samedi 7 janvier 2023

« La délivrance d’un titre de séjour durable favoriserait l’inclusion sociale, l’évolution professionnelle et la formation linguistique des salariés sans papiers »

Publié le 03 janvier 2023 

TRIBUNE

Le chef d’entreprise Pierre Coppey et l’ex-syndicaliste Marilyne Poulain demandent à l’Etat, dans une tribune au « Monde », de régulariser la situation des travailleurs clandestins, qui « contribuent à l’activité économique, à la vie sociale de notre pays ».

Aujourd’hui, les contradictions de notre politique migratoire sautent aux yeux. Plusieurs centaines de milliers de personnes vivent en France sans statut, sans papiers et sans perspective de régularisation. Notre système médico-social et notre système éducatif, heureusement, leur délivrent quelques protections : aide médicale d’Etat, hébergement d’urgence et scolarisation des enfants sont assurés, au moins en principe.

Ma voix t'accompagnera

Disponible :

Du 26/12/2022 au 31/01/2023







Deux anesthésistes hypnotisent leurs patients avant les opérations. Une chronique documentaire bluffante et empreinte d’onirisme.  

Quelques secondes avant que l’aiguille ne pénètre sa chair, la jeune femme a oublié l’imminence de la péridurale. Elle est pourtant assise sur la table d’accouchement, entourée de personnel soignant, dans une salle de l’hôpital Saint-Luc de Bruxelles. Mais son esprit s’est évadé, et flotte maintenant vers la tiédeur d’une plage cubaine. Une voix le guide, suggérant à son oreille avec une infinie douceur une succession d’images mentales, chemins vers un rêve éveillé. L’anesthésiste penchée sur elle exerce l’hypnose thérapeutique, une pratique encore confidentielle mais en plein essor, qui se développe grâce à l’engagement de quelques praticiens précurseurs.

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Crise de l’hôpital et du système de santé : en Europe, la France est loin d’être seule à souffrir

Par Lucie Oriol  05/01/2023

Le système de santé français et ses soignants sont à bout. Un cri qui résonne sur l’ensemble du continent européen.

Photo d’illustration prise à l’hôpital du Coudray, près de Chartres, le 1er décembre 2022.

JULIEN DE ROSA / AFP
Crise de l’hôpital et du système de santé : en Europe, la France est loin d’être seule à souffrir (Photo d’illustration prise à l’hôpital du Coudray, près de Chartres, le 1er décembre 2022)

Après l’Europe des 27, l’Europe des 39,5 °C. Trois ans après le début de la crise du Covid, les caducées font grise mine et pas seulement dans les frontières hexagonales. Pénurie de médecins, filières de moins en moins attractives, urgences saturées, régions sous dotées, mais aussi triple épidémie. Si en France, où une nouvelle manifestation de médecins généralistes a lieu ce jeudi 5 janvier, le diagnostic est brandi avec d’autant plus de vigueur cet hiver, les symptômes se propagent sur la dorsale européenne. Et même au-delà à en croire une ex-ministre.

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Journées annuelles de l’AdESM

Les prochaines journées annuelles de l’AdESM se tiendront les 2 et 3 février 2023.

Après plusieurs reports de cet évènement, notamment dus au contexte sanitaire, nous sommes heureux de pouvoir vous présenter une nouvelle date. Notre tout récent voyage d’étude au Danemark a confirmé combien ces questions ne sont pas périphériques, mais au contraire très structurantes de la définition à donner à nos établissements et notamment à leur mission d’hospitalisation.  

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Ma santé mentale en Côte-d’Or : un site pour s’informer et s’orienter

4 janvier 2023

Les acteurs de la santé mentale en Côte-d’Or ont construit un site d’information et d’orientation pour mieux faire connaître les organisations et les services proposés dans le département aux personnes confrontées à une souffrance psychique. Une première dans la région.

Des inquiétudes sur le comportement de votre enfant, son développement ? Démuni face à la souffrance psychique d’un proche ? Des questions sur le vieillissement et le bien-être mental ?

Le site Ma santé mentale en Côte-d’Or  apportera de nombreuses réponses à tous ceux qui sont confrontés de près ou de loin à des problématiques de santé mentale.

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Décryptage Grève des médecins généralistes : plutôt que le prix des consultations, il faut comparer les rémunérations

par Théodore Laurent et Savinien de Rivet  publié le 4 janvier 2023

Lors de la mobilisation prévue ce jeudi 5 janvier, les médecins libéraux défendront la consultation à 50 euros en s’appuyant sur des comparaisons avec les tarifs des autres pays européens. L’argument ne convainc pas les experts.
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Une augmentation de 100%. La hausse du tarif de la consultation de médecine générale de 25 à 50 euros figure parmi les propositions phares du collectif Médecins pour demain, qui organise ce jeudi une manifestation entre le Panthéon et le ministère de la Santé. La revendication, qui divise au sein même de la profession, est celle qui a le plus retenu l’attention médiatique. Et avec elle, la comparaison avec le tarif appliqué dans les autres pays d’Europe, qui s’est même invitée sur les plateaux télé sous forme d’infographie. Ce que n’a pas manqué de relayer le groupe de médecins grévistes sur Twitter, qui demande à «s’aligner sur le coût moyen des consultations en Europe».

Crise à l’hôpital : les soignants "n’ont malheureusement plus envie de se casser la tête pour 1 600 balles par mois", confie un infirmier

Théo Metton-Régimbeau - franceinfo  Publié 

La santé et l'hôpital sont au cœur de la rentrée du gouvernement. Le ministre de la Santé a réaffirmé cette semaine qu'il annoncerait dès janvier les "grands axes" de restructuration de l'offre de soins, à l'hôpital comme en ville, sur la base des travaux du Conseil national de la refondation (CNR).

La Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Santé, François Braun, en visite dans des urgences pédiatriques surchargées, le 31 décembre 2022 à Argenteuil (Val-d'Oise). (ANNA KURTH / POOL / VIA AFP)

La Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Santé, François Braun, en visite dans des urgences pédiatriques surchargées, le 31 décembre 2022 à Argenteuil (Val-d'Oise). (ANNA KURTH / POOL / VIA AFP)

Sous la pluie, Audrey et Pauline prennent une pause. L'une est aide-soignante, l'autre infirmière au service rhumatologie d'un grand hôpital parisien. Au gouvernement, elles demandent déjà de travailler dans de bonnes conditions matérielles. "Il faut refaire les locaux, pointe Audrey. Nous, là, on colmate les fenêtres avec des draps", explique l’aide-soignante. "L’hiver, l’air passe et il faut qu’on mette des draps et des couvertures avec des scotchs et l’été, pendant la canicule, il faut qu’on mette un grand drap et les patients se plaignent", explicite Pauline, l'infirmière.

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Possible bris de service en psychiatrie à Thetford

 

 

Le département de psychiatrie de l’Hôpital de Thetford pourrait subir à nouveau un bris de service.

Selon des informations obtenues par monthetford.com, une des trois psychiatres a démissionné de ses fonctions en raison de l’ambiance difficile dans le milieu. Il reste donc deux psychiatres en place et il est question de bris de services sur quelques jours en raison du nombre limité de psychiatres.

Il serait aussi question de rediriger les personnes vers d’autres centres hospitaliers ou de procéder par téléconsultation pour certains patients.

Monthetford.com a aussi appris que la situation est précaire et qu’il y a un questionnement sur le sérieux accordé à la situation par le CISSS de Chaudière-Appalaches, plus précisément par la direction des services professionnels.

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Reportage Arrêts maladie en cascade aux urgences de Thionville : «Il faut redonner du sens à ce qu’on fait»

par Ophélie Gobinet, Envoyée spéciale à Thionville (Moselle)  publié le 6 janvier 2023

En burn-out, et pour protester contre le manque de moyens, 54 des 59 infirmiers et aides-soignants de l’établissement mosellan sont arrêtés.

Le vent glacial transperce les manteaux mais c’est en manches courtes et en blouse blanche que Lily (1) prend sa pause, cigarette à la main. L’aide-soignante d’une cinquantaine d’années est brancardière à l’hôpital Bel-Air de Thionville (Moselle). Posée en haut de l’escalier en métal, elle évoque ses collègues des urgences. «Ce qu’ils ont fait ? Je trouve ça magnifique», affirme-t-elle dans un sourire. Le 30 décembre, 54 infirmiers et aides-soignants sur 59 des urgences adultes ont été placés en arrêt maladie. Certains sur décision des médecins des urgences eux-mêmes. Un burn-out collectif. Beaucoup de soignants n’ont même plus la force de s’exprimer. «J’ai déjà craqué devant des patients. On ne sait plus où se mettre quand les larmes coulent alors que ce sont eux qui souffrent et qui sont là pour être soignés», raconte Chloé Rodier, 22 ans. La jeune femme brune, actuellement en arrêt, est infirmière depuis six mois aux urgences de Bel-Air.

Hôpital : FO appelle à la «grève illimitée» à partir du 10 janvier


 



PUBLIÉ LE 05/01/2023

Alors que l'hôpital craque de tout côté, le deuxième syndicat de la fonction publique hospitalière, FO-Santé, a appelé jeudi 5 janvier à la «grève illimitée» à partir du 10 janvier, dénonçant la «situation extrêmement dégradée» du secteur et «l'inaction» du gouvernement.

hôpital soignants couloir

Ces derniers jours, on a vu la crise flamber aux urgences de Thionville et les assistants du Samu «au bord de l'implosion». Après les médecins libéraux, c'est au tour de l'hôpital d'entrer en grève. Contre «les conditions de travail inacceptables» et «la mise en danger de nombre de patients et d'agents hospitaliers épuisés», le syndicat FO-Santé entend réagir fort. Celui-ci indique dans un communiqué avoir déposé un «préavis de grève illimitée» qui «prendra effet à compter du mardi 10 janvier à minuit». 

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“Espace ici”, un podcast pour capter les instants de vie d’un Ehpad

Irène Verlaque   Publié le 03/01/23

Les feuilletons, la toilette et les souvenirs qui s’échappent. “Espace ici”, sur Soundcloud, nous invite avec sensibilité dans les couloirs d’une résidence pour personnes âgées.

« Alors je suis dans l’Ehpad ? Je savais pas…, lance une vieille dame à la mémoire farceuse. C’est tout nouveau pour moi ça, il faut que je me mette dans cette nouvelle vie, j’espère qu’elle sera bonne. » En mai, Anne-Julie Rollet et Anne-Laure Pigache sont parties à la rencontre des pensionnaires et des soignants de l’Ehpad Jos-Jullien à Joyeuse, en Ardèche. Elles ont installé un studio d’écoute et de création sonore pour capter des instants de vie de ce lieu à la fois singulier et banal.

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EHPAD : la FHF réclame le recrutement de 100 000 professionnels en 5 ans

PUBLIÉ LE 05/01/2023

La Fédération hospitalière de France (FHF) a exposé début janvier son projet de loi « pour une société de la longévité » , qui sera présenté au Président de la République et aux ministres concernés avec comme enjeu majeur, celui de recruter et de former 100 000 professionnels en cinq ans.

Grand-âge (@pixabay)

« Si la fin de l’année 2022 a été difficile pour le système de santé, avec des tensions très fortes à l’hôpital et en ville, appelant des réformes urgentes et indispensables, une autre crise est là, dont on parle moins, liée au vieillissement de la population », a signalé Arnaud Robinet, président de la FHF, lors de la présentation à la presse du projet de loi porté par la fédération ce 3 janvier.  De fait, entre 2020 et 2030, 110 000 personnes de plus de 80 ans supplémentaires aspirent et aspireront chaque année à vieillir dans les meilleures conditions possibles. Pour bâtir cette société de la longévité, la FHF a dessiné les contours d’un projet de loi idéal visant à la fois à favoriser le maintien à domicile et la prévention, mais aussi à investir massivement dans des EHPAD « repensés », considérant comme « un enjeu vital » le renforcement des moyens ainsi que de la bientraitance dans ces établissements spécialisés. Le Président de la FHF a notamment appelé le gouvernement à traiter la transition démographique de la même manière que la transition écologique : « grâce à une politique d’anticipation, sinon nous ne serons pas en capacité de proposer un accompagnement digne et adapté ».


TEMOIGNAGE. Un infirmier raconte pourquoi les urgences de l'hôpital Saint-Joseph à Marseille sont touchées par une cascade d'arrêts maladie




Écrit par Annie Vergnenegre   Publié le 

Situation inédite à l'hôpital Saint-Joseph de Marseille confrontée à des arrêts maladie en nombre chez les infirmiers.

Situation inédite à l'hôpital Saint-Joseph de Marseille confrontée à des arrêts maladie en nombre chez les infirmiers. • © FTV

Depuis lundi 2 janvier, les arrêts maladie se multiplient au sein de l'hôpital privé Saint-Joseph à Marseille. Cette situation inédite témoigne du malaise profond des infirmiers du service des urgences en mal de reconnaissance.


Quelqu’un à qui parler

Publié le 27/12/2022

Quelqu’un à qui parler (Documentaire société) : la critique Télérama

Très Bien

« SOS Détresse Amitié, joyeux Noël ! » La réplique du Père Noël est une ordure poursuit les près de dix-sept mille bénévoles de SOS Amitié, l’association qui répond depuis plus de soixante ans au mal-être des populations. Parmi eux, le père de Marie-Anne Chazel (alias Zézette) qui a sans doute été une source d’inspiration. Il était donc temps d’en finir avec cette vision burlesque et caricaturale de la plateforme d’écoute de téléphonie sociale, et de faire connaître la réalité de ces acteurs de terrain qui, malheureusement, n’ont jamais été autant sollicités.

Un défi relevé et pleinement réussi par la documentariste Anne-Sophie Reinhardt, qui a suivi pendant plusieurs mois ceux qui donnent de leur temps pour écouter les autres. Elle a installé ses caméras chez SOS Amitié, SOS Crise, Suicide Écoute, Croix-Rouge Écoute et Live, une cellule d’écoute où se relaient des professionnels de santé.

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vendredi 6 janvier 2023

Suicide maternel : elles lèvent le tabou

disponible jusqu'au 02/02/23







Dans cette émission de Ça commence aujourd'hui, accompagnées Faustine Bollaert, trois mamans lèvent le voile sur un tabou : la dépression post-partum. 


«Empowerment» Femmes noires et grosses, le corps battant

par Katia Dansoko Touré et photo Emma Burlet  publié le 4 janvier 2023

Sur les réseaux sociaux, des influenceuses sont de plus en plus nombreuses à se faire les chantres du body positivisme et de l’antiracisme en affichant leur corps sans complexes. Un discours qui dénonce une double peine et qui commence à faire son chemin en librairie.

Elle persiste et signe. Dans une story Facebook postée mi-décembre, la chanteuse française Yseult s’est de nouveau affichée nue avec focus sur les plis et les vergetures de son corps. En légende : «J’aime mon corps.» Une devise qu’elle clame à l’envi tant sur les réseaux sociaux que dans les médias, au risque de s’en prendre plein la tronche dans les commentaires des internautes – «On a compris. Maintenant, il faut porter des vêtements et faire un peu de sport. Et surtout travailler au niveau du ventre et fesses»,peut-on lire sous un cliché où elle pose complètement dévêtue et de profil, posté sur Facebook en août.

A Blois, les gardiens de la maison d’arrêt dénoncent des effectifs dérisoires et des conditions de travail dégradées

Par   Publié le 03 janvier 2023

La prison fonctionne actuellement avec moins d’une trentaine de surveillants pour 175 détenus. Le personnel a manifesté, mardi 3 janvier, pour tenter d’alerter l’administration centrale.

« Qui a envie de se faire insulter tous les jours pour 1 500 euros par mois ?  », demande Alexis, qui a souhaité garder l’anonymat, 27 ans, gardien de prison depuis l’âge de 20 ans. Après une nuit de surveillance, il a manifesté, mardi 3 janvier, de l’aube au crépuscule, avec ses collègues de la maison d’arrêt de Blois.

Éducation, alimentation, genre… L’avenir de notre société vu par six chercheuses


 




Lila Braunschweig, 29 ans, est docteure en sciences politiques et chercheuse en philosophie féministe.

Lila Braunschweig, 29 ans, est docteure en sciences politiques et chercheuse en philosophie féministe.  Stéphanie Dupont

Éducation, santé, précarité alimentaire, genre et identité, démocratie… Six jeunes chercheuses françaises expertes dans leur domaine partagent leur réflexion sur les principaux enjeux de société. Inspirant.

Elles ont la trentaine, parfois à peine, sont philosophe, médecin, docteure en sciences politiques, en droit public, en histoire ou en sciences de l’éducation. Elles pensent notre société en mutation − souvent en crise −, analysant ses ressorts, ses failles et ses promesses, afin d’anticiper ce que pourrait être la France de demain : la redéfinition
des genres et des rôles sociétaux qui leur sont accolés ; l’instauration de rapports plus respectueux à notre environnement et aux animaux ; la mise en place d’un droit à l’alimentation pour tous ; la lutte contre les addictions ; ou la consolidation du système éducatif. Six jeunes femmes donc, et six regards pour aborder l’année nouvelle.
Leurs points de vue innovants, voire iconoclastes bousculeront sans doute.
Ils brossent le tableau d’enjeux sociétaux déjà sensibles, et qui ne vont cesser de croître.

Violence et démocratie

Marylin Maeso : “Débattre, pas combattre”

Marylin Maeso défend la pensée d’Albert Camus sur « la pluralité des positions ».  

Marylin Maeso défend la pensée d’Albert Camus sur « la pluralité des positions ». ,Jean-Francois Robert pour Télérama

Marylin Maeso, 34 ans, est spécialiste d’Albert Camus, philosophe, enseignante, normalienne et agrégée. Elle a publié Les Conspirateurs du silence et La Petite Fabrique de l’inhumain (2018 et 2021, éd. de l’Observatoire). Elle anime, jusqu’au 7 février, une série de conférences au MK2 Nation, à Paris, « La violence en face ».

« La pensée d’Albert Camus, qui m’accompagne toujours, est d’une brûlante actualité : “Nous étouffons parmi les gens qui croient avoir absolument raison”, déplorait déjà l’écrivain dans un article de 1948 intitulé “Le siècle de la peur”. Lui préférait défendre “la pluralité des positions” et “le parti de ceux qui ne sont pas sûrs d’avoir raison”. Si la guerre froide est terminée, la tendance à la polarisation reste extrêmement forte, et source d’une immense violence dans notre société.

1972 : Qui commande à la maison ? 💪 | Archive INA

 22/04/1972    

Micro-trottoir sur l'autorité conjugale. Qui décide dans la maison ? Les réponses sont diverses et couvrent de nombreux domaines : l'éducation, la gestion du budget, l'habillement... Estiment-elles qu'elles ont assez de liberté ou le chemin est-il long encore à parcourir ?  

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jeudi 5 janvier 2023

« Professeur Yamamoto part à la retraite » : dernières séances chez le psy

Par   Publié le 4 janvier 2023

Dans un documentaire, Kazuhiro Soda filme les liens si particuliers noués entre un psychanalyste sur le point de partir à la retraite et ses patients.

« Professeur Yamamoto part à la retraite », documentaire japonais de Kazuhiro Soda.

L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

Comment faire ses adieux à son psychothérapeute quand celui-ci est sur le point de vous quitter ? Un patient de la petite clinique d’Okayama accepte difficilement le départ à la retraite du professeur Yamamoto, tout de même âgé de 82 ans. Il enregistre sa dernière séance pour réécouter à vie celui qu’il considère comme son sauveur : « réduire son désir à zéro » serait la clé du bonheur. De ces adieux, il ne reste rien tant que le souvenir d’une grande proximité affective, presque familiale, mêlée d’un respect mutuel entre les deux hommes. D’autres patients, en situation de fort handicap psychique, exprimeront leurs dernières volontés auprès de celui qui les a accompagnés de nombreuses années…

Reportage Précarité hygiénique : «Ça compte pour moi d’être vue comme une personne propre»

par Anaïs Moran, envoyée spéciale à Lallaing (Nord)  publié le 5 janvier 2022

En France, 3 millions de personnes se privent régulièrement de produits d’hygiène élémentaire : une pauvreté intime qui prend de l’ampleur. Dans le Nord, une association casse les prix des shampoings, déodorants et lessives pour redonner confiance et dignité à ses bénéficiaires.

Au fond de son panier de courses, un lot de déodorants Dove, deux boîtes de tampons Nett et du produit anti-poux. Des objets du quotidien, inestimables pour Céline (1), 46 ans, mère de trois enfants. «Ça fera 4,32 euros», lui glisse-t-on à la caisse. Céline sort son billet de cinq. Le visage pétillant de soulagement. En grande surface, au milieu des rayons où sa carte bleue «fume fort» et les prix la «mettent à deux doigts du malaise», elle aurait probablement payé une vingtaine d’euros. Seulement ici, dans cette épicerie sociale tenue par l’association Du miel sur mes tartines, située à Lallaing dans le Nord, le prix des produits hygiéniques vendus ne dépasse pas 20% ou 30% de leur valeur marchande. «Sans le magasin de l’association, on serait au fond du trou, je ne vois pas comment le dire autrement, expose cette femme au regard azur venue du Frais-Marais, quartier pauvre et historiquement minier de la ville voisine de Douai. Je ne pourrais pas traiter les cheveux de mon fils, je ne pourrais pas offrir une protection digne de ce nom à mes filles pendant leurs règles. Enfin si, je pourrais, on peut toujours. Mais faudrait peut-être faire sauter un repas aux petits.»

23 penseuses pour 2023

Parution le 05/01/2023


23 penseuses pour 2023

Les meilleurs textes écrits par des femmes philosophes, essayistes, écrivaines, parus dans la presse internationale

Résumé

Sélectionnés par la rédaction de Philosophie magazine, voici les meilleurs textes d'idées parus dans la presse internationale – The Guardian, The Intercept, The New York Times, Le Monde, La Vanguardia …