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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 13 mars 2019

Santé mentale. « La culture pop permet de lever des tabous »

Le Télégramme
Publié le 13 mars 2019

Jean-Victor Blanc est médecin psychiatre et exerce à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.
Jean-Victor Blanc est médecin psychiatre et exerce à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. (DR)

Aborder la psychiatrie à travers le prisme de la pop culture. Tel est le pari de Jean-Victor Blanc, médecin psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Il est invité par l’Échonova pour une conférence à Saint-Nolff, ce jeudi 14 mars, en amont des semaines d’information sur la santé mentale. Ou comment films et séries représentent, plus ou moins fidèlement, les troubles psychiques.

LA FAMILLE : UN DÉFI, UN MYSTÈRE ?

Logo Collège des Bernardins
Mercredi 20 mars 2019

famille

Fruit des travaux du séminaire de recherche Mystère familial, en partenariat avec Apprentis d’Auteuil, ce colloque met en lumière le défi permanent que représente pour la famille cette perpétuelle alchimie entre les qualités de présence, de bienveillance et de sollicitude de ses membres et leurs inévitables fractures et souffrances.
 
 Qu’est ce qui fait vivre et grandir la famille aujourd’hui ?
Comment articuler conjugalité et parenté ?
De l’écoute à la parole, quelle est la place du Verbe dans la famille ?
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Le temps de sommeil quotidien des Français passé sous la barre des 7 heures recommandées

12.03.2019
« Le sommeil est-il en train de disparaître ? ». Dans un éditorial accompagnant le BEH daté d'aujourd'hui, les Prs Damien Léger (Hôtel Dieu de Paris) et François Bourdillon (Directeur général de santé publique France) s’inquiètent du déclin du temps de sommeil, devenu une sorte de variable d’ajustement vis-à-vis des contraintes de la vie moderne.
1 franaçais sur trois dort moins de 6 heures par jour
Les données du baromètre santé 2017 publiées dans ce numéro thématique, montrent en effet que si le temps de sommeil total (TST) par 24 heures reste proche de 7 heures (6 h 55) en France, plus d’un tiers des Français (35,9 %) dorment désormais moins de 6 heures, 27,7 % sont en dette de sommeil (différence entre temps de sommeil réel et temps de sommeil idéal > 60mn) et 17,4 % en restriction (différence entre temps de sommeil quotidien en semaine et le week-end > 60 mn).

La grève aux urgences de Saint-Malo « en sommeil » pour cause de personnel épuisé

12.03.2019

Les « tenues blanches » de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) mettent fin à leur longue grève. Mobilisé depuis le 14 janvier, le personnel des urgences du centre hospitalier malouin a voté la fin du mouvement social malgré des « avancées jugées insuffisantes » par les syndicats.

Le Conseil constitutionnel se penche sur les tests osseux

Elsa Bellanger
| 12.03.2019




  • conseil constitutionnel
Crédit Photo : S. Toubon

Les tests osseux pratiqués sur les jeunes migrants pour évaluer leur âge étaient en question aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Ce dernier rendra son avis le 21 mars sur la pertinence de ces tests. Le Conseil a été saisi pour une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par un jeune Guinéen qui déclarait avoir 15 ans lors de son arrivée en France. Il avait été considéré comme majeur après un refus de l’examen osseux. Contestant cette décision, il avait finalement réalisé le test qui lui avait donné entre 20 et 30 ans.

L’Ordre formalise l’interdit des relations sexuelles entre médecin et patient

Elsa Bellanger
| 12.03.2019
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a mis fin à un vide juridique. Si le Serment d’Hippocrate évoque l’interdit sexuel dans la relation médecin-patient, le Code de Déontologie Médicale n’en faisait jusque-là pas spécifiquement mention. C’est désormais chose faite.
« Tous les médecins connaissent cette limite, assure le Dr Jean-Marie Faroudja, président de la commission éthique et déontologie du CNOM.Les commentaires du Code énoncent la nécessité de s’abstenir de tous comportements ambigus, mais cela ne suffisait pas. »

« Point n’est besoin d’être un crack en maths ou en biophysique pour être un bon médecin »

Pour Patrick Berche, ancien doyen de la faculté de Paris-Descartes, la réforme des études de santé, examinée à l’Assemblée à partir de mardi, « ne sort pas de la dictature des concours ».
Propos recueillis par François Béguin et Camille Stromboni Publié le 12 mars 2019
Le professeur Patrick Berche, ancien doyen de la faculté de médecine Paris-Descartes et ancien directeur de l’Institut Pasteur de Lille, est l’auteur, en 2013, de l’ouvrage Le Savoir vagabond. Histoire de l’enseignement de la médecine (Editions Docis).

A quand remonte la dernière grande réforme des études de médecine ?

Patrick Berche : Il n’y en a eu que deux, tant les blocages sont nombreux dès lors qu’on touche à ce sujet sensible. D’abord, lors de la révolution de 1789. Les études, jusque-là payantes et réservées à une petite élite, sont devenues gratuites et largement ouvertes. Puis, en 1958, Michel Debré a fusionné les écoles de médecine avec l’université et imposé aux médecins, désormais hospitalo-universitaires, le plein-temps. De Gaulle était bien conscient de la difficulté : il a voulu que cette réforme ait lieu par ordonnance pendant la période des pleins pouvoirs, car jamais elle n’aurait pu passer à l’Assemblée, où les médecins réticents étaient nombreux.

Handicap : Sandrine Bonnaire interpelle Emmanuel et Brigitte Macron

Bruno Jeudy   Publié le 12/03/2019





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L’actrice Sandrine Bonnaire et des femmes en situation de handicap ont déjeuné à l’Elysée et interpellé le couple présidentiel. 
Sabine Bonnaire a pris la parole la première. La sœur de Sandrine, l’actrice, a raconté avec ses mots l’autisme dont elle est atteinte. «On m’a mis une camisole de force», a-t-elle expliqué à Emmanuel Macron et à son épouse, Brigitte, qui avaient invité à déjeuner, le 8 mars, une dizaine de femmes en situation de handicap. Ce fut un moment d’émotion. «Ça me touche de voir Sabine à l’Elysée. Nous sommes une famille très soudée», a confié sa nièce, Jeanne, qui l’accompagnait. Sandrine Bonnairea ensuite pris le relais de sa sœur pour défendre cette cause qu’elle a portée à l’écran en 2007 dans un poignant documentaire.


Cette photo d'enfants se voulait "mignonne" mais elle est très mal passée

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12/03/2019

Les internautes montent au créneau et s'insurgent contre ce cliché qu'ils accusent de diffuser des codes sexistes.


SEXISME - Il n'y a pas d'âge pour éduquer les enfants à l'égalité entre les femmes et les hommes. Ce principe, tout le monde ne l'a pas forcément en tête. Une photo, partagée sur Twitter ce dimanche 10 mars sur le profil d'un compte dédié à l'univers médical, est rapidement devenue virale sur le réseau social. Mignonne en apparence, ce n'est pas pour cette raison qu'elle a été très commentée.
Sur le cliché en question, on aperçoit deux enfants en bas âge, une petite fille et un petit garçon. Ils se tiennent la main dans un couloir situé dans ce qui semble être un hôpital. Tous les deux portent des tenues médicales. Tout va bien jusque là.
Sauf que, sur celle de la fillette, qui est rose, est écrit: "Nurse in training" (en français, "infirmière en formation") et sur celle du garçonnet, "Doctor in training" (en français, "docteur en formation"). "C'est mignon, n'est-ce pas", demande la personne derrière le compte Medical Shots à ses 215.000 abonnés sur le réseau social.

Photos. Pontarlier : le pôle psychiatrie du Haut-Doubs manifeste contre la suppression de postes

LE 12/03/2019

Une centaine de manifestants du pôle psychiatrique Grandvallier sont descendus dans les rues de Pontarlier ce mardi 12 mars. Ils protestent contre la suppression de 8 à 12 postes liée aux demandes d'économies de l'Agence Régionale de Santé.


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Les adolescents et l’alcool : de l’initiation à l’autorégulation

Univadis

Serge Cannasse  7 mars 2019

La grande diffusion de l’alcool et les comportements d’alcoolisation importante ponctuelle chez les adolescents sont bien documentés. En revanche, leurs trajectoires individuelles et leurs méthodes de régulation le sont beaucoup moins, alors qu’une bonne compréhension de celles-ci est nécessaire pour promouvoir des stratégies de prévention adaptées. C’était le but de l’étude conduite pendant trois ans par l’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) au cours de laquelle près de 200 mineurs ont été interrogés en face à face sur leur consommation de produits psychoactifs, celles de l’alcool étant de loin la plus fréquente.


Premier enseignement  : le « premier verre » entre pairs (12-16 ans) est vécu comme une contre-initiation à celle donnée par les parents, souvent avant 10 ans, ressentie comme une injonction. Second constat  : l’alcool est « un élément structurant des socialités juvéniles, en particulier le week-end. » Carburant de la fête, selon les consommateurs, il désinhibe, permet d’être « dans l’ambiance », favorise la convivialité et la jouissance du moment, facilite les rapprochements sexuels (quoique les jeunes filles soient plus réservées sur cet effet). Il permet de vivre des moments « suspendus, assimilés à une temporalité alternative au quotidien », vécu comme fait d’une abondance d’informations et d’injonctions. Il peut aussi être associé à la réputation (bien tenir son rang) et à l’affirmation de sa virilité.


mardi 12 mars 2019

Un colloque sur l'art brut

RCF, La Joie se partage

SUISSE

Présentée par 


Le CH des Pyrénées à la loupe

Publié le  par Odile Faure.

Le CH des Pyrénées à la loupe
Le centre hospitalier des Pyrénées bénéficie de 612 places. 
ARCHIVES DAVID LE DÉODIC

Le centre hospitalier spécialisé en psychiatrie a été passé au crible de la chambre régionale des comptes

La chambre régionale des comptes a publié et communiqué son rapport d’observations définitives concernant le centre hospitalier des Pyrénées, pour la période 2010–2017. Les observateurs notent une gestion équilibrée des ressources mais estiment que les « marges de manœuvre » ne sont pas suffisantes au regard des investissements prévus, compte tenu des baisses de dotation de l’État constantes.

SANTÉ : MOBILISATION DU PÔLE PSYCHIATRIQUE DU HAUT-DOUBS DEMAIN

pleinair.net

Un préavis de grève a été déposé par le personnel demain à partir de 16h.

Santé : Mobilisation du pôle psychiatrique du Haut-Doubs demain

Dans le Haut-Doubs, le secteur de la santé est en crise. Après les EHPADs et le service d’urgence pontissalien, c’est au tour du secteur psychiatrique de tirer la sonnette d’alarme. 
Le Pôle psychiatrique du Haut-Doubs est concerné par les restrictions budgétaires demandées par l’ARS afin que le CHIHC (Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté) retrouve un équilibre budgétaire.
L’ensemble du personnel soignant du pôle psychiatrique risque d’être impacté. L’ARS demandant une baisse des dépenses de 350 000 euros d’ici 2020. Les représentants syndicaux estiment que 8 à 12 postes sont menacés.

Psychiatrie : faire aussi bien avec de moins en moins de moyens

LUNDI 11/03/2019
C'est l'un des plus gros établissements de santé mentale de France. Le centre hospitalier de Montfavet est même le deuxième employeur de Vaucluse (derrière l'hôpital d'Avignon), avec près de 2 200 salariés. Sur une population cible de 602 000 personnes dans notre département et le nord des Bouches-du-Rhône, près de 70 000 y ont été soignées ces cinq dernières années, soit une personne sur neuf.
Mais, en contraste, le monde de la psychiatrie souffre quand même de nombreuses idées reçues. Non, il n'y a pas de plus en plus de "fous" dans nos rues. Et non, les dangereux criminels déclarés irresponsables de leurs actes ne viennent pas passer des vacances à l'hôpital.
"J'ai encore entendu récemment : c'est vous le directeur de l'asile ? Alors que le terme n'existe plus depuis 70 ans !", se lamente Jean-Pierre Stæbler, le directeur de l'établissement. Il ajoute : "Le centre hospitalier est présent partout sur le territoire et nous souhaitons lutter contre la stigmatisation des patients et montrer que la psychiatrie est ouverte à tous. Elle est efficace quand elle est une discipline de proximité. Il est important aussi de signaler que nos soins sont gratuits".
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«S’il n’y a plus d’accessibilité, on retombe sur des situations de déserts médicaux, comme avant-guerre»

Par Eric Favereau — 
A la maternité de Guingamp (Côtes-d’Armor), en septembre 2018. Selon la Drees, 167 000 Françaises vivent désormais dans un désert obstétrique.
A la maternité de Guingamp (Côtes-d’Armor), en septembre 2018. Selon la Drees, 167 000 Françaises vivent désormais dans un désert obstétrique. Photo Fabrice Picard. VU


Spécialiste de la géographie de la santé, le professeur Emmanuel Vigneron retrace le lent cheminement de l’accouchement vers l’hôpital au nom de la sécurité, via un maillage important de maternités. Un maillage dont la remise en cause est parfois plus financière que médicale.

Géographe et historien, professeur à l’université de Montpellier, Emmanuel Vigneron est le grand spécialiste français de la géographie de la santé. Il décrypte pour Libération l’évolution des maternités en France.

L’histoire des maternités a-t-elle toujours été liée à une recherche de la sécurité ?

C’est une longue histoire. De tout temps, la sécurité a eu son mot à dire : les linges propres, la chaleur de la cheminée, l’eau chaude, ce n’était pas grand-chose mais c’était déjà de la sécurité. Ce n’est qu’au milieu du XVIIe siècle que cette notion émerge sur le plan médical. Les observations se multiplient sur les risques que fait encourir la naissance effectuée par des dames que l’on appelait alors des «matrones» et qui organisaient la naissance à domicile. Les chirurgiens commencent alors à pratiquer l’accouchement mais ils se heurtent à l’hostilité des sages-femmes (héritières des matrones), des médecins (qui forment les sages-femmes), et de l’Eglise (gardienne de la décence).

Révolutions numériques et des professions de santé : préparons-nous dès maintenant !

Le think tank #Leplusimportant prône des réformes de la formation et des pratiques médicales pour tenir compte des avancées technologiques, qui promettent de grands gains de productivité.

Membres du think tank #Leplusimportant

Publié le 12 mars 2019

Tribune. Promouvoir l’innovation et le numérique, ouvrir les parcours des professionnels de santé, adapter leur formation aux enjeux du futur : autant d’ambitions au cœur du projet de loi santé dont la discussion s’ouvre cette semaine en commission à l’Assemblée. Sont-elles toutefois à la hauteur du défi que représentent les impacts des nouvelles technologies sur les professionnels de santé ? Ces effets sont-ils correctement appréhendés ou risquent-ils de remettre en cause jusqu’aux bénéfices attendus de ces nouvelles technologies pour les patients ?