samedi 19 février 2022

Le pouvoir du rire ...

Spreading the joy of laughter on a train

Man's laughter cracks strangers into bursting fits of laughter on their ride home from work on a Tuesday evening.

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El Poder de La Risa

El ser humano es el único ser vivo que tiene el Poder de La Risa. La Risa nos aporta salud, belleza, relaciones afectivas y sociales... 

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[Psychiatrie] Interview de Jean-Louis Place, directeur et médecin-chef de la clinique La Chesnaie

14 février 2022

La psychothérapie institutionnelle est aujourd’hui l’une des meilleures voies de prise en charge des psychotiques sévères, en termes de performance des soins, d’accompagnement et de coûts. Le Dr Jean-Louis Place a bien voulu répondre à nos questions.


Fondée en 1956 par le Dr Claude Jeangirard, la clinique de la Chesnaie se rattache à la psychothérapie institutionnelle. Photo Jean-Luc Vezon

Pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs ?

Jean-Louis PlaceAprès avoir été associé au Dr Claude Jeangirard, fondateur de la clinique en 1956, ancien élève de Daumezon et de Henry Ey et figure de la psychiatrie française, je suis médecin directeur depuis 2000. Interne des hôpitaux de Paris en 1987, j’ai longtemps travaillé pour le service public. Après mon cursus d’interne, j’avais l’impression d’être formé mais j’ai pu compléter ma formation en rejoignant la Chesnaie. J’y ai trouvé quelque chose de différent dans la relation avec les patients et les soignants. Il m’a fallu désapprendre une partie de la psychiatrie pour réapprendre autrement. C’était addictif.

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[Psychiatrie] « La Chesnaie un lieu de soin à visage humain »

Par Jean-Luc Vezon  14 février 2022

Infirmière de formation, Laurence est monitrice à la clinique de la Chesnaie depuis 11 ans. Cette quinquagénaire a choisi ce métier qu’elle exerce en équipe pluridisciplinaire.

Laurence présente la BD reportage « La troisième population » réalisée par Aurélien Ducoudray et Jeff Pourquié (éd.Futuropolis) en 2018 à la suite d’une immersion à la Chesnaie. Photo Jean-Luc Vezon

A la Chesnaie, vous ne trouverez pas de malades reclus dans leur chambre, abrutis par les médicaments. Ils sont libres (1). Ne cherchez pas aussi les blouses blanches permettant d’identifier les soignants. Ces derniers partagent la vie des malades, alternent dans les différents secteurs (chambres, cuisine, buanderie, hospitalisation de jour, pharmacie … ) ou animent des ateliers sportifs ou culturels en lien avec les associations comme Le Club de la Chesnaie. Objectif : accompagner les personnes dans leur globalité en tissant avec elles un lien de confiance source de mieux-être.


Justice : des experts psychiatres et psychologues mieux payés par la justice mais toujours aussi peu nombreux

Clémentine Vergnaud  Publié 

 Malgré une revalorisation des sommes versées aux psychologues et psychiatres qui réalisent des expertises dans le cadre d'affaires judiciaires, ceux-ci sont toujours aussi peu nombreux. Professionnels et magistrats réclament une réforme de fond. 

Le nombre d'experts psychiatres et psychologues qui interviennent dans les affaires judiciaires est en baisse constante. (STEPHANIE BERLU / RADIO FRANCE)

Nordahl Lelandais a été condamné, vendredi 18 février, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre de Maëlys. La personnalité de l'ancien maître-chien a largement alimenté les débats devant la cour d'assises de l'Isère. Cette personnalité a été longuement analysée par des experts psychiatres et psychologues. S'ils deviennent des personnages de plus en plus centraux dans les procès, ils sont pourtant de moins en moins nombreux. Malgré une revalorisation de leurs tarifs par décret au 1er septembre 2021, ce sont des oiseaux rares. 


Chronique livre : Mémoires de folie, cri de rage et testament politique…

DIS-LEUR !

VOTRE DOSE D'INFO EN OCCITANIE


Une jeune institutrice chargée d’ouvrir une école dans un grand hôpital psychiatrique ; le cri de rage d’un enseignant, hommage à Samuel Paty ou encore le testament politique de l’ex-conseiller politique de Pierre Mauroy. Désormais, une fois par mois, le Sétois Alain Rollat vous propose un rendez-vous littéraire que l’on pourrait appeler le Marque-Page. Cet éminent journaliste, qui fut directeur-adjoint du Monde, nous fait découvrir les livres d’auteurs régionaux issus de maisons d’éditions d’Occitanie.

Un Sisyphe féminin

Les Sétois qui admirent la constance de son engagement citoyen auprès des plus faibles, en particulier son soutien aux migrants, se demandent parfois où Janine Yessad Léger trouve cette force inépuisable qui fait d’elle un infatigable Sisyphe féminin. L’intéressée vient de lever ce mystère en racontant ses débuts d’institutrice spécialisée, il y a quarante-cinq ans, dans un hôpital psychiatrique de la région parisienne où les ministères de l’éducation nationale et de la santé avaient créé un poste expérimental.

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Loire-Atlantique : l’hôpital psychiatrique de Blain recrute

Par Rédaction Châteaubriant   Publié le 

2 022 se veut une année de grands projets à l’hôpital psychiatrique de Blain (Loire-Atlantique) marquée par des recrutements.

Lors de l'inauguration de la maisonnée TSA;
Lors de l’inauguration de la maisonnée TSA liée à l’Epsylan de Blain (Loire-Atlantique). ©L’Éclaireur de Châteaubrian
2 022 se veut une année de grands projets à Epsylan, nouveau nom de l’établissement psychiatrique de Blain (Loire-Atlantique) avec notamment le renforcement des effectifs dans les centres médico-psychologiques (CMP) de l’ensemble du territoire.
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Jamais seul dans son lit




par Paul B. Preciado, philosophe   publié le 11 février 2022

Pour Freud, on coucherait chaque nuit avec nos parents. Jung y ajoute nos ancêtres, notre espèce. Ferenczi voit le lit comme un espace hallucinatoire. Quant à la culture féministe et queer, elle en fait un espace politique de lutte et d’émancipation.

Nous ne nous couchons jamais seuls. Même dans un lit qui semble vide, il y a déjà trop de monde. Freud disait que c’est avec nos parents que nous couchons, même sans le savoir, chaque nuit, que ce soit sur un divan ou dans un lit. C’est sur cette hypothèse déroutante qu’il a construit toute sa philosophie et sa théorie thérapeutique. Freud pensait que c’étaient les enfants qui voulaient aller dans le lit des parents, et il a négligé le fait que, parfois, ce sont les parents qui font des descentes dans le lit de leurs enfants.

Plus d’une femme sur quatre dans le monde a déjà été victime de violence conjugale

Par   Publié le 17 février 2022

La revue scientifique « The Lancet » a publié, jeudi, la plus large étude sur les violences faites aux femmes. Menée entre 2000 et 2018 grâce à des données de l’OMS, elle montre que plus d’un quart des femmes dans le monde ont déjà subi des violences domestiques. 

Plus d’un quart des femmes dans le monde ont déjà été victimes de violence domestique. C’est ce que révèle une étude de la revue britannique The Lancet, publiée le 17 février. Conduite entre 2000 et 2018, il s’agit de la plus large enquê­te sur les violences faites aux femmes.

vendredi 18 février 2022

Paroles d’enfants : « Si t’es tout seul et que t’as ton doudou, t’es pas tout seul »

Publié le 17 février 2022

CHRONIQUE

Marre des brèves de comptoir ? Essayez les propos de Carambar. A l’heure du goûter, notre chroniqueuse s’infiltre chez les moins de 10 ans. Cette semaine, conciliabule à cinq sur le meilleur remède contre la solitude : l’irremplaçable doudou.


Un dimanche après-midi, alors que je traverse un parc de la banlieue nantaise pour rentrer chez moi, je remarque deux petites têtes qui dépassent derrière un banc. En approchant, je réalise que l’un des deux enfants est un peu trop petit, poilu et gris pour être un enfant, justement. Les deux grosses oreilles auraient dû me mettre sur la piste : il s’agit selon toute vraisemblance d’un gros éléphant en peluche. A moins que…

« Mais non, c’est pas un éléphant, c’est mon doudou. C’est un koala ! »

L'anti-manuel de management dans les EHPAD

L'anti-manuel de management dans les EHPAD

Michel BASS

L'anti-manuel de management dans les EHPAD

Et autres établissements médico-sociaux


L’auteur décrypte les tenants et les aboutissants de la théorie et des pratiques du management  public dans la réalité vécue, tant par les personnels que par les usagers.

Dans un essai stimulant, Michel Bass décrypte les tenants et les aboutissants de la pensée managériale appliquée aux établissements médico-sociaux comme les EHPAD. Il en analyse les outils et les méthodes  (théories, lois, projets, procédures, protocoles, organisation, gouvernance, évaluation…) et montre que leur finalité est davantage le profit et la rentabilité qu’une réelle amélioration du service rendu aux usagers.

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Petite leçon de choses à l'attention des déboulonneurs de statues

 institut histoire et lumières de la pensée

olivier bétourné et élisabeth roudinesco, fondateurs

17 février 2022

Olivier Bétourné

En fouillant dans les archives de mon cher XVIIIè siècle, je suis tombé par hasard sur ce  texteinsolite,  égaré entre deux  procès-verbaux  de séances  à la Convention et au club des Jacobins. J'ai le livre  ici dans son intégralité. Son auteur, Louis Bernard Guyton-Morveaux (1737-1816), bon chimiste  et bon républicain,  versificateur à ses heures, a donné son nom à une rue du treizième arrondissement de Paris. Il faut dire que le conventionnel chimiste  était  honnête  homme : ne s’est-il pas signalé à la postérité comme  l’un des fondateurs de l’Ecole polytechnique ? En date du  lundi 11 novembre 1793, on lit  donc ceci dans le Moniteur  (le Journal Officiel de l’époque):


Sur le jeu des échecs.

 Sera-t-il permis à des Français de jouer à l‘avenir aux échecs ? Cette question fut agitée, il y a quelques jours, dans une société de bons républicains, et il fut conclu, comme on devait s’y attendre, pour la négative absolue.

 Mais on demanda ensuite s’il ne serait pas possible de républicaniser ce jeu, le seul qui exerce véritablement l’esprit, et, proscrivant des noms auxquels nous avons juré une haine éternelle, de conserver ce chef-d’œuvre  de combinaisons quile rend si piquant, et qu’on ne peut se flatter de remplacer.

 Voici les réflexions que j’ai faites sur cette seconde question, et les résultats auxquels elles m’ont conduit.

 Tout le monde sait que le jeu des échecs est une image de la guerre ; jusque-là,rien qui répugne à un républicain, car il n’est que trop certain qu’un peuple libre doit toujours être prêt à soutenir sa liberté par les armes.

 Ainsi, lors même que ce peuple renonce à faire d’autre usage que pour la plus légitime défense, il ne peut, sans imprudence, se dispenser d’avoir une force militaire, et d’en ordonner, au moins de temps en temps, le rassemblement, pour l’exercer.

 Que ce rassemblement soit plus ou moins considérable, quelle que soit sa durée, on en manquerait l’objet si l’on n’y formait le simulacre d’un camp. Il paraitrasans doute convenable de diviser momentanément ce camp en deux, composé chacun de troupes de toutes armes, qui se partageront et se rangeront sous deux drapeaux différents dont on sera convenu, pour figurer alternativement des attaques et des défenses.

 Rien n’empêche encore que, dans cette lutte de pure émulation entre des frères, on ne convienne que l’enlèvement du drapeau soit le but et le signe de la victoire.
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