samedi 10 septembre 2022

Les rencontres du Papotin












Nouveauté

1er numéro, le samedi 3 septembre à 20.35

Un magazine atypique, des rencontres et des questions inattendues, des regards croisés spontanés, libres, profondément humains sur la vie et sur le monde.

Des interviews sans filtre

À partir du samedi 3 septembre à 20.35, France 2 propose Les rencontres du Papotin. Ce nouveau magazine d’interviews atypiques reprend l’ADN du journal Le Papotin, dont la rédaction (40 à 50 jeunes) est composée de  journalistes, non professionnels, porteurs de trouble du spectre autistique. À chaque épisode, une personnalité singulière est interviewée sans filtre et sans animateur vedette. Lors de cette rencontre, les règles du jeu sont simples : « on peut tout dire auPapotin, mais, surtout, tout peut arriver ! ». 


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Rentrée scolaire : à l’école, le corps malmené des enfants

Par    Publié le 01 septembre 2022

Le corps reste un impensé dont l’école peine à se saisir, occupée qu’elle est à éduquer l’esprit. Au cœur du problème, les toilettes, évitées par les enfants car souvent jugées sales, voire dangereuses.

A l’école élémentaire de Borderouge, à Toulouse, le 16 avril 2020.

Si l’on souhaite améliorer le bien-être des enfants, priorité assumée par le nouveau ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye, pourra-t-on encore faire abstraction de leur corps ? Car à bien y regarder, une journée de classe est aussi un enchaînement de contraintes physiques.

vendredi 9 septembre 2022

Les maux et les phrases, et autres nouvelles du soin


 



Année d'édition : 2022

Des histoires de psychiatrie et d'amitié, une certaine dinguerie, des institutions qui vont bien, d'autres au bord de la rupture, des histoires d'écriture et de rencontre : des maux remis en ordre pour faire des phrases porteuses de sens. À travers une série de courtes nouvelles on entend tour à tour un psychologue qui écrit sa colère à l'Aide sociale à l'enfance, un jouet qui parle depuis le fond d'un tiroir, une jeune femme qui se réapproprie sa langue grâce à l'écriture, les... 


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Quelle dose d'incertitude peut-on supporter ?

Vendredi 9 septembre 2022

Provenant du podcast

Avec philosophie

Et si la certitude était le vrai problème ? ©Getty

Résumé

L’incertitude a quelque chose d’insoutenable. Et si, finalement, ce n’était pas la certitude qui, au contraire, était invivable ?


avec :

Frédéric Worms (Professeur de philosophie contemporaine à l’ENS, directeur adjoint du département des Lettres et membre du Comité consultatif national d’éthique, producteur à France Culture), Mathias Girel (Maître de conférences au département de philosophie à l'ENS-PSL, Directeur du Centre Cavaillès, USR République des Savoirs (CNRS-ENS-Collège de France) et Directeur de l’UMS 3610 Centre d’archives en Philosophie, Histoire et Edition des Sciences.).


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Analyser les suicides et tentatives de suicides en milieu de soins pour en limiter la survenue

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Mis en ligne le 08 sept. 2022

A partir de l’analyse des 795 cas de suicides et tentatives de suicides déclarés dans le cadre du dispositif national de déclaration des événements indésirables graves associés aux soins entre mars 2017 et juin 2021, la HAS publie aujourd’hui :

  • le rapport d’analyse des circonstances et des causes de ces 795 évènements assorti d’enseignements et préconisations aux établissements en vue de réduire leur survenue ;
  • un nouveau « Flash sécurité patient », illustré par 4 cas pour sensibiliser les professionnels de santé à la gestion des risques de suicides et tentatives de suicide.

Les suicides et tentatives de suicide occupent par leur nature une position particulière parmi les événements indésirables pouvant survenir lors de la prise en charge d’un patient en établissement de santé ou lors de l’accompagnement d’une personne en structure sociale ou médico-sociale. Par cet acte, la personne se met en effet en danger intentionnellement en vue de mettre fin à une souffrance insoutenable.A partir de l’analyse des 795 cas de suicides et tentatives de suicides déclarés dans le cadre du dispositif national de déclaration des événements indésirables graves associés aux soins entre mars 2017 et juin 2021, la HAS publie aujourd’hui :

  • le rapport d’analyse des circonstances et des causes de ces 795 évènements assorti d’enseignements et préconisations aux établissements en vue de réduire leur survenue ;
  • un nouveau « Flash sécurité patient », illustré par 4 cas pour sensibiliser les professionnels de santé à la gestion des risques de suicides et tentatives de suicide.

Les suicides et tentatives de suicide occupent par leur nature une position particulière parmi les événements indésirables pouvant survenir lors de la prise en charge d’un patient en établissement de santé ou lors de l’accompagnement d’une personne en structure sociale ou médico-sociale. Par cet acte, la personne se met en effet en danger intentionnellement en vue de mettre fin à une souffrance insoutenable.

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Les Prix des équipes soignantes en psychiatrie 2022 sont attribués à …

Publié le 

Les équipes lauréates des Prix des équipes soignantes 2021 lors de la 7e édition des Rencontres soignantes en psychiatrie à Paris (Centre des Congrès – La Villette)

Initié par la revue Santé mentale et soutenu par la Fondation de France, le « Prix équipes soignantes en psychiatrie » encourage et récompense des démarches et projets de soinsPour cette septième édition, 72 équipes soignantes ont candidaté dans des domaines très variés : ambulatoire, recherche, réhabilitation psychosociale, milieu associatif, hospitalisation… Le jury a choisi de récompenser les projets suivants :

1 er Prix (3 000 euros) : Radio mobile Paris (GHU Paris Neurosciences) – Pôle précarité

Radio mobile Paris est un dispositif radiophonique de groupe ouvert, mobile et musical mis en place par deux infirmières du pôle précarité du GHU et deux artistes du collectif « Por que no », l’un réalisateur radio, l’autre pianiste. Cet atelier thérapeutique s’adresse aux personnes en situation de grande précarité suivies par les équipes mobiles psychiatrie précarité du GHU. Radio mobile Paris propose un espace de parole et de création basé sur l’improvisation et la musique. L’objectif est de créer du lien à travers un micro et de favoriser l’accès aux soins psychique aux personnes en situation d’exclusion.

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Suicide et postvention : fiches repères pour les professionnels de santé

8 septembre 2022 


Avec le soutien de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, l’Institut régional Jean Bergeret a réalisé 3 fiches repères sur les enjeux et les démarches de postvention spécifiques aux milieux sanitaires et médico-sociaux. Retrouverez ces outils sur notre page.













La postvention collective désigne l’ensemble des interventions à déployer auprès des personnes appartenant aux milieux de vie fréquentés par la personne décédée par suicide ou témoins d’un suicide : prise en charge psychologique des personnes, communications internes ou externes, etc.

En moyenne, un suicide endeuille 10 proches et impacte plusieurs dizaines de personnes. Ainsi, la mise en place d’une démarche de postvention au sein d’une institution doit être anticipée afin de prévenir les conséquences négatives pour l’ensemble des personnes exposées à un suicide.

Pour aider les établissements de santé et les structures médico-sociales dans cette démarche, lInstitut régional Jean Bergeret et l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes mettent à leur disposition 3 fiches repères.

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Flash sécurité patient - Suicide Mieux vaut prévenir que mourir

FLASH SÉCURITÉ PATIENT - Mis en ligne le 08 sept. 2022

Contexte

La France fait partie des pays européens les plus touchés par le suicide. En effet, en 2016, on comptait 9 300 décès par suicide en France métropolitaine. A ce chiffre s’ajoutent environ 200 000 tentatives de suicide par an donnant lieu à un contact avec le système de soins. Le suicide est la première cause de mortalité chez les 25-34 ans et la deuxième chez les 15-24 ans, après les accidents de la voie publique.

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Prévention du suicide en SSIAD, SPASAD et EHPAD : formation régionale

8 septembre 2022

Formation ARA


Le Pôle formation santé a été retenu par l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes pour proposer 2 actions de formation. Elles ont pour objectif de prévenir les risques suicidaires et d'apporter des outils aux professionnels pour leur pratique.


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Consultation chez un psychologue : comment se faire rembourser ?

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Découverte d’une molécule clé dans le cerveau

Lundi, 05/09/2022

Découverte d’une molécule clé dans le cerveau

Cette découverte est une bonne nouvelle pour les personnes souffrant de douleur chronique, et la promesse de pouvoir disposer d’une alternative aux opioïdes. En effet, les opioïdes sont des médicaments addictifs et qui nécessitent une augmentation des doses au fil du temps pour rester efficaces. Mais l’équipe de l’Université de Calgary (Canada) vient de découvrir une molécule dans le système nerveux qui pourrait être une toute nouvelle clé du traitement de la douleur chronique. Cette molécule inspire même le repositionnement de certains médicaments existants.

Il s’agit précisément de médicaments anticancéreux, qui ciblent la molécule clé en question. En analysant un grand nombre de gènes importants dans la transmission de la douleur au cerveau, l’équipe du Docteur Christophe Altier, expert de la douleur inflammatoire, a identifié l'existence de cette molécule dans le système nerveux qui accroît la sensibilité à la douleur. La molécule avait déjà été impliquée dans la croissance du cancer. « L’implication la plus excitante de notre étude est que nous n'avons pas besoin de développer un nouveau médicament », commente l’auteur : « Nous montrons d’ailleurs qu'un médicament approuvé dans le traitement du cancer peut être repositionné dans cette indication ».

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L’école au défi de la grande pauvreté : « Je n’avais jamais vu des lycéens mettre de côté de la nourriture pour les copains »

Par    Publié le 8 septembre 2022

L’inflation et la crise énergétique inquiètent les acteurs de l’éducation, qui redoutent une augmentation du nombre d’élèves en grande difficulté sociale. D’autant que l’institution scolaire peine parfois à détecter les signes de précarité.

Deux familles se reposent dans une école primaire de Lyon où elles sont accueillies pour la nuit, le 2 décembre 2021.

Il y a celle qui a commandé un lit pour une élève sur Leboncoin, il y a les habitués de la paire de baskets achetée en urgence sur les fonds sociaux de l’établissement, il y a ceux qui savent détecter l’enfant qui ne s’est pas lavé, n’a pas mangé, n’a pas dormi. Après une rentrée placée sous le signe de l’inflation et de la crise énergétique, les enseignants et personnels de l’éducation habitués à accompagner les familles les plus démunies s’inquiètent. Seront-elles plus nombreuses à avoir besoin d’aide cet hiver ? Celles qui sont fragilisées depuis la crise sanitaire auront-elles encore plus de difficultés qu’avant ?

Partout où la précarité est quotidienne, la crainte d’une année « violente » se fait sentir. « Avant 2021, je n’avais jamais vu des lycéens mettre de côté de la nourriture pour les copains qui ne peuvent pas payer la cantine », commente Catherine Ambeau, professeure de lettres et d’histoire en lycée professionnel à Pessac (Gironde), qui craint que certains élèves ne puissent pas fournir le matériel nécessaire au bon fonctionnement du cours. « Nombre d’entre eux viennent me voir en me disant : “Dans un mois, j’aurai ce qu’il faut, mais là, c’est un peu dur”. »

Ce conflit qui bloque le remboursement de la psychothérapie

 PAPERJAM

Écrit par    Publié Le 07.09.2022

La CNS demande à son conseil d’administration de se prononcer sur un échec des négociations pour la prise en charge des séances de psychothérapie. Un moyen d’accélérer le processus, selon elle, alors que la Fapsylux dénonce une tentative de bloquer l’introduction d’une proposition de tarifs à la Commission de la nomenclature.

«L’amélioration de la prise en charge des traitements de souffrances psychiques par l’assurance maladie est une priorité. Toutefois, il n’est pas encore possible d’assurer une telle prise en charge pour les séances de psychothérapie, faute d’accords et malgré tous les efforts entrepris.» Mardi 6 septembre, la Caisse nationale de santé (CNS) actait, par communiqué de presse, l’échec des négociations avec la Fapsylux. Elles avaient commencé en 2017.

Pourquoi annoncer un échec des négociations, alors qu’aucune date butoir n’avait été fixée? «C’est une méthode pour passer à une étape qui permettra de rendre les choses plus rapides», explique à Paperjam un porte-parole de la CNS. «La loi prévoit désormais qu’une instance indépendante écoute les arguments des deux parties.» La Caisse nationale de santé espère une prise en charge «dans le courant de l’année 2023». Il faut toutefois noter que l’échec n’a «pas encore été décidé officiellement. Le conseil d’administration devra se prononcer à ce sujet lors de sa réunion du 14 septembre.»

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Avec le feu vert des cantons, les psychologues peuvent commencer à facturer leurs prestations à l’assurance

Céline Zünd  Publié mercredi 7 septembre 2022 

SUISSE

Les cantons ont validé la proposition tarifaire des psychologues pour le remboursement des séances de psychothérapie par l’assurance de base

Les psychologues voient leur horizon s’éclaircir, du moins en ce qui concerne le remboursement de leurs séances par l’assurance de base: avec la décision du Jura, dernier à s’être prononcé mardi, tous les cantons ont désormais approuvé un tarif harmonisé à 2,58 francs par minute, soit 154,80 francs par heure, pour les séances de psychothérapie. Ils suivent ainsi la proposition des représentants de la branche, soutenue par la Conférence des directeurs de la santé.


jeudi 8 septembre 2022

« Les personnels soignants quittent l’hôpital parce qu’ils ne veulent pas devenir des monstres »

Pascale Molinier   Professeure de psychologie sociale 

Publié le 8 septembre 2022

TRIBUNE

Il faut s’interroger sur la rationalité économique de la gestion du système hospitalier pour remettre le soin au cœur de celui-ci, affirme la psychologue Pascale Molinier dans une tribune au « Monde ».

Le Conseil national de la refondation (CNR), dont l’un des grands sujets de réflexion est la santé, s’ouvre dans un contexte de crise hospitalière profonde. On assiste à une hémorragie de personnel, des services d’urgence ont dû être réduits ou fermés… La pandémie a aggravé une situation déjà très détériorée.

Dans tout débat sur la santé, ce qu’il s’agit d’abord d’éclairer sont les raisons de cette crise. Ceux et celles qui quittent l’hôpital public ou souhaitent le faire à brève échéance ne veulent pas, pour la plupart, changer de métier. S’ils se réorientent plutôt vers le libéral, le secteur privé, voire l’éducation, c’est parce que la crise hospitalière est avant tout morale. Elle provient d’une souffrance éthique liée à ce que soigner veut dire.

ÊTRE PROF LE LONG-MÉTRAGE

Elles vivent aux quatre coins de la planète et se battent au quotidien pour transmettre leur savoir.
D’un campement nomade enseveli sous les neiges de Sibérie à la brousse étouffante du Burkina, en passant par les terres inondées du Bangladesh, trois enseignantes sont portées par une même vocation : un enfant éduqué peut changer le monde. Elles sont prêtes pour cela à affronter mille défis pour faire de l’enseignement une véritable aventure et bouleverser les destins de leurs élèves.

UN FILM DE ÉMILIE THÉROND


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« Vivre en peinture » : découvrir l’œuvre de Corinne Deville

Publié le 

Le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) rend hommage à Corinne Deville, peintre et sculptrice, avec l’exposition « Vivre en peinture » du 17 septembre 2022 au 29 janvier 2023. Si cette artiste n’a jamais produit d’œuvre à Sainte-Anne, son parcours entre en parfaite résonance avec les missions du musée, à savoir présenter les œuvres de personnes qui ont été confrontées à la psychiatrie ou à la maladie, mais ont maintenu leur cheminement d’artiste envers et contre tout.

Le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) présente pour la première fois une monographie de Corinne Deville. Plus de 100 œuvres exposées, peintures et sculptures, d’une artiste prolifique à l’œuvre jusqu’alors méconnue. Un imaginaire exubérant aux couleurs vives peuplé de personnages fantastiques et d’un bestiaire aux mille métamorphoses.

L’exposition Vivre en peinture, du 17 septembre 2022 au 29 janvier 2023, s’inscrit par excellence au sein du MAHHSA, premier musée hospitalier à avoir obtenu l’appellation « musée de France », en 2016. Un lieu phare, consacré à l’art et à la psychiatrie, qui appréhende l’œuvre dans son contexte historique hors de son milieu hospitalier. Une découverte artistique majeure au sein d’un musée qui place l’œuvre dans une histoire de l’art, de la création et de la psychiatrie.

CORINNE DEVILLE, LA MARINE SUISSE, 1992, S.L.
TECHNIQUES MIXTES, 27,5 X 36,5 CM, COLLECTION PRIVÉE © YVON MEYER


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PROPSY : une opportunité pour des recherches bordelaises en psychiatrie

Publié le 

Des scientifiques de Bordeaux Neurocampus sont partenaires du projet de recherche en psychiatrie PROPSY, sélectionné dans le cadre des appels à projet du Programme d’investissement d’avenir (PIA 4). Un nouvel élan pour le domaine de la psychiatrie grâce à la valorisation de ce projet, piloté par le CNRS et l’Inserm.

Les pathologies psychiatriques sont des pathologies chroniques, débutant tôt au cours de la vie. Elles figurent parmi cinq des dix principales causes d’invalidité. En plus de leur impact psychosocial, elles réduisent l’espérance de vie de 15 à 20 ans à cause des comorbidités somatiques et du suicide. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR) a annoncé, cet été, la sélection d’un projet de recherche en psychiatrie de précision, PROPSY dans le cadre des appels à projets du Programme d’investissements d’avenir (PIA4) pour les Programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR).

Ce projet est centré sur 4 des troubles les plus invalidants, à savoir le trouble bipolaire, les troubles dépressifs majeurs, la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme. Il a pour objectifs de suivre une cohorte de 10 000 patients et créer une base de données à partir de l’étude d’une cohorte de plus de 10 000 patients ou encore tester de nouvelles stratégies thérapeutiques personnalisée, etc.

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« Parcoursup entérine les écarts d’apprentissage entre les enfants d’ouvriers et de cadres »

Vincent Edin    7 septembre 2022

Sociologue et chercheur au CNRS, Cédric Hugrée est le co-auteur, avec Tristan Poullaouec, sociologue et maître de conférences à l’Université de Nantes, de L’Université qui vient (Raisons d’agir, juillet 2022). Proposant un contre-récit chiffré sur l’Université, les deux chercheurs nous rappellent qu’elle souffre d’un manque historique de moyens et que s’y déploie actuellement un nouveau régime de sélection scolaire où les échecs demeurent importants, bien que sans commune mesure avec les chiffres régulièrement avancés par nos ministres.


Vers un traitement préventif contre la bronchiolite des nourrissons ?

par Apolline Le Romanser  publié le 7 septembre 2022

Les autorités sanitaires européennes devraient étudier prochainement la molécule de Sanofi destinée aux enfants de 0 à 12 mois, avant une possible mise sur la marché, indiquent ce mercredi «les Echos». D’autres laboratoires sont lancés dans la recherche d’un vaccin ou d’un traitement ciblant les personnes âgées ou immunodéprimées.

Le traitement préventif contre le virus responsable de la bronchiolite pourrait enfin voir le jour. Plusieurs laboratoires sont dans la course, mais c’est le français Sanofi qui semble le plus avancé. Selon une information publiée ce mercredi par les Echosl’Europe devrait étudier rapidement, peut-être même dès septembre, son traitement prophylactique – à même donc de prévenir une infection. S’il est autorisé, il pourrait représenter une avancée médicale majeure : aucune molécule spécifique n’existe à ce jour pour guérir le virus qu’il cible.