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jeudi 17 octobre 2019

Le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible en Suisse

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Publié le 15 octobre 2019

SUISSE

Les prisons genevoises, de Saint-Antoine à Champ-Dollon
Le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible en Suisse Le Journal de 6h30 / 0 sec. / hier à 06:30
Pas encore réglementé en Suisse, le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible, recommande un groupe d'experts dans un document-cadre, actuellement en cours d'examen par les cantons.
A l'heure actuelle, la Suisse ne réglemente pas cette question. La Conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CCDJP) souhaite changer la situation et a soumis aux cantons les propositions des experts pour consultation.
Le document-cadre, relayé lundi matin par la radio SRF, est disponible sur le site de la CCDJP. Il rappelle que les détenus ont les mêmes droits et obligations au regard de la loi que les personnes en liberté. Le désir de mourir d'un prisonnier capable de discernement doit donc être pris en considération.


Et si l'IRM pouvait prédire le risque de suicide ?

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Publié le 

Une étude américaine, publiée dans la revue « Psychological Medicine », met en avant la présence de circuits cérébraux spécifiques dans le cerveau de certaines personnes.

 


Jeremy Rifkin : « La survie de notre espèce dépend de la transformation de nos modes de production

Pour l’économiste américain, dont le nouveau livre « Le New Deal vert mondial » sort mercredi, les marchés seront les alliés de la transition énergétique.
Propos recueillis par   Publié le 16 octobre 2019
L’économiste américain Jeremy Rifkin, à Rome, le 24 mai 2016.
L’économiste américain Jeremy Rifkin, à Rome, le 24 mai 2016. SAMANTHA ZUCCHI / INSIDE / PANORAMIC
Alors que l’accélération du réchauffement climatique incite au pessimisme, il est encore possible d’éviter le pire. Dans son nouvel ouvrage publié le 16 octobre, Le New Deal vert mondial (Les Liens qui libèrent, 304 pages, 21,80 euros), le célèbre économiste américain Jeremy Rifkin décrit comment construire en quelques années une société fonctionnant à 100 % grâce aux énergies renouvelables. A condition que les gouvernements soutiennent plus activement la transition…

Votre nouvel ouvrage affirme que la civilisation fondée sur les énergies fossiles va s’effondrer d’ici à 2028. Pourquoi cette date ?

Nous sommes à l’aube d’une transformation majeure au sein de nos infrastructures, relevant de la « destruction créatrice » décrite par l’économiste Joseph Schumpeter [1883-1950]. Beaucoup n’en ont pas pris encore la mesure, car les énergies solaires et éoliennes ne comptaient que pour 3 % de la capacité énergétique mondiale en 2017. C’est encore peu au regard des énergies fossiles, mais c’est là que se situe désormais la plus forte croissance de la demande, attirant de plus en plus d’investisseurs.
Résultat : ce secteur va grandir jusqu’à atteindre le point de bascule où la transition sera enclenchée pour de bon, marquant l’effondrement de la civilisation fossile, que les investisseurs délaisseront alors en nombre.
Selon Carbon Tracker Initiative, un think tank britannique, ce point de bascule sera atteint lorsque 14 % de l’électricité sera fournie par le soleil et le vent. L’Europe y est déjà. Au niveau mondial, nous devrions l’atteindre autour de 2028.

Urgences : vers un nouveau modèle de financement sur une base « populationnelle »

PAR MARTIN DUMAS PRIMBAULT
  
PUBLIÉ LE 16/10/2019
 

Crédit photo : S. Toubon

Les députés ont adopté ce mercredi en commission des affaires sociales un amendement attendu au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) visant à changer le mode de financement des urgences, en répartissant notamment les dotations en fonction de la population sur le territoire concerné.
L'amendement déposé par le député Thomas Mesnier (LREM), lui-même urgentiste, est issu des travaux menés dans le cadre de sa mission sur les urgences, en crise depuis des mois. Il devra être revoté en séance la semaine prochaine pour être intégré au projet de loi.
Ce texte prévoit de « modifier le financement de nos services d'urgence », qui « n'a pratiquement pas évolué depuis quinze ans », a expliqué le député. Il entend instaurer « une dotation majoritairement populationnelle » tout en maintenant « une part de financement à l'activité que l'on pourrait pondérer en fonction de la gravité des patients pris en charge ». Enfin, il serait question d'« introduire la notion de financement à la qualité dans nos services d'urgence »

« Rien que des histoires de fous » : un documentaire sur l’art brut par un plasticien du Havre



Publié le 16 Oct 19

Hervé Delamare a réalisé le documentaire « Rien que des histoires de fous ». Un entretien sur l'art brut avec Francis Marshall, ancien enseignant à l'école d'art du Havre.

Rien que des histoires de fous, un documentaire d'Hervé Delamare sur Francis Marshall.
Rien que des histoires de fous, un documentaire d’Hervé Delamare sur 
Francis Marshall. (©Hervé Delamare.)

Le plasticien Hervé Delamare présentera son documentaire Rien que des histoires de fous, un entretien avec Francis Marshall, ancien enseignant de l’école d’art du Havre et figure de l’art brut, jeudi 17 octobre 2019 à 20h45 en avant-première au Sirius, au Havre (Seine-Maritime),


Pour le CNGE, les outils thérapeutiques de l’alcoolo-dépendance offrent peu de preuves d’efficacité

Linda Sitruk
| 16.10.2019

verre d'alcool
GARO/PHANIE

Après avoir publié un avis en juin dernier sur la nécessité de repérer les usages d’alcool à risques, le conseil scientifique du CNGE poursuit son engagement dans la lutte contre l’alcoolisme en se prononçant en faveur d’une prise en charge thérapeutique conforme aux données de la science.
Pour le Collège, le repérage de l’usage d’alcool à risque « est justifié par la mortalité attribuable à cette drogue ». Avec 41 000 décès/an estimés, l’alcool est en effet la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac en France. En 2017, 10 % des Français étaient usagers quotidiens et 35 % des adultes au moins une alcoolisation ponctuelle importante au cours de l’année écoulée.

Expérimentation du cannabis à usage médical : les travaux avancent, sous le contrôle de l'ANSM

Nicolas Evrard
| 16.10.2019


ANSM
GARO/PHANIE

Un communiqué de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), précise l'avancement de l'expérimentation de l'usage du cannabis médical. Après qu'un premier comité d'experts (CSST) estime qu'il était pertinent d'autoriser le cannabis à visée thérapeutique pour un certain nombre d'affections ou de symptômes, l'Ansm a souhaité qu'une expérimentation soit lancée, selon des règles sécurisées et parfaitement cadrées.

A l'origine de l'image maternelle : la vierge à l'enfant

Par Derwell Queffelec   17/10/2019

Suite au vote mardi 15 octobre de l'Assemblée nationale, un couple de femmes ou une femme non mariée pourra avoir recours à la PMA. L'occasion de revenir en images sur l'origine de notre imaginaire occidental associé à la maternité : la Vierge à l'Enfant.
La loi sur l'extension de la PMA vient d'être votée à l'Assemblée nationale. L'occasion de revenir sur la représentation de la maternité dans l'art occidental, avec à l'origine l'imagerie de la Vierge à l'Enfant : "Nous reconnaissons immédiatement le motif de la Vierge à l'Enfant. Nous vivons dans une société de culture chrétienne et donc ce sont des images que nous connaissons, que nous soyons croyants ou non", analyse Nathalie Dietschy, historienne de l'art.
La Madone ou Vierge à l’Enfant apparaît dans l’art paléochrétien, entre 200 et 500 au moment où Marie est officiellement reconnue mère de Dieu par le concile d’Éphèse. Elle née d’abord en Orient sous forme de sculptures. Puis elle arrive en Occident à partir du XIIe siècle et dans les tableaux à la Renaissance. Comme les célèbres La Vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Anne de Léonard de Vinci en 1519, La Madone du Grand-Duc de Raphaël en 1505 ou la Vierge à l’Enfant avec Saints de Bonifazio Véronese en 1525.

Thérapie de conversion : "Mes parents ont voulu “guérir” mon homosexualité"

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
16/10/2019
28 MIN

Pendant sept ans, Kailey a été contraint par ses parents de suivre une thérapie de conversion pour "guérir" de son homosexualité.
Séance de thérapie.
Séance de thérapie. Crédits : Hero Images - Getty
Un projet de loi en préparation porte sur “les pratiques prétendant modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne" c'est à dire : les thérapies de conversion. Le but de la future loi est d’interdire ces pratiques. 
Aujourd’hui, nous écoutons Kailey qui a subi une "thérapie de réorientation sexuelle".

Comment le cerveau accroît ou diminue la perception de la douleur

AFP/ARCHIVES - FRED TANNEAU  Par  le 16.10.2019

Une nouvelle étude publiée mardi 15 octobre 2019 dans la revue scientifique américaine Cell Reports s'intéresse au circuit cérébral responsable de l'accroissement ou de la diminution des signaux de douleur.

Scanner d'un cerveau
Scanner d'un cerveau en janvier 2019 au CHRU de Brest
AFP/ARCHIVES - FRED TANNEAU
La perception de la douleur est essentielle pour la survie, mais l'intensité de la douleur ressentie peut être amplifiée ou diminuée : par exemple, des soldats blessés au combat se rappellent souvent ne rien avoir ressenti sur le moment. Une nouvelle étude publiée mardi 15 octobre 2019 dans la revue scientifique américaine Cell Reports s'intéresse au circuit cérébral responsable de l'accroissement ou de la diminution des signaux de douleur. Elle compare ce mécanisme à la manière dont un thermostat contrôle la température dans la pièce d'une maison.


Rêves : de nouvelles découvertes



Christine Vilnet   

Les chercheurs, qui observent notre cerveau à la loupe, en savent de plus en plus sur nos comportements oniriques. Embarquement immédiat au cœur de nos pensées endormies…


Pour chasser les SDF, des habitants de San Francisco ont placé des rochers sur les trottoirs

Confrontés à une hausse du nombre de sans-abri et de toxicomanes, les habitants d’un quartier de la ville ont tenté de les chasser de leurs trottoirs. Avant de faire marche arrière, malgré l’impuissance des pouvoirs publics.
Par   Publié le 17 octobre 2019
Un sans-abri dans une rue de San Francisco (Californie), le 6 janvier 2016.
Un sans-abri dans une rue de San Francisco (Californie), le 6 janvier 2016. BECK DIEFENBACH / REUTERS
Les riverains croyaient avoir trouvé la solution : des rochers. D’énormes cailloux qu’ils placeraient sur les trottoirs. A coup sûr, les sans-abri (SDF) ne pourraient plus planter leur tente ou s’affaler devant les maisons pour la nuit.
Clinton Park est une allée tranquille de San Francisco, bien située : à l’entrée du quartier de Mission, l’un des hauts lieux de la nouvelle urbanité où les « techies » se mélangent aux familles latinos. Pas un endroit particulièrement bourgeois, encore moins anti-SDF. Plusieurs de ses résidents font même du bénévolat. Mais la rue n’en pouvait plus.
Il y a encore quelques années, les « voisins » cohabitaient bon gré mal gré : ceux des trottoirs et ceux des maisons de style edwardien. Mais depuis deux ans, la drogue avait envahi Clinton Park. Les dealeurs trouvaient l’endroit pratique. Pas loin du parking du Safeway, le supermarché où viennent se garer les clients potentiels.
Le long du mur, les soirées étaient de plus en plus agitées : fentanyl, meth, héroïne sous les tentes. Cris, bagarres et désespoir de certains sans-abri alors que les drogués avaient pris le pouvoir sur le camp. « C’était pas mal pour dormir. Les voisins étaient gentils, a expliqué DeDawn Ali, 71 ans, au San Francisco Chronicle. Jusqu’à ce que les junkies débarquent. Ils ne nettoient rien. Ils nous font du tort ; tout le monde nous met dans le même sac ».

La Silicon Valley à la pointe de la recherche sur l’immortalité

THE DAILY TELEGRAPH (LONDRES)

Le Daily Telegraph consacre un article aux explorateurs partis en quête du Graal : l’immortalité. Pas question ici d’affronter, tel Indiana Jones, un templier au fin fond d’un sanctuaire oriental ; il s’agit plutôt d’effectuer une virée dans les laboratoires de la Silicon Valley.
Le quotidien britannique The Daily Telegraph part à la rencontre de ceux qui investissent dans tout ce qui pourrait prolonger leur existence. Début octobre, une convention les réunissait dans un hôtel quatre étoiles de Las Vegas. Mille personnes – “dont beaucoup avaient atteint l’âge de la retraite” – assistaient à ce rendez-vous annuel baptisé “Révolution contre le vieillissement et la mort”. Le site Internet de l’événement invite à “construire [sa] longévité à partir des dernières découvertes scientifiques”.
Les motivations sont nombreuses – voir grandir sa descendance, visiter le plus de pays possible ou simplement avoir le temps de dépenser tout l’argent que l’on a pu amasser –, mais l’investissement dans cette quête se révèle des plus onéreux. “La Silicon Valley est devenue le creuset de la lutte contre le vieillissement parce qu’on y compte une majorité de gens qui ont suffisamment d’argent à dépenser pour tenter de prolonger leur vie et qui sont prêts à prendre des risques”, déclare au Telegraph l’informaticien Aubrey De Grey, initiateur du projet Strategies for Engineered Negligible Senescence, littéralement “réduire la sénescence à quantité négligeable”, dans lequel a investi le cofondateur de Paypal, Peter Thiel.

mercredi 16 octobre 2019

Vidéo : le film Joker vu par un psychiatre, ça donne ça

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Jean-Victor Blanc a décrypté pour nous le film fou de Todd Phillips.

Alors que son livre Pop & psy vient de sortir aux éditions Plon, on a demandé au psychiatre Jean-Victor Blanc d’analyser les comportements d’Arthur Fleck, aka "le Joker" dans le film du même nom. L’idée ? Distinguer ce qui est réel de ce qui est exagéré ou encore préciser la maladie mentale du personnage principal du film de Todd Phillips. Jean-Victor Blanc participera aussi à un cycle de conférences sur de la culture pop face à la psychiatrie, qui se tiendra au MK2 Beaubourg à partir de samedi 19 octobre.


mardi 15 octobre 2019

Protection de l’enfance : le plan du gouvernement laisse les professionnels sur leur faim

Le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la santé Adrien Taquet présente lundi une série de mesures, dotées de 80 millions d’euros.
Par   Publié le 14 octobre 2019
Le secrétaire d’Etat Adrien Taquet à l’Elysée, le 19 septembre, à Paris.
Le secrétaire d’Etat Adrien Taquet à l’Elysée, le 19 septembre, à Paris. LUDOVIC MARIN / AFP
Huit mois après sa nomination, le secrétaire d’Etat Adrien Taquet présente, lundi 14 octobre, les axes de sa « stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance ». Après un travail de concertation mené avec les professionnels du secteur, les départements (qui sont chargés de mettre en place cette politique publique décentralisée) et les collectifs d’anciens enfants placés, c’est le moment des annonces.
Il y a urgence. Malgré 8 milliards d’euros consacrés en 2018 au secteur de la protection de l’enfance, la situation est explosive. Sur l’ensemble du territoire, environ 341 000 mineurs sont pris en charge, la moitié environ étant placés en établissements ou en familles d’accueil. Mais dans bon nombre de départements, les dispositifs d’accueil sont saturés, les mesures judiciaires de placement mettent des mois à être exécutées, et les professionnels de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) n’en finissent plus d’alerter.

La cité scolaire Elie-Vignal, passerelle vers l’inclusion des élèves en situation de handicap

Dans ce collège-lycée près de Lyon, les élèves qui sont en rupture avec l’école à cause d’un handicap moteur ou cognitif, de troubles des apprentissages ou de raisons de santé, sont accueillis temporairement pour se remettre sur pied.
Par   Publié le 14 octobre 2019
Dans les couloirs de l’établissement Elie Vignal, à Caluire-et-Cuire (Rhône), en septembre 2016.
Dans les couloirs de l’établissement Elie Vignal, à Caluire-et-Cuire (Rhône), en septembre 2016. PHILIPPE DESMAZES / AFP
Lorsqu’on demande à Hugo, 15 ans, et Manon, 16 ans, de donner une définition du collège-lycée Elie-Vignal, où ils sont scolarisés en classe de 1re, ils cherchent leurs mots. « C’est un établissement normal… mais qui accueille des élèves qui ont des difficultés », tente Manon, arrivée ici en septembre. « C’est une cité scolaire… avec des effectifs réduits et des profs plus… attentifs pour les élèves qui ont besoin d’être accompagnés ou qui ont un handicap », complète Hugo, qui a fait il y a quelques semaines sa deuxième rentrée sur les hauteurs de la colline de Caluire-et-Cuire (Rhône), où cet objet éducatif non identifié est venu se percher il y a trente-cinq ans.
L’établissement est unique en son genre. Pas seulement pour son étrange bâtiment de plain-pied circulaire, imaginé pour faciliter l’accessibilité des élèves, et devant lequel un balai de taxis les y dépose en ce jeudi matin automnal. Il détonne dans le paysage éducatif local et national par la fonction de « sas » qu’il joue pour la centaine de jeunes accueillis. Ils trouvent de quoi se ressourcer après une coupure avec l’école dont l’environnement ne leur est pas toujours, encore, favorable.

La « violence » des économies à l’hôpital psychiatrique

LE 15/10/2019 

L’intersyndicale CGT, FO et SUD santé social du Centre hospitalier spécialisé de Novillars dénonce le fossé qui se creuse entre les besoins de la population et les maigres moyens dont dispose la psychiatrie pour y faire face. D’après eux, les conditions de travail sont déplorables.

Valérie Etienney (FO) et Jan Szoblik (CGT) alertent l’opinion publique depuis plus d’un an sur le malaise des agents à Novillars et la souffrance des patients « délaissés ».  Photo ER /Arnaud CASTAGNÉ
Valérie Etienney (FO) et Jan Szoblik (CGT) alertent l’opinion publique depuis plus d’un an sur le malaise des agents à Novillars et la souffrance des patients « délaissés ». Photo ER /Arnaud CASTAGNÉ

La Maison d’accueil spécialisée (MAS) de l’hôpital de Novillars est ouverte depuis 18 mois. Quelques mois après sa mise en route courant mars 2018, l’intersyndicale CGT, FO et SUD santé social relayait l’énorme malaise ressenti par les agents du médico-social , en sous-effectif chronique au regard des populations accueillies. Beaucoup de personnel s’était mis en arrêt maladie. La situation n’a toujours pas évolué aujourd’hui, d’après les délégués.
« Depuis que la MAS est ouverte, l’ensemble de l’hôpital contribue, au quotidien, à son fonctionnement par le biais de renforts soignants et agents de services hospitaliers (ASH) pour assurer la permanence des soins », déplorent Jan Szoblik (CGT) et Valérie Etienney (FO). « L’établissement est contraint de piocher dans le personnel des autres services pour combler les longues absences. La direction ponctionne son budget pour l’infirmière et l’aide-soignant arrivés à la MAS en mars 2018, mais c’est insuffisant. Nous devons faire toujours plus avec effectif constant, voire en déficit. »