samedi 26 novembre 2022

À la recherche de la jeunesse perdue

Disponible :

Du 19/11/2022 au 24/01/2023









Existe-t-il une recette pour vivre plus longtemps ? Dans une enquête fouillée, des chercheurs décryptent les mécanismes du vieillissement et explorent de nouvelles stratégies pour le freiner voire l’inverser. 


Aujourd’hui, le vieillissement n'est plus considéré par les chercheurs comme un phénomène irréversible mais comme une maladie que l’on pourrait soigner. Pour y parvenir, les scientifiques explorent différentes pistes dans le but de réduire l’âge biologique qui, contrairement à l’âge chronologique, reflète l’état physiologique ou fonctionnel de l’individu. Administration d'un populaire médicament antidiabétique pour prévenir les pathologies liées à l'âge, destruction des cellules vieillissantes en les ciblant par un traitement pharmacologique, transfusion de sang d’un individu jeune sur un plus âgé, thérapie génique grâce à une reprogrammation rajeunissant les cellules… Autant d’innovations qui séduisent un nombre croissant de milliardaires de la Silicon Valley, toujours à l'affût d'investissements prometteurs. Mais, si ces techniques ne sont pas encore développées à grande échelle, l’activité physique et la pratique du jeûne, deux anti-âge parmi les plus efficaces selon les études, peuvent se pratiquer régulièrement et à moindre coût.


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Comment être parent aujourd’hui ? La psychanalyste Claude Halmos répond

Publié le

« Le divan du monde ». Dans cette chronique, la psychanalyste s’appuie sur vos témoignages et questionnements pour décrypter comment l’état du monde percute nos vies intimes.

Il fut un temps où être parent suscitait sans doute moins d’inquiétudes : celui où l’enfant était encore considéré comme un petit être « pas fini », dont on pensait le corps insensible à la douleur, et le psychisme, comme les chagrins, aussi réduits que sa taille.

On pouvait alors, sûr de son bon droit, lui inculquer les bons principes par tous les moyens, y compris les plus violents : c’était « pour son bien » ; et se contenter de répondre à ses « pourquoi ? » angoissés, par des « parce que ! » excédés. Et même lui intimer le silence : il parlerait quand il serait grand.

Et puis, tout a changé : on a découvert la complexité du psychisme de l’enfant et la façon dont il conditionne ce que sera sa vie adulte ; et ouvert de ce fait une nouvelle ère. Celle d’un enfant, personne à part entière, qui pense, ressent et souffre ; et, pour ses parents, celle d’une responsabilité qui accroît encore la difficulté de leur tâche.

« Le systémicien est un véritable clinicien de la relation. Il réduit la complexité des situations sans la dénaturer »

Publié le 26 novembre 2022

TRIBUNE

Une cinquantaine de députés et d’experts, parmi lesquels le neurologue Boris Cyrulnik, le psychiatre Robert Neuburger, la psychologue systémicienne, Claude de Scorraille, et le thérapeute systémicien Grégoire Vitry, président et directeur général de LACT invitent les pouvoirs publics, dans une tribune au « Monde » à mettre « la relation » au cœur de la santé mentale et de la société.

A l’heure où l’homme n’a jamais autant communiqué, il n’a jamais autant souffert d’isolement social. Avec des outils de communication de plus en plus puissants, l’homme est devenu un technicien habile, rapide, expert et performant qui focalise son attention sur la croissance de ses outils et néglige son contexte relationnel et ses besoins humains fondamentaux.

Pour se libérer des addictions, l’essor des groupes de parole anonymes


 



Par  Publié le 26 jovelbre 2022

Il y a huit ans, Alice, 37 ans, a reçu un long e-mail d’excuses d’un ex-amoureux canadien. Il se disait navré de la tournure qu’avait prise leur relation, de ses SMS, trop nombreux, envoyés après leur rupture, de sa façon folle d’être possessif et intrusif. Il finissait son message en expliquant qu’il accomplissait là sa « neuvième étape », celle des « amendes honorables ». Depuis plus d’un an, Nathan se rendait aux DASA – dépendants affectifs et sexuels anonymes – pour lutter contre son addiction à l’amour et au sexe. Comme tous les programmes estampillés « anonymes », il participait à un groupe de parole sur le sujet et travaillait ses « douze étapes ».

A l’époque, Alice n’a pas tout compris, mais elle a trouvé ça sympathique et folklorique. « Les Américains font des trucs comme ça. C’était bienveillant, ça m’allait. » Elle n’y a plus pensé jusqu’en 2020. Au lendemain du premier confinement, sa meilleure amie, Myriam, 38 ans, a arrêté de boire subitement.

Derrière les féminicides, une longue indulgence pour le droit de battre sa femme

Par    Publié le 

Dans la loi, puis la coutume, les maris ont longtemps eu un droit de correction sur leur épouse. Tolérée au nom du "pater familias", cette vieille pratique a durablement forgé l'imaginaire, et retardé l'encadrement des violences conjugales par la loi.

Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou d’un ex. Toujours sidérant, ce chiffre s’affiche désormais dans les médias, sur les murs des villes, fixés à la colère par des collectifs militants, et parfois jusque sur les rayons des bibliothèques municipales, à l'entrée du coin Jeunesse - “Ca veut dire quoi, maman ?”Alors que la journée contre les violences faites aux femmes, ce 25 novembre 2022, en est à sa vingt-troisième édition depuis que les Nations unies ont choisi ce jour-là pour sensibiliser à grande échelle, on peut mesurer le chemin parcouru. Sur la page officielle du portail officiel de l'administration, Service public, on peut lire cette statistique : “Le nombre de féminicides a augmenté de 20 % en France en 2021 par rapport à l'année précédente, avec 122 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, contre 102 en 2020, selon un bilan publié par le ministère de l'Intérieur”.


Aïcha : "Ce jour-là, j’ai pris mon fils, un biberon, deux couches et je me suis enfuie"

Vendredi 25 novembre 2022

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Comme personne

Aïcha a été séquestrée et violentée pendant deux ans dans une ville de sud est de la France avant de s'enfuir en 2018 ©Radio France - Anne Fauquembergue

À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes proclamée par l’ONU chaque 25 novembre, nous donnons la parole à Aïcha, encore victime récemment de la violence de son ex-conjoint et de sa belle-famille. 

Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Il s’agit de commémorer la mémoire de trois femmes originaires de la République dominicaine : les sœurs Mirabal, dites les "mariposas" pour les "papillons". Avocates engagées contre la dictature de Rafael Trujillo, elles furent assassinées par le régime le 25 novembre 1960. Cet événement annuel initié par l'ONU permet chaque année de sensibiliser les citoyens du monde entier aux violences faites aux femmes et aux filles, l’une des violations des droits de l’Homme les plus répandues dans le monde. En France par exemple, selon le ministère de l’Intérieur, en 2021, 122 femmes ont perdu la vie sous les coups de leurs compagnons et environ 94 000 femmes sont victimes de viol ou de tentatives de viol chaque année. Nous avons donné la parole à une femme qui depuis 2018 travaille à retrouver sa dignité et une vie saine après avoir été séquestrée et maltraitée pendant deux ans par son ex-mari. Nous l’avons appelé "Aïcha" pour des raisons de sécurité, son identité ne peut être rendue publique.

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Cerveau : mais où est donc la conscience ?

Mercredi, 23/11/2022

Cerveau : mais où est donc la conscience ?

Avant d’aborder tout sujet sur la conscience, il faut commencer par la définir, même si la tâche n’est pas si évidente. Il s’agirait de notre expérience personnelle de la perception, de la pensée, de l'émotion et de l'action d’après le philosophe William James. Dès lors, plusieurs questions peuvent émerger de cette définition : À quoi sert la conscience ? Pourquoi est-elle si difficile à contrôler ? Si nos actions sont sous notre contrôle conscient, pourquoi est-il si difficile pour la plupart d'entre nous de suivre un régime (et de résister à d'autres envies) ?

Des chercheurs de l’Université de Boston ont tenté de répondre à ces questions en élaborant une nouvelle théorie de la conscience. « En bref, notre théorie est que la conscience s'est développée comme un système de mémoire utilisé par notre cerveau inconscient pour nous aider à imaginer l'avenir de manière flexible et créative, et à planifier en conséquence », explique l'auteur Andrew Budson, professeur de neurologie.

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Edito : Le repositionnement généralisé des anciens médicaments offre un immense potentiel

Vendredi, 25/11/2022

Le repositionnement généralisé des anciens médicaments offre un immense potentiel

Depuis quelques années, les extraordinaires progrès en matière de bioinformatique et d’IA (Intelligence Artificielle) ont fait du repositionnement des médicaments existants une nouvelle stratégie sans cesse plus efficace pour proposer plus rapidement, et à un coût moindre, de nouvelles solutions thérapeutiques à de nombreuses et graves maladies. Il faut rappeler que le coût de développement moyen d’un nouveau médicament est d’environ trois milliards d’euros et que, sur 10 000 molécules criblées, seules une dizaine feront l’objet d’un dépôt de brevet et une seule parviendra à surmonter les nombreuses étapes de tests et d’essais cliniques pour devenir un médicament autorisé à être commercialisé…

De la même manière que l’électronique a, depuis 1965, sa loi de Moore, qui prévoit que le nombre de transistors intégrés sur une puce double tous les deux ans, la recherche pharmaceutique a sa loi « EROOM », mais qui va hélas en sens inverse, et prédit que le nombre de nouveaux médicaments approuvés par milliard de dollars dépensé en R&D a été réduit de moitié tous les 9 ans depuis 1950. Cette diminution tendancielle de la productivité de la recherche a deux conséquences majeures : d’une part une augmentation des prix des médicaments lorsqu’ils arrivent sur le marché, comme on le voit par exemple pour certains traitements de pointe contre le cancer et, d’autre part, une difficulté d’accès croissante pour les patients aux nouveaux médicaments innovants dont ils ont pourtant grand besoin.

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Prévention Violences sexistes et sexuelles : le gouvernement guide des employeurs publics à la traîne

par LIBERATION et AFP   publié le 25 novembre 2022

Le ministère de la Fonction publique publie ce vendredi un guide qui vise à sensibiliser les employeurs publics aux violences sexistes et sexuelles et à mieux recueillir les signalements des victimes. Une centaine de sanctions seulement sont prononcées chaque année à l’encontre des agents de la fonction publique d’Etat pour des VSS.

par LIBERATION et AFP

publié le 25 novembre 2022 à 8h32

Toujours en retard, mais au moins, ils l’admettent. Le ministère de la Fonction publique entend provoquer un «changement de culture»en publiant ce vendredi un guide qui à sensibiliser les employeurs publics aux violences sexistes et sexuelles et à mieux recueillir les signalements des victimes. La marge de progression est tout juste croyable : depuis 2018, à peine une centaine de sanctions (du simple avertissement à la révocation) sont prononcées chaque année à l’encontre des agents de la fonction publique d’Etat pour des violences sexistes et sexuelles.

“Chercher l’or du temps : surréalisme, art naturel, art brut, art magique”

Sophie Cachon Publié le 24/11/22

Friedrich Schröder-Sonnenstern, Der Mond (La lune), 1956.

Convergences, divergences... Une exposition confronte les visions artistiques d’André Breton et Jean Dubuffet.


Ils ont tous deux des caractères bien trempés, un charisme acéré et des passions parallèles pour la création artistique et ses chemins de traverse : l’art magique, brut, populaire, naturel ou surréaliste. Somme de vingt ans de travail et d’autant d’expositions, incroyablement touffue, « Chercher l’or du temps » – uneexpression d’André Breton (1896-1966) – raconte en trois cents œuvres et une centaine de documents les cheminements en rhizomes, les convergences et achoppements entre deux artistes majeurs du XXe siècle, Breton, donc, fondateur du surréalisme, et Jean Dubuffet (1901-1985), inventeur de l’art brut. Ces deux défricheurs entêtés sont à la recherche des sources originelles de l’art. « À quoi rêvez-vous la nuit ? » demande à ses patients le jeune Breton, médecin affecté dans un asile psychiatrique durant la Première Guerre mondiale. Fasciné par la bombe créatrice tapie dans le subconscient, il fonde après-guerre le mouvement surréaliste – ou la révolution politique et esthétique par le rêve. Sur les murs, ses œuvres et celles de ses camarades Max Ernst, Victor Brauner, Yves Tanguy et bien d’autres, expérimentent les jeux graphiques, l’écriture automatique, les cadavres exquis.

Penser l’architecture en psychiatrie

Publié le 

Le Groupe d’appui et de conseil en architecture psychiatrique (Gacap) veut améliorer les conditions d’accueil mais aussi de travail.

A l’occasion des Journées de l’architecture en santé, qui se sont tenues en octobre à Menton (Alpes-Maritimes), Christophe Schmitt, président de la Conférence des présidents de commission médicale d’établissement des centres hospitaliers spécialisés (CME-CHS) et Jérôme Terlaud, architecte, ont communiqué sur les travaux du Groupe d’appui et de conseil en architecture psychiatrique (Gacap). Créé en 2020 à l’initiative de l’Union des architectes francophones en santé (UAFS) et de la conférence des présidents de CME-CHS (1), ses objectifs sont de sensibiliser les acteurs de la psychiatrie à l’intérêt d’une architecture adaptée pour améliorer l’accueil, les prises en charge des patients et les conditions de travail.

Reconnu par la Commission nationale de la psychiatrie, et inscrit dans le groupe « Innovation hospitalière et architecture », le Gacap a ainsi pour projets de produire différentes ressources : un guide est en préparation pour aider les professionnels de santé à l’élaboration de programme immobilier en psychiatrie. Le groupe souhaite aussi constituer un état des lieux des établissements innovants en la matière afin de les valoriser et de s’appuyer sur leurs expériences. Il envisage également d’organiser une journée dédiée « à la qualité de l’architecture en psychiatrie ».

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L’activité physique des parents améliore la santé des enfants

Mardi, 22/11/2022

L’activité physique des parents améliore la santé des enfants

Une étude réalisée par l’Université d’Etat de l’Ohio a montré que si la mère et le père pratiquent régulièrement une activité physique, leur enfant aura une meilleure santé métabolique. Pour rappel, le métabolisme est l'ensemble des réactions qui permettent de maintenir l'organisme en vie. Il joue un rôle dans plusieurs fonctions (respiration, battements du cœur, température corporelle, digestion…) et impacte aussi l’humeur, le vieillissement et la prise de poids. Chacun a son propre métabolisme, qui dépend de différents facteurs comme le poids, la taille, le sexe ou encore l’âge. Pour fonctionner correctement, le métabolisme a donc besoin d’un apport calorique journalier dont la quantité dépend de chacun.


Santé environnementale : les praticiens doivent être aidés pour intégrer cette dimension dans leur pratique quotidienne

Publié le 21/11/2022

Les patients sont de plus en plus attentifs à la question des conséquences potentielles de l’exposition aux polluants sur leur santé. Parmi eux, les femmes enceintes sont particulièrement sensibles à ces sujets. Mais les médecins ne sont pas encore parfaitement armés pour y répondre, pour les aider à faire le tri entre les différentes informations disponibles et surtout pour leur délivrer des conseils appropriés et personnalisés. Pour le Dr François Lisik, gynécologue-obstétricien au sein de la Polyclinique Urbain V à Avignon (un établissement ELSAN au sein des Hôpitaux privés du Vaucluse), il ne fait aucun doute que non seulement les praticiens doivent être formés en la matière et que par ailleurs ils doivent pouvoir s’appuyer sur des outils diagnostics qui leur permettront de mieux intégrer la santé environnementale dans leur pratique. C’est pour lui l’une des principales conclusions d’une étude en recherche clinique qu’il a pu conduire avec le Dr Eric Glowaczower, gynécologue-obstétricien à Marseille et le soutien complet d’ELSAN auprès de 180 femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse. Cette étude avait été acceptée lors de la campagne d’appel à projets de recherche ELSANlaquelle soutient les chercheurs dans leurs projets scientifiques. Les projets sélectionnés bénéficient d'un soutien allant de l'aide méthodologique aux soumissions technico-réglementaires, du data management, l’analyse statistique, du temps d’attaché de recherche clinique ou de la rédaction médicale.
Il évoque pour nous les objectifs et enjeux de cette étude et d’une manière générale, la question de l’exposition aux polluants environnementaux chez les femmes ayant un projet de grossesse ou enceintes.


vendredi 25 novembre 2022

Une salariée d’un Ehpad : "Les familles ne savent pas ce qui se passe. On le cache, parce qu’on a honte"

Jeudi 24 novembre 2022

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Le Reportage de la Rédaction

Le mouvement de grève fait suite à la parution du livre "Les Fossoyeurs" sur la maltraitance dans les établissements d'Orpéa. ©Getty - Denis Thaust

Des salariés de l'Ehpad public de Bellevaux, à Besançon, racontent comment le manque de personnel et le défaut de formation de certains salariés entraînent de graves dysfonctionnements pour les soignants comme pour les résidents. Ils ont accepté de témoigner anonymement.

Des protections moins chères qui obligent à réveiller le patient plusieurs fois dans la nuit, un résident ramassé "comme un sac à patate", pas de douche pour une vieille dame pendant trois semaines. Nathalie a de plus en plus de mal à faire avec ces dysfonctionnements. Cette infirmière expérimentée pointe le manque de personnel et surtout d'aides-soignants. Faute de trouver des candidats diplômés, la direction embaucherait du personnel pas suffisamment formé : "Des personnes qui avant travaillaient dans la restauration ou dans le prêt-à-porter peuvent se retrouver à administrer des traitements préparés par l'infirmière aux résidents. Légalement, ce n'est pas autorisé !"

Un cycle infernal pour ces salariés à qui on suggérerait officieusement de faire des économies sur les protections ou sur des sachets de compléments pour les patients dénutris. Parfois, les salariés se sentent maltraitant pas par choix mais parce que le manque de temps les contraint à le faire. Nathalie en fait régulièrement et douloureusement l'expérience

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Après la défaite de Jair Bolsonaro au Brésil, les étranges protestations de ses partisans les plus radicaux

Par    Publié le 25 novembre 2022

Prières mystiques, hymne national devant un pneu… La défaite du président d’extrême droite face à Lula est venue attester de l’état psychologique, jugé préoccupant par certains, de celles et ceux qui n’ont toujours pas quitté la rue depuis près d’un mois.

Lors d’une manifestation contre le résultat de l’élection présidentielle du 30 octobre 2022, à l’extérieur d’une base militaire de Sao Paulo (Brésil), le 3 novembre 2022.

LETTRE DE RIO DE JANEIRO

La scène date du 20 novembre. La nuit est tombée à Porto Alegre, capitale de l’Etat brésilien du Rio Grande do Sul. Dans le centre historique, à proximité du commandement militaire régional, une poignée de manifestants d’extrême droite, vêtus de maillots de la Seleçao (l’équipe nationale de football), continuent de protester contre le résultat de l’élection présidentielle du 30 octobre, qui a vu Jair Bolsonaro défait dans les urnes par Luiz Inacio Lula da Silva. Tous exigent à grands cris une « intervention fédérale ». Comprendre : un putsch de l’armée.

Quand, soudain, les voilà qui adoptent un comportement intrigant. Les bolsonaristes placent leur portable sur leur crâne, lampe torche allumée et pointée vers le ciel. Chacun passe sa main devant le jet de lumière, comme pour envoyer un S.O.S. vers les étoiles et leurs habitants lointains. « Les gars, (…) ces putschistes sont en train de demander l’aide des extraterrestres », commente, effaré, le photographe Marcelo Nunes, qui poste sur son profil Facebook une vidéo des protestataires.

Au Royaume-Uni, une grève historique des infirmières, dont le salaire réel a baissé de 20 % depuis 2010

Le Monde avec AFP  Publié le 25 novembre 2022

La grève aura lieu les 15 et 20 décembre, un mouvement inédit en 106 ans. Le gouvernement reconnaît que « c’est une période difficile », mais refuse de répondre aux demandes.

Un artiste peint une œuvre représentant une infirmière mobilisée durant la pandémie de Covid-19, à Manchester, le 16 octobre 2020.

Les infirmières britanniques vont se mettre en grève les 15 et 20 décembre, un mouvement inédit en 106 ans, illustrant la gravité de la crise sociale au Royaume-Uni avec des débrayages dans de nombreux secteurs, qui n’avaient pas été vus depuis des décennies. « Les infirmières en ont assez », a résumé Pat Cullen, la secrétaire générale du syndicat Royal College of Nurses (RCN). « Assez des bas salaires, (…) assez de ne pas pouvoir donner aux patients les soins qu’ils méritent. »

Enfances à l’écran : histoires de cinéma

Jeudi 24 novembre 2022

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Bienvenue au (Book) Club

Les Quatre cent coups de François Truffaut - Les Films du Carrosse/DR (1959)

L'enfance saisie par le prisme d'une caméra n'est-elle qu'une succession de clichés ? L'essayiste Carole Desbarats et l'écrivaine Anne Terral détaillent d'autres visions de l'enfance, portées par des cinéastes soucieux de proposer des représentations sincères de ce premier âge de la vie.


Avec

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La lutte contre la pauvreté est-elle devenue une science ?

Jeudi 24 novembre 2022

Provenant du podcast

L'Invité(e) des Matins

L' antenne locale des Restos du cœur de Bourg-en-Bresse reprend ses distributions dans le cadre de la campagne hiver 2022-2023. ©Maxppp - Laurent THEVENOT / LE PROGRES

Avec Esther Duflo, économiste, professeure de lutte contre la pauvreté et d’économie du développement au département d'Économie du MIT. Celle qui a été la corécipiendaire du prix Nobel d'économie est aussi titulaire de la chaire Pauvreté et politiques publiques au Collège de France.


Avec

Comprendre l’économie avec des albums jeunesse

En collaboration avec l’illustratrice Cheyenne Olivier, Esther Duflo a publié une série d’albums jeunesse où sont présentés différents exemples de lutte contre la pauvreté. Par exemple, l’économiste revient le rapport des personnes pauvres à la grande ville dans l'album Neso et Najy Même pas peur de la grande ville : “aujourd’hui dans les pays en développement, il y a une espèce de terreur de la surpopulation urbaine. Alors que le vrai problème est que les gens ne veulent pas déménager dans les villes, et donc que les crises qu’ils vivent dans les villages sont très difficiles à surmonter".

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Assistant de service social Au coeur des solidarités










Assistante sociale en polyvalence de secteur depuis de nombreuses années, Sylvie Kowalczuk propose dans cet ouvrage un questionnement sur sa profession. En prenant de la distance, elle mène une réflexion au-delà des aphorismes convenus. Parce que les changements sociétaux pourtant loin d’être nouveaux semblent plus perturbants aujourd’hui, elle conduit plus largement un cheminement réflexif sur le travail social, la manière dont il évolue, son environnement. À travers l’exemple de l’assistant social, elle cherche à repérer les éléments de construction de l’identité du travailleur social. C’est aussi un regard sur les vulnérabilités de ces praticiens pour tenter de trouver des pistes de solution.