jeudi 15 avril 2021

Le plaisir, une quête préhistorique

Par Elsa Mourgues  14/04/2021

L'explosion des ventes de sex-toys est un des effets secondaires de la crise sanitaire que nous vivons. Pourtant la recherche du plaisir n'est pas une quête récente, bien au contraire d'après l'archéologie.

Le renouvellement de notre sexualité semble plus que jamais d’actualité alors que les confinements successifs impactent directement la vie des couples comme des célibataires. Pour preuve : la popularité des jouets sexuels a bondi dès le premier confinement en France.

Mais ce n'est pas un phénomène nouveau, cela fait  des dizaines de milliers d'années qu’homo sapiens est à la recherche d'un plaisir pas forcément associé à la reproduction.

Des jeux érotiques gravés dans la pierre

Sur ces dessins vieux de 14 000 ans on devine des jeux érotiques, la pratique du sexe oral indique même une intention : celle de donner du plaisir à un partenaire.

Plaque de 14 000 ans, retrouvée dans la grotte de La Marche
Plaque de 14 000 ans, retrouvée dans la grotte de La Marche Crédits :  Marco Garcia Diez

Ce que nous savons c’est que l’évolution humaine nous a dotés, d’un point de vue naturel, d’un corps pour profiter d’une sexualité reproductive et non reproductive.                
Marcos Garcia Diez, archéologue

Au paléolithique, cela fait déjà des millions d’années que les signes extérieurs de l’ovulation ont disparu avec pour conséquence un acte sexuel qui n’est plus lié aux périodes de rut comme chez d’autres primates.
La sexualité n’a donc pas forcément la reproduction comme finalité, ce qui conduit à une transformation profonde des rapports sexuels et laisse place au désir, à l’érotisme ou à la recherche du plaisir.

Lire la suite et voir la vidéo ...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire