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lundi 13 juillet 2020

Faut-il confier ses enfants aux grands-parents pendant les vacances d’été ? Le dilemme des parents

Le choix de solliciter les grands-parents, pourtant plus vulnérables face au virus, est devenu source de stress et d’âpres négociations.
Par  Publié le 13 juillet 2020
Des enfants jouent dans une fontaine publique, sur la place Charles-de-Gaulle, à Toulouse, le 8 juillet.
La question tiraille des milliers de parents depuis des semaines : peuvent-ils confier leurs enfants aux grands-parents pendant les vacances d’été malgré les risques liés au coronavirus ? Pendant le confinement, les consignes étaient claires : pas de regroupement, pas de contact. Les personnes âgées, les plus à risque face au Covid-19 – neuf personnes sur dix qui en meurent ont plus de 65 ans –, étaient priées d’observer un isolement strict.
Depuis le déconfinement, et alors qu’une deuxième vague épidémique menace, le risque lié aux retrouvailles repose sur le choix et la responsabilité de chacun. Alors que les vacances scolaires ont commencé, le dilemme est devenu plus pressant : de nombreux parents ont en effet l’habitude de compter sur ce mode de garde, plébiscité car jugé fiable et gratuit.
« La crise sanitaire révèle le rôle fondamental mais souvent invisible que jouent les grands-parents dans le fonctionnement économique d’un pays », souligne Cornelia Hummel, sociologue et membre de l’Institut de recherches sociologiques (IRS) de l’université de Genève. Selon une enquête de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) réalisée en 2013, 49 % des enfants de moins de six ans sont ainsi gardés par leurs grands-parents pendant les vacances ou les week-ends.

Neuralink : des avancées sur le projet de lien cerveau-ordinateur d'Elon Musk annoncées à la fin de l'été

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13 juillet 2020 


Une fois n’est pas coutume : Elon Musk s’est tourné vers Twitter pour donner des nouvelles de son entreprise Neuralink. Il a notamment promis des révélations concernant le développement de cette dernière dès le mois d’août 2020. 
Fondée en 2016 par Elon Musk et dirigée par Jared Birchall, qui en est le P.-D.G., Neuralink a pour vocation de relier l’humain à l’ordinateur grâce à un minuscule implant inséré dans le cerveau par un robot chirurgical.

Priorité absolue : traiter les lésions cérébrales 

Il faudra donc attendre le 28 août prochain pour obtenir des informations supplémentaires sur cette technologie futuriste. Sur son réseau social favori, Musk a posté des phrases dont lui seul à le secret pour la promouvoir, à l’image de « Si tu ne peux pas les battre, rejoint-les », faisant référence aux intelligences artificielles à propos desquelles le milliardaire a régulièrement partagé ses inquiétudes. Musk estime ainsi que le meilleur moyen pour l’humain de ne pas être surpassé par la machine est de fusionner avec cette celle-ci. 


« Beaucoup d’entre elles conservent, aujourd’hui encore, un sentiment d’illégitimité » : pendant la crise sanitaire, les femmes expertes sous représentées

Par  Publié le 10 juillet 2020







Elles ont disparu du débat public sans crier gare, comme sur la pointe des pieds – au point qu’il a fallu toute la machinerie statistique de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour mesurer l’ampleur de la déroute. Pendant la crise du Covid-19, les femmes « expertes » étaient absentes, ou presque, des plateaux télévisés et des débats radiophoniques. « La parole d’autorité reste un monopole largement masculin, y compris dans un secteur comme celui de la santé où les femmes sont majoritaires », constataient le 23 juin, dans La Revue des médias de l’INA, les chercheurs David Doukhan, Cécile Méadel et Marlène Coulomb-Gully, après avoir analysé les journaux de TF1, France 2, France 3, CNews et BFM-TV de mars-avril.
Le constat du CSA n’est pas moins sévère. La crise sanitaire a « aggravé » une anomalie que l’autorité publique combat depuis de longues années : les femmes, moins présentes dans les médias audiovisuels que les hommes (41 % contre 59 %), restent souvent cantonnées au registre traditionnel de la féminité – le témoignage sur la vie quotidienne (55 % contre 45 %). Pendant la crise sanitaire, elles ont ainsi été invitées à raconter à la première personne leur expérience de « maman confinée » ou de victime de violences, mais elles ont beaucoup plus rarement endossé le costume respecté de l’expert.

Charlie, 16 ans, non binaire : “être un homme ou une femme, pour moi, cela ne veut rien dire.”

franceinfo:   Publié le 12/07/2020

Charlie
Charlie • © Anne-Corinne Moraine/FTV

De nombreux jeunes se disent non binaires, ou gender fluids. Ni homme, ni femme, entre les deux...Bousculant notre conception stéréotypée du genre. Charlie, 16 ans, se raconte.


Cheveux courts, maquillé.e, parfois, ongles vernis, toujours. À l’âge de 14 ans, Charlie, née fille, ne se reconnaît plus, ni dans un genre, ni dans l’autre : "le mien est plutôt fluide, entre homme et femme. Je dirais que je suis non binaire. Etre un homme, ou une femme? Pour moi cela ne veut rien dire."
Comme Charlie, selon une étude  YouGov  réalisée pour l’Obs, 14 % des 18-44 ans, et 8% des plus de 44 ans se considèrent non binaires. 
On parle aujourd’hui de fluidité, d’une infinie nuance des genres, de gender fluids. 






Déconfinement: la crainte de l'afflux de nouveaux patients dans les hôpitaux psychiatriques

https://www.francebleu.fr/img/station/logo/logo_francebleu_occitanie.png


Par France Bleu Occitanie

La crise du coronavirus a beaucoup joué sur la santé mais aussi sur le mental d'une bonne partie de la population. Les hôpitaux psychiatriques craignent de voir arriver de nouveaux patients alors que les moyens eux restent très limités. C'est le cas de l'hôpital Marchant à Toulouse.
L'hôpital Marchant à Toulouse.
L'hôpital Marchant à Toulouse. © Radio France - Clémence Fulleda
Le confinement a laissé des traces dans les esprits, le déconfinement qui s'en est suivi aussi. Les hôpitaux psychiatriques craignent justement les dégâts collatéraux laissés par cette crise du coronavirus. Pour l'instant bonne nouvelle, il n'y a pas vraiment eu d'afflux dans les centres de soin selon les associations de malades que nous avons contacté... Mais la crise économique risque de faire beaucoup plus de dégâts. Elle impacte déjà durement la région toulousaine et les pertes d'emploi risquent déjà de faire beaucoup de mal à la santé psychique de certains.

Le Soudan rompt avec l’excision des filles

Bahar MAKOOI   12/07/2020







https://s.france24.com/media/display/c4e7fbac-c431-11ea-97f2-005056a98db9/w:1280/p:16x9/000_1R04CK.webp
Des femmes soudanaises marchent 
dans le quartier de Jureif Ghar, dans 
la capitale Khartoum, le 5 mai 2020. 
© AFP

Au Soudan, les membres du Conseil souverain, dont plusieurs sont des femmes, ont validé l'interdiction de la pratique de l'excision, sous peine d'emprisonnement. Un avancée qui va devoir s'accompagner d'un changement des traditions fortement ancrées dans certaines zones du pays.

La pratique ancestrale de l'excision est encore très répandue au Soudan, où, d'après les Nations-Unies, près de neuf femmes sur dix l'ont subie dans l'enfance. Mais depuis le vendredi 10 juillet, cette mutilation génitale, mortelle dans certains cas, est désormais passible de trois ans d'emprisonnement et d'une amende.
Le Conseil souverain soudanais, qui assure la transition démocratique dans le pays depuis la chute d'Omar el-Béchir jusqu'à la tenue d'élections en 2020, vient de valider une série de lois votées en avril par le gouvernement criminalisant l'excision.

Le texte adopté considère désormais comme "crime" la mutilation des organes génitaux des femmes. Il autorise aussi la fermeture par les autorités des cliniques ou des lieux pratiquant l'excision


dimanche 12 juillet 2020

Anita Conti (1899-1997), la dame de la mer

LE 08/07/2020
"Dès que je mets le pied à bord, je voltige. La vie est là" disait Anita Conti. Autodidacte aux prémices de l’océanographie, elle est une pionnière et aventurière des mers. Toujours dotée de son appareil photo et de son carnet, elle en tirera son premier best-seller "Racleurs d’océans" en 1953.

Anita Conti Terre-Neuve, 1952
Anita Conti Terre-Neuve, 1952 Crédits : Anita Conti / Agence VU

Enfant de parents fortunés qui lui donnèrent très jeune le goût de l’aventure et de la mer, Anita Conti passa sa jeunesse à voyager à travers l’Europe, jusqu’à ce qu’en 1914, ses parents décident de s’installer sur l’île d’Oléron. À la fin de la guerre, elle part vivre à Paris et devient une relieuse d’art admirée et sollicitée par les plus grands écrivains tels que Pierre Mac Orlan et Blaise Cendrars. 
Être la seule femme dans un bateau d’hommes dans un monde d’hommes, c’est un geste radical. Par ses écrits, par toute son œuvre, par toute sa vie, il y a quelque chose d’une héroïne chez Anita Conti, qui est très inspirant ... Maylis de Kerangal
Parallèlement à cette réussite, Anita Conti continue de passer énormément de temps à naviguer en mer, à se documenter sur la faune et la flore marines et à publier des articles et reportages sur la pêche, si bien qu’en 1935, elle est engagée à l'Office Scientifique et Technique des Pêches Maritimes (OSTPM) et détachée à bord du premier navire océanographique français, le Président Théodore Tissier. Là, son rôle est d’observer les techniques de pêche, de tracer des cartes, d’étudier les fonds, les eaux et la profondeur des zones de pêche, et ce en vue d’optimiser l’activité des marins et des pêcheurs.

samedi 11 juillet 2020

Camille Froidevaux-Metterie: «Les seins des femmes, dans toute leur diversité et leur beauté, ont été niés et invisibilisés»

Par Marlène Thomas, Recueilli par — 
Illustration Beya Rebaï

Maternels, érotisés, banalisés… Les femmes ont un rapport très différent à leurs seins, constate dans son dernier ouvrage la philosophe féministe. Loin des fantasmes, elle souligne leur importance dans un mouvement de réappropriation des corps.

QLF : "Que La Famille"

5 ÉPISODES (5 DISPONIBLES)

La  famille  est  un  jeu.  Joyeux,  assassin  et  vieux.  Un  vieux  jeu qui se joue à plusieurs, et doit au hasard presque autant qu’à la détermination. On peut dire que pour la famille, les cartes se rebattent ces dernières décennies. Alors en chansons, en français, en créole... nous les retournerons jour...
TOUS LES ÉPISODES
58 MIN
LE 06/07/2020
Pour cette série musicale, Marie Richeux imagine un tarot réunissant des figures archétypales de la famille. Chaque jour l'on retourne une des cartes...
58 MIN
LE 07/07/2020
Plutôt que ce lassant jeu des sept familles, Marie Richeux imagine un tarot réunissant des figures archétypales de la famille. On retourne après la carte...
58 MIN
LE 08/07/2020
Après la mère puis le père, on retourne la carte de l'enfant du tarot familial imaginé par Marie Richeux. Pendant que la voyante interprète les moindres...

« On redoute un effondrement du système » : après le Covid-19, la crainte d’une « vague psychiatrique »

Le secteur psychiatrique estime que 10 % des malades ont été perdus de vue pendant le confinement et voit affluer de nouveaux patients sans antécédents.
Par  Publié le 11 juillet 2020
La « vague psychiatrique » que redoutent les professionnels de santé depuis le début de la crise liée au Covid-19 commence déjà à monter par endroits et devrait déferler à la rentrée. « En psychiatrie, les effets ne dessinent pas une courbe en cloche comme dans les pandémies. Les conséquences vont se manifester dans les mois qui viennent, sur toute l’année », prévient Thierry Baubet, psychiatre à l’hôpital Avicenne de Bobigny et pilote de la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) de Seine-Saint-Denis.
« A partir de septembre, on va voir tous les stress post-traumatiques, les épisodes dépressifs, les burn-out, ceux qui ont perdu un membre de leur famille… Les traumas psychiques vont arriver à la rentrée, c’est clair », confirme Dominique Januel, psychiatre à l’hôpital de Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis) et pilote d’une étude d’évaluation clinique du confinement dont les résultats sont prévus en septembre.