et de notre incapacité, en ce moment, à voir loin. Tout en métaphores ...

Dans quelle direction aller ?

Ce que nous traversons aujourd’hui se traduit en un sentiment : la désorientation. Dans une société mondialisée qui sort et rentre de confinements, dans le sillage de centaines de milliers de morts et de dizaines de millions de chômeurs, face à un flot d'informations à évaluer sur l'épidémie et face à l'efficacité aléatoire des mesures appliquées dans les différents États, chaque jour, plusieurs fois par jour, on se pose des questions et encore des questions : quelle sera la prochaine étape ? Sur le plan personnel, de ma famille, de l'institution ou de l'entreprise pour laquelle je travaille ou que je dirige, de l'État dans lequel je vis, dans la ville où vivent mes proches? Dans quelle direction aller ? Si nous nous posons cette question, c'est parce que nous nous sentons désorientés.

La désorientation que nous connaissons relativement bien est avant tout une désorientation spatiale, le sentiment très particulier que quelque chose ne va pas comme il faudrait dans la manière dont nous « naviguons ». Un sentiment de blocage, une absence de fluidité dans nos mouvements, nous oblige à tâtonner, accompagné de la peur de faire des erreurs, là où, il y a encore une minute, nous allions vite, sans nous poser des questions, avec la perception d’être étrangers de lieux familiers. 

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