lundi 29 janvier 2024

En 1944, à Rozavlea, la rafle de la Troupe Lilliput

Le 27 juin 1945, l'Armée rouge libère environ 7 000 survivants du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Parmi les rescapés, les membres de la famille Ovitz, atteints de nanisme. Sept personnes qui ont fait de leur handicap une force et qui, avec un courage exemplaire, ont tenu tête au redoutable Dr Mengele pour sauver d'autres vies.

Soudain, dans la lumière des projecteurs, les gardes les voient descendre du train. Sept petites personnes. Cinq femmes, à peine plus grandes que des fillettes de 5 ans. Et deux garçons tout aussi petits, qu’un homme doit porter dans ses bras, l’un après l’autre, pour les aider à sauter en bas du wagon.

Au milieu des déportés effarés, tremblant face aux chiens loups qui aboient en tirant sur leurs laisses, ils se blottissent les uns contre les autres. Un officier SS s’approche d’eux, les détaille un instant puis ordonne à un soldat : "Réveillez le docteur !"

Face à Josef Mengele, médecin chef à Auschwitz-Birkenau

Il est minuit passé ce vendredi 19 mai 1944. Tandis que les nains sont priés de rester sur place, les nouveaux arrivants sont partagés en deux longues files après un examen sommaire. L'une prend la direction des baraquements. La seconde cohorte est dirigée vers les cheminées que l’on distingue au loin.


Libération d’Auschwitz : l'incroyable histoire des Ovitz, la famille de nains qui défia Mengele







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