jeudi 19 janvier 2023

Découverte. Une nouvelle membrane enveloppe notre cerveau

Publié le 09 janvier 2023 

Chose rare au XXIe siècle, des scientifiques ont découvert chez l’humain une structure anatomique encore jamais décrite, la membrane lymphatique subarachnoïde.

Cerveau humain dans une main, Belgique, 2017.

Une nouvelle structure anatomique vient d’être mise en évidence dans notre cerveau. “Elle a été nommée membrane lymphatique subarachnoïde”, nous apprend le site Iflscience.com. “Elle est épaisse de quelques cellules et fait partie des quatre membranes séparant le cerveau du crâne. Avec les trois autres, la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère, elle constitue les méninges.”

Située entre l’arachnoïde et la pie-mère, la membrane lymphatique subarachnoïde (ou Slym, selon son acronyme en anglais) “semble séparer le liquide céphalorachidien (LCR) fraîchement produit de celui qui est usé et qui contient les déchets cellulaires”, détaille Iflscience.com.

“La découverte d’une nouvelle structure anatomique, qui sépare et aide à contrôler le flux du LCR dans et autour du cerveau nous donne une meilleure appréciation du rôle sophistiqué que joue ce dernier, non seulement dans le transport et l’élimination des déchets mais aussi dans l’immunité”, explique Maiken Nedergaard, chercheuse à l’université de Rochester (États-Unis) et superviseuse de l’étude parue dans Science.

La Slym appartient à un type de membranes bien connues des scientifiques, que l’on trouve autour des organes pour les protéger. Comme les autres, elle joue aussi un rôle de plateforme pour une panoplie de cellules immunitaires. “Ces cellules utilisent la Slym pour surveiller le liquide céphalorachidien et y détecter le moindre signe d’inflammation ou d’infection”, écrit Iflscience.com.

De plus, les auteurs suggèrent qu’“une rupture physique de la Slym pourrait, en altérant le flux du liquide céphalorachidien, expliquer l’arrêt prolongé du système de drainage après une lésion cérébrale traumatique, ainsi qu’une augmentation des risques post-traumatiques de développer la maladie d’Alzheimer.”


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