dimanche 18 septembre 2022

Années 1970: la psychiatrie légale prend son essor

Pascaline David    

QUEBEC

Un comité est mandaté, dans les années 1960, pour réfléchir à la création d'un hôpital moderne à sécurité maximale, où les traitements sont axés sur la réadaptation des patients. L'Institut Philippe-Pinel ouvre quelques années plus tard, en 1970, à Montréal.

Photo: Guillaume Levasseur Le Devoir Un comité est mandaté, dans les années 1960, pour réfléchir à la création d'un hôpital moderne à sécurité maximale, où les traitements sont axés sur la réadaptation des patients. L'Institut Philippe-Pinel ouvre quelques années plus tard, en 1970, à Montréal.

Les années 1970 sont marquées par une nouvelle façon d’appréhender la criminalité associée à des problématiques de santé mentale. L’émergence d’une discipline, la psychiatrie légale, illustre le passage d’une vision coercitive et punitive à une solution axée sur la réhabilitation.

Au Québec, l’histoire de cette discipline est intimement liée à celle de l’Institut Philippe-Pinel, à Montréal. Au début des années 1960, le gouvernement québécois met sur pied une commission d’études des hôpitaux psychiatriques, peu après la parution du livre Les fous crient au secours !. Son auteur, Jean-Charles Pagé, y dénonce les traitements et les conditions de vie dans les « asiles » de l’époque. La commission publie alors ses conclusions dans le rapport Bédard, qui propose la désinstitutionnalisation des soins de santé psychiatrique.


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