lundi 24 octobre 2022

Kamel Daoud. La schizophrénie de l’exilé typique en Occident qui vient y chercher la liberté et y trouve celle d’y reconstruire sa prison

Tribune Juive 

17 octobre 2022

Algerian writer and journalist Kamel Daoud poses during a photo session in Paris on February 20, 2017. (Photo by JOEL SAGET / AFP)

La ritournelle de l’exilé crachant sur nos démocraties occidentales après avoir fui l’islamisme de son pays d’origine est obscène. Les Iraniennes qui payent la liberté au prix de leur vie n’ont pas ce luxe.

Des femmes courageuses ôtent leur voile en Iran et c’est en France que certains s’en retrouvent tout nus. 

Comment est-ce possible ? Par effet d’éclairage sur les fausses opinions, sur les procès en islamophobie qu’on oppose à la France mais dans le confort, le luxe, la démocratie. Car, aujourd’hui, les Iraniennes montrent ce que coûte la liberté, le courage, la foi en son propre corps.

La facture de l’islamisme est là : la mort et la privation. Elle est montrée à bout de bras. Et ceux qui, ici en France, prônent la liberté en la voilant, l’identité en reculant et le communautaire en choisissant de se taire, les voilà dénudés, exposés dans leur intime conviction monstrueuse et lâche.

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