samedi 28 septembre 2013

La réformette de la loi de juillet 2011 sur la psychiatrie et le JLD

Par Dominique JOURDAIN - Avocat | 25-09-2013


La Loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques vient d'être légèrement retouchée.
La défense retiendra un progrès apparent : désormais l'avocat va intervenir obligatoirement, au profit de tous les patients.

Progrès en trompe l'oeil.

Le choix laissé au patient d'être ou non assisté restaurait symboliquement l'autonomie du sujet. Désormais, il n'a plus qu'à subir le rituel d'une audience illisible, et devra accepter d'être flanqué d'un "défenseur" commis d'office, lui qui n'est coupable de rien.

IVG : plus qu’un acte médical, un droit qui doit encore être défendu

27/09/2013


La ministre de la Santé Marisol Touraine et la ministre des Droits des femmes, porte-parole du gouvernement, lancent officiellement demain samedi le nouveau site dédié à l’information des femmes sur l’IVG : www.ivg.gouv.fr, à l’occasion de la Journée mondiale de mobilisation pour le droit à un avortement légal et sûr, samedi 28 septembre.

Les femmes perçoivent mal les risques d'une grossesse pathologique

27/09/2013


La Fondation PremUp, fondation d’utilité publique créée à l’initiative des ministères de la Recherche et de la Santé, a présenté en présence de Madame NajatVallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, les résultats d’une enquête sur la perception qu’ont les femmes des risques et conséquences des grossesses pathologiques. Une semaine nationale de mobilisation (13 au 20 octobre) initiée par PremUp vise cette année à informer les femmes sur les grossesses pathologiques et soutenir la recherche sur le retard de croissance intra-utérin (RCIU).

« Et ainsi de suite. La régression à l’infini et comment l’interrompre. » de Paolo Virno.

La régression à l’infini survient lorsque la solution d’un problème provoque la réapparition de ce problème lui-même.
Qui a des enfants (mais pas que) ne peut rester insensible à cette « faille » logique qu’est la régression à l’infini.  De la réponse à un pourquoi enfantin à la réponse au pourquoi du pourquoi, à la réponse au pourquoi du pourquoi du pourquoi, le cheminement, s’il n’en prend pas toujours les détours précis, trouve de nombreux échos avec celui de cette régression.  Différente du cercle (vicieux ou vertueux), la forme que prend la régression à l’infini est celle de la spirale.  Elle s’enracine dans l’éternel retour du même mais en passant des seuils logiques toujours plus élevés.  Elle fait toujours ré-advenir la même question mais en lui créant toujours une nouvelle réponse.  La régression à l’infini fait toujours réapparaître le même problème, certes, et à l’infini, mais modifié, comme toujours nouveau, comme plein des promesses qui les verront se résoudre.  Promesses fausses mais qui incitent, plein d’espoir, à poursuivre plus avant dans la spirale.

Prix Œdipe 2013

L’objectif de ce prix est de susciter l’intérêt du public pour les recherches effectuées par les psychanalystes.

Le lauréat du prix oedipe des libraires 2013 est
Jean-Michel Vives pour son livre "La voix sur le divan, Musique sacrée, opéra, techno", Aubier / Psychanalyse, 201

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Hôpitaux en déficit : FO Santé veut stopper les suppressions de postes et effacer la dette

Les plans de retour à l’équilibre lancés dans les hôpitaux déficitaires en 2013 se traduisent par d’importantes restrictions budgétaires. La branche santé de Force Ouvrière, qui a réuni 120 délégués à Paris cette semaine, s’inquiète de la dégradation des conditions de travail dans 103 établissements où le syndicat est représenté.
Selon les données collectées par le syndicat, cette centaine d’hôpitaux et établissements médico-sociaux cumulent des déficits supérieurs à 900 millions d’euros. FO Santé affirme que 3 500 postes ont été ou seront supprimés cette année dans ces établissements.

vendredi 27 septembre 2013

«Un souvenir, c'est d'abord une histoire qu'on se raconte»

Par figaro iconPascale Senk - le 27/09/2013

INTERVIEW - Simon-Daniel Kipman, psychiatre et psychanalyste, président-fondateur de la Fédération française de psychiatrie, publie L'Oubli et ses vertus (Éd. Albin Michel).
LE FIGARO. - Dans votre dernier livre, vous réhabilitez l'oubli. Mais pour le psychanalyste que vous êtes, guérir ne vient-il pas plutôt du fait de se souvenir?
Simon-Daniel KIPMAN. - Non, parce qu'en matière de vie psychique, disons qu'on ne guérit pas totalement, mais plutôt qu'on se bricole un équilibre qui peut toujours être sujet à des dysfonctionnements. Quant au souvenir, je dirais qu'il n'existe pas: un souvenir, c'est toujours une reconstruction que nous faisons à partir de bribes éparses, de sensations soudain éveillées, des réminiscences comme en a si bien parlé Marcel Proust… Un souvenir, c'est d'abord une histoire qu'on se raconte. Même quand nous, psychanalystes, racontons une histoire de cas, c'est toujours la reconstruction que nous en faisons qui domine.
Selon vous, le fait de se remémorer un événement traumatique n'est pas forcément bénéfique…
Surtout quand ce traumatisme devient l'objet d'un événement officiel! Ainsi, collectivement, sous forme de cellules de crise, ou lors de commémorations, on impose à certaines victimes une reconstruction de ce qu'elles ont vécu. Ce sont alors des souvenirs formatés qui l'emportent. Quant à la personne elle-même, qui a vécu l'événement, elle a oublié la manière dont elle a ressenti certaines émotions. Prenons le cas du tsunami, par exemple. Cette situation est tellement énorme que la victime, sur le moment, a du mal à se la représenter. Elle est restée là, figée, et c'est cette sidération qui est traumatisante. C'est alors que les remémorations forcées peuvent avoir un effet culpabilisant, la personne ne pouvant dire ce qu'elle a fait à ce moment-là, ignorant même ce qui est arrivé effectivement.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux facultés d'oubli?
Je me suis demandé pourquoi on valorise autant la mémoire dans nos sociétés alors qu'on oublie tant de choses… Je pense que l'oubli nous permet de fonctionner psychiquement, mais comme il est toujours involontaire, il suscite une certaine hostilité dans un monde mécaniciste et déshumanisé. Les traités de médecine se focalisent sur le fait que les personnes âgées oublient des tas de détails du quotidien immédiat. Pourtant, elles sont aussi traversées de souvenirs très anciens, ce qui représente un travail psychique extraordinaire. Simplement, leur avenir se limitant, les vieux sont libérés de certaines contraintes sociales et ce qui leur importe c'est le plaisir de se redire l'histoire qui compte pour eux… Pas le reste. Face à cela, on cherche à leur faire faire des exercices «mnémo-stimulants» souvent grotesques.

L'os influence le cerveau

Publié le 27-09-2013 Par 

L'ostéocalcine, une hormone émise par les os serait indispensable au bon développement de l'hippocampe.

L'ostéocalcine, une hormone émise par les os serait indispensable au bon développement de l'hippocampe. LEMAIRE/ZEPPELIN/SIPA
L'ostéocalcine, une hormone émise par les os serait indispensable au bon développement de l'hippocampe. LEMAIRE/ZEPPELIN/SIPA
SOUS INFLUENCES. On savait que le cerveau agissait sur le squelette pour réguler sa formation. Surprise, l’inverse est vrai aussi, l’os influence les neurones ! Telle est l’étonnante découverte que vient de publier l’équipe de Gérard Karsenty, du centre médical de l’université de Columbia (New York, États-Unis) dans l’édition du 26 septembre de la revue Cell.

En 2007, ces mêmes chercheurs avaient déjà prouvé qu’une protéine baptisée ostéocalcine, produite par le tissu osseux, avait toutes les propriétés d’une hormone. Elle agit en effet comme un messager chimique sécrété par des cellules endocrines (ici les cellules osseuses « ostéoblastes ») et déclenche une réaction spécifique sur des cellules réceptrices.


Taule de maîtres

SONYA FAURE

Un étrange arbre rougeoyant s’échappe d’une forêt tropicale. Le tableau de Karl Ernst Papf, peintre allemand du XIXe siècle, intitulé l’Homme civilisé perdu en contemplation dans l’immense forêt amazonienne, est l’œuvre préférée de Moussa. Fantasmer une forêt, «on fait tous ça en détention, on travaille l’imaginaire».
Aujourd’hui, Moussa est commissaire d’exposition. D’habitude, il est prisonnier. Avec dix autres condamnés à de longues peines, il a monté une exposition au cœur du centre de détention Sud Francilien, à Réau, en Seine-et-Marne, l’une des prisons les plus récentes et technologiques de l’Hexagone. Epaulés par Vincent Gille, chargé d’études documentaires à la maison de Victor Hugo, à Paris, et par une équipe de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, les onze détenus ont choisi le thème de l’événement - le voyage -, sa scénographie - organisée autour des quatre continents -, les tableaux et objets présentés - près de 90, dont la plupart sont des originaux. Le Louvre avait exposé, en 2011, dix reproductions de tableaux à la maison centrale de Poissy, «mais jamais des œuvres originales n’avaient été prêtées à une prison pour une aussi longue durée»,explique Jean-Paul Cluzel, président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais.

La Polynésie française recrute 73 infirmiers

PAPEETE, mercredi 25 septembre 2013. 


La direction générale des ressources humaines de Polynésie française a publié ce mercredi deux avis de concours concernant le recrutement d’infirmiers. Il est ouvert un concours externe sur titre avec épreuves pour 67 infirmiers de catégorie B relevant de la fonction publique de la Polynésie française appelés à servir au CHPF (Centre hospitalier de la Polynésie française) ou à la direction de la santé. Enfin par concours interne avec épreuves, le Pays souhaite recruter six infirmiers supplémentaires de catégorie B relevant de la fonction publique de la Polynésie française, appelés également à servir au CHPF ou à la direction de la santé. Ce concours interne est ouvert aux fonctionnaires relevant du statut de la fonction publique de la Polynésie française qui justifient, au 1er janvier 2013, de trois ans de service effectif dans l’administration de la Polynésie française ou l’un de ses établissements publics 

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Soins palliatifs : le dispositif d'une équipe de soignants récompensé

Le 26 septembre à 6h00 par Véronique Parayre
Alors que la cour des Comptes demande toujours plus de rigueur et un développement de l'ambulatoire, cette équipe de profesionnels de santé banyulencs a reçu cette distinction nationale, saluant l'organisation des soins, originale et efficace, auprès de leurs patients. Sur cette photo Cees Dek et Pierre Frances, lors de la remise du prix le 19 septembre dernier.
Alors que la cour des Comptes demande toujours plus de rigueur et un développement de l'ambulatoire, cette équipe de profesionnels de santé banyulencs a reçu cette distinction nationale, saluant l'organisation des soins, originale et efficace, auprès de leurs patients. Sur cette photo Cees Dek et Pierre Frances, lors de la remise du prix le 19 septembre dernier. PHOTO/© D.R
Ce prix national et prestigieux couronne l'engagement mené par deux médecins et six infirmier(e) s libéraux qui accompagnent leurs patients au bout de la vie, à leur domicile.
Un récent sondage fait apparaître que "80 % des Français souhaitent mourir là où ils ont vécu ; en paix, et en laissant leur famille et proches en paix également". Un désir devenu réalité, tout au moins à Banyuls-sur-Mer à travers l'engagement, et l'accompagnement menés depuis treize ans, par une équipe de professionnels de santé très engagés dans cette cause. Près d'une centaine de patients a bénéficié de ce dispositif. Une action et une organisation sans faille qui ont permis à cette équipe de soignants banyulenque de se distinguer au niveau national, à travers une mission solidaire, originale, efficace et tellement humaine.

Services psychiatriques sous enquête

SUISSE

Un ex-employé des Services psychiatriques universitaires bernois critique des dysfonctionnements auprès de l'établissement.


Le canton de Berne ouvre une enquête pour faire la lumière sur des accusations de dysfonctionnements au sein de l'unité de psychiatrie médico-légale des Services psychiatriques universitaires (SPU). Il a décidé d'agir après avoir reçu une plainte d'un ex-collaborateur.
Les griefs portent en particulier sur la structure de direction, les procédures et la sécurité des patients et du personnel. Ils ont été transmis au directeur cantonal de la Santé publique, le conseiller d'Etat Philippe Perrenoud, ainsi qu'à plusieurs députés bernois.

Jean-Marc Cosset, silence radium

GÉRARD THOMAS
On le dérange au téléphone alors qu’il anime un atelier de curiethérapie (traitement radioactif des tumeurs) dans un hôpital de Nice. Le lendemain, il s’envole pour le Congrès mondial de radiothérapie à Atlanta. Dès son retour en France, il doit participer à un colloque… Le professeur Jean-Marc Cosset, 67 ans, a beau dire qu’il a «levé le pied», il reste l’un des responsables du département de cancérologie radiothérapie à l’Institut Curie, fait un mi-temps à Montsouris et a ouvert une consultation dans un autre établissement parisien. Auteur d’une «vingtaine de bouquins scientifiques» et de plusieurs centaines d’articles parus dans les revues internationales de médecine, il a aussi tâté du polar pour la première fois il y a trois ans avec Paname Sniper(Odile Jacob).

Entretenir la flemme selon Pierre Cassou-Noguès

On se demande quels pouvoirs imaginaires l’homme s’attribue pour se dire capable de perdre ou prendre son temps - lequel temps, telle la caravane, passe, inexorable. Saint-Augustin avait raison de dire que chacun sait ce qu’est le temps, mais ne le sait plus dès qu’on le lui demande. Si on le prenait, le temps, il ne serait plus le temps, puisque «pris», comme le ciment, immobilisé, et si on le perdait, c’est nous qui ne serions plus, puisqu’il n’est d’être que par le temps. On admettra alors que le temps n’est pas «quelque chose», mais un rapport de l’esprit aux choses, tantôt serré, tantôt distendu - une expérience donc. C’est la variété de cette expérience - l’ennui, l’attente, l’occupation fébrile, l’inactivité… - qui fait «sentir» que le temps passe ou ne passe pas, qu’on le tue, qu’on en manque, qu’on le prend, le perd, etc.

Hôpital : les intersyndicales proposent aux PH un sondage en ligne pour évaluer leurs pôles

25/09/2013

Les cinq intersyndicales hospitalières (Avenir hospitalier, CMHCPHINPHet SNAM-HP) appellent lesPH de tous statuts à répondre à un sondage en ligne sur les pôles, « afin de produire une évaluation (…)par les acteurs de terrain ».
Dans le cadre du pacte de confianceMarisol Touraineavait confié une mission sur ce sujet aux conférences de directeurs et de présidents de commissions médicales d’établissement (CME).
« Les intersyndicales, rappellent ces dernières, qui n’ont pas été invitées à participer à l’élaboration de la méthodologie et du contenu de l’évaluation, ont refusé d’être auditionnées dans ces conditions par les conférences. »

Pression économique

Les PH peuvent se connecter au site www.praticienshospitaliers.com et répondre (anonymement) à 35 questions.

Fin de vie : plaidoyer pour les infirmières de nuit


La présence d'une infirmière la nuit dans les Ehpad et les établissements d'accueil des personnes adultes handicapées permettrait d'éviter de nombreuses hospitalisations, selon deux enquêtes menées par l'Observatoire national de la fin de vie.


Seuls 14 % des maisons de retraite médicalisées et 16 % des établissements pour personnes adultes handicapées disposent de personnel infirmier la nuit. Une absence« particulièrement problématique », selon l'Observatoire national de la fin de vie (ONFV), qui vient de dévoiler les résultats de deux enquêtes nationales sur les conditions des décès survenus dans ces institutions (1). 

La fin de vie est devenue « un enjeu de plus en plus important pour les Ehpad », relève l'ONVF : 90 000 personnes meurent chaque année en maisons de retraite médicalisées. Et, si seuls 1 400 décès de personnes handicapées sont enregistrés chaque année dans les foyers d'accueil médicalisés (FAM) et les maisons d'accueil spécialisées (MAS),« les situations de fin de vie sont de plus en plus fréquentes ». 

L'acupuncture pourrait soigner la dépression aussi bien que les médicaments

Le HuffPost  |  Par Marine Le BretonPublication: 
SANTE - Marre des médicaments ? Adepte des pratiques de soin alternatives? L'acupuncture, cette médecine inspirée de la tradition chinoise ancestrale, attire de plus en plus et une étude, publiée aujourd'hui dans la revue PLOS One, pourrait bien accentuer la tendance.

Celle-ci tend à montrer que, dans des cas de dépression, l'acupuncture, comme la psychothérapie, pourrait réduire les symptômes dépressifs aussi bien que les soins traditionnels. Les recherches partent d'un constat simple: beaucoup d'individus souhaitent suivre des thérapies non médicamenteuses pour soigner leur dépression, mais il n'y a que peu de preuves permettant de supporter cette idée.

Les médecins des centres de santé veulent se faire entendre par Touraine

En annonçant la tenue, le 3 et 4 octobre, de leur prochain congrès qui devrait être ouvert par Marisol Touraine, les médecins des centres de santé ont fait part de leurs fortes attentes. « Les centres de santé se sont retrouvés dans le discours de Ayrault et Touraine sur la lutte contre les inégalités sociales de santé et la désertification médicale », a affirmé Éric May, le président de l’Union syndicale des médecins de centres de santé, et nous attendons avec impatience l’annonce de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de santé ».

« Est-ce-que la méditation transforme notre cerveau et nous rend bienveillant »

Du côté de chez soi

Syndiquer le contenupar Ali RebeihiLe site de l'émission
le dimanche de 17h à 18h
Ecoutez l'émission57 minutes


22.09.2013 - 17:00

Dans le cabinet des psychiatres et psychologues cliniciens, se pressent des patients assommés par le fracas du monde, épuisé d’être soi, broyé par l’anxiété, cassé par la compétition interpersonnelle, exténué par la culture du narcissisme, abîmé par l'accélération du temps. Et il semblerait que cet individu postmoderne, perclus de douleurs psychiques et somatiques cherche l’apaisement dans la méditation.

Marchand contre philosophe, l'éternelle controverse

LE MONDE | Par 
"Et le marché devint roi", d'Olivier Grenouilleau. Flammarion, 239 pages, 18 euros.
Attention ! Ne surtout pas s'arrêter au titre et au texte de présentation sur la jaquette du livre. Il ne s'agit pas ici de la énième "dénonciation" des horreurs du capitalisme et du marché mondialisé, mais d'un riche essai historique dont l'objectif est de montrer la permanence et l'universalité du débat qui oppose, depuis son apparition dans les sociétés humaines, les critiques et les défenseurs de l'économie marchande.
Débat dont les considérations actuelles sur la moralisation ou la régulation du capitalisme financier, ou au contraire sur son efficacité et son inéluctabilité, ne sont que les avatars contemporains.
L'auteur, aujourd'hui titulaire de la chaire d'histoire à Sciences Po Paris, avait publié en 2004 Les Traites négrières. Essai d'histoire globale(Gallimard) – livre controversé dans la mesure où il insistait sur le caractère "marchand" de la traite plutôt que sur ses aspects immoraux et ses terribles effets humains.

Accès aux soins des plus démunis : une sénatrice préconise de nouveaux droits

Le Monde.fr avec AFP | 
Ouverture de nouveaux droits, chasse aux refus de soins.... la sénatrice Aline Archimbaud (EELV) préconise divers moyens pour faciliter l'accès aux soins des plus démunis, dans un rapport remis mardi 24 septembre à Jean-Marc Ayrault.
"Des centaines de milliers de nos concitoyens se voient refuser l'accès aux soins ou remettent à plus tard le moment de se soigner. De plus en plus nombreux sont ceux qui finissent par y renoncer", assure-t-elle, ajoutant qu'il s'agit d'un un "phénomène massif".
Mme Archimbaud, qui avance 40 propositions, demande "au minimum une application des textes existants", en particulier en ce qui concerne les dépassements d'honoraires des médecins, et "des sanctions pour ceux qui ne les respectent pas".

Dépassements d'honoraires : une augmentation alarmante

Le Monde.fr | Par 
Toujours en hausse. Selon une étude publiée par UFC-Que Choisir mercredi 25 septembre, les dépassements d'honoraires de l'ensemble des ophtalmologistes, gynécologues et pédiatres ont augmenté de 1,7 % entre juillet 2012 et juin 2013, soit deux fois plus que l'inflation sur la même période (+ 0,9 %). "Les bornes sont dépassées", estime l'association de consommateurs. "La période de crise économique et de stabilité de revenus des ménages, ainsi que le discours du gouvernement sur la limitation des dépassements auraient pu peser en faveur d'une modération des tarifs, il n'en est rien", remarque Mathieu Escot, chargé de mission santé d'UFC.

Aux Etats-Unis, l’écriture sur la touche

LORRAINE MILLOT