lundi 5 octobre 2020

De l'injection hormonale à la vasectomie : où en est-on de la contraception masculine ?

C'est une question récurrente : à quand la pilule pour hommes ? Si le traitement hormonal pour hommes existe, il ne s'est jamais démocratisé. Et d'autres types de contraceptions sont encore trop méconnus.
Une gravure d'un spermatozoïde, au XVIIe siècle.
Une gravure d'un spermatozoïde, au XVIIe siècle. Crédits : Universal History Archive Getty

Douleurs, saignements, baisse de libido voire même risque d'embolie pulmonaire ou tumeurs au cerveau selon le traitement : les effets secondaires de la pilule pour les femmes sont bien connus et peuvent s'avérer particulièrement nocifs si cette dernière est mal prescrite. A l'inverse, la contraception masculine a jusqu'ici pour principal étendard le préservatif : fiable à 100 % - lorsqu'il est correctement utilisé - ce morceau de latex a également pour avantage majeur de protéger des MST.

Bien connue, la "capote" n'a pourtant jamais été populaire, les hommes estimant (à tort d'après une étude parue en 2013) qu'elle diminue les sensations physiologiques. Dès lors que la relation s'installe dans la durée, c'est bien souvent la femme qui assume seule - au moyen de la pilule ou du stérilet - la responsabilité de la contraception quand celle-ci devrait être partagée. Pourtant, étonnamment, à l'exception du préservatif, les méthodes contraceptives destinées aux hommes restent méconnues, voire n'ont pas évolué, qu'il s'agisse de la pilule, de la contraception thermique ou encore de la vasectomie. 

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