samedi 13 août 2022

Prison, l'échec français

Mercredi 3 août 2022

Provenant du podcas

Le téléphone sonne

Maison d'arrêt de Strasbourg, dans le quartier de l'Elsau ©AFP - ABDESSLAM MIRDASS / HANS LUCAS

Résumé

Surpopulation carcérale, problème d'hygiène et climat de violence : les conditions de vie y sont indignes, selon le dernier rapport de la contrôleure générale des lieux de privations de liberté. Quelles sont les pistes et solutions pour en finir avec ces conditions de détention ?


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Plaidoyer pour la régulation carcérale par Georges Loss, vice président de l'ANVP


 


Le journal Le Monde a publié le 25 juillet 2022 la tribune rédigée par Georges Loss, vice-président de l'ANVP.

Le thème de la tribune, dans le prolongement des positions de la CGLPL, est en parfaite cohérence avec la vision de l'ANVP quant à la surpopulation carcérale et ses effets pervers : sanitaire, éducation, travail, santé, prévention de la récidive...)

Bien que tous les professionnels soient conscients de la relative inefficacité de l'enfermement, comme sanction de la délinquance et de la criminalité, la France n'a pas encore été capable d'en tirer les leçons, malgré l'expérience de la période covid qui a montré notre capacité, pour des raisons sanitaires, de réduire drastiquement le nombre de personnes en détention, sans pour autant voir une croissance de la criminalité.

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Maladie mentale Dépression : l’étude qui doute de la sérotonine critiquée

par AFP et LIBERATION  publié le 11 août 2022

Une thèse soutenue par un psychiatre britannique remettant en cause l’intérêt des antidépresseurs, suggérant que la dépression n’est pas liée à un déséquilibre chimique. fait l’objet de nombreuses critiques. Une polémique qui illustre les difficultés à appréhender cette maladie.

Une personne sur cinq a été ou sera dans un état de détresse mentale au cours de sa vie, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). La dépression reste encore tabou pour une partie de l’opinion publique, mais du côté des scientifiques, on ne lésine pas sur les moyens pour mieux soigner cette maladie mentale. Dernièrement, ce petit monde de la recherche a été ébranlé par une nouvelle polémique.

vendredi 12 août 2022

Des chercheurs français découvrent comment le microbiote intestinal communique avec le cerveau…

Nathalie Barrès   2 mai 2022

Nod2_ElodieGazquez_Univadis

À retenir

  • Une équipe mixte de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS vient de découvrir sur un modèle animal que les neurones de l’hypothalamus détectent les variations de l’activité du microbiote intestinal.
  • L’appétit et la température corporelle seraient impactées par l’expression de récepteurs Nod2 (Nucleotide Oligomerization Domain) présents au niveau cérébral qui reconnaissent la présence de muropeptides bactériens.

Qu’apporte cette étude ?

Si de nombreuses études ont déjà suggéré l’existence d’un axe intestin-cerveau, les résultats mis en évidence ici concluent à un rapport direct entre l’activité bactérienne de l’intestin et le fonctionnement de certains neurones cérébraux impactant des fonctions comme l’alimentation ou la régulation de la température.

Méthodologie

Grâce à l’imagerie cérébrale, les chercheurs ont identifié les régions du cerveau affectées par l’administration orale de muropeptides et ils ont mesuré la modulation de l’activité cérébrale. Ils ont également utilisé un modèle animal n’exprimant pas Nod2 dans la région de l’hypothalamus qui régule le comportement alimentaire et la température corporelle. C’est ainsi qu’ils ont évalué l’impact de l’axe intestin-cerveau sur la régulation du métabolisme de l’hôte.

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Punition : "mettre au coin" est-il efficace pour éduquer les enfants ?

  • Paula Adamo Idoeta
  • De BBC News Brasil à Londres

13 août 2022

Enfant puni, regardant le mur
La manière de discipliner les enfants est une question importante pour les parents ; les découvertes sur le fonctionnement du cerveau ont remis en question des pratiques courantes telles que le "coin de réflexion".

Cela vaut-il la peine de punir l'enfant ou, dans une version plus douce, de le "mettre au coin" ? 

C'est l'un des doutes les plus courants des parents et des responsables d'enfants face à la "désobéissance" de ces derniers.

Les défenseurs de "mise au coin" répondent par l'affirmative, arguant que la méthode donne aux parents une stratégie qui prévient la violence.

Mais des connaissances récentes issues des neurosciences mettent cette idée en échec, en montrant que le cerveau des enfants n'est même pas assez mature pour apprendre le "bon comportement" ou réfléchir aux règles familiales lors d'une punition.

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Les sondages ne se valent pas tous

Serge Cannasse    5 août 2022

Les résultats de très nombreux sondages nous sont proposés quasi quotidiennement. Mais tous ne se valent pas. Sur le blog de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), trois statisticiens expliquent qu’un sondage de qualité obéit aux règles du calcul des probabilités. Le but est de « résumer une information complexe caractérisant une population » et non encore disponible en mesurant des grandeurs numériques (appelées paramètres d’intérêt) agrégeant des données individuelles. Cette “information complexe” va être obtenue par une enquête utilisant la théorie des sondages.

La première étape est de bien préciser le périmètre de cette population (appelé champ de l’enquête) à partir des paramètres d’intérêt pertinents. Par exemple, l’évaluation du taux de chômage doit évidemment exclure les moins de 15 ans.

Travailler à partir de tous les individus de cette population représenterait un coût exorbitant. C’est pourquoi les statisticiens procèdent par échantillonnage. Celui-ci est susceptible de deux types d’erreurs. Le biais d'échantillonnage fait que l’échantillon n’est pas pleinement représentatif de la population étudiée. La variance d'échantillonnage caractérise la dispersion des résultats autour de la moyenne.

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jeudi 11 août 2022

Une IA remplacera-t-elle bientôt votre psychiatre ?

Publié : 9 août 2022

« Bonjour Monsieur. Je vous en prie, installez-vous. Alors… comment allez-vous depuis la dernière fois ? »

Et si, dans quelques années, cette phrase anodine n’était plus prononcée par un psychiatre en chair et en os mais par une IA, une Intelligence artificielle ? Avec la résurgence récente de la psychiatrie dans le débat publicnotamment en raison de la crise sanitaire, l’idée de proposer des systèmes de suivi de la santé mentale intégrant des IAs a ressurgi.

Elle est, soyons honnête, loin d’être nouvelle puisqu’on trouve la première trace d’un chatbot (programme de dialogue) dédié à la psychiatrie, nommé ELIZA, dès 1966. Ces dernières décennies, les avancées en Intelligence artificielle ont permis la montée en puissance des chatbots, « robots thérapeutes » ou autres systèmes de détection de l’état de santé à travers la voix.

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Briançon : un nouvel accueil de jour du service psychiatrie au sein de l'hôpital

 

Le centre hospitalier des Escartons de Briançon va lancer les travaux du nouvel accueil de jour destiné à son service psychiatrique.
Briançon : un nouvel accueil de jour du service psychiatrie au sein de l'hôpital
D. R. - L' accueil de jour en psychiatrie prendra place dans un bâtiment qui sera construit sur le site de l’Étoile des Neiges, à Briançon.

Publié le 

Après la rénovation de son service des urgences dont les travaux viennent de débuter, le centre hospitalier des Escartons, à Briançon, envisage de rénover et d'agrandir son accueil de jour pour les patients en psychiatrie. Actuellement situé dans des locaux trop exigus en ville, avenue Roger Froger, il prendra place dans un bâtiment qui sera construit sur le site de l’Étoile des Neiges et dont les travaux devraient être lancés en février 2023 pour une livraison en juin 2024. Coût du projet : 3 M€. 

Ce bâtiment sera également doté d'un jardin thérapeutique d’une surface d’environ 135 m² utile, desix places de parking extérieures réservées pour le personnel, de pièces annexes et techniques en sous-sol y compris pour du stockage de matériel utilisé par les soignants dans le cadre d’activités extérieures et d'un accès à la livraison repas dissocié de l’entrée principale.

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Perrault la fontaine mon cul - Un film court des frères Boukherma


 














Willy Pruvost, un père illettré, décide d’apprendre à lire dans l’espoir de

conserver la garde de son fils.


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La désinstitutionnalisation est devenue synonyme d’abandon

Grégoire René.    9 août 2022


QUEBEC
«Le problème n’est pas en soi d’avoir
Photo: iStock «Le problème n’est pas en soi d’avoir "relâché" les individus souffrant de troubles de santé mentale, le problème, c’est de l’avoir fait en refusant de les accompagner avec des ressources convenables», plaide l'auteur. 

Les 2 et 3 août derniers, un homme souffrant de troubles de santé mentale abat trois individus dans les rues de Montréal. Quelques heures plus tard, le premier ministre François Legault, offrant au passage ses condoléances aux familles des victimes, se dit néanmoins « content qu’on se soit débarrassé de cet individu-là » et se questionne sur la pertinence de « l’avoir relâché ». Il se demande alors si un resserrement des mesures sur la détention des individus souffrant de troubles de santé mentale est nécessaire.


Dans le cadre de mes recherches en bioéthique, je m’intéresse notamment à l’influence des politiques sociales néolibérales sur la psychiatrie et sur la perception de la santé mentale au sens plus large. À ce titre, il m’apparaît intéressant d’analyser les déclarations du premier ministre comme témoignant d’une certaine perception de la maladie mentale qui semble prendre davantage d’espace dans le débat public des dernières années.

Pour mieux saisir cette idée, il faut remonter à un moment charnière de l’histoire de la psychiatrie. Alors que depuis la naissance de la discipline, la maladie mentale fut largement traitée par la coercition (à la fois des soins, mais également des individus dans des établissements de détention), les années 1960 sont marquées par un vaste mouvement de désinstitutionnalisation. On vise, dès lors, à réintégrer dans la collectivité les individus souffrant de troubles de santé mentale, en limitant fortement l’usage de détentions et de traitements involontaires.

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« La légalisation du cannabis donnera les moyens d’agir plus efficacement pour protéger davantage nos concitoyens »

Publié le 10 août 2022

TRIBUNE

Collectif

Un collectif de 29 sénateurs du groupe Socialiste, écologiste et républicain, emmené par Gilbert-Luc Devinaz, s’engage, dans une tribune au « Monde », à lancer un processus de concertation afin de déposer une proposition de loi pour légaliser le cannabis.

rès de 18 millions de nos concitoyens ont déjà consommé du cannabis à titre récréatif, selon un récent rapport de l’Assemblée nationale. Alors que c’est interdit,1,5 million en consomme régulièrement. Que nous le voulions ou non, il s’agit d’un sujet de société dont les pouvoirs publics doivent se saisir. Il est de la responsabilité du législateur d’apporter des réponses aux préoccupations légitimes qui existent, face à une situation qui nous échappe.

Je m’inquiète tout le temps : que faire ?

Par Catherine Marchi   09 août 2022


Je m’inquiète tout le temps

Un rien vous tourmente, vous ne connaissez ni la quiétude ni le repos. Le diagnostic s’impose : vous êtes hyperanxieux. D’où vient cette angoisse existentielle ?

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Coup de tonnerre au sein de la psychiatrie. Une étude publiée fin juillet 2022 remet en cause les bénéfices de la sérotonine et accuse les antidépresseurs d'avoir un effet placebo. Une analyse qui ne fait pas consensus chez les scientifiques.

Par  

Coup de tonnerre au sein de la psychiatrie. Une étude publiée fin juillet 2022 remet en cause les bénéfices de la sérotonine et accuse les antidépresseurs d'avoir un effet placebo. Une analyse qui ne fait pas consensus chez les scientifiques.

1,9 million. C'est le nombre d'antidépresseurs supplémentaires délivrés en France entre 2020 et 2021, d'après un rapport Epi-phare publié en mai 2021. Si la France n'est plus championne européenne de consommation de psychotropes, la crise sanitaire a tout de même réveillé de vieilles habitudes (article en lien ci-dessous). Or une vaste enquête « choc » publiée le 20 juillet 2022 dans la revue scientifique Nature (en lien ci-dessous, en anglais) remet en cause l'efficacité des traitements contre la dépression.

Aucune preuve !

Elle désigne plus précisément les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Prozac, Deroxat, Zoloft, pour ne citer qu'eux, opèrent dans le cerveau de la personne atteinte de dépression afin d'augmenter le taux de sérotonine, un neurotransmetteur notamment associé à l'état de bonheur. Mais pourrait-il n'y avoir aucun lien entre les niveaux de sérotonine et la dépression ? Oui, conclut l'analyse de 17 études menée par plusieurs scientifiques internationaux, dont Joanna Moncrieff de l'University College of London. Son équipe a découvert qu'il n'y avait aucune preuve qu'une faible activité ou quantité de sérotonine cause la dépression. Cette révélation va à contre-courant de décennies de recherches qui ont justifié l'avènement des antidépresseurs dans les années 1990. « La conclusion de notre article est que nous ne savons pas à quoi servent les antidépresseurs ISRS, déclare la chercheuse. Il est possible qu'ils aient un effet placebo. »


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La pénurie d’infirmières et infirmiers en Suisse perdure


 


Gilles Miélot, Delphine Palma  11.08.2022

Malgré le oui à l’initiative «Pour des soins infirmiers forts» en novembre dernier, le secteur affiche toujours des difficultés à recruter.

Le métier d’infirmier est celui qui offre le plus de postes vacants en Suisse selon Jobradar. Il manquerait près de 7500 infirmières et infirmiers en Suisse. Suivent les monteurs électriciens (environ 5400 postes vacants) et les développeurs de logiciel (environ 4300 postes vacants). 

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mardi 9 août 2022

La solastalgie : cette conséquence du changement climatique sur notre santé mentale

Publié le 

La solastalgie est un des symptômes du changement climatique. Cette fois, il ne touche pas les forêts ou les lacs mais bien les humains, les rendant profondément nostalgiques d'un monde qui part en fumée. 

Inventée en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht, la solastalgie est inspirée du mot "nostalgie". Elle définit la souffrance psychique que l'on peut ressentir face à des paysages détruits par le changement climatique, rapporte un article du HuffingtonPost.

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Vivre avec la solitude




 

@ Wikimedia Commons/The Art Institute of Chicago, Aucun(e)

Petite fille triste devant son gâteau d'anniversaire ©Getty - Jessica Peterson

À propos de la série


Pour LSD, Pauline Maucort interroge notre rapport à la solitude et sur ce qu'il dit du monde d'aujourd'hui. 


Notre rapport à la solitude, que dit-il du monde d’aujourd’hui ? Dans cette série documentaire, nous explorons les liens entre la solitude et les précarités financières, psychologiques, affectives, et nous observons quelles solidarités interindividuelles, sociales et politiques se créent pour l’endiguer.

Enfin, nous envisageons la solitude comme une solution à un monde perçu comme fou et saturé de sollicitations permanentes, pour se retrouver, comprendre, créer, s’ouvrir à l’autre.


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Depuis le début de la guerre, le nombre de mariages en Ukraine explose







Depuis le début de la guerre, de plus en plus de couples ukrainiens sautent le pas et décident de se marier, face à l’incertitude de l’avenir. 


Crèches : elles seront bientôt autorisées à embaucher du personnel non-qualifié

PARENTS 

08/08/2022

À partir du 31 août 2022, les établissements pourront désormais user d’une dérogation leur permettant de recruter des personnes non-diplômées ni expérimentées. Une mesure destinée à combler le manque de personnel… mais qui fait déjà grincer des dents.

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"Le féminisme est un cancer" : la haine des masculinistes en Corée du Sud

Mardi 9 août 2022

Provenant du podcast

Le Reportage de la Rédaction

Résumé

Depuis quelques années, le mouvement féministe s'ancre dans la société sud-coréenne. La cause féministe affronte une vague d'opposition en pleine expansion. Que ce soit sur Internet, dans les rues, dans les sphères politiques, la parole "musclée" des masculinistes gagne du terrain.


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Prise de conscience Contre les violences gynécologiques, des coups de pied aux étriers


 


par Anaïs Moran   publié le 8 août 2022

Après les vagues de témoignages et les accusations portées contre le gynécologue Emile Daraï et la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou, beaucoup de médecins remettent le consentement au cœur de la prise en charge des patientes.

A ses yeux, c’est un tourbillon «salutaire» et «bienvenu» pour tout le monde. Pour les patientes, comme pour la communauté médicale. Lucile Biaud, 34 ans, généraliste pratiquant le suivi gynécologique et obstétrical dans le XIXe arrondissement parisien, fait partie de ces médecins qui se réjouissent de la déflagration provoquée par les témoignages de violences subies en consultation. De ceux qui, après les révélations concernant la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou – accusée de maltraitances commises lors d’examens médicaux dans le cadre de ses fonctions de praticienne – espèrent que la prise de parole «courageuse» des femmes permettra de donner un franc coup de pied dans la fourmilière. «Entendre leur vécu, c’est une première forme de réparation pour ces patientes, dit Lucile Biaud. Pour nous médecins, c’est l’occasion ou jamais de se remettre collectivement en question. De sortir de la défensive.»