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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 13 mars 2020

Une histoire génétique : notre diversité, notre évolution, notre adaptation, leçon inaugurale de Lluis Quintana-Murci

LES COURS DU COLLÈGE DE FRANCE
Le 13/03/2020

De quelle manière la sélection naturelle a-t-elle influencé la variabilité du génome humain? Comment agit-elle sur les fonctions immunitaires et de défense contre les agents infectieux? Lluis Quintana-Murci, généticien des populations questionne l’adaptation génétique de l’homme à son environnement.
"D'où Venons Nous / Que Sommes Nous / Où Allons Nous " P. Gauguin / 1897
"D'où Venons Nous / Que Sommes Nous / Où Allons Nous " P. Gauguin / 1897 Crédits : P. Gauguin /The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM),
Comment le peintre Paul Gauguin met-il la quête de la diversité au cœur de son illustre tableau,  intitulé "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?" s’interroge Lluis Quintana-Murci. Ce généticien des populations, qui a la passion de la diversité, nous entraîne dans un stimulant retour sur la génomique humaine, la notion d’évolution et l’histoire génétique dans le cadre de sa leçon inaugurale au Collège de France ?

Sommes-nous tous malades ?

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
Le 11/12/2018

Il existe une proximité et une confusion entre déprime et dépression. En France, cette dernière affecterait 2,5 millions de personnes et est devenue un véritable enjeu sociétal. Psychiatrie, santé mentale, de quoi parlons-nous ? Comment définir la crise que traverse aujourd'hui la psychiatrie ?
Sommes-nous tous malades ?
Sommes-nous tous malades ? Crédits : Carlo107 - Getty

Les invités du jour :

  • Pierre-Michel Llorca, professeur de psychiatrie à l'Université d'Auvergne, responsable du service de Psychiatrie au CHU de Clermont-Ferrand, co-auteur de Psychiatrie : l’état d’urgence aux éditions Fayard
  • Pierre Sidon, psychiatre, psychanalyste, médecin directeur du CSAPA (Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) UDSM (Union pour la défense de la santé mentale) à Champigny-sur-Marne, membre de l’ECF (Ecole de la cause freudienne)

Surdiagnostics Quand la médecine nous rend malades

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En médecine, il est difficile d’envisager que faire « plus » puisse être l’ennemi du « bien ». Et pourtant… Détecter précocement ou par hasard une maladie n’apporte parfois aucun bénéfice. C’est le cas, par exemple, si la maladie évolue très lentement. Cette découverte peut s’avérer néfaste et, 
en cas de prise de traitements, rendre vraiment malade. Ces diagnostics en excès, appelés surdiagnostics, se multiplient. Ils sont dus à une utilisation abusive de l’imagerie médicale, à une définition élargie de certaines pathologies et à un dépistage inapproprié de certains cancers. Il faut le reconnaître, l’idée du surdiagnostic est contre-intuitive. Voici donc un décryptage pour mieux comprendre le concept et des moyens pratiques pour y échapper.


Des maladies « surdiagnostiquées » ? Qu’est-ce que cela signifie ? Comment un diagnostic peut-il être superflu ? Le surdiagnostic est un vrai diagnostic (au contraire d’un diagnostic erroné) mais posé à mauvais escient. Il consiste à repérer un problème médical qui, s’il n’avait pas été détecté, serait passé inaperçu, n’aurait provoqué aucun symptôme, n’aurait eu aucune conséquence sur la santé ou la durée de vie. Par exemple, un nodule dans la thyroïde qui n’aurait jamais embêté la personne qui le porte. Mais ce problème, une fois découvert, provoque de l’anxiété et conduit à prendre des traitements inutiles exposant à des effets indésirables… qui, eux, peuvent rendre bien malade. Bref, le surdiagnostic, c’est l’identification d’une anomalie qu’il aurait mieux valu ignorer.

MALADES DE L’IMAGERIE : DES ANOMALIES VUES PAR HASARD

Lors d’un examen d’imagerie médicale sur 5, les radiologues trouveraient autre chose que la raison de la prescription de l’examen. C’est là un effet indésirable majeur, mais méconnu, de ces examens. Certes, ces explorations permettent parfois de prendre en charge ces maladies détectées par hasard avant qu’elles n’atteignent un stade difficilement curable. Mais ce n’est pas la majorité des cas : les conséquences négatives semblent être plus nombreuses que les conséquences positives. Ces découvertes fortuites, baptisées « incidentalomes » ou « fortuitomes », ouvrent la voie à une batterie d’examens invasifs, à un suivi anxiogène, voire à des traitements plus nuisibles qu’utiles alors que les anomalies découvertes seraient restées bénignes ou auraient régressé naturellement.

TROIS EXEMPLES DE SURDIAGNOSTIC


Le développement de l’échographie a ainsi « créé » une épidémie de cancers de la thyroïde en dépistant des nodules qui ne seraient jamais devenus agressifs. En France, le taux de surdiagnostic de ce cancer est estimé entre 70 % et 80 % !

jeudi 12 mars 2020

La Forest-Landerneau. Treizerien multiplie les sorties pour l’autonomie

Publié le 
Elle souffle ses 30 ans cette année. L’association Treizerien (« Passeurs », en breton), qui vient en aide à la santé mentale, n’a de cesse de développer des activités thérapeutiques dans divers domaines, en direction des 200 patients du secteur psychiatrique, hébergés sur les sites de Landerneau, Pont-de-Buis et Crozon.


Coronavirus : crise économique ou changement de modèle ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
Le 12/03/2020

Alors que la France se prépare au passage au stade 3 de la crise sanitaire, Bruno Le Maire a dévoilé plusieurs mesures à destination des entreprises. Quel sera l’impact de cette pandémie sur l’économie mondiale mais aussi sur la croissance française ? Éléments de réponse avec nos invités du jour.
Les ruptures de stocks de plus en plus importantes dans les grandes surfaces témoignent d'une économie déliquescente et de comportements irrationnels en situation d'épidémie
Les ruptures de stocks de plus en plus importantes dans les grandes surfaces témoignent d'une économie déliquescente et de comportements irrationnels en situation d'épidémie  Crédits : AFP
Tourisme, transport, événementiel… Plusieurs secteurs de l’économie sont très fortement impactés par l’épidémie de Covid-19. Lundi, les bourses mondiales ont connu des chutes comparables à celles enregistrées en 2008, accentuées par la baisse des cours du pétrole. Pour aider les membres de l’Union européenne à surmonter les conséquences de la pandémie, le Conseil européen a annoncé mardi la création d’un fonds de 25 milliards d’euros. Et alors que la France se prépare au passage au stade 3 de la crise sanitaire, Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie et des Finances, a dévoilé une série de mesures à destination des entreprises. Quel sera l’impact de cette pandémie sur l’économie mondiale mais aussi sur la croissance française ? Faut-il revoir les règles de la mondialisation ?
Pour répondre à ces questions, nous recevons Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, professeur émérite à l'université Paris-Dauphine, et Aurélie Trouvé, économiste, porte-parole d’ATTAC.

Covid-19 : « Si la mère est malade, il faut continuer l'allaitement », les conseils d'un pédiatre pour rassurer les mères inquiètes

PUBLIÉ LE 12/03/2020



Le Dr Marc Pilliot, pédiatre et président du groupe Allaitement de l'Association française de pédiatrie ambulatoire, fait un point sur la maternité et l'allaitement dans le contexte de l'épidémie Covid-19. Le spécialiste rappelle « l'effet très protecteur de l'allaitement maternel » tout en soulignant « qu'il est fortement recommandé de continuer l'allaitement ».
Crédit photo : PHANIE
Au niveau mondial, l’épidémie de coronavirus atteint près de 113 800 cas dont environ 4 000 morts. En France, le 9 mars, nous en sommes à plus de 1 400 cas dont 25 morts (1). Puisque cette épidémie continue de s’étendre, et même de s’accélérer, plusieurs points sont à souligner :

Troubles dépressifs : toutes les formes de sédentarité n’auraient pas le même impact…

Univadis

Par Nathalie Barrès    11 mars 2020

À retenir 

Toutes les formes de sédentarité (intellectuellement active comme lire un livre, ou intellectuellement passive comme regarder la télévision) n’auraient pas le même impact sur le risque de dépression caractérisée. C’est ce que vient de démontrer une étude publiée dans le Journal of Affective Disorders. Elle révèle que la sédentarité favorise les troubles dépressifs caractérisés. Mais que cette relation serait médiée par les troubles du sommeil en lien avec cette sédentarité passive.

TRANSE CONGO EXPRESS





Dans la carrière de Kombé, au sud de Brazzaville, mi-janvier.

Tourné à Brazzaville, le film «Kongo» des Français Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav suit l’apôtre Médard, guérisseur et désenvoûteur ngunza. Un travail documentaire au long cours où ils explorent une société baignée de mysticisme. «Libération» s’y est plongé, de rituels en tribunal de sorcellerie.

On a fermé la rue, loué les chaises aux bars avoisinants, emprunté le projecteur, payé la bière aux garants des autorités compétentes, installé le tout devant l’église ngunza. Les garçons de l’équipe de foot ont battu le rappel au mégaphone, du goudron jusqu’aux beuglants boueux du carrefour Dubaï. Pour confisquer leur ­attention, on a fait chanter les enfants, massés sur les bancs des premiers rangs. On a tendu l’écran devant la toile rosée d’un ciel que reflètent les flaques immenses, et attendu qu’elles virent au bleu pour lancer les discours. Ce soir de janvier, un film, sans doute le seul jamais tourné au quartier Moukoundji-Ngouaka, retourne à ces rues bordées d’échoppes en briques colorées et de tôle érigée pour délimiter les parcelles où se tassent les familles du coin. Quand la projection a commencé, un policier, Marley, est venu en voisin s’enquérir, du soupçon plein les yeux : «C’est un long film, ça ? Et ça va aboutir à quoi ? Je veux dire, à la fin, qu’est-ce que les gens vont retirer comme conclusion ?»
Sur l’écran, l’apôtre Médard enfonce ses doigts dans la bouche d’un paroissien possédé par un mal ou un diable, et les enfants de Moukoundji-Ngouaka écarquillent tout ce qu’ils peuvent. Ils connaissent Médard, qui officie dans l’église ngunza, sur sa parcelle, à quelques mètres de là où ils se trouvent agglutinés ce soir. Mais peu d’entre eux peuvent se figurer quels rites, savoirs et traditions s’y exercent, quand bien même la pancarte à l’entrée énumère ­certains champs d’action de la ­doctrine : «Tout type de guérison mystique : désenvoûtement, ­chasse-diables, protection de parcelle, domination-attirance-maris de nuit, diabète, femmes stériles, folie chronique… Consultation : 2 000 francs + un paquet de bougies.»
Le cinéma leur est chose plus étrange ou étrangère encore. Du reste, certains n’étaient pas nés quand le tournage a commencé, et la plupart n’avaient jamais vu de film auparavant. Parmi ceux qui assurent que si, lorsqu’on leur demande lesquels, beaucoup citent des affiches de matchs de football, ou décrivent des séries nigérianes que regardent leurs parents, des histoires de sorcellerie. La République du Congo, comme beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne, présente un territoire quasi vierge de salles, et ainsi la projection sur écran y est l’apanage d’autres images. Jusqu’à l’ouverture récente, à Brazzaville, d’un CanalOlympia (l’un de ces complexes déclinés à l’identique par Bolloré dans une dizaine de villes du continent), ne demeurait que la salle de l’Institut français, après que toutes les autres furent détruites ou rachetées par les dollars évangélistes et ­converties en églises de réveil.

Lors de la projection le 15 janvier de Kongo dans le quartier de Moukoundji-Nguaka, où le film fut tourné.



Esther Duflo : «La peur de rendre les pauvres paresseux existe depuis toujours»




Esther Duflo, le 21 décembre, à Paris.

Esther Duflo, le 21 décembre, à Paris. Photo Jean-Luc Bertini. Pasco

Prix Nobel 2019, l’économiste démontre qu’aider les plus démunis les incite à travailler davantage et non à sombrer dans l’oisiveté. Avec son mari, l’économiste indien Abhijit V. Banerjee, elle teste différents scénarios de politique sociale directement sur le terrain. Démonstration dans son dernier livre, «Economie utile pour des temps difficiles», qui paraît ce jeudi.

Je doute donc je ne suis pas

Le 11/03/2020

Descartes affirme : "je pense donc je suis"... mais Husserl s'éloigne de cette philosophie et lui reproche que cette pensée immédiate ne soit pas objectivée par l’expérience… Alors comment saisir l’expérience de la conscience ? Comment la temporaliser ? Et quelle est la nature de la conscience ?
Je doute donc je ne suis pas
Je doute donc je ne suis pas Crédits : CSA-Printstock - Getty

L'invité du jour :

Philippe Cabestan, professeur en classes préparatoires à Janson de Sailly et président de l’Ecole française de Daseinanalyse

Coronavirus : une "check-list" pour organiser la prise en charge des patients en MSP

| 11.03.2020


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GARO/PHANIE

Alors que la Direction générale des soins (DGS-ministère) a diffusé le week-end dernier des lignes directrices pour la prise en charge en ambulatoire des patients Covid-19 sans signe de gravité, les représentants des pôles et maisons de santé d'Avec Santé (ex FFMPS) ont à leur tour diffusé des recommandations en début de semaine. Il s'agit d'une "check list" de questions à destination des MSP (voir infographie) afin que les professionnels de la structure s'organisent dans l'information et l'accompagnement des malades en ambulatoire. « L'expérience des MSP peut aussi servir aux Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) lorsqu'elles existent », précise le président d'Avec Santé le généraliste Dr Pascal Gendry, installé en Mayenne.
« L’équipe coordonnée pluriprofessionnelle s’organise pour accueillir les malades en salle d’attente, pour baliser le parcours de soin au sein de la MSP, pour se protéger, pour renseigner les personnes en amont de la consultation, pour organiser les visites à domicile qui vont vite devenir une énorme charge de travail, pour se coordonner avec le service des maladies infectieuses ou l’hôpital référent » indique le communiqué. 
Le bureau d'Avec santé a également créé une adresse mail crise.sanitaire@avecsante.fr afin de recueillir les demandes générales des équipes de soins primaires « et si besoin, les transmettre aux autorités sanitaires ». Un webinaire est également organisé demain jeudi 12 mars à 13 h 30 pour répondre aux interrogations des professionnels sur le Covid-19. 

Hygiène de vie, information adaptée, maintien du tissu social… : l'OMS appelle à préserver la santé mentale face à la Covid-19

PAR 
COLINE GARRÉ - 
 
PUBLIÉ LE 11/03/2020



Crédit photo : AFP
« Je reçois dans mon cabinet des patients extrêmement angoissés qui décompensent sur le plan psychiatrique à cause de la psychose sociale autour du coronavirus », alertait ce 11 mars au standard de France Inter (vers la 16e minute) une généraliste, non sans pointer la responsabilité des médias et du gouvernement. 
Comment ne pas céder à la panique ? Et rassurer les patients ? L'Organisation mondiale de la santé (OMS) met en ligne des guidelines pour protéger le bien-être mental et psychologique au temps du coronavirus, qui s'adressent aux soignants, aux directeurs de structures sanitaires, à ceux qui travaillent auprès des jeunes enfants ou des personnes âgées, ou encore à la population générale.

Institut du cerveau : dix ans de recherche et des avancées en neurosciences

PAR 
ELSA BELLANGER - 

PUBLIÉ LE 11/03/2020



Crédit photo : S. Toubon
Dix ans après son ouverture sur le site de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) semble avoir rempli son pari de devenir une « plateforme pour les chercheurs » dans le domaine des pathologies neurologiques et psychiatriques.

mercredi 11 mars 2020

Et si on changeait d'angle

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Un livre qui permet de poser, avec humour, un nouveau regard sur l'éducation des enfants.







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Les traitements médicamenteux au long cours en psychiatrie en question ?

La belle affaire, enfin ! Une étude de neuro-imagerie canadienne montre que le traitement antipsychotique par olanzapine (le "zyprexa" largement prescrit) réduit l’épaisseur corticale dans les deux hémisphères. Peut-être va-t-on commencer à s'interroger sur les effets secondaires réels des traitements psychotropes et leur utilisation extensive
"Réduction du volume cérébral sous antipsychotiques au long cours"....
Tel est le titre d'un article d'un site médical de référence, qui rend compte d'une étude publiée dans le JAMA  Psychiatrie[1] le 26 février 2020.
Maintenant que les NEUROLEPTIQUES - j’ai toujours banni et me suis révolté régulièrement dans toutes les interventions que j’ai pu faire, de cette saloperie de signifiant, "les antipsychotiques", imposé par les laboratoires pharmaceutiques et repris sans discernement par une foultitude de psychiatres « modernes »- désolé de cette phrase proustienne-, donc que les neuroleptiques sont prescrits depuis une vingtaine d’années à des doses qui nous faisaient hurler dans les années 70 et 80, et dans des indications de plus en plus extensives, dans les états dépressifs résistants par exemple, les pathologies obsessionnelles, etc... sous l'influence des conseils judicieux de ces mêmes laboratoires. 
Sans jamais interroger le niveau transférentiel de la relation !!! 
Aaah j’ai osé le mot « Transfert » ! 
Horreur, ce mot qui fait référence aux processus inconscients, - l’Inconscient ? Mais ça n'existe pas !!! Encore une élucubration de cette théorie psychanalytique qui est utilisée par des charlatans, qui ne pensent qu’à s’enrichir et abuser de leurs patients... 
Mais quand y aura-t-il des publications et des statistiques à propos des morts liés aux neuroleptiques, les fausses-routes dues à certains effets secondaires, et j’en passe... Qui aura le courage de se lancer dans ce recensement-là ? 
Et bien sûr je balaye immédiatement et d’avance tous ceux qui me diront que les neuroleptiques sont utiles !

Tu seras mère ma fille

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De la Première Guerre mondiale à nos jours, le statut de la femme n'a cessé d'évoluer entre amour, interdictions, sexualité, douleur de l'accouchement, domination masculine, instrumentalisation et progrès médicaux, sociaux et politiques. Les femmes, en effet, ont mené bien des combats dans un monde dominé par les hommes et sont les actrices incontournables de la grande histoire de notre pays. Mais les femmes sont-elles totalement libres un siècle plus tard ? Ce documentaire, riche et émouvant, rappelle la place de la femme et l'héritage précieux et fragile qu'elle porte.

réalisé par : Camille Ménager, Bruno Joucla


À Saint-Cyr, les personnels de l’hôpital psy expriment leur malaise

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Par Sylvie MONTARON

Manifestation à l’hôpital psychiatrique de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Photo Progrès /S.M
« Durant 7 années, j’ai eu ce qu’on appelle la boule au ventre lorsque je devais voir ma cadre. Je n’ai jamais été soutenue ni considérée dans ma fonction malgré mes efforts de remise en question et d’élaboration, ou du soin apporté aux patients. J’ai souvent été méprisée, humiliée et ignorée, victime de la malveillance de cette personne, soutenue par l’institution », raconte une éducatrice ayant travaillé au sein de structures hospitalière et extra-hospitalière de l’hôpital psychiatrique de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.
Comme cette éducatrice, plusieurs membres du personnel de cet établissement expriment un profond malaise sur leurs conditions de travail actuelles au sein de cet établissement. Au-delà des difficultés financières et d’effectifs, communes à la psychiatrie publique, ils dénoncent « un management violent et omnipotent de la gouvernance de l’hôpital ». Et c’est pour demander à « travailler en sécurité et en confiance », qu’ils ont participé à une journée de mobilisation organisée par la CGT ce mardi 10 mars sur le site de l’hôpital.
En début d’après-midi, ils étaient, selon le syndicat, plus de 160, « toutes catégories confondues, à pénétrer dans le « château » abritant la direction pour demander un entretien avec le directeur, Jean-Charles Faivre-Pierret, mais ce dernier leur avait proposé un rendez-vous uniquement en matinée. « Il n’y a pas de dialogue social », déplore Pierre Chatelet, permanent de la CGT.

mardi 10 mars 2020

Coronavirus : Véran assouplit les règles de la téléconsultation, les syndicats inquiets

Amandine Le Blanc
| 09.03.2020



L’Ordre des médecins et plusieurs syndicats de médecins libéraux avaient laissé entendre que face à la situation sanitaire exceptionnelle liée au coronavirus, une discussion devait avoir lieu entre les partenaires conventionnels pour assouplir provisoirement l’avenant 6 qui régule les règles de la téléconsultation.
Le nouveau ministre de la Santé Olivier Véran a décidé de prendre les devants en annonçant hier soir, à l'issue d'un conseil de Défense, un changement des règles.