Isolés dans leur local syndical installé dans le service psychiatrie, loin du bâtiment principal de l'hôpital de Coulommiers, les trois membres de Force ouvrière déroulent le cahier de doléances. Tous azimuts, ils dénoncent un malaise qui s'ancrerait profondément à l'hôpital.
Déficitaire à hauteur de 1,7 MEUR l'année dernière encore, le centre hospitalier qui appartient au groupe hospitalier de l'Est francilien (GHEF) a réussi à redresser la barre et enregistre désormais un déficit de 800 000 €.
« On s'est serré la ceinture mais cela ne suffit pas, assure la secrétaire départementale de FO, Nathalie Chepitko. La direction veut que l'on soit rentable. Les patients sont devenus des places de lit. Alors tout est fait pour que les malades restent le moins longtemps possible pour qu'il y ait plus de turn over. »
« On s'est serré la ceinture mais cela ne suffit pas, assure la secrétaire départementale de FO, Nathalie Chepitko. La direction veut que l'on soit rentable. Les patients sont devenus des places de lit. Alors tout est fait pour que les malades restent le moins longtemps possible pour qu'il y ait plus de turn over. »