samedi 2 septembre 2023

Psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute... Qui fait quoi chez les psys ?


 




Publié le  

Vous avez décidé d’aller voir quelqu’un. Oui, mais qui ? Un(e) psychiatre, un(e) psychanalyste, un(e) psychothérapeute ? Quelles sont leur formation et leurs pratiques ? Le point sur les cinq métiers de la planète psy.

Les psychiatres

Médecins spécialisés en psychiatrie, ils veillent à l’équilibre général du corps humain et peuvent prescrire des examens pour dépister un problème physiologique qui serait à l’origine de difficultés psychologiques afin de vérifier, par exemple, que leur patient ne souffre pas d’un trouble thyroïdien qui pourrait expliquer ses variations d’humeur. Les psychiatres sont aussi les seuls professionnels de la psychothérapie à pouvoir établir un diagnostic de maladie mentale ou de trouble psychique.

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Les psychanalystes

Praticiens de la psychanalyse, ils s’intéressent à l’inconscient. Leur rôle est d’écouter leurs patients et d’analyser leurs discours pour en comprendre le cheminement. Pour libérer la parole, le patient est souvent allongé sur un divan, emblème du travail psychanalytique. Cette position, qui peut paraître inconfortable à certains, n’est plus forcément obligatoire aujourd’hui, notamment si l’on est trop fragile
psychiquement. 

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Les psychologues cliniciens

À l’origine, certaines personnes vont consulter pour résoudre un problème bien particulier, alors que d’autres le font pour de multiples raisons. « En réalité, peu importe le sujet de la consultation. Ce qui est essentiel pour entamer une psychothérapie, c’est de trouver un motif qui donne l’impulsion première, précise Robert Neuburger.

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Carrière. Devenez psy, c’est “le métier de ce siècle” !

Publié le 1er septembre 2023

Au Royaume-Uni, de plus en plus de personnes, venues de tous horizons, se reconvertissent pour devenir thérapeutes. Le “Financial Times” s’est penché sur ce phénomène.

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C’est un cercle vicieux, ou vertueux selon le point de vue : plus il y a de personnes qui font des thérapies, plus le nombre de gens voulant se reconvertir dans ce secteur augmente. Elles y voient “non seulement un moyen pour résoudre des problèmes personnels, mais aussi un moyen de sortir du travail en entreprise et d’accéder à une carrière qui a plus de sens”, explique le Financial Times.

« Thérapies de conversion » : la ministre Bérangère Couillard saisit le parquet contre l’association Torrents de vie

Publié le 31 août 2023

Une enquête de BFM-TV a révélé les méthodes de cette association protestante évangélique visant à « restaurer l’identité relationnelle et sexuelle ». Interdites depuis janvier 2022, les « thérapies de conversion » prétendent « guérir » l’homosexualité, la bisexualité ou la transidentité.

La ministre chargée de la lutte contre les discriminations, Bérangère Couillard, a annoncé mercredi 30 août sur son compte X (anciennement Twitter) qu’elle allait saisir le procureur de la République après les révélations de la chaîne BFM-TV sur les pratiques d’une association protestante évangélique, Torrents de vie, s’apparentant à des « thérapies de conversion ».

Au cœur de l’été, dans le sud de la France, une journaliste de BFM-TV s’est infiltrée avec une caméra cachée dans un des séminaires organisés par l’association afin de « restaurer l’identité relationnelle et sexuelle » des participants. Au programme, selon la chaîne, prières et échanges en petits groupes pour « renoncer au feu du désir ».

TÉMOIGNAGE. Autisme : "Il faut attendre 8 ans pour avoir une place pérenne en IME"

Écrit par Marjorie Le Meur   Publié le 

Pour obtenir les fonds afin de financer la deuxième année de son fils autiste en Institut médico-éducatif (IME), Adeline Gillet a fini par contacter les députés de la Marne, le préfet et le président de la République.

" On est sans cesse en train de se demander : comment va-t-on faire l’année prochaine ? ", souffle la mère de Charlie, 13 ans, autiste sévère non verbal. La rentrée n’a pas commencé qu’elle a déjà l’esprit à celle d’après. " On a réussi à obtenir les financements pour l’inscrire une année de plus en Institut médico-éducatif (IME). Mais c’est un an de sursis ", commence-t-elle. 

Avant l’été 2023, Charlie termine sa première année à l’IME la Sittelle, à Reims. " Il est enfin bien. Il a réussi à trouver ses repères car ici tout est adapté pour lui, comme les consignes affichées au mur. Il a également des cours d’habileté sociale, de discrimination, de vie quotidienne ", explique Adeline Gillet, sa mère. 

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"Sécheresse" de J. G. Ballard : quand la science-fiction imagine un monde sans pluie


 


Par 

https://i2-prod.mirror.co.uk/incoming/article389230.ece/ALTERNATES/s1200c/jg-ballard-pic-rex-146569246.jpg

En 1964 paraît un roman de James Graham Ballard qui nous présente un monde où la sécheresse atteint un niveau sans précédent. Bien que vieille de presque soixante ans, cette œuvre de science-fiction fait écho aux enjeux climatiques contemporains.

James Graham Ballard est un auteur britannique de science-fiction, notamment connu pour le roman Crash, adapté par David Cronenberg en 1996. Dans les années 1960, il écrit une série de quatre livres dont Sécheresse est le troisième opus. Fleur Hopkins-Loféron, postdoctorante au CNRS et spécialiste de science-fiction, explique que cette quadrilogie  "touche à la question des catastrophes naturelles dans son ensemble. Que ce soit un soleil, un soleil brûlant. Que ce soit le manque d'eau ou alors même des inondations ou de la cristallisation". Dans le cas de Sécheresse, l’auteur décrit un monde où l’eau manque cruellement car le cycle hydrologique s’est arrêté à cause d’une couche de pollution qui recouvre la mer et empêche la formation de nuages.

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PUBLIÉ LE 29/08/2023

Un mouvement de grève a été initié au sein de l'hôpital psychiatrique de Cadillac pour protester contre la fermeture d'une vingtaine de lits dans l'une de ses unités. En cause, le manque de personnel médical et infirmier.

Déjà parent pauvre de la santé en temps normal, la psychiatrie pâtit elle aussi de fortes tensions en personnel. Nouvel exemple des difficultés qui frappent le secteur, une grève d’un mois a débuté lundi 28 août à l’hôpital psychiatrique de Cadillac, en Gironde contre la fermeture de lits dans l’unité pour malades difficiles (UMD). Cette dernière est l’une des dix spécialisées en France dans l’accueil des malades psychiatriques qui présentent un danger pour eux-mêmes et pour autrui.

Une fermeture inédite pour ce type d'unité

Au total, ce sont 19 lits sur les 90 présents dans cette unité qui devraient être fermés d’ici fin septembre. Douze patients sont concernés par un changement de bâtiment au sein de l’UMD. Selon les syndicats CGT et Force Ouvrière, qui ont déposé un préavis de grève jusqu'au 29 septembre, 16 postes de médecins sur 60 et 25 postes d'infirmiers sur 500 sont actuellement non pourvus, hors arrêts maladies.

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Un nombre inédit d’enfants à la rue à la veille de la rentrée scolaire

Par    Publié le 30 août 2023

Le baromètre de l’Unicef et de la Fédération des acteurs de la solidarité a dénombré 1 990 enfants sans solution d’hébergement en France en cette fin d’été et s’inquiète des fermetures des places d’hébergement d’urgence en cours.

Des tentes installées dans le jardin de la basilique Saint-Sernin, à Toulouse, le 26 juillet 2023. La préfecture ayant décidé de ne pas reconduire les nuitées d’hôtel de plus de 250 personnes, certaines ont investi ce campement avec leurs enfants.

« Le gouvernement précédent n’a pas tenu sa promesse de “zéro enfant à la rue”. Ils sont même encore plus nombreux. Ce n’est pas tenable », alerte la présidente de l’Unicef France, Adeline Hazan. Presque 2 000 enfants sont restés sans solution d’hébergement pendant la nuit du 21 au 22 août après que leur famille a réussi à joindre le numéro d’urgence 115, révèle le cinquième baromètre des enfants à la rue, publié mercredi 30 août par l’organisme international et par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe près 
de 900 organismes et associations.

Covid-19 : où en est-on ?

Serge Cannasse   Actualités Médicales   29 août 2023

L’épidémie de Covid-19 est-elle en train de repartir, comme le suggèrent quelques titres de la presse nationale ? Le dernier point de situation1(23 août 2023) de Santé Publique France est pourtant rassurant, même en tenant compte de l’émergence de nouveaux variants.

Une augmentation modérée du nombre de passages en urgence

Du 14 au 20 août 2023, une recrudescence du nombre de passages en urgence pour suspicion de Covid-19, tous âges confondus, a effectivement été observée (+41% par rapport à la semaine précédente). Mais ce nombre reste faible (2.197 versus 1.555 la semaine précédente) et ne s’est pas accompagné d’une augmentation des hospitalisations. Les actes médicaux de SOS Médecins pour suspicion de Covid-19 ont connu la même progression (+41%), passant de 1.888 à 2.670 sur la même période, donc à un niveau qui reste bas. Enfin, l’incidence des cas confirmés biologiquement a elle aussi augmenté (+47%), passant de 12,4 cas pour 100.000 habitants à 18,2 cas pour 100.000 habitants, soit 12.318 cas. Cette augmentation concerne toutes les classes d’âge, mais est plus élevée chez les personnes de 80 ans et plus (taux d’incidence de 45,1 chez les 80-89 ans et 68,8/100.000 chez les 90 ans et plus). Ces évolutions concernent l’ensemble du territoire métropolitain, mais plus particulièrement les régions touristiques.

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Ignace Semmelweis, bienfaiteur méprisé et incompris de l'humanité

Mercredi 30 août 2023

Ignace Semmelweis a observé qu'il y avait plus de décès chez les femmes accouchées par des étudiants médecins plutôt que par des sages-femmes ©Getty - DE AGOSTINI PICTURE LIBRARY

Le docteur Semmelweis a tenté d'imposer un geste simple dans le monde de la médecine : se laver les mains. Il fut rejeté, moqué, oublié. La fièvre puerpérale continua de faire des ravages... Retour sur un visionnaire et bienfaiteur de l'humanité.

L’Histoire se penche trop souvent sur les figures de grands méchants et peut-être pas assez sur celles des grands gentils. Quel est objectivement le type qui a été le plus bénéfique à sa propre espèce ?

Avec le recul, force est de constater qu’il s’agit ni d’un chef d’état, ni d’un économiste ou d’un inventeur mais d’un simple médecin dont le nom mérite d’être mis sous les projecteurs. Ignace Semmelweis.

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vendredi 1 septembre 2023

Maintenir les infirmiers à l’hôpital : l’impératif de fidélisation face aux carrières courtes

Géraldine Langlois

L'étude sur la part d'infirmiers qui quittent l'hôpital cinq ou dix ans après avoir commencé à y travailler, n'étonne pas les représentants de ces professionnels. Elle apporte toutefois un éclairage qui renforce, selon eux, l'urgence d'agir pour transformer la profession.

La publication de l'étude sur les trajectoires professionnelles des infirmiers hospitaliers (qui indique, entre autres, que près d'un infirmier sur deux quitte l'hôpital après dix ans de carrière, ndlr) par la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) « objective des choses qu'on sait déjà et à propos desquelles on sonne l'alarme depuis une bonne décennie », souligne Evelyne Malaquin-Pavan, présidente du conseil national professionnel des infirmières (CNPI).

Elle « confirme et objective la crise des infirmières hospitalières, observe aussi Patrick Chamboredon, président de l'Ordre national des infirmiers (ONI). Rien de nouveau sous le soleil ».


Faire baisser l’exposition aux particules fines permettrait d’augmenter l’espérance de vie mondiale

Publié le 30/08/2023

Une nouvelle étude publiée par un institut de recherche américain affirme que la pollution de l’air est la première menace pour la santé humaine.

La pollution de l’air serait plus dangereuse que l’alcool ou le tabac : c’est ce qui ressort d’une nouvelle étude, publiée le 29 août dernier et réalisée par l’Institut de politique énergétique de l’Université de Chicago (EPIC). Les chercheurs se sont intéressés à la pollution aux particules fines, qui sont émises aussi bien par les activités humaines (véhicules à moteur, industries…) que par les incendies.

Des experts proposent un « New Deal » du médicament

Publié le 30/08/2023

Un panel d’experts nommé par le gouvernement avance cinquante propositions pour réformer la politique du médicament en France.

Après le « Grenelle » de l’environnement et le « Plan Marshall » pour les banlieues, voici le « New Deal » du médicament. Un panel de six experts de l’industrie pharmaceutique avait été désigné en janvier dernier par la Première Ministre Elisabeth Borne, avec pour mission de formuler d’ici trois mois des propositions pour réformer la politique du médicament. Il leur aura finalement fallu huit mois pour élaborer un rapport rendu ce mardi au gouvernement dans lequel ils appellent à changer de fond en comble la politique française du médicament.

Bernard Lahire, ce drôle d'animal de la sociologie

Jeudi 31 août 2023

Provenant du podcast

Les Midis de Culture

Bernard Lahire revient avec un nouvel essai : "Les structures fondamentales des sociétés humaines" - Charlotte Krebs

Le sociologue Bernard Lahire continue de bousculer la sociologie. Après son travail sur l’éducation, l’art ou le rêve, il se penche sur "Les structures fondamentales des sociétés humaines". Par comparaison avec d'autres espèces, il pointe les invariants dans nos sociétés. 

Avec

  • Bernard Lahire Professeur de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, détaché au CNRS

Bernard Lahire propose une démarche sociologique novatrice. Après s'être penché sur l'éducation ou le rêve, avec Les structures fondamentales des sociétés humaines (La Découverte, 24 août 2023), il revient sur un siècle et demi d'écrits en sciences humaines et sociales et pointe un “ oubli du réel” de ces disciplines : là où selon lui les sociologues se sont toujours méfiés des lois, des invariants, lui cherche justement à souligner les grands faits anthropologiques universels ou les lois générales. Par comparaison inter espèces et inter-sociétés, il montre  par exemple que la domination fait partie des grands faits biologiques et sociaux qui structurent les sociétés humaines. Une étape supplémentaire mais aussi une rupture dans la réflexion de Bernard Lahire.

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Entretien Bernard Lahire : «Il n’y a pas d’un côté des animaux asociaux avec des instincts, et de l’autre des humains sociaux et culturels»

par Clémence Mary et Copélia Mainardi   publié le 30 août 2023

Dans une somme inédite, le sociologue entend ouvrir sa discipline aux sciences du vivant et à la biologie pour comprendre ce qui unit les humains à l’ensemble des espèces, tout en s’émancipant des assignations naturelles.

Par son volume – près de mille pages –, son ambition – refonder la sociologie en y intégrant la biologie –, son érudition et son titre-même, les Structures fondamentales des sociétés humaines (La Découverte)voilà un essai qui en impose autant qu’il intimide. Il aura fallu vingt ans au sociologue Bernard Lahire pour aboutir à cette révolution théorique mûrie au fil de ses précédentes œuvres, de l’Invention de l’«illettrisme» à l’Interprétation sociologique des rêves en passant par Ceci n’est pas qu’un tableau. Le directeur de recherches au CNRS et professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon y tente une quadrature du cercle : réconcilier sciences du vivant et sciences sociales, en évitant l’écueil du conservatisme consistant à justifier les dominations sociales par les déterminismes biologiques.

Clément Beaune favorable à la légalisation « à l’avenir » de la GPA

Le Monde avec AFP Publié le 30 août 2023

C’est la première fois qu’un ministre d’Emmanuel Macron prend position clairement sur la gestation pour autrui, que le président de la République ne souhaite pas légaliser.

Clément Beaune, alors ministre des affaires européennes, le 20 juin 2022, à Paris.

« Cette mesure n’est pas au programme, le président l’a dit aux Français. Est-ce que, néanmoins, à l’avenir, il faudrait aller plus loin et légaliser la GPA [gestation pour autrui] ? Je le pense, oui », a déclaré le ministre délégué aux transports Clément Beaune et membre de l’aile gauche de la majorité, dans un entretien à L’Obs.

Pour les sans-abri, un isolement qui s’accentue en été : « J’ai hâte de retrouver les visages qui me sont familiers »

Par Publié le 30 août 2023 

Moins de structures ouvertes, moins de distributions alimentaires, moins de dons pour ceux qui mendient… Même sans canicule, la période estivale n’a pas été simple à Paris pour les personnes sans domicile fixe, témoignent celles que nous avons rencontrées.

Des tentes de sans-abri, sur les berges de la Saône, à Lyon, le 28 mai 2023.

« La nourriture, en août, c’est compliqué : beaucoup d’associations ferment », explique Ibrahim (les personnes citées par leur prénom souhaitent rester anonymes), la quarantaine, dont l’apparence – fine barbe, tee-shirt et chemise rayée ouverte sur un jean clair – ne permet pas de déceler la situation de « sans-abrisme ». « La manche aussi, c’est compliqué, car il y a plus de gens qui demandent », confie-t-il en même temps que son regret de devoir la faire, depuis que ses droits au revenu de solidarité active ont été suspendus.

« Je préfère l’hiver à l’été, déclare de son côté Sacha, 16 ans, yeux bleus et piercing, qui demande une pièce aux passants aux côtés de son compagnon, Lapo, Italien de 23 ans, et de son chien, Votane.Quand il fait froid, tu peux te couvrir. Là, tu ne peux pas te découvrir. Et puis, l’hiver, c’est plus calme. Les gens sont moins pressés et plus gentils, et ils donnent un peu plus. »

Vivons heureux avant la fin du monde

ICI Librairie – 25, boulevard Poissonnière, 75002 Paris


D’où provient notre modèle conjugal ? Pourquoi est-il en crise ? Comment vivre en famille quand les histoires d’amour durent de moins en moins longtemps ? Qu’attend-on des parents d’aujourd’hui ? Où en sont nos scénarios sexuels ? Comment se dépatouiller avec la monogamie, les modes de garde des enfants, le chéquier du compte commun ? 

Dans cet ouvrage inspiré du podcast Vivons heureux avant la fin du monde produit par ARTE Radio, Delphine Saltel mêle le récit de soi aux rencontres avec des anonymes, des penseur(se)s et des activistes. 


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témoignage Réforme des retraites : "J'ai peur de ces deux années supplémentaires", redoute une infirmière qui a vu son âge de départ repoussé à 63 ans

Grégoire Lecalot.  Publié 

La réforme des retraites entre en vigueur le 1er septembre. Franceinfo a recueilli le témoignage de Valérie Maintbert, infirmière qui va devoir quitter ses fonctions plus tard que prévu.

Valérime Mainbert, infirmière à l'hôpital psychiatrique du Rouvray, va devoir prendre sa retraite à 63 ans. (GREGOIRE LECALOT / FRANCE INFO)

La réforme des retraites entre en vigueur le 1er septembre 2023. L'âge légal de départ en retraite passera à 64 ans. Malgré sa mise en application, la réforme passe toujours mal. Surtout auprès de ceux qui approchaient de leur âge de départ et qui voient l'échéance s'éloigner de deux ans. C'est le cas de Valérie Maintbert, infirmière à l'hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen. 

>> "A Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce le médecin Philippe Bizouarn

Même chez elle, Valérie ne s'éloigne jamais trop de son téléphone en cas de demande de remplacement d'urgence. "A Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce le médecin Philippe Bizouarn. "Des fois, ça va jusqu'à onze à douze demandes dans la journée", explique-t-elle.

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