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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 25 septembre 2018

Olivier Bobineau : « Nous ne sommes qu’au début des révélations d’affaires de pédophilie dans l’Eglise »

Pour le sociologue des religions, les scandales vont se multiplier car, depuis 2011, la pédophilie ne relève plus de la justice de l’Eglise mais de la justice civile. Sans compter que les fidèles n’acceptent plus la loi du silence.
LE MONDE |  |  Propos recueillis par 

Manifestation lors de la visite du pape François, à Dublin, le 26 août.

« Dès la renaissance, il y a la notion de bon sang ou de mauvais sang »

Pour Ilana Löwy, historienne des sciences, même si les radiographies par rayons X - le premier examen permettant de visualiser le fœtus - datent de la fin de XIXe siècle, la préoccupation à propos de l’enfant à naître est bien plus ancienne.
LE MONDE  |  Propos recueillis par 

Biologiste de formation, historienne des sciences et féministe, Ilana Löwy est directrice de recherche émérite à l’Inserm. Elle a récemment publié deux ouvrages sur l’histoire du diagnostic prénatal : Imperfect Pregnancies. A History of Birth ­Defects and Prenatal Diagnosis (Johns Hopkins University Press, 2017, non ­traduit) et Tangled Diagnoses. Prenatal Testing, Women and Risk(University of Chicago Press, 2018, non traduit).

Elisabeth de Fontenay : «Je voulais faire le portrait de mon frère tel qu’il s’est dérobé aux siens et au monde»

Dessin Xavier Lissillour

En écrivant sur son frère quasi mutique, âgé de 80 ans et atteint de handicap mental, la philosophe, connue pour son travail sur le monde animal, veut lui donner une histoire, le rattacher à la «communauté des hommes». Cette «catastrophe silencieuse» a guidé aussi ses choix philosophiques, entre fragilité et humanisme élargi à tous ceux qui n’ont pas la parole.

Elisabeth de Fontenay, philosophe et essayiste francaise.
Les rencontres "Livres des mondes juifs et Diasporas en dialogue" se sont tenues a l&squot;hotel Lutetia les 1 et 2 fevrier 2014. 2 jours de dialogues entre ecrivains de diverses origines autour de livres portant sur des thematiques juives et diasporatiques. 
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Dans un livre bouleversant, la philosophe Elisabeth de Fontenay, reconnue pour son travail sur le monde animal (1), dresse le portrait de son «petit frère» de 80 ans «absent à lui-même» depuis l’enfance. Gaspard de la nuit(Stock) est la confrontation entre deux êtres que tout semble opposer. Elle, l’intellectuelle, aujourd’hui âgée de 84 ans, convaincue de la puissance des idées, exprime son désarroi face à ce frère atteint d’un handicap mental. Dans ce récit, aussi délicat qu’introspectif, elle le renomme Gaspard, dont la nuit «évoque un soi qui n’a pas accédé à la possibilité ordinaire et prodigieuse de dire "je"». Toujours à bonne distance, loin de tout voyeurisme ou d’épanchement autosatisfait, la philosophe, sur une ligne de crête, se transforme en «enquêtrice incompétente, impatiente, inconsolée», révoltée aussi. Comprendre la «défaillance» de ce frère la renvoie immanquablement à son travail philosophique. «La nuit de Gaspard est une énigme humaine supplémentaire, inattendue, impénétrable», écrit-elle. Habillée d’un pantalon de toile grise, d’une chemise blanche et de baskets New Balance accordées, Elisabeth de Fontenay nous a reçues dans son appartement parisien. Gaspard de la nuit se révèle être un grand livre d’amour d’une sœur pour un frère si différend : «autobiographie» de l’un écrite par l’autre, qui devient portrait des deux, tant Gaspard tient une place essentielle dans celle qui lui prête ses mots. Biographie de deux enfants dont la famille a été portée et bouleversée par l’histoire avec un père célèbre résistant, avocat acquis au Front populaire puis à la République, et une mère qui a perdu les siens durant la Shoah.

Votre frère, atteint d’un handicap mental, a 80 ans. Pourquoi un livre maintenant ?

Quand j’ai vu mon frère se courber et marcher à tout petit pas comme un vieillard, j’ai éprouvé une telle tristesse, une telle douleur que je me suis dit que je ne pouvais pas en rester là, qu’il fallait que j’écrive sur ce qui avait fait événement dans notre histoire commune. Je me suis exercée toute ma vie à accepter sa différence. Mais quand le grand âge l’a assailli en l’espace de six mois, ce changement brutal, affreusement accéléré par les neuroleptiques, m’a tellement impressionnée que c’est le déclic qui a provoqué ce livre.

Tournage de Facteur Cheval à Hauterives avec J.Gamblin et L.Casta


 25 sept. 2017Résultat de recherche d'images pour "Tournage de Facteur Cheval à Hauterives avec J.Gamblin et L.Casta"Le comédien Jacques Gamblin incarne Ferdinand Cheval dans un film de Niels Tavernier en cours de tournage à Hauterives sur le site même du palais érigé par le fameux facteur.Lire la suite et voir la vidéo ...

LA RENTREE DE LA CIPPA

Cippa 

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CIPPA

LA RENTREE DE LA CIPPA


Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous annoncer :

  • La mise en ligne de la 1ère vidéo du film de la journée du 30 juin concernant la sortie du livre de Geneviève Haag :



  • La journée du 24 novembre 2018 : « La CIPPA dans le monde : échanges avec l’Italie, Israël et l’Angleterre » - Inscription  obligatoire - Programme et inscription :


  • Le congrès en janvier 2019 : « Autisme(s) et psychanalyse(s) IV : des troubles sensoriels aux stratégies thérapeutiques » -  Programme et inscription :







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lundi 24 septembre 2018

A Trappes, une cour de récréation réaménagée pour favoriser la mixité filles-garçons

Depuis trois ans, la municipalité, qui a fait de l’égalité femmes-hommes l’une de ses priorités, cherche à inciter les enfants à interagir.
LE MONDE  |  Par 


Le 3 septembre, l’école maternelle Michel-de-Montaigne à Trappes (Yvelines), a ouvert avec une nouvelle cour de récréation « non genrée ».
Le 3 septembre, l’école maternelle Michel-de-Montaigne à Trappes (Yvelines), a ouvert avec une nouvelle cour de récréation « non genrée ». CÉCILE BOUANCHAUD POUR LE MONDE

Dans la cour de récréation de l’école maternelle Michel-de-Montaigne, à Trappes (Yvelines), un enfant de 4 ans se rue vers sa maîtresse pour lui offrir « un gâteau »« Délicieux », réagit l’institutrice tandis que le garçonnet lui tend une pierre surmontée d’un tas de feuilles. « Vous voyez, les garçons me préparent des gâteaux, et les filles se poursuivent dans la cour », commente l’enseignante, Gaëlle Bourré, qui remarque que « chez les plus jeunes, les rapports ne sont pas si genrés ».
Pour étayer ce constat, la ville de 30 000 habitants, sise au sud-ouest de Paris, mène depuis plusieurs années une réflexion sur l’égalité entre les sexes dès le plus jeune âge. « Nous estimons qu’il faut prendre le pli de la mixité dès l’enfance », fait savoir Thomas Urdy, adjoint au maire de Trappes chargé de l’urbanisme et de l’environnement. Dans cette ville où la moyenne d’âge est de 27 ans, « l’école constitue le cœur battant de la ville », insiste l’élu socialiste.

Vivre dans la rue avec une maladie mentale, les femmes plus exposées aux violences et au risque de suicide

| 24.09.2018



sdf femme
Crédit Photo : AFP
Les femmes sans-abri ayant une affection psychiatrique grave représentent une population particulièrement vulnérable face à la violence de la rue, dont il faut s'occuper en priorité, souligne une nouvelle étude du programme « Un toit d'abord » mené avec la fondation Fondamental dans 4 grandes villes françaises (Lille, Marseille, Paris, Toulouse).

Vos droits : la famille d’un patient majeur peut-elle s’opposer à une décision médicale ?

24 septembre 2018

Dans cette rubrique consacrée au droit, ActuSoins répond aux questions juridiques des professionnels de santé. Toutes les réponses données sont celles de juristes, spécialisés dans le droit de la santé et de la sécurité sociale.
La personne de confiance et la famille d’un patient majeur, peuvent-elles s’opposer aux décisions médicales concernant ce dernier pendant sa prise en charge au domicile ou en hospitalisation ?
Comme le stipule le code de la santé publique, le médecin et l’équipe de soins doivent tout d’abord délivrer une information au patient sur son état de santé et sur les « différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui lui sont proposés… »(article L1111-2), puis ensuite, recueillir son consentement :

Troubles du sommeil : «Pour beaucoup, ma maladie n’en est pas vraiment une»

Par Virginie Ballet, Photos Edouard Caupeil — 
Au Centre du sommeil et de la vigilance, le 11 septembre à Paris. Environ 7 000 personnes consultent chaque année cette unité spécialisée de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP-HP) dirigée par le professeur Damien Léger.

Au Centre du sommeil et de la vigilance, le 11 septembre à Paris. Environ 7 000 personnes consultent chaque année cette unité spécialisée de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP-HP) dirigée par le professeur Damien Léger. Photo Edouard Caupeil pour Libération




Souvent négligées, les insomnies, hypersomnies et autres narcolepsies, qui touchent un Français sur trois, font l’objet de toutes les attentions au Centre du sommeil et de la vigilance de Paris. Et d’un ouvrage drôle et pédagogique de Matthew Walker.

3ème Rencontre de la FEDEXC "FEDération des EXCeptions" dans le champ psy

  • 23 SEPT. 2018
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  • PAR 
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    L’ensemble de la réunion du 22 septembre est à écouter (dans les jours à venir) au lien suivant :
    Le contenu brut ci-dessous est une prise de notes pour retracer l’ambiance de la réunion, les prises de paroles des uns et des autres.
    Comment à partir de nos pratiques les uns les autres essayer d’accueillir dignement les gens et comment créer du lien social entre tous ? Comment construire un support matériel voir numérique pour le regroupement ? Comment peut émerger un point de rassemblement pour toutes ses initiatives ? La semaine dernière il y avait un débat avec blouses noires au Havre et Pinel en lutte à Amiens. Ils ont mis un Barnum devant l’hôpital où se croisent tout le monde. A partir de ce lieu politique local, un espace clinique s’est ouvert : découverte qu’on peut être ensemble . Quelque soit l’issue de la lutte, les choses ont déjà changé pour les professionnels, les patients et les familles dans le lien des uns aux autres. De quoi a-t-on besoin pour tenir en ce moment et pour créer des émergences ?

Mona Chollet: «Il est difficile de ne pas voir les chasses aux sorcières comme un phénomène de haine misogyne intense»

Par Catherine Calvet et Anaïs Moran — 
Exécution de sorcières en Angleterre (gravure ; colorisation ultérieure) par l'école anglaise du XVII e siècle, collection privée Stapleton.
Exécution de sorcières en Angleterre (gravure ; colorisation ultérieure) par l'école anglaise du XVII e siècle, collection privée Stapleton. Photo Bridgeman Images


Dès la Renaissance, des dizaines de milliers de femmes ont été massacrées. Les historiens ont longtemps négligé ce véritable féminicide. Dans son dernier ouvrage, Mona Chollet décèle aujourd’hui des vestiges de cette haine irrationnelle.

La sagesse espiègle

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ALEXANDRE JOLLIEN



«Je rêve d'un itinéraire qui m'apprenne à danser, à me départir de la dictature du on, pour progresser vers une complète déprise de soi. L'homme qui écrit ces lignes, pourquoi le cacher, a sombré au fin fond d'une addiction qui a bien failli le perdre. 


A Bordeaux, des couples souffrant d’infertilité limitent leur exposition aux polluants

Le centre Artemis étudie l’impact de l’environnement sur la fertilité des couples, sur les pathologies de grossesses ou les malformations congénitales.
LE MONDE  |  Par 

SEVERIN MILLET
Leïla et Olivier (les prénoms ont été modifiés), infirmiers libéraux de 35 et 38 ans, ont quitté Paris pour Bordeaux, cadre de vie qu’ils imaginaient plus propice pour fonder une famille. Ils y ont monté un cabinet qui fonctionne bien, et retapent leur maison de ville. Mais la chambre d’enfant reste désespérément vide. « Spermogrammes, échographies, repos, vacances…, énumère la jeune femme. Depuis trois ans, on a fait tous les examens, suivi tous les conseils… Tout est normal mais on n’y arrive pas. »
Comme 15 % des couples en France, Leïla et Olivier souffrent d’« infertilité inexpliquée ». Résolus à recourir à une insémination, ils n’en ont pas moins accepté la suggestion d’Aline Papaxanthos, médecin de la reproduction qui les suit au centre d’assistance médicale à la procréation du CHU de Bordeaux, de consulter au centre Artemis (pour Aquitaine reproduction enfance maternité et impact en santé environnement). Première plate-forme d’évaluation et de prévention de la santé environnementale consacrée à la reproduction mise en place en France, cette structure se trouve au sein même de l’hôpital.