samedi 26 avril 2014

Connaissez-vous la cyberpsychologie ?

UQO
De plus en plus, l’informatique et le numérique se mettent au service de la recherche et du soin en psychologie. Par exemple, certains psychothérapeutes proposent des prises en charge à distance, via internet, notamment pour des patients qui ne peuvent pas se déplacer. Cette télépsychothérapie (ou psychothérapie à distance) est un exemple d’application d’un domaine de développement en psychologie que l’on appelle lacyberpsychologie.
La réalité virtuelle est un autre exemple plus surprenant de technologie numérique utilisée en psychologie. Il s’agit d’une simulation informatique qui permet une immersion dans un environnement très réaliste. Mais en quoi cette technologie peut concerner la prise en charge de certains patients en santé mentale ?
Explications :
Prenons l’exemple de la phobie. Face à certains éléments comme le sang ou l’eau, ou dans des situations qui consistent à prendre l’avion ou l’ascenseur, certaines personnes réagissent avec une forte anxiété qui les empêche d’affronter ces situations. Bien sûr, il existe de nombreuses peurs communes dans la population générale, comme la peur des serpents ou la peur du vide par exemple. Mais lorsque la souffrance atteint un certain seuil et nuit à l’épanouissement social et professionnel de la personne, on peut véritablement parler de phobie. On estime qu’entre 4 et 8 % d’entre nous seraient concernés par ce trouble.

L'Union syndicale de la psychiatrie défend une "réelle" politique de secteur non hospitalo-centrée

À l'occasion de son congrès annuel, l'Union syndicale de la psychiatrie (USP) a notamment affirmé son opposition à la Stratégie nationale de santé du Gouvernement. Le syndicat s'oppose à toute gestion hospitalo-centrée de la psychiatrie, qui serait "en rupture avec les fondamentaux généralistes et démocratiques" du secteur.
L’Union syndicale de la psychiatrie (USP), réunie en congrès à Paris les 28, 29 et 30 mars 2014, a adopté plusieurs motions relatives à l'actualité de la discipline. Dans l'une d'elles, l'USP affirme "son opposition à la Stratégie nationale de santé du Gouvernement actuel, qui accompagne la mise en place de la loi HPST dans ses gouvernances public-privé et la transformation des services publics en entreprises concurrentielles et de marché". Le syndicat prend acte que le rapport de Denys Robiliard de décembre 2013 sur l'avenir de la psychiatrie et la santé mentale (lire ci-contre) prône une "réelle politique de secteur psychiatrique" mais "conteste l’inscription de ce rapport dans les orientations de la loi HPST et de toute gestion hospitalo-centrée, en rupture avec les fondamentaux généralistes et démocratiques du secteur". Dans l’immédiat, l’USP soutient la relance de la mise en place des Conseils locaux de santé mentale (CLSM), "comme lieux d’élaboration et de suivi des soins psychiatriques au sein de la population, en particulier dans l’accès aux soins pour toutes et tous et leur continuité". Le syndicat indique donc s’inscrire "dans une stratégie alternative de santé mentale avec l’ensemble des acteurs concernés et les élus".

vendredi 25 avril 2014

Débat sur les soins aux enfants incapables de se nourrir

LE MONDE | Par 
Au téléphone, Alexandra Germain crie presque de joie : « Le stage devrait avoir lieu ! » La jeune femme de 28 ans est la cheville ouvrière, à Mayenne, de Bébé sans fil, une association qui veut faire connaître un trouble infantile rare : la dépendance à l'alimentation artificielle par sonde. Elle touche des enfants qui, à un moment donné incapables de s'alimenter par la bouche, se sont vu poser une sonde et ne peuvent plus s'en passer. Surtout, Bébé sans fil organise du 28 avril au 9 mai un stage de sevrage en Mayenne avec une équipe autrichienne spécialisée, Notube, qui a pour objectif de traiter quinze enfants de 1 à 16 ans.
Mais, depuis le 11 avril, familles et organisateurs étaient suspendus à une possible annulation. Ce jour-là, le directeur du Centre hospitalier du nord-Mayenne, Frédérick Marie, reçoit un courrier de l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire, lui demandant de ne pas accueillir Notube dans son établissement. Principal motif : les thérapeutes autrichiens, Marguerite Dunitz-Scheer et Peter Scheer, ne sont pas inscrits à l'ordre des médecins français. « Les faits pourraient être constitutifs d'un exercice illégal de la médecine », prévient l'ARS.

Au Royaume-Uni, des méthodes brutales pour remettre au travail les handicapés

LE MONDE | Par 
Manifestation de handicapés contre Atos, en octobre 2011, à Londres.
Jayne Linney appelle ça « le syndrome de l'enveloppe marron ». Sévèrement handicapée après deux accidents de voiture, cette femme de 52 ans, rencontrée mi-avril, vit avec la peur de recevoir dans sa boîte aux lettres une convocation à une visite médicale pour évaluer son invalidité. « A chaque fois que j'entends le postier, j'ai une boule dans l'estomac. »
Sa crainte fait suite à l'expérience traumatisante qu'elle a vécue lors de ses dernières évaluations. En 2010, Jayne avait cessé de travailler, à contrecœur, mais sur ordre de son médecin. Les séquelles de ses accidents s'aggravaient, et, outre de sérieuses difficultés à marcher et un bras gauche partiellement paralysé, elle souffrait d'incontinence et de fibromyalgie, une maladie qui provoque des douleurs aiguës dans tout le corps.

La douleur... qui s’en soucie encore ?

25.04.2014

Confrontés à la douleur chronique de leurs patients, certains praticiens s’estiment démunis. Manque d’innovations thérapeutiques, retrait de certains antalgiques, fragilisation des centres de la douleur sont pointés du doigt.

Malgré de grands progrès dans les années 1990, la prise en charge de la douleur est loin d’être optimale. S’agit-il d’un déficit de moyens thérapeutiques ou d’une question de savoir-faire et d’organisation ? Les praticiens sont divisés : les spécialistes de médecine générale, à l’évidence, ne voient pas les mêmes patients que les spécialistes des douleurs chroniques rebelles. 

Pour le Dr Gilles Morel, généraliste à Dijon, « presque toutes les douleurs de nos patients habituels peuvent être soulagées. Mais à quel prix ? Un de nos problèmes est celui du rapport bénéfices/risques des antalgiques de niveau II. » Vice-président de la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD), rhumatologue à l’hôpital Cochin, le Pr Serge Perrot est plus alarmiste : « Toutes les avancées des années 1990 sont en train d’être balayées. C’est gravissime, car un grand nombre de centres de la douleur risquent de disparaître ».

Un quatrième « Plan douleur » est attendu. « L’effort devrait porter sur les douleurs du sujet âgé, les douleurs liées au handicap et les douleurs ostéo-articulaires, signale Serge Perrot. L’enjeu est aussi d’améliorer le maillage territorial de la prise en charge de la douleur. Mais ce plan ne bénéficiera d’aucun financement ». Par ailleurs, « le troisième Plan Cancer, soutenu par François Hollande, n’intègre pas de volet spécifique sur la douleur du cancer. »

Le scandale des handicapés français exilés en Belgique


mercredi 23 avril 2014

STOP – Les Turques demandent aux hommes de serrer les jambes

Le Monde Blogs 

Rémunération à l’observance pour les toxicomanes: a good deal ?

Publié le 15/04/2014

Une mauvaise observance d’un traitement peut ruiner son intérêt tant pour le patient que, plus globalement, en matière de Santé publique où des impératifs économiques (favoriser les réductions des dépenses de santé) conduisent parfois à expérimenter des stratégies très originales pour parvenir à cette fin.
Dans une publication avancée en ligne, des praticiens britanniques évoquent ainsi l’incidence favorable d’une « modeste incitation financière » pour améliorer l’adhésion aux programmes de vaccination contre l’hépatite B chez des toxicomanes, «consommateurs de drogues injectables ». Bien que ces personnes constituent à ce titre un groupe à haut risque pour cette maladie infectieuse, leur participation aux programmes de vaccination s’avère généralement faible et les auteurs ont donc évalué l’effet d’une rétribution (en coupons de 5 à 15 livres sterling) sur la finalisation du calendrier vaccinal proposé.

mardi 22 avril 2014

Nouvelle mesure discriminatoire de l'ARS à l'égard des psychanalystes dans le traitement de l'autisme

Lettres du Dr J.P. DRAPIER et de la présidente d'Espace analytique adressées à l'ARS

Direction de la santé et de la prévention
BP 90054 – 94311 ORLY CEDEX
Centre médico-psycho-pédagogique (Cmpp)
4, rue du docteur Calmette
94310 Orly
Tél : 01 48 84 11 68 - Fax : 01 48 84 49 53

Réf : FP/JPD.0314 Affaire suivie par Dr Jean-Pierre Drapier
Objet : Compte administratif 2012 -
Date : 4 avril 2014

 Agence Régionale de Santé d’Ile de France
 25 Chemin des Bassins
 CS 80030
 94010 CRETEIL CEDEX

À l'attention de Madame MAROUZE

 Lettre recommandée avec AR

Madame,

J’ai bien reçu votre rapport relatif au Compte Administratif 2012 du C.M.P.P. et vous en remercie. 

Je prends bonne note que vous validez globalement les résultats que nous avons proposés. 

Ceci étant, je ne saurais laisser passer sans réagir une mesure symbolique (80 €) et des propos d’une gravité sans précédent dans l’histoire du C.M.P.P., des établissements médico-sociaux et de la liberté de formation des psychologues. 

En effet, vous écrivez : 
« Vous indiquez que Mme V. et M. DE D. ont participé à une formation de l’Ecole de 
psychanalyse des Forums du Champ Lacanien le 29 septembre 2012 intitulée « Le 
psychanalyste et l’autiste ». Tel que mes services vous l’ont indiqué lors de la rencontre du 
13 novembre 2013, je vous rappelle que les recommandations de la Haute Autorité de la 
Santé relatives aux interventions auprès des enfants avec TED et autisme de mars 2012 ont 
classé comme non consensuelles les interventions fondées sur les approches 
psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle. Sont recommandés auprès de 
l’enfant avec autisme ou TED les interventions personnalisées, globales et coordonnées 
fondées sur une approche éducative, comportementale et développementale. De ce fait, je 
rejette la dépense de formation d’un montant de 80 €. Conformément aux recommandations 
de la Haute Autorité de la Santé, cette dépense ne peut être considérée comme justifiée par 
les nécessités de gestion normale de l’établissement. »

L’immersion dans un asile de fous de la pauvre province chinoise du Yunnan




FENG AI (‘TIL MADNESS DO US PART) de Wang Bing
Par  le  -
L’immersion dans un asile de fous de la pauvre province chinoise du Yunnan : Feng Ai est littéralement un film de dingues réalisé par un cinéaste fantôme, une œuvre colossale, hors-norme et inédite à bien des niveaux, qui n’a même pas conscience de l’être.
Chaque année, en mars, se déroule au Centre Pompidou le festival Cinéma du réel. L’auteur de ces lignes doit avouer n’avoir jamais vraiment saisi le sens de ce label. Que l’on soit simplement dubitatif (une expression pour contourner le mot « documentaire » ou ne pas réduire la manifestation à ce seul genre ?) ou élève de Bazin (le cinéma est « ontologiquement » réaliste), il y avait de notre part un flottement quant à cette notion. Il n’a plus lieu d’être. Nous savons précisément ce qu’elle désigne, grâce à Wang Bing et à ceux qu’ils filment. Le talent du cinéaste chinois n’est plus à démontrer. On a pourtant le sentiment qu’il franchit un nouveau palier avec Feng Ai.

Jamais nous n’avions vu film résultant d’un tournage à l’impact nul sur son environnement.

FENG AI / 'TIL MADNESS DO US PART de Wang BingLa raison en est simple : en s’installant dans un asile de fous, Wang Bing se confronte à des personnes n’ayant aucune pudeur, car aucune conscience du regard d’autrui, donc aucune conscience de la caméra. Les internés se déshabillent, pissent dans une bassine au pied de leur lit, s’arrosent à un robinet, sans exhibitionnisme et avec une innocence gênante. C’est terrible et beau à la fois. C’est beau, parce que l’écran tombe. Il n’existe plus, il devient une vitre sans tain à travers laquelle nous observons les fous sans qu’ils le sachent. Jamais nous n’avions vu film résultant d’un tournage à l’impact nul sur son environnement. Le « cinéma du réel » est là : dans cette expérience inédite frôlant le surréalisme, puisque de A à Z conditionnée par la frénésie et la désorientation de ses sujets, et suivie par un cinéma qui semble être là sans être là. C’est terrible, parce que rien ne protège jamais ces personnes de la caméra. Elles se retrouvent à la merci totale du filmeur (les très rares adresses à l’opérateur viennent des visiteurs). Ce serait voyeuriste et détestable si la transparence d’autrui aux yeux des internés ne finissait par gagner le cinéaste.

Hôpital : un rapport veut rendre obligatoire la coopération entre les établissements d’un même territoire

 22/04/2014

Un rapport sur l’hôpital remis ce 22 avril à la ministre des Affaires sociales prône une mutualisation des compétences et des équipements entre établissements d’un même territoire, alors que l’hôpital est ciblé pour participer aux 10 milliards d’économies demandées à l’Assurance maladie.
Le rapport de Bernadette Devictor s’inscrit dans la concertation lancée en 2012 par le gouvernement pour réformer l’hôpital public, alimentée depuis par une série de rapports. Il développe l’idée d’un service public territorial de santé -- dont la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait dit l’an dernier vouloir faire l’un des « piliers » de la prochaine loi de santé publique, avec la réaffirmation dans la loi de la notion de service public à l’hôpital.
Concrètement, il s’agit de faire en sorte que toutes les structures, tous les professionnels, y compris libéraux, et pas seulement l’hôpital public, coopèrent sur un territoire donné. Le rapport propose de rendre obligatoire la « coopération (mutualisation des compétences, optimisation des équipements sanitaires et des plateaux techniques) entre les établissements hospitaliers d’un même territoire ou au-delà selon les besoins d’orientation du patient ». Il préconise également de rendre obligatoire la coopération avec les acteurs de santé des secteurs sanitaire, médico-social et social au sein des services publics territoriaux de santé.

Une charte pour que généralistes et psys hospitaliers s’entendent mieux

22.04.2014

Entre généralistes et psychiatres hospitaliers tout devrait s’améliorer bientôt. C’est en tout cas ce qu’on peut souhaiter après la signature d’une charte en ce sens entre le Pr Pierre-Louis Druais, président du Collège de la médecine générale et le Pr Christian Müller, président de la Conférence des présidents de CME des CHS. Comme le rappelle le Collège, "les "troubles mentaux sont devenus le deuxième motif de recours aux médecins généralistes et le premier pour les personnes âgées de 25 à 60 ans". Et dans ce contexte , "le constat récurrent est fait tant par les usagers que par les professionnels eux-mêmes reste d'une insuffisance d'échanges et de collaboration."

Des députés espèrent sortir le principe de précaution de la Constitution en 2014

 30/09/2013


À l’occasion de la cinquième édition de CHAM*, le député (UMP) Jean-PierreDoor, vice-président de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, a déclenché les applaudissements d’un public de professionnels de santé en rappelant qu’uneproposition de loi (PPL) a été déposée le 10 juillet 2013visant à ôter au principe de précaution sa portée constitutionnelle.
Le principe de précaution a valeur constitutionnelle depuis le 1er mars 2005, lorsque les parlementaires ont voté (à 531 voix pour, 23 contre)l’inscription de la Charte de l’environnement dans la Constitution. Il précise que « lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage ».

Un nombre croissant de Grecs exclus du système de santé

LE MONDE | Par 
Un manifestant arbore un portrait du ministre de la santé grec Adonis Georgiadis, devant le bureau du ministère de la santé de Thessalonique, le 11 avril.
Ce matin-là d'avril, dans le dispensaire de Médecins du monde (MDM) de Pérama, une banlieue populaire d'Athènes, c'est jour de vaccination. Des dizaines d'enfants s'agitent et jouent dans les couloirs ou patientent dans les bras de leurs parents. La file d'attente court jusque dans la rue. « Ce sont à 85 % des familles grecques alors qu'il y a encore quatre ans, avant la crise, nous soignions principalement des immigrés », explique Anna Maïli, pédiatre et présidente de MDM Grèce, qui assure l'accueil ce jour-là.

lundi 21 avril 2014

Le bac, option complot

LE MONDE | Par 
Dans un lycée parisien en 2008.
Ils arrivent au compte-gouttes à la réunion du Club Journal. Dans ce lycée de l'est du « 9-3 », les élèves sont une quinzaine, surtout des filles, à suivre cet atelier. Quand on leur demande s'ils ont entendu parler des Illuminati, ils répondent en choeur : « Bah oui ! » Et enchaînent : « Moi, j'ai entendu que c'était une sorte de secte composée en majorité de personnalités qui ont signé un pacte avec le diable. Ils sont censés nous manipuler. » Un lycéen ajoute : « Oui, ils veulent diriger le monde. »
Où en ont-ils entendu parler ? « Internet ! » Y croient-ils ? « Moi non »« Moi non plus. Mais elle, elle est à fond. » « Oui, j'y crois vraiment, admet une élève de terminale. J'ai vu des vidéos sur YouTube. Il y a des signes sur les dollars américains, sur les emballages de Kit-Kat, et puis il y a les attentats du 11-Septembre. » Un garçon glisse : « Et aussi, on en parle dans des films comme Paranormal Activity 4. » « Ils nous manipulent à travers les chansons, les films, avec des messages subliminaux », estime une autre élève. « Moi, j'ai arrêté de regarder des clips où y a les symboles des Illuminati comme l'oeil, le triangle… » Et qui ferait partie des Illuminati ? « Obama » ; « Sarkozy aussi »« Et Jay Z, Rihanna, Beyoncé, Lady Gaga, Kanye West… »« Le Pen aussi ».
« Rihanna et Le Pen !, s'exclame leur professeur, Stéphanie P. Je veux être là quand ils se rencontrent ! »

Derrière les barreaux pour avoir enlevé leur bébé

AFP

Les parents soupçonnés d’avoir enlevé jeudi à Nancy leur fille de 4 mois et demi, et qui avaient été retrouvés avec le bébé sain et sauf samedi matin, ont été mis en examen et écroués dimanche.

dimanche 20 avril 2014

Les Français favorables à la réduction des dépenses d’assurance maladie

20.04.2014

Les Français sont dans leur majorité favorables à des efforts accrus de réduction des dépenses d’assurance maladie. 59% des sondés sont de cet avis contre 38% opposés selon un sondage BVA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France et Itélé publié samedi. Par rapport aux autres mesures annoncées mercredi par le Premier ministre Manuel Valls, c’est moins que "la réduction du nombre des fonctionnaires (sauf dans l'éducation nationale, la sécurité et la justice)" approuvées par 73% des sondés, mais plus que pour le "gel du salaire des fonctionnaires" (57%), le "gel des prestations sociales (51%) et le gel des pensions retraites (29%).

Interrogée le 16 avril sur le sujet à l’Assemblée nationale, Marisol Touraine a pour sa part jugé tout à fait réaliste l’effort de 10 milliards d’euros supplémentaires qui sera demandé à l’Assurance maladie. Et,sans livrer le détail des mesures qui devrait être annoncé mercredi prochain, elle a évoqué parmi les pistes d’économies possibles, "les réformes de structures" dans la santé, le développement de la chirurgie ambulatoire ou "la réorganisation de notre système de santé" afin d’éviter les actes redondants.

C’est arrivé le 20 avril 1745 Naissance de Philippe Pinel

20.04.2014

Le célèbre aliéniste restera à tout jamais dans l’histoire comme le libérateur des aliénés mentaux sous la Révolution Française. Précurseur de la psychiatrie française, il fut le premier à affirmer que les « fous » pouvaient être compris et soignés.
Pinel avait été nommé par décret le 25 août 1793 médecin des aliénés de l’hôpital Bicêtre et n’avait jusque là, après avoir obtenu son diplôme à Toulouse en 1773, eu que de rares occasions de montrer ses talents de disciple d’Esculape, n’effectuant que de rares consultations à la maison de santé de Jacques Belhomme, rue de Charonne, où il fit la connaissance de Cabanis et dans des maisons de finance.

Il n’est de médecin que de Paris !

Il y avait une bonne raison à cela puisqu’avant la Révolution tout médecin diplômé d’une autre faculté de Paris n’avait pas le droit d’exercer dans la capitale comme en atteste un arrêt du parlement de 1644 confirmé par l’Edit de Marly en 1707 : « Nul ne pourra exercer la médecine à Paris s'il n'est reçu docteur ou licencié dans la Faculté de médecine de cette ville et s'il n'y a été admis à la manière accoutumée et s'il ne fait pas partie du corps des médecins royaux, comme médecins du Roi très chrétien ou de sa famille » Un moyen comme un autre pour les médecins parisiens de limiter la concurrence !

«Les élèves qui réussissent le mieux sont les moins marqués par les stéréotypes»

VÉRONIQUE SOULÉ

Alors que la loi sur l’égalité hommes-femmes portée par Najat Vallaud-Belkacem vient d’être adoptée au Sénat, la sociologue Marie Duru-Bellat explique pourquoi les questions de genre divisent la société. Pour cette spécialiste de l’éducation, les stéréotypes rattachés aux filles et aux garçons influencent significativement la vie des classes et nuisent à la réussite. Au nom de l’égalité, la mission de l’école est d’en réduire le poids.

A Val-de-Reuil, la prison engeôlivée

SYLVAIN MOUILLARD

Ils arrivent dans le calme, papotent quelques minutes avant de prendre place autour d’une longue table rectangulaire. Des gobelets en plastique, un Thermos de café et quelques gâteaux secs y ont été disposés. Un jeune homme est venu avec son cahier à spirales, comme à l’école. Une réunion comme une autre ? Pas vraiment. La scène se déroule au centre de détention de Val-de-Reuil (Eure), à l’arrière des cuisines.