dimanche 8 octobre 2023

Commotion cérébrale : une, ça va, deux, bonjour les dégâts !

Serge Cannasse     1 oct. 2023

La Coupe du monde de rugby a attiré l’attention sur un problème médical qui n’est pas spécifique à ce sport et qui a longtemps été négligé : la commotion cérébrale. En effet, ses symptômes peuvent être fugaces et elle guérit spontanément neuf fois sur dix, du moins en apparence. Tout médecin peut être amené à examiner un patient qui en a été victime, puisque dans son guide 1 à l’attention des joueurs et de leurs entraîneurs, World Rugby, Fédération internationale de rugby, recommande que tout joueur commotionné fasse l’objet d’une consultation médicale à la recherche de troubles neurologiques et cognitifs. 

La conduite à tenir est claire, notamment sur la recommandation de ne pas reprendre l’activité sportive avant que tout soit rentré dans l’ordre cliniquement et pendant au moins une semaine, qu’il y ait ou non des symptômes. Il est établi que le principal danger pour le fonctionnement cérébral réside dans la répétition des commotions, dès le deuxième épisode. Cela étant, il persiste plusieurs incertitudes concernant l’avenir de ces patients et les meilleures façons de les suivre. C’est l’objet du travail 2 d’une équipe de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).


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