dimanche 28 novembre 2021

Mieux vaut être un jihadiste arabe qu’un enfant français pour quitter les prisons kurdes de Syrie

 






Des jihadistes arabes ont pu acheter aux forces kurdes leur libération des centres où, dans le nord-est de la Syrie, sont encore retenus quelque deux cents enfants français.

Distribution d’aide en août 2021 dans le camp d’Al-Hol (Laurence Geai pour « Le Monde »)

Cinq pédopsychiatres, dont Boris Cyrulnik et Marcel Rufo, viennent de lancer dans « Le Monde » un cri d’alarme sur le sort des quelque deux cents enfants français toujours retenus dans les camps relevant des forces kurdes, au nord-est de la Syrie. Rappelant qu’un millier d’enfants d’autres nationalités ont été rapatriés ces deux dernières années, ils considèrent ces enfants, majoritairement âgés de moins de six ans, comme des « victimes de guerre que la France abandonne en connaissance de cause ». En juin dernier, une centaine de personnalités de tous bords appelait déjà « la France à rapatrier immédiatement ces enfants français qui, victimes de traitements inhumains et dégradants, périssent à petit feu dans les camps syriens ».  Cette situation est d’autant plus troublante que des jihadistes confirmés sont, en revanche, en mesure de négocier leur libération auprès des forces kurdes.

Lire la suite ...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire