Serge Cannasse 7 juil. 2022
Alors que le chômage est reconnu comme un facteur de risque de mauvaise santé, les études françaises sur le renoncement aux soins des personnes qui en sont victimes sont rares. C’est pour remédier à ce déficit qu’une équipe de chercheurs de l’INED (Institut national des études démographiques) est partie des données du baromètre santé 2016 pour faire le point sur le sujet. Leur étude a porté sur 9.660 individus âgés de 18 à 64 ans, actifs en emploi ou au chômage, interrogés par téléphone entre janvier et août 2016.
Les chômeurs renoncent plus souvent aux soins (29,4%) que les actifs en emploi (16,3%). Le plus souvent, il s’agit de soins dentaires (20,8% contre 12,5% pour les personnes en emploi), mais cela existe aussi pour les consultations chez un médecin (14,4% versus 4,9%).
J’ai apprécié la lecture de l’article ci-dessus, explique vraiment tout en détail, l’article est très intéressant et efficace. Merci et bonne chance pour l’article à venir
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