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mardi 13 octobre 2020

Non, les femmes préhistoriques ne balayaient pas la grotte

Par Camille Renard  13/10/2020

Non, les femmes préhistoriques ne balayaient pas la grotte

Dans notre imaginaire collectif, les femmes préhistoriques se font tirer les cheveux par des hommes violents, et ne s’aventurent hors de la grotte que pour cueillir des baies. Des clichés brisés par des preuves archéologiques, analysées par la préhistorienne Marylène Patou-Mathis.

"Contrairement à ce qu’on pensait pendant très longtemps, les femmes préhistoriques faisaient plein d’activités. Elles participaient à la chasse, elles tuaient les animaux, elles travaillaient les peaux, taillaient les outils... Même pourquoi pas envisager que c’est elles qui ont peint les grands aurochs de Lascaux ? Parce qu’actuellement, rien ne prouve qu’elles ne pouvaient pas le faire. Il n’y a aucune preuve archéologique, bien au contraire." Marylène Patou-Mathis, préhistorienne au CNRS, est en colère, et publie cet automne L'homme préhistorique est aussi une femme (Allary éditions, octobre 2020). La spécialiste de Neandertal y déconstruit notre imaginaire collectif selon lequel les femmes préhistoriques sont des cueilleuses soumises et passives qui attendent dans la grotte le retour du héros chasseur. 

Marylène Patou-Mathis : "Je dis familièrement : 'Elles étaient là pour balayer la grotte', ben non. Tous nos vestiges, toutes les données archéologiques montrent qu’il n’y a pas du tout de division sexuée du travail prouvée par les vestiges archéologiques. Pas du tout. Moi j’ai travaillé sur les Néandertaliens, je pense, d’après les études sur les restes des Néandertaliennes, qu’elles chassaient, qu’elles participaient à la chasse. Elles ont un bras plus développé que l’autre. Sans doute elles devaient lancer la sagaie. Donc elles tiraient.

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Thomas Vinterberg : « Boire, c’est accepter l’irruption de l’incontrôlable »

Le réalisateur et scénariste de « Drunk » a voulu explorer tous les effets de l’alcool sur les individus, en évitant toute posture morale.

Propos recueillis par  Publié le 13 octobre 2020


Le réalisateur danois Thomas Vinterberg, en août.

Un bar de grand hôtel à Lyon. Le matin. Trop tôt pour un premier verre avec le Danois Thomas Vinterberg, réalisateur et scénariste de Drunk, qui explique apprécier dans l’alcool l’irrationalité qu’il introduit dans le comportement des consommateurs.

Quels films vous ont guidé pendant l’élaboration de « Drunk » ?

J’avais bien sûr en tête Husbands [1970], de John Cassavetes, sur la virée de trois quadragénaires endeuillésLa Grande Bouffe [1973], de Marco Ferreri, un suicide par l’excèsFight Club [1999], de David Fincher, où la violence est l’exutoire du mal-être. En revanche, je ne voulais surtout pas refaire Les Idiots [1998], de Lars von Trier, même si j’admire ce film.

Vos quatre personnages, qui cherchent à guérir leur dépression par l’alcool, dessinent-ils un portrait du Danemark ?

J’ai essayé. C’est un pays très rationnel, politiquement correct et oppressant, en raison de sa petitesse. Mes personnages se sentent seuls, ils ont perdu l’appétit de vivre, la curiosité, le sens du risque. L’alcool recrée du lien, du vivre-ensemble. De l’inspiration.

40e assemblée générale de l'ADMD

Accueil | ADMD

Nous vous proposons de (re)voir en vidéo la réunion statutaire ainsi que la réunion publique de notre 40e assemblée générale, et de prendre connaissance des résultats du vote.    

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VIDÉO. Violences faites aux femmes : ce court-métrage illustre la valeur incontestable d'un "non"

 +POSITIVR


Santé mentale et psychiatrie

 Utiliser le logo ARS Hauts-de-France | Agence régionale de santé Hauts-de- France

9 octobre 2020

Jeune homme accablé

L'organisation d’un parcours de santé et de vie, de qualité et sans rupture, notamment pour les personnes souffrant de troubles psychiques ou à risque de handicap psychique est enjeu majeur de santé publique.

Corps de texte

La santé mentale forme une composante importante de notre santé. L’OMS définit ainsi la santé mentale comme un état de bien être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Cette définition amène à ouvrir la prise en charge non seulement aux soins mais aussi à la prévention, à la promotion du bien-être et à la réadaptation des personnes atteintes de ces troubles.

Face à cet enjeu, l’organisation sanitaire psychiatrique a fortement évolué au cours de ces dernières décennies. Le développement des prises en charge ambulatoires et la diversification des soins en attestent. La reconnaissance du handicap psychique introduite dans la loi du 11 février 2005 a également permis l’émergence de nouvelles modalités d’accompagnement dans le secteur médico-social. Des dispositifs et programmes innovants ont été mis en place tels que les Conseils Locaux de Santé Mentale ou encore les Médiateurs de Santé Pairs.

Plus récemment, la feuille de route Santé Mentale et Psychiatrie décline un plan de mesures global autour de trois grands axes : la promotion du bien être mentale et le repérage de la souffrance psychique, la prise en compte de parcours de soins et de vie coordonnés et enfin l’amélioration des conditions de vie, d’inclusion sociale et de citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique. La mise en place des Projets Territoriaux de Santé Mentale constitue l’une des mesures phare de la feuille de route.

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Coronavirus : l’épuisement des infirmiers

 franceinfo:

publié le 

Nantes : Un mois de grève à la clinique du Parc, le conflit s’enlise

 Fichier:Logo 20 Minutes.svg — Wikipédia

Frédéric Brenon  Publié le 12/10/20

SOCIAL Une médiation va débuter mardi à Paris pour tenter de trouver un accord entre les grévistes et la direction

La clinique du Parc, rue Paule-Bellamy à Nantes.
La clinique du Parc, rue Paule-Bellamy à Nantes. — F.Brenon/20Minutes

Le conflit s’enlise et les portes de la clinique du Parc restent closes. L’établissement privé de santé, installé rue Paul-Bellamy à Nantes, est paralysé depuis quatre semaines par un conflit social. La majorité du personnel (50 salariés) mène une grève afin d’obtenir une revalorisation des salaires et de « meilleures conditions de travail ». Les négociations n’aboutissant pas, la clinique, spécialisée en psychiatrie, a dû, chose exceptionnelle, être vidée de ses patients il y a quinze jours. Ces derniers ont été renvoyés chez eux ou transférés vers d’autres établissements.

« Notre revendication principale porte sur 100 euros nets de revalorisation salariale. Les propositions de la direction sont diluées dans des primes ou avantages que tous les salariés ne percevront pas. Ce n’est pas satisfaisant », regrette Fanny, l’une des porte-parole des grévistes.

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