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mardi 12 mai 2020
Il est temps d’avoir un ministre délégué à la Santé mentale
Par
Alec Castonguay
7 mai 2020
QUEBEC
Depuis le début de la crise, les appels de détresse bondissent dans les centres d’aide psychologique. Il est temps de changer de stratégie politique, estime Alec Castonguay.
François Legault et Danielle McCann lors du point presse du 22 avril 2020 (photo : Emilie Nadeau)
« Ça deviendra bientôt l’épidémie dans la pandémie. » L’image, aussi forte que terrifiante, est de Jean-Rémy Provost, le directeur général de l’organisme Revivre, qui vient en aide aux personnes souffrant de dépression, d’anxiété et de bipolarité. Il n’est pas le seul à s’inquiéter de la détresse psychologique qui commence à se répandre au Québec, et du peu de ressources pour répondre à la demande croissante.
À Revivre, depuis le début de la crise, le volume d’appels a grimpé de 30 %. Du côté de Tel-jeunes, la hausse des contacts (appels, textos et clavardage) est de 48 %, avec plus de 200 contacts par jour. À LigneParents, la hausse était de 56 % en avril.
Le volume d’appels à Suicide Action Montréal oscille entre le nombre habituel — 70
appels par jour — et des pointes à 100, soit 40 % de plus que la moyenne. Luc Vallerand, le directeur général, doit répondre à la demande avec 70 % moins de bénévoles qu’en temps normal, puisque les gens hésitent à se déplacer au centre d’appels pour y travailler, craignant d’y être infectés par la COVID-19. « J’avais 150 bénévoles le 13 mars ; il m’en reste environ 45 », dit-il. Suicide Action Montréal a reçu une aide temporaire de Centraide et du ministère de la Santé pour embaucher des salariés afin de compenser en partie la baisse du nombre de bénévoles.
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