samedi 19 avril 2014

Signer sa pancarte accroît le risque de réhospitalisation et de décès

27/08/2013


Sortir de l’hôpital contre avis médical ou plus trivialement « signer sa pancarte », n’est pas anodin. Une grande étude canadienne chiffre les risques accrus de réadmission et de décès qui en découlent.
L’analyse à partir d’une base de données de la population de la province du Manitoba, a permis d’inclure 1 916 104 adultes admis à l’hôpital entre 1990 et 2009, dont les données évolutives ont été analysées.

Bronchiolites : la kiné n’a pas été évaluée en ville

La revue « Prescrire » s’est fait l’écho d’une revue de la littérature de la Cochrane concluant à l’inefficacité de la kiné respiratoire dans les bronchiolites... hospitalisées. Cette précision ne relève pas du détail, car, comme le souligne le Pr Vincent Gajdos, auteur de l’étude française Bronkinou (2010), la situation tout autre en ambulatoire justifie de faire appel à des critères d’efficacité très différents.

Au seuil de la clinique infantile

Eva-marie GOLDER


Que se passe-t-il dans une séance psychanalytique avec un enfant, avec la famille ? La tentation est grande de fabriquer une belle histoire à partir d’une séance avec un enfant pour y mettre la cohérence narrative qui lui manque. L'auteur propose une autre manière de réfléchir à cette question. Elle part de l'hypothèse de la proximité du parcours du jeune enfant avec les phénomènes de la psychose adulte et développe des concepts qui permettent des modes d’écriture de la séance.

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Vivons-nous dans un univers simulé sur un superordinateur du futur ?

Vivons-nous dans un univers simulé sur un superordinateur du futur ?

univers simulationDésolé pour la longueur du titre, mais c’est vrai ! Des scientifiques de l’université de Washington tentent réellement de déterminer si nous vivons dans un univers bien réel ou si nous vivons dans une simulation d’univers créé sur un superordinateur futuriste un peu comme dans le film Matrix
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LA VIE EN BOITE Harceler les collègues, ça paye

Persécuter ses collègues, c’est parfois payant. Selon une étude démoralisante dirigée par Darren Treadway, de l’école de gestion de l’université de Buffalo (Etat de New York), et publiée par le Journal of Managerial Psychology, nombre de petites brutes sont évaluées positivement par leur hiérarchie et mènent une brillante carrière, malgré les efforts des entreprises pour combattre ce type de comportement.

Le cancer et le critique

LE MONDE | Par 

"Vivre en mourant", Christopher Hitchens, Flammarion, 128 pages, 17 €.
"Vivre en mourant", Christopher Hitchens, Flammarion, 128 pages, 17 €. | DR

Athée convaincu à la ligne jamais démentie d'agitateur de conscience à forte teneur politique, Christopher Hitchens, journaliste et écrivain à grand succès dans le monde anglo-saxon, est décédé fin 2011 d'un cancer de l'oesophage à l'âge de 62 ans. Si face à la maladie, trois voies s'offrent à l'écrivain : se taire, écrire dans un but thérapeutique - au risque de tomber dans un sentimentalisme exacerbé -, ou encore relater une expérience, un ultime témoignage entremêlé de réflexions, c'est dans cette dernière qu'il s'est engagé. Et avec une justesse remarquable.
Vivre en mourant, récit qui voit l'auteur dialoguer aussi bien avec T.S. Eliot que Nietzsche ou John Updike, rassemble en huit chapitres des notes prises depuis le jour où, en pleine tournée aux Etats-Unis en 2010, sa maladie se déclara. Certaines avaient déjà été publiées séparément dansVanity Fair, où Hitchens était chroniqueur et critique littéraire.

La santé, un vrai filon pour l’île de Cuba...

Avec plus de 47.000 étudiants en médecine -dont plus de 10.000 étrangers- cette année pour une population de 11 millions d'habitants, Cuba continue d'exploiter un filon qui constitue sa plus importante source de devises avec quelque 6 milliards de dollars par an. "En médecine, pour les six années d'étude du cursus, un total de 47.676 étudiants sont inscrits, dont 37.302 Cubains et 10.374 d'autres pays", affirme vendredi le quotidien du Parti communiste de Cuba, Granma.

Une recherche bien dans sa peau

Psoriasis, urticaire, mélanome, lupus, cellules souches… Les avancées de la recherche dermatologique, si elles ne font pas toujours grand bruit, n’en sont pas moins présentes, offrant des perspectives prometteuses à court et à moyen terme. Panorama des travaux en cours.

La France est au premier rang mondial en matière de recherche industrielle (cosmétique). Et la recherche dermatologique académique fait également preuve d’un grand dynamisme. Elle a pour spécificité son organisation sur un mode multicentrique, dans lequel des chercheurs de plusieurs villes joignent leurs efforts sur une thématique. Ce qui produit des résultats intéressants », souligne le Pr Laurent Misery, président de la Société de Recherche Dermatologique et chef de service de dermatologie-vénéréologie au CHU de Brest.

L'empreinte féminine sur la sculpture

LE MONDE | Par 

Une sculpture de Joana Vasconcelos.
Une sculpture de Joana Vasconcelos. | DR

A Avignon, les femmes ne jouent pas les Arlésiennes. Outre la remarquable exposition "Les Papesses", qui met en majesté, à la Fondation Lambert et au Palais des papes (Le Monde du 16 juillet), cinq sculptrices – Camille Claudel, Louise Bourgeois, Kiki Smith, Jana Sterbak et Berlinde De Bruyckere –, deux autres manifestations rendent hommage à ces artistes que leur sexe a longtemps tenues éloignées, non seulement des écoles d'art, où il n'était pas question qu'elles risquent d'entrevoir un modèle nu, mais aussi de l'histoire de l'art tout court.
L'inventeur de la discipline, Giorgio Vasari, dans ses Vies publiées en 1550, n'en répertorie "que quatre sur les deux cents artistes marquants de son temps, dont une seule sculptrice, Properzia de Rossi", rappelle utilement Valérie de Maulmin dans le catalogue qui accompagne l'exposition "Sculptrices" qu'organise à L'Isle-sur-la-Sorgue la villa Datris.

"La France est le pays le plus généreux du monde avec ses retraités"

LE MONDE | Propos recueillis par 

A Biarritz, un eldorado de plus en plus inaccessible pour les retraités. | NICOLAS MOLLO/AFP

Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE, explique comment la collectivité a été, depuis 1945, très prodigue avec les retraités, bien moins avec les jeunes.
Les retraités, aux revenus assurés, sont de plus en plus souvent présentés comme privilégiés dans une société en crise. Est-ce justifié ?
Globalement, les retraités ont, en France, un niveau de vie équivalent à celui de l'ensemble de la population. Si on les compare aux seuls actifs (en emploi ou chômeurs), on note un petit décalage de niveau de vie de 9 % en défaveur des retraités. Chez ces derniers, le niveau de vie médian (qui sépare les 50 % les plus riches des 50 % les plus pauvres) est ainsi de 1 590 euros par mois, quand il atteint 1 735 euros chez les actifs.

AD VITAM – la mort (virtuelle) vous va si bien

Blogs
26 juin 2013

Aux Etats-Unis, un couple s'est spécialisé dans l'au-delà virtuel et fournit un code-barres au mémorial du défunt pour avoir par exemple accès à ses vidéos, musiques, etc.
L'éternité virtuelle aux Etats-Unis a un prix : 149 dollars (115 euros). C'est du moins ce que propose Rick Miller et son épouse Lorie, à Philadelphie, spécialisés depuis un an dans la vente de mémoriaux munis d'un code QR, un type de code-barres en 3D lu essentiellement par les smartphones et les tablettes numériques.
L'idée est simple : vous envoyez par Internet photos, vidéos, textes, musiques associés au défunt, et quelques jours plus tard, vous recevez par courrier une plaque de bronze avec le fameux code à coller sur la tombe qui contient les données échangées. Ainsi, quinconque au cimetière muni d'un appareil adéquat pourra scanner le code QR du mort et accéder à ce que la famille aura bien voulu laisser comme trace numérique de lui. La prestation va jusqu'à pouvoir remplir un livre d'or en ligne du défunt, lire des textes qui lui sont dédiés et même partager sur Facebook ou Twitter émotions et photos. Si les proches souhaitent ensuite actualiser leur mémorial en ligne, les Miller s'en occupent pour eux.

vendredi 18 avril 2014

A quoi voit-on qu’un infirmier est encore étudiant ? A sa tendresse

Rue89
Partenaire





Aux urgences de l’hôpital Ambroise Paré à Boulogne-Billancourt, le 27 juillet 2006 (CHAMUSSY/SIPA)
Bonjour futur métier, me voilà en fin de formation, et bientôt je ferai partie des « grands », les diplômés ou les « blouses blanches » comme on peut l’entendre dans certains services. J’ai l’impression que ta place dans l’organigramme médical est la plus médiocre.
Mais futur métier, dis-moi, qu’est-ce qui est le plus difficile ? Etre un infirmier, un vrai, qui, malgré les inconvénients, peut se défendre ? Ou alors n’être qu’un pauvre étudiant, baladé de gauche à droite, envoyé au front afin de pouvoir couvrir le plus possible l’infirmier diplômé ?Tu te fais guider, voire lyncher par les médecins qui, cachés derrière leur immunité de bac +10, t’envoient au front face aux patients révoltés. Toi, tu es en première ligne dès que le moindre petit souci fait son apparition dans le service. Ah, quel dur métier…
Tu sais, futur métier, l’étudiant, celui-là même qui prend de la place dans le service, celui-ci qui agace fortement les infirmier(e)s diplômé(e)s depuis plus de vingt ans...
« Ah ! La nouvelle réforme, vous ne savez rien faire en sortant, c’est pathétique.

Nous sommes le filtre anti-sonnette

Mais ces « vieilles » infirmières sont la plupart du temps agressives et occultent le fait que nous sommes là pour apprendre. Par contre, pour faire les tâches ingrates, nous sommes les premiers sollicités. Il faut se faire la main paraît-il. On se pose la question de savoir si, un jour, elles se sont fait la main. 


La réponse d’une « vieille aigrie » au tendre étudiant infirmier

DROIT DE SUITE Célia Parisot, infirmière

Cher Molom,
infirmière diplômée depuis cinq ans, je fais partie des vieilles carnes auxquelles vous avez affaire, vous l’étudiant infirmier. J’ai malgré tout réussi à garder une certaine empathie pour les étudiants, et pour mes collègues (mes études de sociologie ont certainement aidé).
MAKING OF
Rue89 a repris le 15 avril le témoignage de Molom, un étudiant infirmier, attaquant l’inhumanité des infirmières le formant. Il promet de ne pas devenir comme elles. Une riveraine, diplômée depuis cinq ans, lui répond dans ce texte qui veut dépasser le conflit des statuts et des générations. En cause, selon elle : la réforme des études et du statut de leur métier. Blandine Grosjean
« De mon temps », les étudiantes et étudiants que je côtoyais discutaient souvent des conditions de stage entre eux, et notamment des aigries rencontrées dans les services hospitaliers. Je dis bien « notamment » : on tombait aussi sur des modèles qui donnaient envie de continuer.
Car vieilles aigries et modèles à suivre se mélangent et se transforment. Leur nature n’est pas immuable, elle change au gré des situations et du contexte dans
lesquels on les rencontre.

Après un break, l’heure du retour pour les infirmières

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L'art infirmier, ce n'est pas complètement comme le vélo. Certes, on n'oublie pas tout mais au bout d'un certain temps, sans pratiquer ni renouveler ses connaissances, il peut être difficile de se remettre en selle. Sauf si des formations de remise à niveau dignes de ce nom voient enfin le jour.
Celles, car même si aucune statistique sur le sujet n'existe, les interruptions de carrière, notamment pour cause de congé parental, concernent quasi-exclusivement les femmes. De même que ce sont plus les femmes qui suivent leur conjoint en cas de mutation que l'inverse...Pas facile de revenir exercer en établissement après une longue interruption. Celles qui en font l'expérience témoignent, pour certaines, d'une perte de repères, de craintes de ne pas savoir faire, de conviction que leurs connaissances ne sont plus à jour...

La durée de l'interruption joue naturellement sur la capacité à reprendre facilement le cours interrompu de la carrière professionnelle. Treize mois d’absence pour Mélisa, le temps d’un congé maternité et d’un congé parental, avant de retourner à la maison de retraite où elle travaillait auparavant.

Sur le plan technique, elle ne s'est pas sentie perdue : « c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas », remarque-t-elle. En revanche, « j'ai eu l'impression d'avoir tout oublié du métier, de la théorie, d'avoir perdu des neurones ! », poursuit-elle.

Les infirmiers québécois vont pouvoir exercer plus facilement en France

17 avril 2014

Un avenant à l’arrangement de reconnaissance mutuelle définissant les conditions d’exercice des infirmiers français au Québec et des infirmiers québécois en France vient d'être signé. La signature de l’avenant va grandement faciliter leur venue dans notre territoire.
drapeau
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers de France (ONI), ont signé avec Lucie Tremblay, présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, cet avenant.

"Depuis le 13 août 2010, l’arrangement de reconnaissance mutuelle entre la France et le Québec visait à simplifier les modalités d’exercice des infirmiers français au Québec et des infirmiers québécois en France", explique l'ONI.
Si 1 200 infirmiers français ont, depuis, tenté l’aventure et fait valoir leurs compétences de l’autre côté de l’Atlantique, l’opération restait moins évidente pour les infirmiers québécois du fait de l’obligation d’effectuer un stage préalable de 75 jours sur le territoire français avant de pouvoir exercer et véritablement prendre en charge les patients. Si bien que seuls 14 québécois ont pu venir exercer.

Famille : une proposition de loi pour redéfinir l'autorité parentale

LE MONDE Par 
Le calendrier des gouvernements successifs de François Hollande sur les questions de famille est décidément difficile à suivre : ce champ d'action n'a plus de ministre, mais une loi sur le sujet est prête. Celle rédigée par les députés Marie-Anne Chapdelaine (Ille-et-Vilaine) et Erwann Binet (Isère), et déposée par le groupe socialiste de l'Assemblée nationale, comme annoncé dans la précipitation début février, après l'abandon de la loi sur la famille préparée par l'ancienne ministre déléguée Dominique Bertinotti. Le texte, qui compte une vingtaine d'articles, devait être rendu public jeudi 3 avril.
C'est le premier dossier que devra traiter celui ou celle qui prendra la suite de Mme Bertinotti si un secrétariat d'Etat est créé… ce qui est peu probable à ce stade. Sinon, il atterrira directement sur le bureau de la ministre chargée des affaires sociales, Marisol Touraine.
Le domaine est périlleux, le précédent gouvernement l'a éprouvé plus d'une fois. Mais dans la proposition de loi, les sujets les plus explosifs sont écartés, conformément au souhait de M. Hollande. Il n'y est question ni de procréation médicalement assistée, ni de droit d'accès aux origines pour les enfants nés sous X ou par PMA, ni de l'état civil des enfants nés par gestation pour autrui… En redéfinissant la notion d'autorité parentale et en accédant à certaines revendications des associations de pères séparés, elle touche cependant des sujets très sensibles.

Les prisonniers britanniques privés de livres

LE MONDE CULTURE ET IDEES | Par 
Prison dans le Dartmoor, en Angleterre.
Le ministre de la justice britannique, Chris Grayling, vient de recevoir une avalanche de cartes postales. Rédigées par des écrivains, elles lui suggèrent des titres de livres à envoyer aux personnes incarcérées en Angleterre et au Pays de Galles. Martin Amis préconise Si c’est un homme, de Primo Levi. « C’est une évocation magistrale de quelque chose de pire que la prison : la mise en esclavage meurtrière, pour le crime d’avoir été. » Jeffrey Archer, auteur et ancien homme politique, conseille plutôt le roman d’espionnage Les 39 Marches, de John Buchan « C’est une aventure rapide, passionnante, qu’il est difficile de reposer une fois le livre commencé. » Parmi les autres suggestions, on trouve les Mémoires de Malcolm X, Moby Dick, d’Herman Melville, ou même La Grande Evasion, de Paul Brickhill.
Cette campagne de cartes postales est destinée à convaincre M. Grayling de changer sa politique. Depuis novembre 2013, les prisonniers anglais et gallois (l’Ecosse est placée sous un autre régime) sont en effet privés de livres.

Derrière le « point du mari », le traumatisme de l'épisiotomie

Le Monde.fr 
Par 
Des médecins qui décident de vous refaire un « vagin de jeune fille » à peine sortie de l'accouchement ? Ce sont les bruits qui circulent sur la Toile depuis quelques semaines.
Ce n'est pas la première fois que des femmes dénoncent ce « point du mari » ; un geste clandestin qui consiste à recoudre une épisiotomie (incise faite lorsque l'enfant risque de déchirer le périnée de sa mère) par quelques points de suture supplémentaires, supposé accroître le plaisir de l'homme lors des rapports sexuels. Un acte d'autant plus illégitime qu'il est infondé ; la sexualité d'un couple ne peut être réduite à la simple question de la taille d'entrée d'un vagin.
Lorsque la féministe française Isabelle Alonso évoque sur son blog ce sujet tabou, habituellement cantonné aux forums de jeunes mamans, les articles se multiplient, les commentaires foisonnent. Alors que certains dénoncent une « horreur », une« abomination », une « mutilation » qui donne envie de« vomir », chez d'autres, le doute persiste : le « point du mari », légende urbaine ou réelle pratique ?

Le jardin de l’Armillaire* en Psychiatrie : Un moyen naturel de lutter contre le stress

Le stress et la souffrance psychique sont des problèmes de santé importants, répandus et bien documentés. La souffrance psychique est une forme normale de réponse aux évènements de vie stressants. Sa régulation est aussi une qualité d’adaptation humaine qui peut être mise à mal lorsque la maladie, l’environnement et les relations sociales sont inadaptées.
Le jardin de l'Armillaire* en Psychiatrie : Un moyen naturel de lutter contre le stress

Aussi, l’espace végétalisé est reconnu comme régulateur primaire du stress chez l’être humain car il participe à sa structure existentielle en tant que processus dynamique vital.
A l’hôpital Pasteur, le Médecin responsable du service de Psychiatrie (75 lits) et l’ensemble de l’équipe soignante ont choisi d’améliorer la prise en charge des patients et familles en introduisant l’hortithérapie au CHU de Nice.

Sud-Aveyron : la psychiatrie fait son analyse

HUGUES CAYRADE
18/04/2014

Autour du Dr Gonzales, chef du service, le directeur de l’hôpital Jean Liénard et la chargée de communication Marine Clergeau.
Autour du Dr Gonzales, chef du service, le directeur de l’hôpital Jean Liénard et la chargée de communication Marine Clergeau. (© H.C.)
Quatre mois après le meurtre de la petite Aude par un déséquilibré, Midi Libre s'est rendu au centre de santé mentale de Millau pour mieux connaître son fonctionnement.
La psychiatrie en Sud-Aveyron est âgée d’à peine 30 ans.
Pour faire simple, jusqu’à la création du cinquième secteur en 1985, c’est l’hôpital Sainte-Marie de Rodez, plus connu sous le toponyme de Cayssiols, qui prenait les patients sud-aveyronnais en charge. "Et quand nous avons déménagé, il y a maintenant près de deux ans, nous sommes passés en quelque sorte du XIXe au XXIe  siècle", assure le Dr Jean-Dominique Gonzales, responsable dudit cinquième secteur, rattaché au centre hospitalier de Millau.

La polémique est une drogue dure

19/04/2014


Paris, le samedi 16 avril 2014 – Vénérable institution dont les fondements remontent à l’Ancien Régime, dont les statuts et les missions furent définis en 1820, l’Académie de médecine connaît depuis quelques années un vent de modernisation. L'Académie qui au sein de ses derniers groupes de travail constitués s’intéresse à la santé numérique se veut aujourd’hui résolument ancrée dans la modernité et aborde sans réserve tous les sujets (jusqu’à l’autoconservation des gamètes par les personnes ayant un projet de changement de sexe !). Surtout, par des propositions fortes, elle souhaite offrir son expertise singulière aux pouvoirs publics, loin des idées en vogue. Pourtant, malgré sa riche histoire, ses membres prestigieux (d’hier et d’aujourd’hui) et sa volonté de s’inscrire dans son époque, l’Académie de médecine n’est pas toujours écoutée. 

Par les autorités sanitaires tout d’abord (on l’a par exemple vu sur la question des lanceurs d’alerte), mais aussi par les praticiens. L’opposition de ces derniers n’est pas toujours une hostilité ontologique, un refus de se soumettre aux « vieux sages », dont la lecture du monde, jugée par trop archaïque, est contestée. L’opposition peut prendre la forme d’un regret, regret lié à une très haute idée de l’Académie de médecine. 

Consommation de cannabis : une pandémie

La polémique qui a cours depuis quelques semaines sur le blog du médecin et journaliste Jean-Yves Nau illustre cette confusion des sentiments, cette ambivalence que peut faire naître chez certains spécialistes l’Académie de médecine. Au cœur de cette passe d’arme, la question très épineuse (et face à laquelle se confrontent des positions aussi tranchées qu’irréconciliables) concernant la meilleure façon de lutter contre la consommation de cannabis. Faut-il renforcer partout la répression et rappeler l’extrême dangerosité du produit ou au contraire agir avec plus de nuance et privilégier la prévention ? Sur ce point, l’Académie est convaincue que c’est la première voie qui s’impose. Dans un communiqué daté du 26 mars qui s’inquiète de « l’expansion de la consommation de cannabis », la toxicité du produit est rappelée et la nécessité de « dissuader et punir ceux qui oeuvrent pour cette pandémie » est martelée. Sur son blog, Jean-Yves Nau s’était fait l’écho de cette prise de position de l’Académie et de ses propositions. Le journaliste commentait : « On ne rit plus. Les vents tournent. Au vu du contexte politique actuel (…) certains diront que le moment est bien mal choisi pour lancer publiquement de telles propositions. D’autres assureront, principe de précaution ou non, que nous n’avons que trop tardé à regardé la vérité en face. Que la santé publique prime tout et que le cannabis est, tout bien pesé, un poison. Tous (ou presque) reconnaîtront que l’Académie nationale de médecine, ne fait, ici que remplir sa mission ». 



jeudi 17 avril 2014

Etrangers malades : une campagne dénonce l’inertie du ministère de la Santé

17.04.2014




"Aucun gouvernement jusqu’ici n’avait enfermé ou expulsé autant d’étrangers malades." Une dizaine d'associations dont Médecins du Monde, AIDES et la Cimade lancent le 17 avril une campagne virale de mobilisation sur le sujet et invitent à attirer l'attention des ministres concernés. "Depuis la loi du 16 juin 2011, des personnes étrangères gravement malades sont régulièrement enfermées et expulsées vers des pays n'offrant aucune garantie d'accès aux soins. Faute de réaction du Ministère de la Santé sur ce dossier, ces pratiques inhumaines se sont même intensifiées sous la présidence Hollande. Nos associations tirent une nouvelle fois la sonnette d'alarme" annoncent les organisations signataires.

La caféine efficace contre la maladie d’Alzheimer ?

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Alors que plusieurs études épidémiologiques avaient déjà établi un lien entre la consommation de café et un risque plus faible de développer un déclin cognitif lié à l'âge ou à la maladie dAlzheimer, l’équipe du docteur David Blum (Inserm, université Lille-II/Lille-Nord de France) a montré chez la souris qu’une consommation habituelle de caféine (équivalant à deux tasses de café par jour chez l'homme) prévient des déficits de mémoire et certaines modifications de la protéine tau.

La cigarette électronique c'est comme la bicyclette

Le Monde.fr | 
Pour l'épidémiologiste Antoine Flahault, la cigarette électronique comme la bicyclette sont des outils majeurs de prévention qui s’imposent dans le monde davantage par le plébiscite des usagers que par les professionnels de santé ou même les politiques qui semblent manquer ici de vision 
« S’il avait fallu compter sur les injonctions des professeurs de santé publique ou des médecins pour que les Parisiens prennent le vélo au lieu de leur voiture, aurait-on assisté au succès du Vélib que l’on connaît dans la Capitale ? Combien d’efforts dans la lutte contre le tabagisme, combinant des contraintes réglementaires, des taxations et des messages de prévention ont-ils été nécessaires d’additionner années après années pour aboutir à des résultats certes significatifs, mais contrastés et finalement très limités ?

Newron présente de nouveaux résultats sur le NW-3509 contre la schizophrénie


Milan (awp) - Newron Pharmaceuticals a présenté de nouveaux résultats d'études sur la molécule NW-3509 lors du congrès de la Schizophrenia International Research Society (SIRS) à Florence. Les données d'études mécanistiques et comportementales ont confirmé le potentiel de la substance pour des patients souffrant de schizophrénie, a indiqué mardi la société biopharmaceutique italienne, cotée à la Bourse suisse.