samedi 12 novembre 2022

PARISIENNES CITOYENNES !

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Engagements pour l’émancipation des femmes (1789-2000)

L’exposition « Parisiennes citoyennes ! » nous entraîne dans une ambitieuse traversée historique, de la Révolution française jusqu’à la loi sur la parité, sur les traces des luttes que les femmes ont menées à Paris pour leur émancipation.

Pierre Michaud, 6 oct 1979 Marche des femmes, Groupe de femmes assises faisant le signe « féministe », 1979 
© Pierre Michaud / Gamma Rapho Graphisme : Atelier Pierre Pierre

Le musée Carnavalet présente une synthèse inédite sur l’histoire et la mémoire des luttes pour l’émancipation des femmes en se concentrant sur l’histoire des féminismes à Paris.
Aux côtés de certaines figures incontournables, d’Olympe de Gouges à Gisèle Halimi, une large place est faite aux Parisiennes moins connues ou anonymes : citoyennes révolutionnaires de 1789, de 1830, de 1848, Communardes, suffragettes, pacifistes, résistantes, femmes politiques ou syndicalistes, militantes féministes, artistes et intellectuelles engagées, travailleuses en grève, collectifs de femmes immigrées…

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Sortir du capitalisme, condition nécessaire mais non suffisante face à la crise écologique

Publié: 11 novembre 2022

Illustration représentant des personnages dont certains partent en fumée

Alors que les impératifs de sobriété et de décarbonation se font de plus en plus pressants, les pays restent dans leur immense majorité extrêmement dépendants des ressources fossiles, dont la combustion à l’échelle mondiale aggrave et accélère la crise climatique. Dans « L’Emballement du monde », qui vient de paraître aux éditions Écosociété, l’ingénieur et économiste Victor Court propose d’explorer les liens historiques entre énergie et domination au sein des sociétés humaines. L’extrait que nous vous proposons ci-dessous se consacre plus particulièrement à l’examen critique du concept de « Capitalocène », proposé par le chercheur et militant suédois Andreas Malm, pour identifier les responsables du réchauffement climatique.

Le concept d’Anthropocène suggère que toutes les actions humaines peuvent être instantanément subsumées sous une activité globale dont l’empreinte affecte la biogéosphère. Il fabrique ainsi une humanité abstraite, aussi uniformément concernée que responsable.

Ce grand discours est problématique, car, s’il est certain que tous les humains vont subir les conséquences du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité (dans des proportions très différentes cependant), il est impossible au regard de l’histoire d’affirmer que tous les membres de l’humanité partagent le même degré de responsabilité dans ce désastre.

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François Héran, professeur au Collège de France : « Le débat public sur l’immigration en France est en décalage complet par rapport aux réalités de base »

Publié le 08 novembre 2022

TRIBUNE

François Héran, professeur au Collège de France à la chaire Migrations et sociétés, rappelle, chiffres à l’appui, à quel point l’immigration est limitée, bien en deçà de la place qu’elle occupe dans l’espace public.

Le débat public sur l’immigration en France est en décalage complet par rapport aux réalités de base. De 2000 à 2020, selon les compilations de l’ONU, la part des immigrés dans la population mondiale a progressé de 62 %. Sans surprise, cette lame de fond touche aussi le continent européen : + 60 %. Les régions d’Europe qui ont connu les plus fortes hausses relatives de populations immigrées depuis l’an 2000 sont l’Europe du Sud (+ 181 %), les pays nordiques (+ 121 %), le Royaume-Uni et l’Irlande (+ 100 %), l’Allemagne et l’Autriche (+ 75 %), suivies du reste de l’Europe de l’Ouest (hors la France) : + 58 %. En revanche, la hausse est faible en Europe centrale ex-communiste (+ 12 %).

Dans ce tableau européen, la France occupe une position très inférieure à la moyenne : + 36 % d’immigrés en l’espace de vingt ans (avec ou sans l’outre-mer). Les immigrés représentent aujourd’hui chez nous 10,3 % de la population, selon l’Insee. La hausse a démarré en 2000, après la longue stagnation des années 1974-1999. Nicolas Sarkozy a freiné un peu la tendance, mais sans l’inverser. Elle a suivi son cours d’une présidence à l’autre. Il est donc absurde, comme on le lit çà et là, d’imputer la montée de l’immigration au dernier président : aucun d’entre eux n’a pu contrecarrer une évolution inscrite dans une dynamique mondiale.

Éthologie. Qui d’autre rêve ?

Publié le 12 novembre 20222

Chat, rat, poulpe, mais aussi pigeon ou araignée… De nombreuses espèces animales sombreraient dans un sommeil paradoxal – cette phase durant laquelle les songes sont les plus intenses chez l’humain. Mais les animaux rêvent-ils vraiment ? Le quotidien suisse “Le Temps” relaie cette question qui fait débat chez les scientifiques.






En 1988, dans son film L’Ours, le réalisateur Jean-Jacques Annaud s’était pris au jeu d’imaginer à quoi pourrait bien ressembler la vie onirique d’un ourson. Des plages de couleurs, des formes, des émotions. Mais savons-nous vraiment si les autres animaux connaissent les mêmes expériences oniriques que nous ? Sont-elles plus probables chez le chimpanzé, le chien ou l’ours que chez l’abeille ou le crabe ?

Ces questions intriguent les scientifiques depuis des décennies mais tenter d’y répondre scientifiquement n’est pas une tâche aisée. Il a d’abord fallu étudier les mécanismes cérébraux et physiologiques sous-jacents dans notre espèce. Homo sapiens possède pour ces recherches un atout notable : une fois réveillés, nous pouvons nous souvenir, parler et témoigner du rêve ! Plus délicat d’obtenir ce genre d’information chez un pigeon.

Santé et mouvements sectaires : les liaisons dangereuses

10/11/2022

Titre de l'image


Dans son rapport d’activité, la Miviludes estime que le domaine de la santé est une de ses préoccupations majeures, et alerte sur la multiplication des « dérapeutes », qui rejettent la médecine conventionnelle au profit de pratiques dangereuses.

Le domaine de la santé est un terrain d’influence pour les organisations sectaires. C’est l’un des enseignements du rapport d’activité 2021 de la mission interministérielle de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires (Miviludes), publié le 3 novembre. « La crise sanitaire, inédite par son ampleur, a favorisé l’émergence de nouvelles mouvances et d’individus souhaitant tirer profit des personnes isolées, malades ou en perte de repères. En témoigne l’augmentation préoccupante du nombre de saisines reçues par la Miviludes en 2021, dans la continuité de celles enregistrées en 2020 », s’alarme Hanène Romdhane, cheffe de la mission, dans l’introduction du document.

En 2021, la Miviludes a été saisie 4020 fois, soit une augmentation de 86 % par rapport à 2015. Parmi ces saisines, 1011 ont été adressées au pôle Santé. Sur les 744 que les agents ont traitées, 70 % concernaient des pratiques de soins non conventionnelles. 148 autres saisines sont également liées au complotisme et au mouvement antivaccin.


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Des infirmiers en pratique avancée pour faire face aux déserts médicaux en Indre-et-Loire

Jeudi 10 novembre 2022

De France Bleu Touraine

Les infirmiers en pratique avancée sont-ils la solution aux déserts médicaux ? ils sont seize en Indre-et-Loire à avoir suivi une formation au-delà de leurs études d'infirmier pour venir en appui à des médecins débordés qui peuvent ainsi leur déléguer certains rendez-vous avec leurs patients. 

Photo illustration
Photo illustration © Maxppp - ©Darek SZUSTER


Pour un "meilleur accès aux soins", certains infirmiers pourraient être amenés à "faire des prescriptions", c'est ce que prévoit une proposition de loi attendue fin novembre à l'Assemblée nationale. Cette proposition de loi souhaite faire des "infirmiers" en pratique avancée (IPA) "des praticiens qui pourront voir des maladies bénignes à la place du médecin mais en coordination avec lui", a expliqué la députée Renaissance, rapporteure du budget de la Sécurité sociale Stéphanie Rist.


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Une molécule contenue dans les champignons hallucinogènes pour soigner la dépression

Vendredi 11 novembre 2022

Provenant du podcast

Le Journal des sciences

L'efficacité de la psilocybine est testée depuis une dizaine d'années dans les dépressions résistantes. ©Corbis - KATERYNA KON/SCIENCE PHOTO LIBRARY

Il s’agit de la psilocybine, une molécule qui fait partie des substances psychédéliques et qui montre une efficacité contre les dépressions résistantes. Dans la suite de l'actualité scientifique, les images d'une supernova, une inscription cananéenne sur un peigne à poux et des requins cameramen.

Il s’agit de la psilocybine, une molécule qui fait partie des substances psychédéliques et dont on a redécouvert les propriétés antidépressives assez récemment… Cela fait 10 ans que l’on cherche à l’utiliser pour lutter contre la dépression…. et notamment contre des dépressions dites résistantes c'est-à -dire qui n’ont pas répondu à au moins deux lignes de traitements antidépresseurs…

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De quoi souffraient nos lointains ancêtres ?

Vendredi 11 novembre 2022

Provenant du podcast

Le Pourquoi du comment : science

Le crâne d'un Homme de Cro-Magnon. ©Getty - Jose A. Bernat Bacete

Nous savons tous ce que c’est que d’être malade, à commencer par un simple rhume. Mais vous êtes-vous déjà demandé quelles maladies nos ancêtres préhistoriques attrapaient ?

Pour un rhume ou autre infection bénigne, nous ouvrons notre armoire à pharmacie et trouvons le moyen de soulager nos symptômes. D’autres fois c’est moins simple, comme lorsque nous vivons une pandémie éprouvante. Bref, la maladie fait partie de notre quotidien. Mais de quoi souffraient nos lointains ancêtres ? La maladie faisait-elle également partie de leur quotidien ?

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vendredi 11 novembre 2022

Justice Fin de vie : le corps médical a le droit de ne pas respecter le choix du patient, selon le Conseil constitutionnel

par Romain Boulho   publié le 10 novembre 2022 

La plus haute juridiction administrative française a tranché ce jeudi dans une affaire opposant l’hôpital de Valenciennes et la famille d’un patient dans un coma irréversible, qui avait émis le souhait d’être maintenu en vie en pareil cas.

Abdelhadi M., patient plongé dans un coma irréversible du Centre hospitalier de Valenciennes, doit-il être maintenu en vie artificiellement, comme il en a auparavant fait la demande ? Ou le corps médical a-t-il le droit d’arrêter les soins ? Saisi par la famille dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), le Conseil constitutionnel a rendu ce jeudi sa décision, et donné raison à l’hôpital.

SDF Crise de l’hébergement d’urgence : à Bordeaux, déjà un mois de grève pour les maraudeurs bénévoles

par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux  publié le 11 novembre 2022 

Depuis le 10 octobre, plus d’une centaine de bénévoles, habitués à aller à la rencontre des personnes sans-abri dans la métropole girondine, sont en grève illimitée pour dénoncer les «carences de l’Etat».

Un mois déjà. La décision a été difficile à prendre, mais les associations de maraude de la métropole bordelaise ne savent plus comment montrer leur «épuisement». Depuis le 10 octobre, huit d’entre elles – soit plus d’une centaine de personnes – ont entamé une grève illimitée. Une première en Gironde. Dans cette lutte, tous les profils et tous les âges se côtoient chez ces grévistes à l’engagement bénévole : travailleurs, étudiants, retraités. «C’est sûr qu’on ne s’attend pas à ce que des bénévoles fassent grève. Une partie de notre action continue sur le terrain pour ne pas laisser tomber les bénéficiaires, mais en mode très dégradé, avec une diminution des distributions alimentaires. On veut montrer les carences de l’Etat», prévient Estelle Morizot, fondatrice et présidente de la Maraude du cœur à Bordeaux.

Nous serons 8 milliards d’êtres humains sur Terre dans quelques jours : jusqu’où ira la démographie mondiale ?

Par    Publié le 10 novembre 2022

Selon les dernières projections des démographes de l’ONU, la population mondiale devrait atteindre un pic dès les années 2080, avec environ 10,4 milliards d’habitants.

Sur un marché de Bangalore, en Inde, le 23 octobre 2022.

Qui sera le huit milliardième Terrien ? Selon les modélisations de l’Organisation des Nations unies (ONU), l’humanité devrait franchir ce cap d’ici au 15 novembre. Un niveau jusque-là jamais atteint dans son histoire de quelque 300 000 années. Il aura fallu seulement onze ans pour peupler la planète de ce milliard supplémentaire ; Danica, désignée sept milliardième Terrienne par l’ONU, est en effet née le 31 octobre 2011 à Manille, aux Philippines. Au-delà du symbole, cette comptabilité humaine témoigne d’un souci permanent du nombre de personnes que la planète, déjà confrontée au réchauffement climatique, pourra supporter.

On a identifié le neurone qui permet à neuf paraplégiques de remarcher

Par    Publié le 

Neuf patients paralysés suite à une lésion de la moelle épinière, parviennent à remarcher grâce à un implant électrique connecté. L'équipe suisse à l'origine de ces travaux dévoile une nouvelle avancée majeure : elle a identifié le type de neurones impliqués dans cette récupération de la mobilité. 

La stimulation électrique pour les patients à la moelle épinière lésée s'avère de plus en plus efficace. Au centre NeuroRestore que co-dirigent le professeur Grégoire Courtine et Jocelyn Bloch, neurochirurgienne au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), ce sont désormais neuf paraplégiques qui ont été implantés et sont suivis dans le cadre d'un programme de recherche démarré il y a 11 ans.

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jeudi 10 novembre 2022

« Stigmatiser la psychiatrie, c’est vous voler le choix d’accéder aux soins »

TRIBUNE

La mauvaise image de la discipline et de la prise en charge des questions de santé mentale, souvent caricaturée, empêche de nombreux patients potentiels d’accéder aux soins, déplore Nicolas Rainteau, psychiatre au CHU Montpellier, dans une tribune au « Monde ».

Je m’appelle Paul. J’ai 37 ans et, depuis les confinements, j’ai l’impression que les choses ne reviennent pas comme avant. Je dors mal, je suis anxieux, parfois un peu triste. J’irais bien voir un psy, mais je me dis que c’est pour les fous, ces trucs-là, ou ceux qui n’ont pas de caractère. C’est bien connu. Alors je reste comme ça.

Je m’appelle Lucie. J’ai 16 ans et, plusieurs fois par semaine, je m’entaille les poignets. Jamais très profond pour le moment, mais parfois je pense aller plus loin. J’ai peur de ce qui pourrait se passer. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. J’en parle un peu aux copines. Elles me disent d’aller voir quelqu’un. C’est bizarre de parler de moi à un inconnu. Comment il pourrait m’aider sans me connaître ? Et s’il me jugeait ? Alors je reste comme ça.

Leurres de l’identité ? S’y trouver ou s’y perdre

Journée d'étude organisée par le Collège des psychologues de l’EPSM de l’agglomération lilloise : "Leurres de l’identité ? S’y trouver ou s’y perdre"

Mardi 08 novembre 2022 de 8h30 à 17h
Centre culturel de l'EPSM AL - Site Saint André
1 rue de Lommelet à Saint-André-lez-Lille

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PROGRAMME  

  • 8h30-9h : Accueil, café
     
  • 9h-9h30 : Introduction
    • François Lequin • Directeur délégué de l’EPSM AL
    • Docteur Jean Oureib • Président de la CME de l’EPSM AL
    • François Pacaud • Président du Collège des psychologues de l’EPSM AL 
       
  • 9h30-9h45 : "Elles vous écoutent, écoutons-les"
    • Frederic Tentelier • Artiste sonore
      Avec Sabrina Bisiaux, Lucie Boulin, Aurélie Clement, Malika Douchet, Sophie Larguinho, Florence Maerten, Valerie Poppe, secrétaires de l’EPSM de l’agglomération lilloise. Projet piloté et mis en œuvre par le Bureau d’Inspirations Partagées et par Lucie Devos • Psychologue clinicienne au CMP de Lille 59i04
  • 9h45-10h05 : "Comment t’appelles-tu ? Paradoxe d’une dynamique identitaire"
    • Airelle Maillard • Psychologue clinicienne du CMP de Wattrelos 59i07
       
  • 10h05-10h25 : "Dépression post-natale et migration : mère en exil d’identité"
    • Patricia Do Dang • Pédopsychiatre, cheffe du pôle 59i04 et responsable de l’Unité de Soins Psychothérapique Précoce A Domicile (USPPAD)

« J’ai RDV avec mon psy en téléconsultation »


 

Publié le 

Le docteur Fanny Jacq, psychiatre, Directrice santé mentale chez Qare, évoque le positionnement de cette solution de téléconsultation qui fait la part belle à la psychiatrie. Objectifs : éviter les ruptures de prises en charge, faciliter l’accès à des psychiatres dotés d’expertises spécifiques, améliorer l’autonomie et la qualité de vie des usagers.


Pouvez-vous nous présenter la solution de téléconsultation Qare ?
Qare est le pionnier de la téléconsultation (TC) en France, aujourd’hui numéro 2 du secteur. Cette solution propose des consultations à distance, en vidéo et se rémunère en offrant ses services aux médecins (abonnement). La téléconsultation est remboursable par l’Assurance Maladie et certains médecins pratiquent le tiers payant. Cette solution est accessible à tous les patients, sur l’ensemble du territoire, 7j/7 de 6 heures du matin à minuit. Qare regroupe ainsi plus de 40 spécialités médicales. Concernant les problématiques de santé mentale, Qare a développé QarePsy un service de téléconsultation dédié à la psychologie, la psychiatrie, la nutrition et l’addictologie, ainsi que Mon Sherpa, une application gratuite de thérapie digitale (1). Il s’agit d’un agent conversationnel (chatbot) de soutien psychologique, conçu par des psychiatres et des psychologues, qui propose à ses utilisateurs une aide au quotidien à base d’exercices et de parcours adaptés à chaque profil psychologique.
Si besoin, le chatbot les met en relation avec des professionnels de santé, via la solution de téléconsultation Qare.

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« Il y a un problème d’attractivité, mais travailler en prison, c’est super »

Catherine Moréas  7 novembre 2022

France Alors que l’Observatoire international des prisons a publié l’été dernier, à l’issu d’une enquête de plusieurs mois, un rapport sur l’état des lieux de l’accès aux soins spécialisés en prison [1], nous avons interrogé la Dr Béatrice Carton, 54 ans, présidente de l’Association des professionnels de santé exerçant en prison (ARSEP) sur son expérience en maison d’arrêt. Forte de ses 21 années d’expérience en milieu pénitentiaire, cette généraliste de formation qui exerce comme médecin hospitalier détaché à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy et à la maison d’arrêt pour femmes de Versailles décrit les spécificités de la médecine pénitentiaire, l’accès aux soins par temps de Covid et les difficultés d’attractivité de l’exercice en prison. Malgré des conditions difficiles, elle revendique « un métier super » et explique pourquoi.

Dr Béatrice Carton

Medscape France : Comment en êtes-vous arrivée à travailler en prison ?

Dr Béatrice Carton : J’ai d’abord travaillé à l’hôpital dans un service de médecine en tant qu’assistante et j’ai fait quelques remplacements de médecine générale en ville. Comme beaucoup de mes collègues qui exercent en milieu pénitentiaire, je suis arrivée ici par hasard. En fait, nous sommes des médecins hospitaliers détachés en unité sanitaire en milieu pénitentiaire. Un poste s’est libéré. Je me suis dit que j’allais essayer pendant quelques années et cela fait 21 ans !

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Procès de l’attentat de Nice : A l’audience, une psychiatre devant l’impossible diagnostic post-mortem de l’assaillant

20 Minutes avec AFP  

Publié le 09/11/22

EXPERTISE  La psychiatre et psychanalyste interrogée ce mercredi au procès de l’attentat de Nice précise qu’un diagnostic formel sur l’assaillant décédé relèverait de la « science-fiction » même si elle relève des indices d’une possible « psychose »

L'entrée de la salle d'audience du procès de l'attentat de Nice, à Paris

  • La question d’éventuels troubles psychiques de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel ne trouvera pas de réponse, puisque le conducteur du camion qui avait pris pour cible la foule sur la promenade des Anglais, faisant 86 morts et plus de 450 blessés, a été abattu par la police pour mettre fin à sa course meurtrière.
  • « D’après moi, il est rentré comme mort dans le camion », a toutefois avancé la psychiatre et psychanalyste Francesca Biagi-Chai, après avoir expliqué que lorsqu’un individu atteint de psychose passe à l’acte, « il est déjà mort comme sujet, il agit comme objet […] de quelque chose qui le gouverne de l’extérieur ».

Dans les éléments à sa disposition, elle voit les indices d’une possible « psychose ». Mais la psychiatre et psychanalyste interrogée ce mercredi au procès de l’attentat de Nice précise qu’un diagnostic formel sur l’assaillant décédé relèverait de la « science-fiction ».

La question d’éventuels troubles psychiques de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel ne trouvera pas de réponse, puisque le conducteur du camion qui avait pris pour cible la foule sur la promenade des Anglais, faisant 86 morts et plus de 450 blessés, a été abattu par la police pour mettre fin à sa course meurtrière. Venue témoigner à la barre à la demande d’avocats de la défense, Francesca Biagi-Chai a souligné plusieurs fois les limites de l’exercice : « on est dans la science-fiction », « je ne fais pas d’expertise ».

« Déjà mort comme sujet » quand il a lancé le camion

« D’après moi, il est rentré comme mort dans le camion », a-t-elle toutefois avancé, après avoir expliqué que lorsqu’un individu atteint de psychose passe à l’acte, « il est déjà mort comme sujet, il agit comme objet […] de quelque chose qui le gouverne de l’extérieur ».

Interrogée sur l’unique consultation chez un psychiatre de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, en Tunisie en 2004, elle a estimé que le mutisme du jeune homme alors âgé de 19 ans, face au médecin et à son père qui évoquait son comportement violent pouvait être un indice « à explorer » de la « rupture langagière » qu’on constate dans les psychoses.

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La "psychogénéalogie" sur France Culture : une pseudoscience à la mode

Par   Publié le 

La "psychogénéalogie" sur France Culture : une pseudoscience à la mode

La radio publique rediffuse une série sur le « transgénérationnel » et plus particulièrement la « psychogénéalogie », une pseudoscience qui prétend relier les maladies, blessures et névroses de chacun aux traumatismes vécus par des ancêtres, parfois très loin dans le passé. Un ensemble de théories qui n'ont aucun fondement scientifique et qui alimente les diagnostics des nouveaux gourous de la santé.


Une « nouvelle science humaine » en « prolongement de la psychanalyse » ? L'émission « Les nuits de France Culture » rediffuse tous les lundis, depuis le 31 octobre, une série d'épisodes sur une pseudoscience aujourd'hui très à la mode : la psychogénéalogie. La théorie est séduisante puisqu'il s'agit de rechercher dans son histoire familiale les traces de traumatismes lointains, oubliés, qui pourraient expliquer les craintes, névroses et blessures d'aujourd'hui. « L'idée que notre destinée peut être guidée par l'histoire des générations antérieures »,que les événements survenus « cinquante, cent ans auparavant peuvent déterminer le choix d'une vie, déterminer des vocations, déclencher des maladies et même des accidents », y affirme la présentatrice. Une pseudoscience « aussi passionnante que prometteuse », s'emporte-t-elle. Rien que ça. Un énoncé qui a dû ravir l'invitée de la radio publique, qui n'est autre que la créatrice de cette pseudoscience elle-même : la psychothérapeute Anne Ancelin-Schützenberger. Une rediffusion qui intervient alors que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires alerte d'une explosion des signalements de pratiques trompeuses et dangereuses dans le domaine de la santé.


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