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vendredi 9 octobre 2020

"Santé mentale et psychiatrie" : des actions prévues dans les milieux ruraux du Doubs

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Publié le 08/10/2020

Le contrat territorial de santé mentale a été signé ce 8 octobre 2020 à Besançon par Pierre Pribile, directeur général de l’ARS, Marie-Laure Dalphin, conseillère départementale du Doubs et Annie Tourolle, directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations.

"Garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre de psychiatrie accessible, diversifiée et de qualité" fait partie des grands axes de la feuille de route nationale "santé mentale et psychiatrie", précise l'ARS Bourgogne Franche-Comté.

Un diagnostic territorial, une série d’actions

Le contrat territorial de santé mentale du Doubs se fonde sur un diagnostic qui a permis d’identifier les principaux points de rupture (insuffisance de la prévention hors du territoire bisontin, faiblesse de l’offre en psychiatres libéraux en zones rurales, déficit de places en hôpitaux de jour en pédopsychiatrie où une structuration des urgences reste également à formaliser...)

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Andréa Bescond, la voix des enfants

Par Cécile Bourgneuf, Photo Marguerite Bornhauser — 

Andréa Bescond, à Paris, le 22 septembre.

Andréa Bescond, à Paris, le 22 septembre. 

Photo Marguerite Bornhauser pour Libération

Celle qui dénonce depuis des années avec «les Chatouilles» les violences sexuelles qu’elle a subies petite publie trois ouvrages jeunesse sur le sujet.

Elle est là, au milieu d’une trentaine de danseurs en pleine répétition d’une comédie musicale. Et il ne voit plus qu’elle. Un corps habité par une énergie folle, dévorant l’espace. «Elle donnait tout. Elle ne dansait pas comme les autres, elle vivait», se souvient le comédien et metteur en scène Eric Métayer. C’était il y a douze ans et, depuis, Andréa Bescond et son compagnon ne se sont plus quittés. Elle lui a confié son histoire, il l’a aidée à surmonter son traumatisme, celui d’une petite fille violée durant quatre ans par un ami de ses parents.

Andréa Bescond a 9 ans la première fois. Ses parents travaillent dans un commerce fruitier et emménagent dans une petite ville du Tarn-et-Garonne. Un homme charmant devient rapidement l’ami du couple. Père de quatre garçons, bien sous tous rapports, il entre un matin dans la chambre où dorment les enfants, s’approche de la petite et glisse sa main sous les draps. «Je suis totalement mutique, je ne réagis pas. Je regarde mon frère dormir à côté de moi pendant qu’il me viole», raconte celle qui a récemment troqué sa longue chevelure blonde pour un carré roux plus dynamique.

EHPAD : lieux de vie, lieux de soin ou lieux de privation de liberté ?

 

Interdits de sorties, sous contrainte de visites programmées et limitées, que reste-t-il comme espace pour vivre ?

Promis, juré ! Les chambres des résidents d’un EHPAD sont des espaces privés. Un espace où les résidents ont le droit de faire ce qu’ils veulent et recevoir qui ils souhaitent. Mais que reste-t-il de ce principe à l’heure de la crise sanitaire actuelle ?

Le contrôle et la privation de liberté deviennent progressivement la norme. Pourquoi ?

Pour protéger le résident ? Dès l’instant ou la personne est compétente pour comprendre les consignes de précautions à prendre, à quel titre devrions-nous empêcher une personne de vivre comme elle le souhaite ? Pourquoi devrions nous protéger une personne adulte malgré elle ?

Pour protéger les autres résidents ? C’est sans doute l’argument retenu, pour interdire à une personne de se balader à l’extérieur et de ramener le virus au sein de l’établissement. Mais se pose alors l’adéquation de ce type d’établissement pour accueillir des personnes qui peuvent être en perte d’autonomie mais qui restent conscientes de leur environnement et souhaitent pouvoir vivre à leur rythme.

La pratique de cette protection et de contrôle est une zone grise du fonctionnement de certains EHPAD sans qu’aucune décision de justice précise les droits des personnes accueillies.

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La proposition de loi allongeant le délai d'accès à l'IVG votée malgré les réserves du gouvernement

Par Laure Equy — 

Le Ministre de la Santé Olivier Véran à l'Assemblée Nationale le 29 septembre.

Le Ministre de la Santé Olivier Véran à l'Assemblée 

Nationale le 29 septembre. 

Photo Alain Jocard. AFP


Le texte, dont la principale disposition portait sur l’allongement de douze à quatorze semaines le délai pour avorter, a été adopté en première lecture. Les députés LREM l'ont en majorité soutenue.

Ils se sont, pour une fois, passés de l’onction du gouvernement. Les députés LREM ont en majorité voté en première lecture, ce jeudi, une proposition de loi du groupe Ecologie démocratie solidarité (EDS) «visant à renforcer le droit à l’avortement». Le texte, dont la principale disposition portait sur l’allongement de douze à quatorze semaines de l’accès à l’IVG a été adopté à 86 voix pour, 59 députés ayant voté contre. Les députés LREM présents l'ont en majorité soutenu: 48 ont voté pour, 10 contre et quatre se sont abstenus.

Hikikomoris : Les Reclus Volontaires - Japon - L'Effet Papillon

FTP CAPA

 7 oct. 2020

Hikikomoris : Les Reclus Volontaires - Japon - L'Effet Papillon - YouTube

Au Japon frappé par une étrange épidémie : les « Hikikomori », reclus volontaires en VF. On estime à près d’1 million les adolescents et jeunes adultes qui ont décidé, un beau jour, de se murer dans leur chambre. Coupés du monde, ils passent leur journée à lire des mangas et jouer aux jeux vidéo. 70 à 80% sont des hommes, pour la plupart âgés de 15 à 35 ans.

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La régénération des neurones dans le cerveau permet la mémorisation pendant le sommeil

 RTFLASH   06/10/2020 

Des chercheurs japonais sont parvenus à comprendre comment notre cerveau travaille pour mémoriser et apprendre pendant le sommeil. La clé dans la mémorisation pendant le sommeil réside dans la capacité des cellules du cerveau à se régénérer. « Dans le cerveau adulte, les cellules ne sont pas remplacées comme c'est le cas pour les cellules du foie, du sang ou de la peau », rappelle Masanori Sakaguchi, chercheur principal de l’étude. « Cependant, il existe une neurogenèse dans notre hippocampe, région du cerveau où la mémoire est stockée. Certes, cette capacité de régénération neuronale chez l'adulte est réduite, mais elle n'en est pas moins potentiellement bénéfique ».

Si ce processus est déjà connu lorsque nous sommes éveillés, les chercheurs sont parvenus à comprendre comment cela se passe pendant notre sommeil. Pour cela, ils ont soumis des souris à un test de conditionnement à la peur afin de créer chez elles un nouveau souvenir. Concrètement, il s’agit d’une répétition d’un choc modéré sur la patte après avoir entendu un stimulus auditif. À l’aide d’un microscope miniature, les chercheurs ont enregistré l’activité des nouveaux neurones.

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L'ADN « sauteur » régule des neurones humains

 RTFLASH  08/10/2020

Le génome humain contient plus de 4,5 millions de séquences d’ADN appelées « éléments transposables », qui s’y sont répandus durant l’évolution et contribuent au contrôle de l'expression des gènes. Ils le font en se liant à des facteurs de transcription, qui sont des protéines qui contrôlent la vitesse de transcription de l’ADN en ARN, influençant ainsi l’expression des gènes dans un vaste domaine d’événements biologiques.

Une équipe internationale de scientifiques dirigée par Didier Trono à l’EPFL a maintenant découvert que des éléments transposables jouent un rôle important dans le contrôle du développement du cerveau humain.

Ces scientifiques ont trouvé que des éléments transposables régulent le développement du cerveau en établissant un partenariat avec deux protéines spécialisées de la famille de protéines connues sous le nom de « protéines KRAB à doigt de zinc » ou KZFP. En 2019, une autre étude dirigée par Trono a montré que les KZFP jugulaient l’activité régulatrice d’éléments transposables durant les tout premiers jours de la vie de l’embryon. Ils soupçonnaient toutefois que ces séquences régulatrices étaient réactivées ultérieurement pour orchestrer le développement et le fonctionnement d’organes adultes.

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#JeSuisLà, une plateforme de prévention du suicide lancée par un infirmier sarthois

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Par France Bleu MaineFrance Bleu

Yann Massart, infirmier à l'établissement public de santé mentale en Sarthe lance la plateforme de prévention du suicide #JeSuisLà. Un site internet pour apprendre à aider un proche suicidaire, mais aussi pour trouver de l'aide quand on a soi-même des idées noires.

Yann Massart, fondateur de la plateforme #JeSuislà
Yann Massart, fondateur de la plateforme #JeSuislà © Radio France - Elie Abergel

Confronté à un proche suicidaire, il est parfois compliqué de s'y retrouver, de savoir quoi faire. Pour accompagner les aidants potentiels, Yann Massart, infirmier psychiatrique à l'établissement public de santé mentale en Sarthe a lancé sa plateforme de prévention en ligneappelée #JeSuislà. 

Poser les questions sans tabous

Le but est de fournir des solutions simples et d'apporter une aide immédiate. Car même si la profonde tristesse que nos proches peuvent ressentir fait parfois peur, nous avons tous un rôle à jouer explique Yann Massart. 

"Tout le monde peut être en capacité d'entendre la souffrance d'autrui, c'est déjà un premier pas", commence l'infirmier. "Il faut demander comment ça va, mais en allant plus loin que le "ça va ?" quotidien", continue-t-il.

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Dis-moi quel est ton sourire…

Ariane Nicolas publié le 

Voir votre prochain contracter ses zygomatiques vous manque ? Dans les pas du livre de Marie-Françoise Salès Des sourires et des hommes (Bayard), nous vous présentons quatre types de sourire qui en disent philosophiquement long sur qui nous sommes.

© iStockphoto
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Le sourire du nourrisson

C’est le premier des sourires, celui dont les parents se souviennent généralement toute leur vie. La risette du nourrisson surgit quelques semaines après la naissance. Si sa précocité témoigne, selon l’autrice, du fait que le sourire est une faculté innée, sa dimension relationnelle en fait également un trait socio-culturel majeur : « Le sourire est une porte d’entrée dans le monde humain. » En envoyant un « message de reconnaissance », le bébé se place déjà du côté du symbolique, selon Marie-Françoise Salès : il s’essaie à une première forme de communication et tisse durablement des liens avec son entourage. D’un point de vue phénoménologique, sourire ne se limite pas à une modification mécanique des muscles du visage. Ce geste très particulier dénote une « intentionnalité », pour reprendre un terme conceptualisé par Husserl, même chez le très jeune enfant : « Le sourire fait apparaître le visage comme une manifestation de la conscience, en tant qu’elle est intentionnelle c’est-à-dire “tournée vers”. »

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Fléau de Dieu, fléau des hommes : une économie du désastre

À retrouver dans l'émission

ENTENDEZ-VOUS L'ÉCO ?

par Tiphaine de Rocquigny

Dans le cadre des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2020, Entendez-vous l'éco s'intéresse au Moyen Âge tardif et à son économie, marquée notamment par la peste noire. Une émission enregistrée en public à Blois.

Le Triomphe de la Mort, peint par Pieter Brueghel l'Ancien en 1562 illustre la multiplicité des fléaux qui répandaient la mort en Europe.
Le Triomphe de la Mort, peint par Pieter Brueghel l'Ancien en 1562 illustre la multiplicité des fléaux qui répandaient la mort en Europe. Crédits : Pieter Brueghel l'Ancien

A fame, bello et peste, libera nos Domine, « De la faim, de la guerre et de la peste, délivre-nous Seigneur » : cette prière célèbre du XIVe siècle résume à elle seule tous les fléaux que connaît alors le royaume de France et l’ensemble de l’Occident… C’est l’époque des grandes catastrophes, signes de la crise économique et sociale que traverse le Moyen Âge tardif… Faut-il pour autant parler d’un déclin ?

[...] Pour mieux comprendre cette période et les enjeux économiques qui la traversent, nous avons fait appelle à trois historiennes. Marilyn Nicoud, professeure à l’Université d’Avignon et spécialiste des épidémies, Claude Gauvard, professeure émérite d’histoire médiévale à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Corinne Leveleux-Teixeira,professeure d’histoire du droit à l’Université d’Orléans.

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SOFIA TEILLET, LA CHAIRE DE L’ORCHIDÉE


 


Par Sandra Onana photos Marguerite Bornhauser

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La comédienne présente en tournée sa conférence-spectacle poétique et drôle sur les interactions entre les espèces. Rencontre.

Sofia Teillet à Montreuil, le 4 octobre.


On aurait entendu les mouches voler, et sûrement les orchidées pousser au centre Wallonie-Bruxelles, où l’on a vu l’ébouriffante comédienne Sofia Teillet détailler fin septembre la fécondation des végétaux devant un auditoire recueilli. Tout part de sa détestation des orchidées. Ces fleurs «louches» qui se prétendent rares sans l’être, que l’on croise dans «les toilettes d’à peu près tous les restaurants chinois», et dont la physionomie n’aura jamais tant évoqué une vulve que sur ce schéma en coupe projeté au-dessus de la scène. De la sexualité des orchidées : le programme a beau être transparent, on s’attend à ce qu’il s’agisse d’un appât, l’alibi d’une conférence-spectacle à travers lequel son autrice et interprète chercherait en fait à discourir sur autre chose. A tout hasard, le couple, la sexualité au sein de notre espèce, voire celle des femmes en particulier.